Cours 11 : Relations interpersonnelles Flashcards

1
Q

Presque huit milliards d’êtres humains peuplent la terre. Parmi ceux que nous croiserons dans notre vie, une très infime partie de ces rencontres donneront naissance à des relations interpersonnelles.

Pourquoi prêtons-nous attention à certaines personnes plutôt qu’à d’autres? Pourquoi certaines personnes nous attirent alors que d’autres nous indiffèrent?

Certains facteurs contribuent particulièrement à notre attirance pour les autres … Lesquels ? (4)

A
  1. Les motivations sociales.
  2. La proximité et la familiarité.
  3. L’apparence physique.
  4. La similitude et la complémentarité.
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2
Q

La motivation est un des facteurs qui contribuent à notre attirance pour les autres.

En effet, la motivation c’est ce qui nous pousse d’aller vers l’autre, ce qui, éventuellement, va donner plus de chances de créer des liens avec cette personne là.

A. Quelles sont les 4 besoins qui nous amènent à vouloir aller vers l’autre ?
B. Est-ce qu’ils sont au même niveau pour tout le monde ?

A

A.
— BESOIN D’AFFILIATION: L’accent est mis sur la quantité des contacts sociaux.
— BESOIN D’INTIMITÉ : L’accent est mis sur la qualité des contacts sociaux.
— BESOIN DE RELATION À AUTRUI : L’accent est mis sur le sentiment de sécurité (besoin de se faire rassurer)
— BESOIN INSTRUMENTAL : L’accent est mis sur la résolution d’un problème.

B. Non

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3
Q

La proximité et la familiarité est un des facteurs qui favorisent notre attirance vers l’autre.

En effet, Un des premiers facteurs qui fait qu’on est ami avec qqun est de vivre proche avec la personne ou la côtoyer régulièrement.

Aujourd’hui ce n’est pas autant nécessaire de rencontrer qqun physiquement, on peut commencer à connaître qqun sur les réseaux sociaux…

  1. Est-ce que c’est possible d’ami sur les réseaux sociaux ?
A

Même si on commence à connaître qqun sur le net, on a plus tendance a être plus proche avec les gens qu’on voit face à face (ex: faire des activités). Bref, les amitiés vont beaucoup plus se développer. Oui ça peut commencer sur les réseaux, mais ça se solidifie en vrai.

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4
Q

[PROCESSUS ET FAMILIARITÉ]
1. Explique le processus général de proximité et de familiarité.
2. Le fait d’être en proximité avec quelqu’un augmente son ___________________.
3. Si nous n’aimons pas les personnes que nous
rencontrons souvent, cela peut créer de la _______________. Donc, pour nous rendre la vie plus facile et agréable, nous avons tendance à _____________ leurs points positifs et à ____________ l’importance de leurs points négatif

A
  1. La proximité (géographique) augmente les opportunités de se rencontrer, d’interagir, de se connaître et de développer des liens.
  2. ACCESSIBILITÉ
  3. Dissonance cognitive ; valoriser ; diminuer
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5
Q

Pourquoi la répétition des rencontres résulte souvent en une évaluation positive de l’autre ?

A

Parce que la personne nous parait familière. Instinctivement,
notre attirance est plus grande pour les stimuli familiers que pour les stimuli inconnus (EFFET DE SIMPLE EXPOSITION)
- peut même aller avec des gens qu’on ne connaît pas (ex: qqun qui prend toujours le train avec nous)

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6
Q

Pourquoi nous sommes plus susceptibles au quotidien de côtoyer des gens qui nous ressemblent ?

A

Parce qu’ils partagent les mêmes activités que nous.

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7
Q

Quelles sont les limites de la proximité et de la familiarité ?

A
  1. Si la première impression est défavorable, la proximité et la familiarité peuvent diminuer l’attraction.
  2. La surexposition peut diminuer l’attraction.
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8
Q

L’apparence physique est un des facteurs qui contribuent particulièrement à notre attirance pour les autres..

Pourquoi une belle apparence physique mène à l’attirance ?

A
  1. Le plaisir de regarder une belle personne.
  2. La croyance que ce qui est beau est également bon.
  3. Le profit découlant du fait d’être associé à une belle personne.
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9
Q

Qu’est-ce qu’une belle personne?

A

Il n’y a pas de critères universels : les goûts varient d’une culture à l’autre, au sein d’une même culture et selon les époques. Cependant, plusieurs recherches démontrent que l’évaluation globale que nous faisons de la beauté varie très peu. Par exemple, lorsque nous montrons une photo à deux personnes, la majorité du temps, elles sont d’accord quand elles évaluent la beauté, et ce, même si la personne jugée est d’un groupe ethnique différent du leur.

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10
Q

Par rapport au fait de déterminer si une personne est belle, il n’y a pas de critères universels : les goûts varient d’une culture à l’autre, au sein d’une même culture et selon les époques. Cependant, plusieurs recherches démontrent que l’évaluation globale que nous faisons de la beauté varie très peu. Par exemple, lorsque nous montrons une photo à deux personnes, la majorité du temps, elles sont d’accord quand elles évaluent la beauté, et ce, même si la personne jugée est d’un groupe ethnique différent du leur.

