Cours 8 : Influences Sociales (partie 1) Flashcards

1
Q

C’est quoi le conformisme ?

A

Changement des croyances ou des comportements d’une personne ou d’une minorité résultant de la PRESSION réelle ou imaginée d’une majorité.

—> Le plus souvent on parle d’une MAJORITÉqui influence une MINORITÉ (petit groupe ou une personne)
—> Peut être appliqué dans d’autres contextes
Ex: personne d’autorité qui influence une personne subordonnée

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2
Q

Dans la définition du conformisme «changement des croyances ou des comportements d’une personne ou d’une minorité résultant de la pression réelle ou imaginée d’une majorité», on parle de pression réelle et imaginée…

  1. C’est quoi la différence entre les deux ?
  2. Est-ce qu’une pression est toujours évidente ?
A
    • Pression réelle : Les parents de Mamadou veulent qui soit médecin. Il travaille fort pour ne pas les décevoir.
    • Pression imaginée : Mamadou PENSE que ses parents veulent qu’il soit médecin (pas nécessairement le cas)
  1. Non, parfois la pression est plus subtile (on ne se rend même pas compte de cette pression, elle est inconsciente)
    - Ex: Suivre le flow des étudiants qui applaudissent dans une classe.
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3
Q

Quand on se conforme, on peut se conformer à différents niveaux … Quels sont-ils (3)?

A
  1. Intériorisation
  2. Identification
  3. Soumission
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4
Q

C’est quoi l’intériorisation ?

A

Changement des croyances à long terme, fondé sur une réorganisation cognitive.

Bref, on se fait influencer, on est convaincu que c’est la bonne chose à faire/penser.

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5
Q

C’est quoi l’identification ?

A

Adoption des croyances ou des comportements d’un groupe ou d’une personne parce que nous nous identifions à ce groupe ou à cette personne.

  • Bref, on fait comme l’autre, car on est certain que c’est le bon comportement à faire MAIS juste parce qu’on fait confiance à l’autre personne.
  • Si le modèle change de comportement, la personne qui s’est conformée change de comportement aussi.
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6
Q

C’est quoi la soumission ?

A

Changement des comportements sous l’influence d’autrui qui ne s’accompagne pas d’un changement de croyances (type de conformisme le plus SUPERFICIEL)

  • Bref, la personne va imiter/faire comme l’autre, mais au fond de lui, ne croit pas que c’est la bonne chose à faire.
  • Ex : Je vole, car mon ami m’a dare de le faire.
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7
Q

Si la personne ne se conforme pas, elle peut le faire de deux manières… Lesquelles ?

A

Par l’indépendance et l’anticonformisme

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8
Q

C’est quoi l’indépendance ?

A

C’est le maintien des croyances ou des comportements en dépit des pressions sociales.
- La personne ne se laisse pas influencer

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9
Q

C’est quoi l’anticonformisme ?

A

Adoption de croyances ou de comportements qui vont à l’encontre des croyances ou des comportements des autres.
- La personne résiste à la pression, mais en faisant le CONTRAIRE de l’influence.

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10
Q

Il y a des gens qui font comme les autres, mais sans nécessairement qu’il y ait de la pression sociale, donc par ____________, ______________ ou _______________ .

A
  • Uniformité
  • Conventionnalisme
  • Déviance
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11
Q

C’est quoi l’uniformité ?

A

C’est l’adoption des mêmes conduites que les autres en réponse à un même stimulus.

  • Les gens font la même chose, mais parce qu’ils vivent tous la même chose en même temps (pas de pression)
  • Ex: Les enfants du primaire qui sont tous excités la dernière semaine de cours (vivent tous la même chose en même temps)
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12
Q

C’est quoi le conventionnalisme ?

A

Adoption des conduites d’une société résultant de la SOCIALISATION

Ex: conduite sur la route à droite. Convention, c’est commen ça que ça marche dans notre société alors je le fais.

