Cours 10 - L'éthique Flashcards

1
Q

Défini la morale :

A

Ensemble de croyances relatives au bien-vivre

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Q

Défini la déontologie :

A

Ensemble de règles et de devoirs qui régissent la conduite des membres d’une profession.

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3
Q

Défini l’éthique :

A

Pratique réflexive sur les principes, les normes et les règles qui dessinent le bien-vivre et le vivre-ensemble

Essayer de rendre explicite la discipline en exposant les valeurs.

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4
Q

Explique ce qu’entend Quintin par l’enseignement de l’éthique :

A

C’est davantage que promouvoir des comportements attendus, c’est rendre explicite le monde de la discipline dans laquelle on s’inscrit pour mieux le problématiser et mettre de l’avant les présupposés qui le gouverne.

Qu’on le désire ou non, les valeurs sont toujours présentes d’où l’importance de les rendre explicite par la pratique réflexive (sinon, risque : retour refoulé = ce que l’on déni s’exprime par le passage à l’acte).

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5
Q

Qui met de l’avant l’idée qu’il est important de développer la capacité d’être réflexif pour les soignants, car cela fait d’eux des soignants plus efficaces ?

A

Cynthia Fleury

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6
Q

Selon Gadamer,

Le souci de la santé de chacun est un phénomène de l’être humain qui épouse le souci du _______ .

A

Bien-vivre !

Être en santé = être en mesure de bien-vivre.

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7
Q

Complète :

Le propre de toutes les thérapies est d’intervenir pour _________ le bien vivre. Ainsi, la visée de la santé coïncide avec la visée éthique.

A

Favoriser

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8
Q

Vrai ou faux :

La pratique éthique vise à comprendre quel est ce « bien » dans le bien-vivre.

A

Vrai

Proposition de Quintin :
Le bien-vivre = faire l’expérience de bien-être où l’être humain est ouvert à une présence qui lui accorde toute sa dignité.

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9
Q

Vrai ou faux :

En santé mentale il ne s’agit pas de faire le bien, mais plutôt de favoriser les conditions pour que le bien vivre soit possible.

A

Vrai

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10
Q

Afin de favoriser les conditions pour que le bien vivre soit possible,

Il faut prendre les valeurs comme des fins ou des moyens ?

A

Comme des moyens !!

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11
Q

Cet extrait reflète l’autonomie comme une fin ou un moyen ?

« Pour bien-vivre, il faut être autonome »

A

L’autonomie comme une fin.

Amène la personne vulnérable/souffrante à vouloir à tout prix être autonome, et donc de se dissocier de cette part de vulnérabilité en elle (de cette partie d’elle-même qui limite son autonomie) –> créer une dissociation/isolement des relations avec elles-mêmes et les autres.

Considérer l’autonomie comme un moyen permet d’aussi prendre en compte la vulnérabilité (condition de l’être humain) comme deux valeurs qui contribuent au bien-vivre.

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12
Q

« La vulnérabilité est liée à l’autonomie, elle la densifie, elle la rend viable, humaine […] La vulnérabilité est une combinaison d’_______ ___________, qui sont souvent d’emblée dévalorisées, stigmatisées par la société comme étant non- performantes, invalidantes et créatrices de dépendances. Mais elle nous invite, nous les «autres », à mettre en place des manières d’être et de se conduire, précisément _________, aptes à faire face à cette fragilité pour ne pas la renforcer, voire pour la ___________, au sens où cette fragilité peut être affaire de rareté, de beauté, de sensibilité extrême. » - Fleury

A
  • Hyper-contraintes,
  • Autres,
  • Préserver
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13
Q

À quel concept fait-on référence ici, et quel est son danger :

« Dans une culture où domine la rentabilité, les êtres humains sont exposés à l’exclusion et au rejet à la moindre défaillance »

A

Stigmatisation (Tendance à exclure)

Danger :
Exclure ces parties de l’expérience humaine (inévitables), amène à exclure aussi les personnes qui les vivent.

Alors qu’il s’agit en fait d’occasions de faire sens !

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14
Q

Quelle est l’origine grecque du terme « stigmatisation »

A

Du grec, stigma, qui signifie «piqûre» ou point. Il décrit un signe ou une marque à partir desquels il est permis de reconnaître une blessure, une maladie, une étiquette sociale négative que nous attribuons à des personnes en particulier qui a pour effet de les marginaliser ou de les exclure.

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15
Q

Quelles sont les conséquences de cette tendance à exclure (stigmatisation) ?

A
  • Ces pratiques privent des liens qui rattachent à un monde commun
    : alors que le bien-vivre (selon Quintin) implique d’être en relation et qu’Il est possible de faire sens de ses souffrances par le dialogue.
  • Amène à l’auto-stigmatisation.
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16
Q

Au dela de la maladie …

« Soigner en psychiatrie c’est se battre contre les ________, la ________ et l’__________ »

A
  • Inégalités sociales,
  • Stigmatisation,
  • Exclusion
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17
Q

Selon Quintin :

Le thérapeute doit donc en partie se faire un devoir de sortir le patient de cette situation de défection sociale et contribuer à ce qu’il puisse reprendre en main sa vie dans l’action.

