Cours 8 - Psychothérapie Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 composantes du « Quoi » que représente la psychothérapie humaniste-existentielle ?

A
  1. Processus d’élargissement de la conscience,
  2. Une rencontre avec soi,
  3. Une relation,
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Q

En quoi la psychothérapie humaniste-existentielle est un processus d’élargissement de la conscience ?

A

« La première tâche de la psychothérapie est d’aider les clients à se révéler à eux-mêmes, par la recherche intérieure, les façons par lesquelles ils restreignent leur conscience et, partant, leur vie. »

  • Ouverture de la conscience comme ouverture de la compréhension et ouverture des possibilités.

Le travail herméneutique est un travail d’éclaircissement des présupposés et de reformulation de vérités subjectives.

  • Les présupposés, en tant qu’impensés, sont à l’oeuvre dans les conflits internes et relationnels.

Ex : « Je fais ça parce que c’est comme ça qu’on fait », « j’ai toujours pensé que … », « Chez nous c’est comme ça que ça se passe », «je dois …».

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3
Q

En quoi la psychothérapie humaniste-existentielle est une rencontre avec soi ?

A

Dans le contexte de la thérapie, le patient et le thérapeute participent à un événement dans lequel le patient s’entend parler et penser.

Dans cette expérience, il se trouve reconduit à lui-même. Il peut alors prendre le temps (le risque !) de nommer et éprouver réellement certaines émotions qui étaient jusque là enfouies ou intellectualisées.

Pourquoi faire ça ?
Pour établir des liens entre ces émotions et certaines expériences difficiles de son histoire de vie.

Le patient se voit peu à peu transformé par ce chemin de (re)découverte de soi.

Attention ! La thérapie ne consiste pas à découvrir sa « vraie » nature, son identité « unique », sa « vérité »absolue, mais d’être à l’aise dans le monde, dans une diversité de situations.

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4
Q

En quoi la psychothérapie humaniste-existentielle est une relation ?

A

Par sa posture empathique et non complaisante, le thérapeute cherche à faire vivre au patient un sentiment d’acceptation inconditionnelle.

  • Pouvoir comprendre et exprimer ses besoins et émotions, se sentir valorisé, sans pourtant être idéalisé.

La relation thérapeutique est une relation de sens (centrée sur l’herméneutique) et une relation nourrissante psychiquement (centrée sur l’acceptation et sur le dévoilement de patterns relationnels).

  • Offre une nouvelle réponse aux conflits habituels :
    « Quand je fais x ou que je dis x, je m’attendrais à ce que w arrive, mais il se passe y ».

Cette relation thérapeutique a le potentiel d’être réparatrice. Car le patient expérimente une nouvelle façon d’être en relation, laquelle fera apparaitre de nouvelles perspectives sur le monde (ex : je comprends mieux mon monde et mes patterns; le monde est sécuritaire) et sur moi-même (je suis digne de valeur ; l’autre peut me comprendre et me veut du bien).

Le thérapeute soigne avec ses compétences (ses savoirs théoriques et méthodologiques) mais aussi avec ce qu’il est. Son savoir-être est essentiel.

  • L’alliance thérapeutique : meilleur prédicateur du succès d’une psychothérapie.
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5
Q

Complète :

« La relation thérapeutique est une relation de _________ (centrée sur l’herméneutique) et une relation ___________ (centrée sur l’acceptation et sur le dévoilement de patterns relationnels). »

A

La relation thérapeutique est une relation de sens (centrée sur l’herméneutique) et une relation nourrissante psychiquement (centrée sur l’acceptation et sur le dévoilement de patterns relationnels).

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6
Q

Vrai ou faux :

Lors de la psychothérapie, le psychologue a une posture complaisante.

A

FAUX !!

Sa posture est empathique, mais non complaisante.

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7
Q

Quelles sont les 4 composantes du « Pourquoi » que représente la psychothérapie humaniste-existentielle ?

A
  1. Pour être plus libre (et plus responsable),
  2. Pour se transformer,
  3. Pour atteindre une forme d’équilibre,
  4. Pour détruire,
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8
Q

Explique ce que l’on veut dire par « pour être plus libre » (comme caractéristique du « pourquoi »faire de la psychothérapie h-e)

A

Pour être plus libre (et plus responsable)

La thérapie s’effectue dans l’action, en visant l’acquisition d’expériences nouvelles, notamment par la prise de risques.
- Dans l’espace thérapeutique d’abord, puis à l’extérieur.