Qu’est-ce qui explique cela ? (2)

A
  1. Explication cognitive : Création d’une image prototypique d’un
    humain moyen.
    — Notre mémoire fait en sorte qu’on accumule des souvenirs de différents visages et de corps humains.
    — Prototype = moyenne de tous ça
    — Un trouve notre prototype plus attirant pcq il est plus familier
  2. Explication évolutionniste : Perfection et santé.
    — La beauté dans notre esprit est associé a une personne qui a une bonne santé physique et mentale.
    — Ce qui est non parfait ça peut etre des asymétries, ça donne l’impression à l’individu qu’il a des mauvais gènes, plus de risques qu’il soit en moins bonne santé physique et mentale (AUCUN RAPPORT)
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11
Q

Des études ont montré que les gens beaux sont souvent perçus par les autres comme étant plus sociables, heureux, intelligents, doués, en bonne santé mentale, etc (bref, on associe souvent le beau au bon)

Il est cependant important de noter que les qualités que nous attribuons aux belles personnes dépendent aussi de nos valeurs culturelles. Par exemple, en Corée (culture collectiviste), les gens beaux sont perçus comme plus intègres et plus attentifs aux autres.

Quelles sont les explications de ce phénomène ?

A

— Cela double le plaisir d’être avec la personne (pcq on pense qu’elle a tout plein de qualités)
— Cela produit un effet d’attente personnelle (prophétie qui s’autoréalise)
* Si je m’approche de qqun beau en pensant qu’il est sociable, je vais agir de manière plus sociable avec lui

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12
Q

[PROFIT D’ÊTRE ASSOCIÉ À UNE BELLE PERSONNE]
C’est quoi la différence entre l’effet d’assimilation et l’effet de contraste (comparaison personne moyenne avec moche ou belle)

A
  1. Effet d’assimilation :
    • En général, quand une personne moyenne est vue avec une personne belle, la personne moyenne est évaluée plus favorablement de la part des autres.
    • Vis versa avec moche (personne moyenne perçue plus moche)
  2. Effet de contraste :
    • Lorsque la personne moyenne et la personne belle sont vues successivement, la personne moyenne est évaluée de manière plus négative (si on évalue les deux séparément, on fait une comparaison)
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13
Q

On peut être attiré pas des gens qui nous ressemblent ou des gens qui sont complémentaires à nous.

C’est quoi la différence entre la similitude et la complémentarité ?

A

SIMILITUDE :

  • Jumelage de deux personnes qui partagent des points communs
  • «Qui se ressemble d’assemble»

COMPLÉMENTARITÉ :

  • Jumelage de deux personnes qui sont compatibles mais qui onr des caractéristiques opposées
  • «Les contraires s’attirent» (qqun qui parle bcp a besoin de qqun qui l’écoute bcp)
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14
Q

Dans les relations amoureuses, qu’est-ce qui marche le plus entre la similitude et la complémentarité en ce qui concerne la DURÉE du couple ?

A

La similitude (valeurs communes, activités préférées communes, etc)

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15
Q

Le modèle par stades (Murstein, 1987) donnes des informations intéressantes sur l’évaluation des relations de couple.

  1. C’est quoi l’idée de base ?
  2. Décrit comment ce modèle
A
  1. Quand on développe une relation amoureuse, pn passe par ces 3 grandes phases :
    • Dimension des stimuli (1)
    • Dimension des valeurs (2)
    • Dimension des rôles (3)

Quand on rencontre qqun (1er contact):

  1. Phase stimuli
    • (est-ce qui m’attire physiquement, est-ce qu’il a des tics, est-ce qu’il sent bon ? Est-ce qu’il a une belle voix ?) … bref aspects plus superficiels. Si ça me plait …
  2. Phase des valeurs (2-7 contacts) :
    • on s’intéresse à ce qui anime la personne, on est-ce qu’on se rejoint dans les valeurs. Si oui…
  3. Phase des rôles (8+ contacts):
    • Est-ce que je pourrais me projeter avec lui à l’avenir ?, je pourrais avoir des enfants avec lui ?
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16
Q

Quelles sont les critiques du modèle par stades de Murstein ?

A
  1. Temps trop fixes. Oui ça pourrait arriver pour que qqun que ça prend plus de temps pour savoir si la personne me plait VS ça fait juste une heure que je la connais et c’est le coup de foudre (temps trop fixes)… ne prend pas en compte la variabilité individuelle
  2. C’est trop LINÉAIRE, (phase 1, 2, 3) se marièrent et eurent bcp d’enfants. Mais ca ne se passe pas toujours comme ça dans la vie, il peut avoir des retours en arrière. (Ex: je suis arrivé a la phase 3. Mais on se remet à repenser à nos valeurs) ou que partenaire est brulé et son partenaire le trouve moins attirant (remise en questions possibles dans la vue)
17
Q

Qu’est-ce qu’on peut retenir du modèle par stades de Murstein ?

