Cours 10 - L'éthique Flashcards
Défini la morale :
Ensemble de croyances relatives au bien-vivre
Défini la déontologie :
Ensemble de règles et de devoirs qui régissent la conduite des membres d’une profession.
Défini l’éthique :
Pratique réflexive sur les principes, les normes et les règles qui dessinent le bien-vivre et le vivre-ensemble
Essayer de rendre explicite la discipline en exposant les valeurs.
Explique ce qu’entend Quintin par l’enseignement de l’éthique :
C’est davantage que promouvoir des comportements attendus, c’est rendre explicite le monde de la discipline dans laquelle on s’inscrit pour mieux le problématiser et mettre de l’avant les présupposés qui le gouverne.
Qu’on le désire ou non, les valeurs sont toujours présentes d’où l’importance de les rendre explicite par la pratique réflexive (sinon, risque : retour refoulé = ce que l’on déni s’exprime par le passage à l’acte).
Qui met de l’avant l’idée qu’il est important de développer la capacité d’être réflexif pour les soignants, car cela fait d’eux des soignants plus efficaces ?
Cynthia Fleury
Selon Gadamer,
Le souci de la santé de chacun est un phénomène de l’être humain qui épouse le souci du _______ .
Bien-vivre !
Être en santé = être en mesure de bien-vivre.
Complète :
Le propre de toutes les thérapies est d’intervenir pour _________ le bien vivre. Ainsi, la visée de la santé coïncide avec la visée éthique.
Favoriser
Vrai ou faux :
La pratique éthique vise à comprendre quel est ce « bien » dans le bien-vivre.
Vrai
Proposition de Quintin :
Le bien-vivre = faire l’expérience de bien-être où l’être humain est ouvert à une présence qui lui accorde toute sa dignité.
Vrai ou faux :
En santé mentale il ne s’agit pas de faire le bien, mais plutôt de favoriser les conditions pour que le bien vivre soit possible.
Vrai
Afin de favoriser les conditions pour que le bien vivre soit possible,
Il faut prendre les valeurs comme des fins ou des moyens ?
Comme des moyens !!
Cet extrait reflète l’autonomie comme une fin ou un moyen ?
« Pour bien-vivre, il faut être autonome »
L’autonomie comme une fin.
Amène la personne vulnérable/souffrante à vouloir à tout prix être autonome, et donc de se dissocier de cette part de vulnérabilité en elle (de cette partie d’elle-même qui limite son autonomie) –> créer une dissociation/isolement des relations avec elles-mêmes et les autres.
Considérer l’autonomie comme un moyen permet d’aussi prendre en compte la vulnérabilité (condition de l’être humain) comme deux valeurs qui contribuent au bien-vivre.
« La vulnérabilité est liée à l’autonomie, elle la densifie, elle la rend viable, humaine […] La vulnérabilité est une combinaison d’_______ ___________, qui sont souvent d’emblée dévalorisées, stigmatisées par la société comme étant non- performantes, invalidantes et créatrices de dépendances. Mais elle nous invite, nous les «autres », à mettre en place des manières d’être et de se conduire, précisément _________, aptes à faire face à cette fragilité pour ne pas la renforcer, voire pour la ___________, au sens où cette fragilité peut être affaire de rareté, de beauté, de sensibilité extrême. » - Fleury
- Hyper-contraintes,
- Autres,
- Préserver
À quel concept fait-on référence ici, et quel est son danger :
« Dans une culture où domine la rentabilité, les êtres humains sont exposés à l’exclusion et au rejet à la moindre défaillance »
Stigmatisation (Tendance à exclure)
Danger :
Exclure ces parties de l’expérience humaine (inévitables), amène à exclure aussi les personnes qui les vivent.
Alors qu’il s’agit en fait d’occasions de faire sens !
Quelle est l’origine grecque du terme « stigmatisation »
Du grec, stigma, qui signifie «piqûre» ou point. Il décrit un signe ou une marque à partir desquels il est permis de reconnaître une blessure, une maladie, une étiquette sociale négative que nous attribuons à des personnes en particulier qui a pour effet de les marginaliser ou de les exclure.