L’être humain donne un sens à sa vie à travers ses choix, mais aussi en regard des limites. C’est par la capacité de choix dans la contingence qu’il s’engage subjectivement dans sa vie.

La thérapie devient un lieu d’apprentissage de la liberté.

Plus on est libre, plus on a des responsabilités. On devient l’unique dépositaire des actions et des choix que l’on pose, autan face aux autres que face à soi-même.
- Processus de maturation psychique,
- Culpabilité (Karl Jaspers).

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9
Q

Complète :

L’être humain donne un sens à sa vie à travers ________ , mais aussi en regard des ______ .

A
  • choix,
  • limites.
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10
Q

Complète

Plus on est libre, plus _______________ .

A

Plus on est libre, plus on a de responsabilités.

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11
Q

Explique ce que l’on veut dire par « pour se transformer » (comme caractéristique du « pourquoi »faire de la psychothérapie h-e)

A

Pour se transformer

Un travail réflexif se déroule à l’intérieur d’un dialogue avec une autre personne.

Réfléchir dans un cadre herméneutique nous change. Une compréhension profonde entraîne un réel changement (émotions, comportements, pensées), c’est-à-dire une modification dans des rapports à soi, aux autres et au monde.

L’être humain se comprend à partir de son immersion dans sa propre histoire et dans sa possibilité de réinterpréter son histoire.
- Le dialogue comme sortie d’une situation ou compréhension figée.

Attention :
La compréhension de soi ne signifie pas la transparence à soi. La thérapie n’est pas une purification. Elle vise davantage la tolérance d’une certaine ambiguïté et la capacité de se lier dans cette ambiguïté.
–> Idée de mouvement ; la personne continue à évoluer (on ne «fige »pas la vérité).

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12
Q

Qu’est-ce qui permet la sortie d’une situation ou d’une compréhension figée ?

A

Le dialogue

Le travail réflexif se déroule à l’intérieur d’un dialogue avec une autre personne.

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13
Q

Explique ce que l’on veut dire par « pour atteindre une forme d’équilibre » (comme caractéristique du « pourquoi »faire de la psychothérapie h-e)

A

Pour atteindre une forme d’équilibre

La santé est un processus constant de stabilisation et équilibre (capacité de s’adapter aux différentes situations).

L’équilibre n’a rien de statique, mais se veut un processus dynamique fait de changements.

Être en bonne santé, c’est avoir la capacité de s’adapter et de se relever des souffrances.

Le thérapeute et le patient se questionnent ensemble sur les changements possibles à apporter et qui peuvent permettre de se rapprocher de la santé.

Prendre contact et identifier les sources de sens et de plaisir.

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14
Q

Explique ce que l’on veut dire par « pour détruire » (comme caractéristique du « pourquoi »faire de la psychothérapie h-e)

A

Pour détruire

Pour créer du nouveau, il faut démanteler l’ancien
- Détruire les liens symboliques (interprétations) pour en former de nouveaux.

Deux formes de violence :
1) Faire face à la violence en soi,
- La rencontre avec soi implique de se rencontrer dans tout ce qu’on est en tant qu’humain, incluant nos zones d’ombre.
- Assumer la responsabilité face à notre agressivité. Apprivoiser ou au contraire tempérer son rapport à la colère.
- Mobiliser l’agressivité et la colère pour en faire un moteur sain d’expression de soi et ses besoins auprès des autres.

2) Faire face à la violence en l’autre
- Admettre qu’un mal nous a été fait, qu’un trauma nous est arrivé.
- Reconnaissance et renoncement (pas nécessairement une acceptation) à ce qu’on ne nous a pas donné, alors qu’on y avait droit.
- Tolérer les limites d’autrui et ajuster nos attentes.

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15
Q

Quelles sont les deux formes de violence ?

A
  1. Violence en soi,
  2. Violence en l’autre.
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16
Q

Explique le «comment »de la psychologie humaniste-existentielle ?

A

Par la création et le maintien d’un dialogue herméneutique

Poser au patient des questions qui favorisent l’exploration et l’élargissement de sa conscience. Il s’agit de refléter et parfois aussi de « métaboliser » (faire sens) pour lui ce qui se passe.

