COURS #8 - Middle Stone Age en Afrique et l'évolution d'Homo sapiens Flashcards

1
Q

Pourquoi parle-t-on de Middle Stone Age plutôt que de paléolithique moyen ?

A

Il s’agit d’une terminologique différente pour l’Europe et pour l’Afrique.

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Q

Quelles sont largement les deux grandes trajectoires évolutives distinctes de l’Homo sapiens et de l’Homo neanderthalensis (lieu, période) ?

A

Homo neanderthalensis : Eurasie, paléolithique moyen / moustérien (300 à 40 Ka)

Homo sapiens : Afrique, Middle Stone Age (300 à 50 Ka)

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3
Q

Parmis les 3 hypothèses principales de la divergence entre le genre Homo neanderthalensis et Homo sapiens, laquelle semble la plus probable ?

A
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4
Q

Que peut-on dire sur les données climatiques du Middle Stone Age ?

A

Beaucoup de période glaciaires et de micro-varations

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5
Q

Que peut-on dire sur les données paléogéographique du Middle Stone Age ?

A

Il y a des BIG glaciers

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6
Q

Que peut-on dire des données paléoenvironnementales du Middle Stone Age ?

A

Les périodes glaciaires (de refroidissement de l’hémisphère Nord) se traduisent par des phases de sécheresse en Afrique subsaharienne et des phases humides en Afrique du Sud.

Les périodes interglaciaires (de réchauffement de l’hémisphère Nord) se traduisent par des phases humides en Afrique subsaharienne et des phases de sécheresse en Afrique du Sud.

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7
Q

Quelle région de l’Afrique était considérée comme le berceau de l’Homo sapiens ? En quoi cette idée a-t-elle changé ?

A

On croyait que le berceau de l’Homo sapiens était l’Afrique de l’Est, puisque c’est une région fossilifère.

Cependant, cette idée a changé pour une origine pan-africaine (Afrique du Sud, Afrique australe, Afrique du Nord).

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8
Q

Sur quel site se situe le plus ancien fossile d’Homo sapiens découvert à ce jour ? À quelle époque est-il daté et grâce à quelles méthode a-t-on établit cette date ?

A

Le site de Jebel Irhoud, au Maroc.

Il est daté à 300 Ka BP, grâce aux datations TL sur outils lithiques chauffés et ESR sur os humain.

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9
Q

Que peut-on dire relativement aux données ostéologiques de l’Homo sapiens (taille, capacité crânienne) ?

A

Taille : 1,65 m

Capacité crânienne : 1450 cm3

L’Homo sapiens présente une certaine gracilité par rapport à l’homme du Néanderthal.

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques que présente le crâne d’Homo sapiens par rapport à l’Homo neander ?

A
  • Crâne plus arrondi
  • Présence d’un front
  • Présence d’un menton
  • etc.
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11
Q

Comment appelle-t-on les Homo sapiens « archaïques » anciens ?

A

Homo rhodesiensis

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12
Q

Comment appelle-t-on les Homo sapiens « archaïques » récents ?

A

Homo helmei

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13
Q

Nommez deux sources de données génétiques qui sont possible de prélever chez les populations actuelles pour retracer la dispersion d’Homo sapiens.

A
  1. ADN mitochondrial
  2. ADN nucléaire
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14
Q

Comment peut-on comparer le Middle Stone Age aux périodes qui le précèdent et qui le suivent, sur le plan lithique et des taxons ?

A
  • Early Stone Age* : Industries anciennes avec bifaces / pas d’Homo sapiens
  • Middle Stone Age* : Industries intermédiaires / Homo sapiens
  • Late Stone Age* : Industries récentes avec lames et microlithes / Homo Sapiens
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15
Q

(Rappel)

Quelles sont les caractéristiques générales des industries lithiques du Paléolithique moyen et du Moustérien ?

A
  • Continuité avec l’Acheuléen
  • Outillage sur éclat très diversifié (ex : racloirs)
  • Emphase sur la création de fronts d’usages fonctionnels
  • Généralisation du débitage Levallois
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16
Q

Quelles sont les caractéristiques générales du Middle Stone Age ?