Quelles sont les conséquences de cette tendance à exclure (stigmatisation) ?
- Ces pratiques privent des liens qui rattachent à un monde commun
: alors que le bien-vivre (selon Quintin) implique d’être en relation et qu’Il est possible de faire sens de ses souffrances par le dialogue. - Amène à l’auto-stigmatisation.
Au dela de la maladie …
« Soigner en psychiatrie c’est se battre contre les ________, la ________ et l’__________ »
- Inégalités sociales,
- Stigmatisation,
- Exclusion
Selon Quintin :
Le thérapeute doit donc en partie se faire un devoir de sortir le patient de cette situation de défection sociale et contribuer à ce qu’il puisse reprendre en main sa vie dans l’action.
Explique dans quels contextes ?
Dans le contexte de la thérapie ET dans son implication citoyenne
*À noter : cette responsabilité incombe aussi à la société.
Complète :
Le rôle du thérapeute est de favoriser un lien réparateur dans un contexte social particulier. Il est le défenseur de la ________ du patient.
Singularité
Il s’agit d’accompagner le patient en résistant au conformisme et aux normes en favorisant l’émergence ou la ré-émergence de sa subjectivité.
Vrai ou faux :
Les appareils institutionnels, les réalités professionnelles avec leur logique instrumentale laissent souvent pour compte les questions les plus fondamentales.
Vrai !
On valorise la guérison et l’adaptation, alors qu’on devrait plutôt mettre de l’avant le soin et la puissance créative.
Complète
« L’enjeu pour les soignants est de consolider les capacités de l’individu, de l’accompagner dans sa ______ des normes de vie, autrement dit, de lui suggérer l’entrée dans une dynamique de __________, et non lui faire viser un retour à l’état antérieur, ce qui demeure illusoire. »(Fleury)
- Réinvention,
- Création.
*Création VS adaptation
La psychologie humaniste existentielle comme possibilité du mieux vivre-ensemble !
Que doit-on comprendre ce passage : « Il est permis de croire que les thérapeutes, à défaut de guérir les malades, atténuent les effets de la maladie sur les générations futures en améliorant les conditions de vie psychique de chaque individu, à l’intérieur de sa famille et de sa communauté »(Quintin 2005)
Que le soin, dans la relation thérapeutique, s’étend à l’extérieur des murs du cabinet.
Cela ne favorise pas uniquement le bien-vivre de la personne devant-nous.
- Éthique du futur (prendre en compte les générations futures),
- Éthique de la réparation (et non amélioration, il faut reconnaitre que quelque chose a été brisé et le réparer).
- Éthique de la responsabilité (collective et partagée).
Complète cet extrait (faisant un lien entre la psychologie humaniste et la responsabilité sociale).
« Tout ce travail psychothérapeutique qui consiste à réintroduire la subjectivité dans nos vies se double de la sorte d’une expérience quasi ________ qui tente de créer des conditions sociales propices aux _______ nouveaux. Pour soigner la personne, il faut aussi soigner __________ qui est très souvent plus malade encore » (Quintin).
Comment ?
- Militante,
- Sens,
- Société
Pour s’inscrire dans cette démarche, il faut :
-Multiplier les horizons d’interprétation.
(Se questionner à partir de notre point de vue et de celui du soigné) … à travers un discours collectif empreint de dialogue, nuance et ouverture.
Complète cette phrase :
« Le meilleur moyen pour assurer un mouvement d’oscillation entre la responsabilité personnelle et la responsabilité civile est un _______ qui permet de contrer les fausses images, notamment à l’aide de différents récits de vie ».
Dialogue
Quel concept est défini ici :
« Une relation entre les humains, subjective et même créatrice de subjectivité […], une relation morale, mais aussi sociale et donc déjà politique, un rapport au monde et même un souci du monde. » (Worms)
Le soin !