3 niveaux : 1) pensées, 2) émotions, 3) sensations.

Quatre champs :
1) Passé du patient,
2) Passé de la relation thérapeutique (ex : la semaine passée vous m’avez dit…),
3) Présent du patient,
4) Présent de la relation (ex : en ce moment j’ai l’impression…).

Le patient est expert de sa subjectivité alors que le thérapeute est expert du chemin à parcourir pour faire advenir une subjectivation et une relation réparatrice. Le thérapeute ne sait pas nécessairement où il va, mais il connait les façons et les conditions pour faire apparaître ce chemin à suivre.

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17
Q

Quelles sont les 13 dimensions essentielles de la psychothérapie humaniste-existentielle :

A
  1. Être avant de faire,
  2. écoute des thèmes existentiels,
  3. Processus versus contenu,
  4. Porter et contenir,
  5. Inclure plutôt qu’ignorer,
  6. Cultiver la relation « je-tu »,
  7. Authenticité,
  8. Intention et résistance,
  9. Cultiver et réparer l’alliance,
  10. Réciprocité,
  11. Quelques techniques,
  12. Une curiosité bienveillante,
  13. Une posture.
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18
Q

Quelle est la première dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Être avant de faire

C’est l’être qui est le moteur de la thérapie avant le faire (techniques). Le faire résulte de l’être (prioriser la relation avant tout).

Se détacher d’une logique instrumentale, pour être ensemble.

Attitude phénoménologique
- Tenter d’abord de suspendre nos présupposés sur le patient, sur « quoi faire », « trouver une solution», etc.
- Encourager le patient à « être là » dans cette disposition.

Travail d’équilibriste : les réponses émergent de ce qui est là, dans l’instant, bien qu’on ait en tête le motif de consultation, la structure psychologique du patient et de son histoire développementale.

La présence implique la qualité d’être dans une situation et une relation.

Présence à trois niveaux :
1) Présence à soi même,
2) Présence à l’autre,
3) Présence à la relation.

Tolérer la souffrance et l’impuissance avec l’autre,

Avoir confiance en son mode d’être et en son intention d’être aussi conscient et engagé que possible.

19
Q

Quels sont les trois niveaux de présence ?

A
  1. Présence à soi-même,
  2. Présence à l’autre,
  3. Présence à la relation.
20
Q

Quelle est la deuxième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Écoute des thèmes existentiels

Thèmes existentiels sont révélateurs de l’expérience vécue et de la condition humaine.

C’est thèmes se trouvent au cour de divers enjeux :
- Relations, perte, abandon, isolement,
- Contrôle, impulsivité,
- Responsabilité, anxiété du choix,
- Valeurs, croyances,
- Estime de soi,
- Sens, absurdité,
- Souffrance, maladie, mort.

À partir de ces thèmes …
- Explorer,
- Expérimenter,
- S’engager,
- Modifier ou laisser-aller pour intégrer (créer et détruire des interprétations, des significations et des liens).
- Transformer (son histoire) pour se transformer (en tant que personne).

21
Q

Quelle est la troisième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Processus versus contenu,

Un « chemin » de progression avec le patient (régression possible),

L’écoute à la base du processus de changement,

Focalisation sur les émotions :
- Ressentir et s’observer avant de se transformer,

Focalisation sur les relations interpersonnelles et la relation thérapeutique :
- La relation thérapeutique comme échantillon, à l’oeuvre tout au long du processus,

Attention à ce qui revient, à ce qui se répète, à ce qui stagne tout au long du processus.

22
Q

Quelle est la quatrième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Porter et contenir

A) « Holding » (D.W.Winnicott)
- Prendre soin (cf. porter un enfant) pour répondre aux besoins fondamentaux d’être vu et d’être en relation.
- Capacité à «porter » en soi le patient, incluant des affects et contenus intolérables.

B) Fonction contenante
- Aider le patient à identifier et mentaliser (mettre en mots) ses émotions. Repose sur la capacité du psy à recevoir et transformer les pensées du patient pour lui rendre représentables (symbolisables).