A
  • Éclats prédéterminés
  • Pointes à talons facettés
  • Peu de retouches
  • Éclats allongés (lames)
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17
Q

Expliquez ce qu’est le débitage laminaire, d’un point de vue typologique.

A

Il s’agit d’un éclat allongé, dont la longueur est au moins deux fois supérieure à sa largeur.

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18
Q

Expliquez ce qu’est le débitage laminaire, d’un point de vue technologique.

A
  • Nucléus « prismatique »
  • Aménagement de crêtes
  • Percussion dure, tendre ou pression
  • Débitage de supports allongés dans l’axe de ces crêtes
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19
Q

Vrai ou faux ?

Le débitage laminaire crée des produits très standardisés.

A

Vrai

20
Q

Vrai ou faux ?

Le débitage laminaire crée un support qui ne peut fonctionner avec une portion très restreinte d’outils.

A

Faux. Le débitage laminaire crée un support pour une grande diversité d’outils.

21
Q

Quelles sont les trois grandes tendances géographiques et culturelles du Middle Stone Age ?

A
  1. Afrique du Nord
  2. Afrique de l’Est
  3. Afrique australe
22
Q

Comment peut-on qualifier le registre archéologique de l’Afrique du Nord ?

A

Les industries lithiques sont très proches de celles du paléolithique moyen et du Moustérien (proximité géographique explique cela). Le contexte de recherche est aussi relativement récent.

On y retrouve :

  • Débitage Levallois
  • Outillage sur éclat (racloirs, denticulés, encoches)
  • Pièces bifaciales
23
Q

Quel est le fossile directeur du Middle Stone Age en Afrique du Nord ?

A

Les pointes pédonculées

24
Q

Quelle autre élément culturel retrouve-t-on dans la Grotte des Pigeons au Maroc ? À quand sont-elles datées ? Quelles traits présentent-elles ?

A

Des perles en coquillage, datées à 82 Ka BP.

Elles présentent des usures récentes et anthropiques et sont recouvertes d’ocre.

25
Q

Comment peut-on qualifier le registre archéologique de l’Afrique de l’Est, longtemps considéré comme le berceau d’origine d’Homo sapiens ?

A

On retrouve des nouveautés dans la subsistance, des industries osseuses, des matériaux lithiques transportés sur de longues distance, quelques indices pouvant se rattacher à la sphère symbolique et une grande diversité dans les industries lithiques.

26
Q

Pourquoi dit-on que l’Afrique de l’Est présente une grande diversité dans ses industries lithiques ?

A

Car on y retrouve…

  • Grandes pièces façonnées / bifaciales
  • Débitage Levallois et Laminaire
  • Réduction dans les dimensions de certaines industries
  • Régionalisation des types et des techniques
27
Q

Quelles sont les deux outils que l’on retrouve dans l’apparition de l’industrie osseuse en Afrique de l’Est ?

A

Les pointes barbelées et le harpons.

28
Q

Quelles sont les nouveautés dans la subsistance que présente l’Afrique de l’Est ?

A

Consommation de ressources marines et lacustres (coquillages, crustacés)

Transformations de ressources végétales (meules, phytolithes)

Changement dans les spectres fauniques exploités (quantitatif, qualitatif)

29
Q

Qu’est-ce que ces nouveautés dans la subsistance impliquent possiblement ?

A

De nouvelles stratégies de subsistance, possiblement issues d’adaptation à des changements écologiques.

30
Q

Quelle tendance culturelle en Afrique de l’Est est illustrée sur cette photo ?

A

Le transport sur de longues distances de matériaux lithiques.

31
Q

Quels sont les comportements rattachés à la sphère symbolique se manifestant en Afrique de l’Est ?

A

Les perles en oeuf d’autruches et l’exploitation de l’ocre.

32
Q

Comment peut-on qualifier le registre archéologique de l’Afrique australe ?

A

Cette région a très tôt livré un riche registre archéologique. Elle est le théâtre de nombreuses évolutions culturelles à partir de 75 Ka BP :

Sillbay (100 à 70 ka BP) et Howieson’s Poort (65 à 60 ka BP)

On retrouve des évolutions notables dans la sphère technique, des industries osseuses et de nombreux indices de comportements pouvant se rattacher à la sphère symbolique.