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13
Q

C’est quoi la déviance ?

A

Adoption de conduites qui échappent aux règles admises par la société (délinquance, marginalité, variance).

P.S : Pas nécessairement négatif en psycho sociale. C’est juste qu’on agit différemment des autres dans mon contexte sociale

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14
Q

C’est quoi la différence entre la déviance et l’anticonformisme ?

A

La différence, c’est que dans la déviance, il n’y a pas de pression. C’est une décision personnelle (ex: je veux exprimer ma personnalité avec de la manière dont je m’habille).

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15
Q

C’est quoi la normalisation ?

A

Processus par lequel il y a création d’une norme sociale.

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16
Q
  1. C’est quoi l’innovation ?

2. Nomme des exemples d’innovateurs

A
  1. Quand une minorité influence (changement de comportement/croyance) une majorité
  2. Martin Luther King, Ghandi, Nelson Mandela, Albert Einstein, etc …
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17
Q

C’est quoi l’acquiescement ?

A

La personne répond positivement à une demande (soumission) formulée de manière subtile

PS : soumission = quand on fait des comportements pcq qqun nous a dit de le faire (on n’est pas convaincu, superficiel). Bcp appellent ça de la MANIPULATION (amener qqun à faire qqch sans qu’il s’en rend compte)

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18
Q

C’est quoi l’obéissance ?

A

Soumission suite à la réception d’une demande formelle venant d’une figure d’autorité (on obéit un ordre).

La personne répond positivement à une demande formulée de manière claire.

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19
Q
Décrit le schéma d’influence par pression sociale
Utilise les termes suivant pour t’inspirer: 
- Stimulus/problème
- Individu
- Autre personne
- Réponse R1
- R0
- RA
-R2
A

On est dans une situation (ex: j’entre dans un ascenseur) et un individu (ex: moi) se trouve devant celle-ci et doit réagir.
Il peut soit :
- Régir comme il l’aurait fait normalement (R1 : se tourner vers les portes)
OU
- Pas donner de réponse du tout (R0 : sortir de l’ascenseur fuck that shit)

Dans cette situation donnée, il y a d’autres personnes qui peuvent donner d’autres réponses (RA : Se tourner vers le fond)
—> pression indirecte (c’est l’observation qui nous fait de la pression) qui fait que la personne du début peut être influencée (R2)

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20
Q

Dans le schéma de l’influence par la pression sociale, l’individu peut avoir différentes réactions possibles… Quelles sont-elles ? (R1,R2,R0,RA)

A

Les réactions possibles peuvent être placées dans un continuum (on commence de l’extrémité gauche) :

R2(1) : Anticonformisme
> La personne fait pas comme les autres, ex: elle sort de l’ascenseur… fuck that

R2(2) /R1 ou R0: Indépendance
> La personne ne change rien, la réponse finale est la même que ce qu’elle avait prévu de faire

R2(3,4,5) / RA : Conformisme

  • R2(3) = conformisme partiel (on fait comme l’autre sans être identique)
  • R2(4) = conformisme tout court (fait exactement pareil)
  • R2(5) = conformisme exagéré (on fait comme les autres, mais on sauuuuuce)
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21
Q

Un adolescent aura son bal des finissants dans quelques semaines. Il voulait demander à son père de le reconduite à la salle de bal. Mais il a entendu dire que la majorité des gars de sa classe louait une auto pour l’occasion.

Quel type de conséquence s’agit-il ?

  1. Il se dit que c’est trop snob et il décide de ne pas aller au bal
  2. Il décide d’emprunter l’auto de son père
  3. Il décide de louer une limousine
  4. Il décide de demander à son père de le reconduire
  5. Il décide de louer une auto
A
  1. Anticonformisme
  2. Conformisme partiel
  3. Exagération
  4. Indépendance
  5. Conformisme
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22
Q

Alexandre, qui est en sciences pures au Cégep, a de la difficulté en chimie. Il souhaite entrer à l’Université pour devenir pharmacien.
—> Il décide d’arrêter son emploi à temps partiel pour se consacrer entièrement à étudier la chimie à toutes les fins de semaine.