Capacité à incarner une présence suffisamment solide et sécher pour que le patient puisse élaborer son expérience, expérimenter des états affectifs et prendre des risques.
- Offrir un «cadre »thérapeutique,
- Offrir une « maison »relationnelle habitable.

Bref… Créer l’espace propice pour que se déploie le processus thérapeutique.

Mettre notre expérience au service du processus et des besoins du patient
- Qu’est-ce que ça me fait de recevoir ça ? Qu’est-ce que mon expérience me dit de ma relation avec le patient ou de ce qu’il peut ressentir en lui-même?
- Pourquoi je me sens ainsi? Pourquoi je suis habitée par telle pensée depuis la fin de cette séance? Par cette intervention, est-ce que je réponds au besoin du patient ou à mon propre besoin?
(Présence à soi et régulation de ses propres émotions)

23
Q

Quelle est la cinquième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Inclure plutôt qu’ignorer

Tout compte !

Quotidienneté des enjeux existentiels et relationnels, anecdotes.

Toutefois, faire preuve de prudence dans l’interprétation «Interpréter trop et ne pas interpréter suffisamment sont les deux écueils que nous devons éviter.

24
Q

Quelle est la sixième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Cultiver la relation «je-tu »

Martin Buber distingue la relation «je-tu » de la relation «je-cela»

1) Je-tu : la relation entre thérapeute et patient,

2) Je-cela : la relation avec la chose, c’est-à-dire l’événement, au problème, au diagnostic, au contenu du discours, etc.

Primauté de la relation «je-tu »
- Cette relation a préséance sur la relation «je-cela », car c’est à travers elle que se déploie le processus d’alliance.

25
Q

Quelle est la septième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Authenticité

Être authentique et être vu en tant que personne,

  • Travailler à la subjectivation du patient,
  • Faire de la place à la subjectivation du thérapeute, qui n’est pas seulement un «objet »pour le patient, mais aussi un sujet, c-à-d une « vraie »personne (avec des affects, des besoins, un héritage).
  • Se permettre de partager avec bienveillance ce qu’on perçoit de l’autre, de sa parole, de sa présence, etc.

Attention : authenticité du thérapeute n’est pas synonyme de dévoilement de soi !

L’espace particulier de la thérapie : un des seuls endroits où l’honnêteté et l’authenticité sont vraiment possibles pour le patient.
- un espace sans jugement à partir du moment où le patient sent que vous n’allez pas le juger ou que vous êtes prêt (et surtout capable) de l’entendre.

26
Q

Quelle est la huitième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Intention et résistance :

1) Intention (espoir) : volonté d’atteindre un sentiment d’unité (wholeness) et de cohérence, désir de changement, vouloir faire la paix, « être bien».

2) Résitance (peur) : reprendre le contrôle, rester dans le connu, éviter d’aller revisiter une souffrance intolérable, ne pas trop s’engager pour ne pas risquer de perdre ou d’être à nouveau abandonner, ne pas s’ouvrir pour éviter d’être à nouveau critiqué ou humilié.

Deux mouvements à l’oeuvre dans le processus thérapeutique : Espoir Vs peur (désir de changer vs peur de la répétition du traumatisme (de souffrir davantage)).

Identifier ces mouvements en séance avec empathie et les normaliser
- Parler en termes de tentative de protection et mécanisme d’adaptation (vs mécanisme de défense à attaquer).
- Prendre soin du narcissisme du patient,
- Inviter à la prise de risque en thérapie, puis à l’extérieur de l’espace thérapeutique.

27
Q

Quelle est la neuvième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Cultiver et réparer l’alliance

Alliance thérapeutique : qualité de l’entent entre psychologue et le patient sur ce qu’ils sont en train de faire (objectifs) et sur la manière de le faire.

Critique et destructivité, possiblement dirigé vers le thérapeute qui doit « survivre » et exposer l’état de l’alliance pour en faire, lorsque pertinent, une matière à penser.

L’alliance varie dans le temps, se faisant elle est toujours à réactualiser et à approfondir.

Parfois, créer une alliance thérapeutique constitue le principal objectif thérapeutique.

28
Q

Quelle est la dixième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Réciprocité

Relation basée sur la réciprocité, et non sur la hiérarchie.
- Inégalité en termes de souffrance, de dévoilement et de vulnérabilité,
- Mais réciprocité sur le plan de la condition humaine,
- Utilisation du mot « client » chez Carl Rogers (diminue la relation de pouvoir).