33
Q

Quelles sont les évolutions de la sphère technique retrouvées en Afrique australe ?

A
  • Pointes bifaciales / foliacées
  • Débitage par pression
  • Industries microlithiques
  • Utilisation d’armes de jet
34
Q

Comment se fait le débitage par pression (évolution technique en Afrique australe) ?

A

Par une chauffe préalable et une grande finesse dans les enlèvements, ce qui fait des éclats plus longs, plus minces et plus résistants.

35
Q

À quelle évolution technique en Afrique australe renvoie cette image ?

A

Aux industries microlithiques

36
Q

Quels sont les éléments intéressants à analyser sur les armes de jet (évolution technique de l’Afrique australe) ?

A

Des restes de matières adhésives et les cassures diagnostiques

37
Q

Que peut-on dire sur les industries osseuses comme évolution technique en Afrique australe ?

A

Il s’agit de pointes barbelées et de harpons. Et on a recours au raclage et au polissage.

Aussi, on relève des stratégies de transport différentielles d’éléments squelettiques de vertébrés : les éléments furent sélectionnés selon leur teneur en viande.

38
Q

Quels sont les indices de comportement pouvant se rattacher à la sphère symbolique en Afrique australe ?

A
  • Gravures géométriques sur bloc
  • Perles en coquillage (Nassarius kraussianus)
  • Œufs d’Autruche gravés (potentiellement utilisés comme contenants)
39
Q

Quelle définition de la « modernité culturelle » donne Soressi ?

A

L’acquisition de la « modernité » comportementale reflèterait une amélioration des capacités cognitives s’exprimant à travers le développement d’une pensée abstraite, de véritables stratégies d’anticipation des besoins, de facultés d’innovation et surtout au travers de l’utilisation de symboles et d’un langage similaire à l’actuel. » (Soressi 2005)

40
Q

Nommez quelques critères d’une potentielle modernité culturelle.

A

Images, confections de perles, microlithes, pièces incisées, extraction des sols, pointes barbelées, outillage en os, pêche, échanges sur de longues distances, ramassage de coquillages, pointes, utilisation de pigments, meules, lames

41
Q

Quels sont les trois modèles de l’émergence d’une modernité culturelle ? Lequel est rejeté ?

A
  1. Apparition en Afrique suite à une mutation dans le patrimoine génétique des Humains anatomiquement modernes il y a environ 45 000 ans
  2. Développement en Afrique plus ancien et graduel, entre 250 et 40 ka BP
  3. Contestation du lien strict entre modernité comportementale et biologique en s’appuyant sur le cas des Néandertaliens en Eurasie

Le premier est rejeté (jcomprends pas full help - le 3e ctu un modèle pour vrai ?)

42
Q

Que peut-on conclure grâce à ce graphique quant à l’émergence de la modernité culturelle ?

A

Qu’il ne s’agit pas d’une _ré_volution, mais bien d’un _é_volution : les comportements s’accroissent progressivement dans le temps, selon un processus non linéaire.

43
Q

Quelles sont les implications de l’émergence d’une modernité culturelle ?

A

Développement d’identités culturelles

Liens forts entre les groupes

Relations d’échanges et de réciprocité

44
Q

Présentez un exemple ethnographique d’échange et de réciprocité (qui constitue une des implications de l’émergence de la modernité culturelle).

A

Le Hxaro

45
Q

Quel commentaire peut-on émettre à propos des contextes de recherche et des résolutions différentes ?

A

Puisque celles-ci ne sont pas toutes au même niveau de résolution, plusieurs foyers peuvent donner des histoires différentes.

46
Q

Quelles genre de contraintes ne permettent pas de pouvoir dresser un portrait archéologique à l’échelle du continent ?

A

Des frontières géo-politiques, puisque ce ne sont pas tous les pays qui accordent les fouilles archéologiques, ainsi que des contraintes écologiques.

47
Q

Que démontre toutefois la spécificité des contextes africains ?

A

La diversité culturelle entre les foyers.