De quel type de conséquence s’agit-il ? Est-ce que c’est de l’influence sociale ?

A

CE N’EST PAS DE L’INFLENCE SOCIALE

- Pour parler d’influence sociale, il fait que l’aspect sociale soit dans la situation

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23
Q

Explique le processus d’influence informative (3).

A

1) Présence d’une ambiguïté, d’une difficulté ou d’une complexité, qui produit une incertitude subjective menant à un besoin d’information pour réduire l’incertitude.
2) L’incertitude mène à la dépendance sociale (i.e. la personne se sert des autres pour obtenir de l’information valide).
3) Les informations données par les autres sont perçues comme se rapportant à la réalité; la personne va ajuster son comportement en fonction de ces informations.

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24
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’influence informative ?

A
  • L’influence est basée sur la comparaison avec autrui
  • Il y a modification du comportement de la personne en réponse à de l’information qu’elle reçoit des autres (actions ou mots)
  • Cette influence entraîne une intériorisation de cette réponse.
  • Le changement produit est DURABLE.
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25
Q

Dans quelle condition peut-on observer de l’influence informative (quand est-ce que les autres exercent de l’influence informative)?

A

Les autres exercent de l’influence dans la mesure où ils sont perçus comme étant semblables à soi, experts, dignes de foi, etc.

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26
Q

Quelle est la motivation de quelqu’un qui subit de l’influence INFORMATIVE ?

A

Avoir la bonne réponse, adopter le bon comportement

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27
Q

Quelle est la motivation pour que quelqu’un subit de l’influence NORMATIVE ?

A

Être accepté ou approuvé ou éviter le rejet ou l’hostilité

28
Q

Quel est le processus d’influence normative ?

A

Le fait de pouvoir récompenser ou de punir amène la crainte d’être différent et le besoin d’être approuvé.

En surveillant nos comportements, les autres peuvent identifier s’il sont non-conformes et nous en tenir responsable.

Pour ne pas subir le rejet des autres, la personne aura alors tendance à se soumettre aux pressions du groupe, ce qui produit de la conformité à la norme du groupe.

29
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’influence normative ?

A

Basée sur le respect d’une norme sociale perçue.

- La personne ressent une pression d’agir en accord avec la norme. 
- La personne se conforme dans ses paroles ou dans ses comportements, mais pas nécessairement en changeant intérieurement.
30
Q

Quand est-ce que les autres peuvent exercer de l’influence normative ?

A

Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme étant capables de nous punir ou de nous récompenser.

31
Q

Qu’est-ce qui différencie l’influence informative de l’influence normative ?

A

Les changements amenés par l’influence INFORMATIVE sont plus forts et plus durables, parce que ces changements sont causés par de nouvelles informations qui peuvent être convaincantes. En d’autres mots, il faut que la personne soit convaincue par les nouvelles informations pour qu’il y ait changement de son comportement ou de son attitude.

Au contraire, pour l’influence NORMATIVE, la personne n’a pas besoin d’être convaincue. Elle répond simplement à ses perceptions de ce qu’elle pense que les autres attendent d’elle. Un tel changement est alors plus fragile. Si l’influence normative disparaît, la personne est susceptible de revenir à ses premières opinions.

32
Q

C’est quoi une norme sociale ?

A

Règles sociales explicites ou implicites qui déterminent quel est le comportement approprié à adopter dans une situation particulière.

33
Q

C’est quoi la différence entre une règle sociale explicite ou implicite ?

A

Règle sociale explicite : il y a eu une ENTENTE.
- Ex : après le cours à 4h, on se rejoint à la gare. Ça peut être verbale ou écrit.