Explique dans quels contextes ?

A

Dans le contexte de la thérapie ET dans son implication citoyenne

*À noter : cette responsabilité incombe aussi à la société.

18
Q

Complète :

Le rôle du thérapeute est de favoriser un lien réparateur dans un contexte social particulier. Il est le défenseur de la ________ du patient.

A

Singularité

Il s’agit d’accompagner le patient en résistant au conformisme et aux normes en favorisant l’émergence ou la ré-émergence de sa subjectivité.

19
Q

Vrai ou faux :

Les appareils institutionnels, les réalités professionnelles avec leur logique instrumentale laissent souvent pour compte les questions les plus fondamentales.

A

Vrai !

On valorise la guérison et l’adaptation, alors qu’on devrait plutôt mettre de l’avant le soin et la puissance créative.

20
Q

Complète

« L’enjeu pour les soignants est de consolider les capacités de l’individu, de l’accompagner dans sa ______ des normes de vie, autrement dit, de lui suggérer l’entrée dans une dynamique de __________, et non lui faire viser un retour à l’état antérieur, ce qui demeure illusoire. »(Fleury)

A
  • Réinvention,
  • Création.

*Création VS adaptation

21
Q

La psychologie humaniste existentielle comme possibilité du mieux vivre-ensemble !

Que doit-on comprendre ce passage : « Il est permis de croire que les thérapeutes, à défaut de guérir les malades, atténuent les effets de la maladie sur les générations futures en améliorant les conditions de vie psychique de chaque individu, à l’intérieur de sa famille et de sa communauté »(Quintin 2005)

A

Que le soin, dans la relation thérapeutique, s’étend à l’extérieur des murs du cabinet.

Cela ne favorise pas uniquement le bien-vivre de la personne devant-nous.

  • Éthique du futur (prendre en compte les générations futures),
  • Éthique de la réparation (et non amélioration, il faut reconnaitre que quelque chose a été brisé et le réparer).
  • Éthique de la responsabilité (collective et partagée).
22
Q

Complète cet extrait (faisant un lien entre la psychologie humaniste et la responsabilité sociale).

« Tout ce travail psychothérapeutique qui consiste à réintroduire la subjectivité dans nos vies se double de la sorte d’une expérience quasi ________ qui tente de créer des conditions sociales propices aux _______ nouveaux. Pour soigner la personne, il faut aussi soigner __________ qui est très souvent plus malade encore » (Quintin).

Comment ?

A
  • Militante,
  • Sens,
  • Société

Pour s’inscrire dans cette démarche, il faut :
-Multiplier les horizons d’interprétation.
(Se questionner à partir de notre point de vue et de celui du soigné) … à travers un discours collectif empreint de dialogue, nuance et ouverture.

23
Q

Complète cette phrase :
« Le meilleur moyen pour assurer un mouvement d’oscillation entre la responsabilité personnelle et la responsabilité civile est un _______ qui permet de contrer les fausses images, notamment à l’aide de différents récits de vie ».

A

Dialogue

24
Q

Quel concept est défini ici :

« Une relation entre les humains, subjective et même créatrice de subjectivité […], une relation morale, mais aussi sociale et donc déjà politique, un rapport au monde et même un souci du monde. » (Worms)

A

Le soin !

25
Q

La psychologie, tant comme science que comme pratique, a le plus souvent tenté d’éviter tout projet politique, donne quelques exemples qui appuient ce point :

A
  • Posture scientifique comme neutre (idéal d’objectivité),
  • Analyste comme écran blanc,
  • Approche centrée sur la personne (accent sur la diade, se limitant aux relations dans le cabinet).

Alors qu’une posture éthique implique :
De réfléchir sur l’éthique du soin dans la relation thérapeutique certes, mais aussi dans la société et ses institutions (santé, travail, éducation).

26
Q

Quelles sont les deux dimensions à considérer (à réfléchir) lorsque l’on veut avoir une posture éthique ?

A

Il faut réfléchir à l’éthique du soin dans la relation thérapeutique certes, mais aussi dans la société et ses institutions (santé, travail, éducation).

27
Q

Pour avoir une posture éthique, il faut : (4 éléments)

A
  1. Tache de promouvoir la valeur de tous et chacun.
    - Par exemple se questionner sur ce que l’on considère comme une vie digne et ensuite sur ce que la société considère comme une vie digne (questionner pour ensuite favoriser).
  2. S’ouvrir à l’altérité et au dialogue qui fait place à la différence.
  3. Tenir compte du contexte : le sien, celui de l’autre et celui que nous partageons (ou non).
  4. Faire différence entre éthique et déontologie.
28
Q

Explique la différence entre la déontologie et l’éthique :

A

L’éthique n’est pas obligatoire, imposée, il s’agit d’un savoir-être qu’il faut développer.

« L’éthique c’est plus que d’apprendre à se conformer aux bonnes pratiques, aux normes légales et déontologiques en vigueur », c’est une prise de conscience et une confrontation à celle-ci.