Le patient a toujours quelque chose à nous apprendre
- Toute rencontre nous transforme personnellement et change nos horizons.

29
Q

Quelle est la onzième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Quelques techniques
  • Reflets,
  • Reflets de compréhension (interprétation),
  • Questions ouvertes,
  • Écoute multimodale.
30
Q

Quelle est la douzième dimension de la psychothérapie humaniste existentielle :

A
  1. Curiosité bienveillante

C’est comment être l’autre ? C’est comment vivre ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ex : être en colère (exploser vs se replier)

La curiosité bienveillante n’est pas une curiosité perverse ou intéressée (cadre thérapeutique et objectifs consentis).

31
Q

Quelle est la treizième dimension de la psychothérapie humaniste-existentielle :

A
  1. Une posture

Humilité et ouverture

5 émotions fondamentales du psy
1) Impuissance,
2) Ignorance,
3) Incertitude,
4) Culpabilité,
5) Incomplétude.

Ces émotions, lorsque non-conscientes, favorisent le passage à l’acte, la sur-intervention, les solutions hâtives ainsi que la confusion entre besoin de soi et besoin du patient.

32
Q

Selon les 13 dimensions de la psychothérapie,

Qu’est-ce qui est le moteur de la thérapie ?

A

L’être !! (AVANT le faire)

Il faut d’abord se détacher d’une logique instrumentale pour être ensemble.

33
Q

Dans l’attitude phénoménologique (être avant le faire) à quoi correspond la « présence » et le «travail d’équilibriste » du thérapeute ?

A

Présence : immobilité, inhibition, silences.
À 3 niveaux …
1) Présence à soi-même,
2) Présence à l’autre,
3) Présence à la relation.

travail équilibriste : réponses émergent de ce qui est là, dans l’instant, bien qu’on ait en tête le motif de consultation, la structure psychologique du patient et son histoire développementale.

34
Q

Peux-tu donner quelques exemples de thèmes existentiels ?

A
  • relations, pert, abandon, isolement,
  • contrôle, impulsivité,
  • responsabilité, anxiété du choix,
  • valeurs, croyances,
  • estime de soi,
  • sens, absurdité,
  • souffrance, maladie, mort.
35
Q

Pourquoi dans la dimension 3 « processus vs contenu» dit-on que nous devons focaliser à la fois sur les relations interpersonnelles et la relation thérapeutique. En quoi la relation thérapeutique est-elle un échantillon ?

A

On dit que c’est un échantillon puisqu’elle donne une bonne idée des autres relations et des patterns qu’entretient le patient.

36
Q

Dans la dimension 3 «processus vs contenu », sur quoi doit-on focaliser ?

A
  1. Focalisation sur les émotions,
  2. Focalisation sur les relations interpersonnelles et relation thérapeutique.

**Il faut aussi porter attention à ce qui stagne tout au long du processus, ce qui se répète et ce qui revient.

37
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle, quelles sont les 5 caractéristiques ?

A
  1. Appartenance,
  2. Sécurité,
  3. Être-avec,
  4. Contenance,
  5. Affirmation.
38
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle …

À quoi correspond la dimension de l’appartenance ?

A

Appartenance :

  • Se sentir accueilli dans un espace sans jugement et de respect mutuel, ou toutes les parties de soi peuvent être intégrées.
39
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle …

À quoi correspond la dimension de sécurité ?

A

Sécurité (affective) :

  • Espace où on peut donner et recevoir où les défenses habituelles peuvent être relâchées.
40
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle …

À quoi correspond la dimension de l’être-avec ?

A

Être-avec :

  • Expérience d’un contrat humain à humain engagés ensemble à comprendre (importance de la réciprocité).
41
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle …

À quoi correspond la dimension de contenance ?

A

Contenance :

  • Une confiance en la possibilité d’être supportée, contenue, protégée et portée par une personne présente, solide et disponible.
42
Q

Dans la métaphore de l’espace thérapeutique comme maison relationnelle …

À quoi correspond la dimension de l’affirmation ?

A

Affirmation :

  • Se sentir vu et entendu par une personne suffisamment bien accordée, engendrant le sentiment d’être digne d’exister.
43
Q

Test

A