Règles implicites : basées sur des ATTENTES. On ne s’en est pas parlé, mais on s’attend à cette chose.
- Ex : escaliers roulant (coté droit si pas pressé, tu veux pas monter les marches ; gauche, pour personnes pressées). Pour les personnes qui ne sont pas de mtl, ils ne savent pas !

34
Q

La création d’un norme sociale se fait par le processus de __________________.

A

Normalisation

35
Q

V ou F: Le processus de normalisation est facilement observable.

A

Faux, il est très rare d’observer le processus de normalisation, car c’est un processus qui se fait à long terme, donc très lentement. On n’a pas l’occasion de voir l’évolution.

36
Q

Quelles sont les 3 règles des normes sociales ?

A
  1. Guident notre comportement
  2. Varient d’une culture à l’autre
  3. Normalisation = processus de création d’une norme sociale
37
Q

Décrit ce qu’est une situation de normalisation.

A

On est dans une situation où personne ne sait comment faire. Le seul point de repère c’est l’observation.

Si tout le monde ne sait pas comment faire, tout le monde va s’observer, tout le monde va faire comme les autres et plus ça va, plus les gens font pareil et ça devient une norme.

  • La norme sociale émerge de l’INFLUENCE INFORMATIVE (on cherche de l’information auprès des autres) *
38
Q

Décrit la démarche de l’étude de Shérif (1936).

- Décrit les étapes de l’étude.

A

Shérif a trouvé le moyen d’observer le processus de normalisation en laboratoire… Pour ce faire, il a fait une expérience en utilisant une illusion optique qui est le mouvement autocinétique.

Chaque participant invité dans chambre complètement noire (connaissent pas mouvement autocinétique) et passent par différentes étapes …

Étape1 : Session individuelle

  • Participants rencontrés tous seuls dans une chambre noir.
  • Dans cette chambre, on leur envoyait dans un des murs un point lumineux FIXE (ne bouge pas). Par contre, les participants avaient l’impression qu’il bougeait (cerveau ne peut pas faire la correction). Ensuite, on demandait au participant d’estimer la distance de déplacement du point lumineux.

Étape 2 : Session de groupe 1

  • On regroupe chaque participants en équipe de 3 pour faire des séances de groupe.
  • 3 dans la salle, on présente point lumineux au mur et à tour de rôle donnaient leur réponses (& on alternait, pas toujours le même qui répondait en premier) et on fait la moyenne …

Étape 3 : Session de groupe 2:
- Quelques jours plus tard, on a réinvité les mêmes trois personnes à se réunir à nouveau.

Étape 4 : Session de groupe 4 :

  • Quelques jours plus tars, IDEM
  • On voit l’APPARITION DE LA NORME
39
Q
  1. Décrit l’illusion du mouvement autocinétique.

2. Comment cette illusion est provoquée ?

A
  1. Apparente mobilité d’un point lumineux stationnaire dans l’obscurité totale (point lumineux ne bouge pas mais on a l’IMPRESSION qu’il bouge)
  2. Nos globes oculaires bougent toujours (font des micromouvements). On s’en rend pas compte pcq notre cerveau fait une correction. On a plusieurs indices visuelles qu’on sait qui sont fixes et comme ça, en se servant de ces indices, le cerveau ajuste pour qu’on ne se rend pas que nos yeux bougent.

Si on est dans un environnement complètement noir, notre cerveau ne peut pas faire la correction pcqu’il n’y a pas d’indices , et c’est là qu’on va voir le mouvement autocinétique.

40
Q

Quelles sont les résultats de l’étude de Shérif ?

A

Étape 1 (individuelle) : Estimation du déplacement du point de lumineux diverge de participants à participants.

Étape 2 (groupe 1) : On voit que les réponses des participants se rapprochent.

Étape 3 (groupe 2) : Les réponses des participants se rapprochent encore plus.

Étape 4 (groupe 3) : Apparition de la norme
- Apparue graduellement, car les gens ont reçu de l’influence informative vu qu’ils ont écouté de l’information en provenance des autres.