29
Q

Quel courant philosophique américain est initié par Gilligan dans les années 1980 ?

A

L’éthique du Care

30
Q

Explique les apports de Gilligan au modèle de Lawrence Kohlberg portant sur le développement des stades moraux :

A

Le dilemme de Heinz met en lumière deux approches de la moralité :

Kohlberg : Une perspective centrée sur la justice et les principes universels, souvent critiquée pour sa vision rationaliste et abstraite.

Gilligan : Une éthique du care, plus contextualisée et relationnelle, qui valorise la prise en compte des besoins et des émotions dans les dilemmes moraux.

L’éthique du care représente une critique importante de la théorie de Kohlberg en élargissant notre compréhension de la moralité à des dimensions interpersonnelles et affectives.

31
Q

Met de l’avant les points importants de l’éthique du Care de Gilligan :

A

Courant philosophique américain initié par Gilligan dans les années 1980.

  • Conteste la vision de l’humain en tant qu’être rationnel (objectif plus que relationnel) et cherchant à maximiser sa satisfaction.
  • Défend au contraire l’idée que l’interdépendance et la vulnérabilité ne caractérisent pas seulement certaines personnes, mais tout le monde.
32
Q

Que faut-il retenir de cet extrait :

«Penser la santé mentale uniquement en termes de droits et libertés implique une réduction de sens et une exclusion d’un certain nombre d’enjeux non juridiques. Certes la défense des droits et libertés est essentielle, mais elle ne couvre pas l’ensemble des enjeux. Encore une fois, lorsque la défense des droits et libertés devient une fin en soi, nous oublions qu’elle était à l’origine animée par un souci de solidarité pour surmonter les inégalités, les abandons et les ségrégations [ … ] c’est à l’usage que l’on peut comprendre les limites d’une valeur. »(Quintin)

A

Les valeurs abstraites pensées comme universelles sont, oui importantes, mais il faut les questionner et ne pas les placer au dessus de la hiérarchie.

*Il y a d’autres valeurs aussi importantes !

33
Q

Selon Joan Tronto, le care est :

« Activité caractéristique de l’espèce humaine, qui recouvre tout ce que nous faisons dans le but de ______, de ________ et de ________ notre monde, afin que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos _____, nos _______ et notre _______, tout ce que nous cherchons à relier en un réseau complexe en soutien à la vie. »

A
  • Maintenir, perpétuer et réparer.
  • Corps, personnes et environnement.

Cela amène à :
Considérer la vulnérabilité, les besoins et les préoccupations d’autrui en (re)connectant avec notre intelligence des situations particulières.

34
Q

Que dit Cynthia Fleury en lien avec l’éthique du care et le monde habitable ?

A

«Le monde n’est pas immédiatement habitable. On rend le monde habitable par le soin qu’on lui porte au monde, incluant le soin qu’on porte aux autres. » (Cynthia Fleury, 2018)

35
Q

Complète :

« Le soin ne suppose pas seulement la confiance, il __________. Il est la source dans nos vies de toute confiance et peut-être même de notre confiance _________.» (Worms)

A
  • L’engendre,
  • Dans la vie.

Si l’on ne prend pas soin de nous petit, le monde nous paraîtra hostile. Le soin est à la base d’un sentiment de confiance en l’existence.

36
Q

Souvent dans la société on oublie/prend pour acquis l’importance du care.

Quelle est la conséquence ?

A

Une dévalorisation du métier du care.

Exemple de l’importance du care :
La pandémie comme exemple ou exacerbation d’une crise du soin :
« De cette crise émergeront peut-être plusieurs prises de conscience : le besoin de soin, la nécessité d’une rémunération et d’un soutien justes et équitables pour le travail de soins et, enfin, celle d’être reconnaissants pour les soins que nous dispensons et ceux que nous recevons. »
(Joan Tronto, sur France Culture en 2020)

37
Q

En résumé, l’éthique en psychologie démontre l’importance de l’engagement. Quelles sont les 3 formes d’engagement ?

A
  • Engagement à autrui,
  • Engagement en soi et pour soi,
  • Engagement dans le monde : intime (dans son milieu et dans la relation de soin) et collectif (qui sert le milieu).
38
Q

Résumé de l’éthique :

  • Participer à construire un monde qui permet l’actualisation du potentiel de chacun qui ne soit pas aux dépens du bien-être des autres,
  • Dimension sociale de l’éthique : Là où il y a transformation personnelle, le monde se transforme lui aussi.
  • Possibilité de s’ouvrir à notre révolte ou notre colère pour motiver notre quête de vie bonne : Comment puis-je prendre action socialement à partir de mes savoirs, afin de contribuer à un monde plus humanisant & Rendre explicite le monde afin de le « problématiser » et de dégager les présupposés qui gouvernent la pratique. (Quintin, 2020)
  • Réintroduire des valeurs (vs neutralité), du dialogue et des actions inspirées dans un contexte social et relationnel plus large que la seule relation d’aide.
A

Yes ! :)

39
Q

Test

A
40
Q
A