A

• Idée des 3 phases (mais ont des durées variables et pas nécessairement 1,2,3)
• Permet de situer les couples, où ils sont rendu dans leur cheminement (phase), mais savoir qu’il est possible d’avoir des retour en arrière
(On ne va pas intervenir pareil avec les couples phase 1 VS 3)

18
Q

C’est quoi l’ouverture de soi ?

A

Processus qui consiste à dévoiler délibérément des informations sur soi qui sont à la fois significatives et inconnues des autres (volontaire)

19
Q

Quelles sont les deux dimensions de l’ouverture de soi ?

A
  1. Étendue : éventail de sujets partagés.

2. Profondeur : degré d’intimité des informations divulguées.

20
Q

Beaucoup de chercheurs ont repris la théorie de l’ouverture de soi (Altman et Taylor, 1973) pour étudier les relations amoureuses … Indique les résultats de chaque recherche
1. Étendue & Profondeur (dimensions de l’ouverture de soi) VS Combien de temps le couple est ensemble
2. Satisfaction des premières rencontres VS Ouverture de soi
3. Ouverture de soi VS Satisfaction dans le couple
4. Ouverture éléments négatifs dans le couple VS Satisfaction dans le couple
5. Réactions conflits de couples , étendue et profondeur (augmentent ou diminuent ?)
a.
b.

A
  1. Au début d’une relation amoureuse, l’étendue et la profondeur sont plus petits. Plus on avance dans la relation amoureuse, plus ça augmente.
  2. Si les première rencontres qu’on a avec la personne sont satidfesantes, plus on va avoit envi de s’ouvrir à l’autre
  3. Corrélation positive entre ouverture de soi et satisfaction dans le couple (plus il y a d’ouverture de soi, plus il y a de satisfactions vis versa)
  4. Ouverture éléments qui me dérange chez l’autre pour trouver des solutions en en discutant, ca aussi ça favorise la satisfaction dans le couple.
  5. Quand il y a des conflits dans le couple, il y’a deux réactions possibles, mais le plus souvent on voit
    a. L’étendue et la profondeur diminue, se produit quand les deux partenaires arrêtent de se parler.
    b. L’étendue diminue mais la profondeur augmente: Étendue diminue pcq parlent juste du problème. Profondeur, parce que les partenaires cherchent des trucs très intimes pour blesser l’autre
21
Q

Quand on est dans une relation de couple, pour être satisfait, il faut qu’on en retienne qqch, mais il se pourrait qu’on reste avec la personne même si on est insatisfait.

Quels sont les étapes qui mènent à l’engagement (bref, qui m’amène à décider d’être en couple ou de rester avec la personne que je suis en couple) ? (Thibaut et Kelley, 1979)

A

• Bénifices = tout ce qui est positif qu’on peut retirer de la relation
• Coûts = tout ce qui est négatif par rapport à la relation
[Bénéfice — Coût = Résultat]
— Pour rester, résultat positif (plus de bénéfices POUR NOUS que de coûts)
Si c’est le cas…

On prend ce résultat et on le compare au ..
• niveau de comparaison :
◦ Nos attentes (de ce qu’on veut chez un partenaire)
◦ Ancien conjoint
[Résultat — Niveau de comparaison = Satisfaction]
- Si résultat supérieur ou égal, on est satisfait

FINALEMENT, ce qui détermine si on reste avec la personne :
[Satisfaction — Autres options + Investissements = Engagement]

◦ Autre options : autres personnes avec qui je pourrais être en couple (s’il y en a) OU être seul
◦ Investissement : tout ce que j’ai mis dans la relation (temps, argent, enfants, etc)
- ll y a des gens qui pensent qui ont trop mis et ça les retient de se séparer.

22
Q

Quand on fait de l’intervention dans la thérapie conjugale, on travaille souvent sur manière de faire des attributions. Dans les couples heureux VS malheureux, les partenaires m’ont pas la même façon de faire des attributions pour expliquer le comportement de leur conjoint.

Dans un couple HEUREUX indique si…
1. Comportements du conjoint POSITIF, quelles sont les attributions (types)
2. Comportements du conjoint NÉGATIFS, quelles sont les attributions (types)
—> Impact dans la relation ?

Dans un couple MALHEUREUX indique si…
3. Comportements du conjoint POSITIF, quelles sont les attributions (types)
4. Comportements du conjoint NÉGATIFS, quelles sont les attributions (types)
—> Impact dans la relation ?

A
  1. Interne, Stable, Global (awww, trop cute de faire le souper)
  2. Externe, Instable, Spécifique (tendance à excuser le conjoint)
    —> Impact = Évolution de la relation
  3. Externe, Instable, Spécifique (il est gentil pcq il m’a trompé c’est sûr)
  4. Interne, Stable, Global (il m’a ENCORE menti ptnnn)
    —> Maintien de la détresse
23
Q

Dans l’intervention, il est important de travailler sur le style attributionnel des couples… Pourquoi ?

A

Parce que moins ça va bien entre deux personnes, plus ils vont avoir un style attentionnel négatif, ce qui va maintenir la détresse.

Donc, en intervention, il est important de travailler sur le style attributionnel en arrêtant, par exemple, de reprocher l’autre alors que ce n’est pas de sa faute (changer le style attributionnel améliore la relation à long terme)