41
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Shérif ?

A
  • La réalité qui existe en tant que norme est une réalité sociale plutôt que physique (les normes sont construites par des personnes)
  • Les normes sont le produit de l’interaction sociale.
  • Cette interaction est minimale. Il n’y a pas de discussion (pas de consensus)
  • Les participants ne sont PAS NÉCESSAIREMENT conscients qu’ils ont été influencés.
  • La situation produite par le mouvement autocinétique est ambiguë. Elle s’accompagne d’un fort degré d’NCERTITUDE.
  • L’interaction sociale a pour effet de stabiliser la réalité (i.e. réduire l’incertitude).
42
Q

Pourquoi on dit que l’incertitude c’est le point de départ de la normalisation ?

A

On se réfère aux autres, car, justement, ni nous ni les autres personnes savent comment faire.

43
Q

Quelle étude classique s’est intéressée au conformisme ?

A

L’étude de Asch (1951)

44
Q

En quoi consiste l’étude de Asch (l’expérience de base) ?

A

Expérience de base :
• Un groupe de 7 participants participent à l’expérience, dont UN vrai participants (naïf) et 6 complices du chercheur (le participant naïf est TOUJOURS assis l’avant dernier)
• Le chercheur présente différents cartons où il y a des lignes critères et des lignes de comparaisons. Il faut dire laquelle des lignes de comparaisons de la même longueur que la ligne critère.
• Les participants répondent un à la suite de l’autre. À partir du 3e carton, les complices ont comme consigne de donner une mauvaise réponse. On veut voir si participants naïf va dire comme les autres.

45
Q

Quelles sont les résultats de l’étude de Asch ?

A

Lorsque les participants complices donnent une réponse incorrecte, 37% des réponses des participants naïfs font preuve de conformisme.

En outre, parmi les participants naïfs, 25% ne se conforment jamais, 50% se conforment au moins une fois sur deux et 25% se conforment occasionnellement (donc très variable d’une personne à l’autre)

46
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- La tâche est ambiguë.

A

Les gens se conforment plus si la tâche est ambiguë (ne savent pas quoi répondre)

47
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- Il y’a plus de monde dans la majorité ?

A

Avoir un certain nombre de personnes dans la majorité ça augmente la force de l’influence, mais jusqu’à un certin point… C’est le NOMBRE OPTIMAL, soit où la force d’influence arrête d’augmenter
- Le nombre optimal se situe entre 3 et 4.., donc à partir du nombre optimal, l’influence va plafonner.

48
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- Les personnes de la majorité ont un certain statut (attrait, compétence, crédibilité, autorité)

A

Dans tous ces cas, le conformisme augmente (soit influence normative ou informative)

49
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- Il y a la présence d’un allié ?

A

Ça DIMINUE le conformisme (le fair d’avoir qqun qui pense comme nous ça nous rassure)

50
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- La réponse qu’on donne est publique VS privée.

A

Quand on donne nos réponses en privé, on se conforme moins, car il y a moins d’influence normative (personne peut nous juger).

51
Q

Asch a conduit son expérience dans plusieurs situations pour observer le conformisme…
Que se passe-t-il si
- La norme est saillante

A

Plus la norme est saillante, plus on est conscient de cette norme et plus ça augmente les chance qu’on se conforme à celle-ci.

52
Q

La norme peut être saillante de 2 manière … Lesquelles ?

A

La norme peut-être :

  1. Descriptive
  2. Prescriptive
53
Q

[Normes saillantes]

- C’est quoi une norme descriptive ?

A

Indique ce que les gens font généralement dans une situation donnée. Quand on VOIT ce que les gens font, le fait de les voir nous rappelle la norme.

Ex: bibliothèque, le fait de voir tout le monde silencieux me rappelle la norme d’être silencieux

54
Q

[Normes saillantes]

- C’est quoi une norme prescriptive?

A

Indique ce que les gens devraient faire dans une situation donnée.
On nous DIT la norme, on nous informe de la norme.

Ex: Grand panneau - NE PAS PARLER À VOIX HAUTE

55
Q

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes se conforment plus que d’autres ? (Différences individuelles)

A
 Estime de soi et confiance en soi 
 Besoin d’affiliation 
 Monitorage de soi 
 Personnalité autoritaire 
 Besoin de maintenir l’individualité 
 Besoin de garder le contrôle sur sa vie 
 Âge 
 Sexe 
 Culture
56
Q

Certains facteurs font en sorte que certaines personnes se conforment plus que d’autres…
Indique si ces facteurs augmentent ou diminuent le conformisme.
1. Estime de soi et confiance en soi
2. Besoin d’affiliation
3. Monitorage de soi *
4. Personnalité autoritaire **
5. Culture

  • L’importance qu’on accorde personnellement à l’image qu’on projette
    • Trait de personnalité où on accorde beaucoup d’importance aux lois, normes.
A
  1. Plus on a confiance en nous, MOINS on se conforme
  2. Plus on a besoin d’affiliation, PLUS on se conforme
  3. Plus on a un monitorage de soi élevé, PLUS on se conforme
  4. Plus on a un trait de personnalité autoritaire, PLUS on se conforme
  5. Plus de conformisme dans les cultures COLLECTIVISTES que les cultures individualistes
57
Q

Quel est le groupe d’âge qui se conforme le plus ? Pourquoi ?

A

Ce sont les adolescents, MAIS se conforment plus avec leur pairs (entre eux)… Pourquoi? Parce qu’ils ont un fort besoin d’affiliation

58
Q

Qui se conforme les plus ? Les Hommes ou les Femmes ?

A

Selon études, si on prend des H et des F, et qu’on les place dans une situation de laboratoire (terrai neutre), ne vont pas se conformer plus que l’autre.

MAIS si on fait l’expérience dans la vie de tous les jours, on remarque qu’on société, les F se conforment plus que les H.

(Dans les faits, ces femmes ne sont pas fondamentalement plus conformistes, c’est la CULTURE qui les amène à se conformer plus)

59
Q

Explique le schéma de l’influence par une demande directe.

- R1, R0, R2

A

On est dans une situation et un individu (ex: moi) se trouve devant celle-ci et doit réagir.
Il peut soit :
- Régir comme il l’aurait fait normalement (R1)
OU
- Pas donner de réponse du tout (R0)

Dans cette situation donnée, il y a d’autres personnes qui peuvent utiliser des stratégies afin que l’individu (moi) fasse ce qu’il(s) veut faire, soit par :
—> Acquiescement
—> Obéissance

L’individu a ensuite le choix d’obéir ou non. S’il obéit, réponse = R2

60
Q

Décrit le processus d’influence sociale.

A

Il y a des personnes qui influences. Ces personnes peuvent influencer …

  • Par pression sociale
  • Par demande directe

Il y a deux processus majeurs de l’influence, dont :

  • l’influence informative
  • l’influence normative

Ensuite, la personne(s) qui est (sont) influencée(s) peut réagir à cette influence de plusieurs manières :

  • Intériorisation
  • Identification
  • Soumission
  • Indépendance (refus)
  • Anticonformisme
61
Q

Quelles sont les 5 modalités de l’influence sociale ?

A
  1. Normalisation
  2. Conformisme
  3. Innovation
  4. Acquiescement
  5. Obéissance
62
Q

Moscovici s’est demandé comment une majorité peut influencer une minorité… Pour trouver des réponses à ses questions, il a conduit en 1969 une étude qui a permis de déterminer les facteurs pouvant rendre une minorité persuasive qui est le «paradigme bleu-vert».

  1. C’est quoi l’idée de l’expérience ?
  2. Quel est le résultat de l’expérience ?
A

L’idée de l’expérience c’est qu’une majorité fasse face à une minorité qui s’obstinent à donner une mauvaise réponse.

Pour ce faire, les expérimentateurs ont utilisé une série de diapositives bleues (seule différence entre les diapos = luminosité) —> Un pré test (avec groupe controle) a été effectué pour démontré que le stimulus est vrm pas ambigu.

Dans la phase «test» on a demandé à des participants, sont 1/3 sont des complices, d’identifier la couleur de la diapositive. Les complices avaient comme tâche de dire que les diapositives étaient vertes…

Résultat :
- Même si au début les participants trouvaient les complices weird, il y a quand même 8% des réponses de la majorité ont fini par aller dans les sens de la minorité et 32% des participants de la majorité ont suivi la minorité à au moins une occasion.

63
Q

À la suite de l’expérience initiale du paradigme bleu-vert, on a demandé à des participants de la majorité de juger, en privé, des nuances allant d’une couleur «nettement verte» à une couleur «nettement bleue».

  1. Quelle est le résultat de cette 2e phase de l’étude ?
  2. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?
A
  1. Un nombre important de participants qui s’en était tenus à des réponses conformes à la majorité pendant l’expérience se sont mis à voir des diapositives «tirant vers le vert»… Le code perceptif a donc été modifié.
    • Ce résultat indique que, même si l’on désapprouve publiquement une minorité, celle-ci exerce une influence sur le jugement.
    • Aussi, compte tenu que le comportement se manifeste en privé, on est en droit de croire qu’il résulte d’un processus d’intériorisation, et non d’un processus de soumission —-> phénomène = conversion
64
Q

Quelles sont les facteurs pouvant rendre une minorité persuasive ?

A
  1. La cohérence
    - Les gens de la minorité doivent s’entendre pour être en mesure de convaincre les autres.
    - Même si la minorité est cohérente, il ne faut pas qu’elle paraisse rigide (fermée aux idées des autres), sinon majorité ne voudront pas écouter.
    - Il faut aussi qu’il ait une certaine constance (si tu change d’avis plusieurs fois tu n’est pas convainquant)
  2. La confiance en soi
    - Si minorité doute de ses idées, la majorité n’y fera pas confiance non plus
  3. La défection au sein de la majorité
    - À force de donner leur message à la majorité, il y a des membres de la majorité qui vont changer de champ et se rallier à la minorité
    - Ces gens là ont beaucoup de pouvoir de persuasion
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Q

En 1996, Zdaniuk et Levine ont conduit une étude qui permet de savoir comment une majorité peut être influencé par une minorité… Il s’est beaucoup intéressé au processus de réflexion.

On disait aux participants de manière individuelle qu’ils devaient préparer des arguments, car ils vont discuter d’un sujet (examens de sortie *) avec d’autres personnes. Il y a 5 conditions expérimentales, qui est le nombre d’alliés (allant de 0 à 4).

Les chercheurs ont demandé aux participants :
« Est-ce que vous vous sentez stressé par rapport à ce qu’on vous demande de faire (parler avec les autres)» ?

Ils ont ensuite examiné la qualité des arguments, donc à quel point les participants ont préparé leur arguments.

  1. Comment varie la pression des participants selon les 5 conditions expérimentales ?
  2. Comment varie la qualité des arguments selon les 5 conditions expérimentales ?
  3. Quel type d’influence retrouve t-on le plus dans l’innovation ?
  • Examen de sortie = examen à la fin du BAC qui porte sur tout les cours eu pendant le baccaloréat (personne n’aime ça)
A
  1. Ceux qui pensaient qu’ils faisaient parti d’une minorité, ressentaient beaucoup plus de pression. C’est normal, car quand on fait parti d’une minorité, on ressent plus de peur de ne pas arriver à convaincre les autres.
  2. Quand on fait parti d’une minorité, on fait plus d’efforts pour trouver de bons arguments pour convaincre les autres
  3. Influence informative