Cours 8 Flashcards
Choix du partenaire et sélection sexuelle
La sélection sexuelle opère chez un caractère ou un comportement qui affecte seulement le succès d’accouplement
Caractères sexuels secondaires ou épigamiques: e.g. longues queues de plumes, plumage ou écailles colorés, bois/cornes des cervidés, etc.
Sur quels critères une femelle peut-elle baser le choix de son partenaire sexuel?
1) Fécondité élevée
2) Bénéfices immédiats
> Cadeaux nuptiaux
> Défense des oeufs
3) Qualité de la ressource
4) Similarité entre les partenaires (assortive mating)
> Écotype, Adaptation locale
5) Consanguinité
> À éviter
6) Efficacité du comportement de cour
7) Bénéfices génétiques:
e.g. chez plusieurs espèces, le mâle donne seulement du sperme
Comment un mâle peut-il signaler (communiquer) à une femelle qu’il est le meilleur?
Il peut utiliser différents types de signaux:
- Visuels: comportement de cour ritualisé très rapide, courte distance
- Auditifs: très rapide, plus longue distance
- Tactiles: très rapide, courte distance
- Chimiques: phéromones
> moins rapide mais longue durée
> longue distance
> peut être très spécifique (1 phéromone = 1 espèce)
Ritualisation
Plusieurs signaux sont ritualisés:
la ritualisation est le résultat d’une co-évolution entre la résistance du receveur et le pouvoir de manipulation du signaleur
La ritualisation est le processus par lequel les signaux deviennent des indicateurs fiables (honnêtes) de la qualité ou des intentions d’un individu
La signalisation
Si le signal n’est pas honnête, il y aura tricherie et
le signal ne fonctionnera pas car les receveurs
finiront par ignorer un signal malhonnête
–> Il faut donc qu’il existe un coût ou une contrainte au signal
Modèles de maintien de l’honnêteté
Voir diapo 18
Évolution de la tricherie
Dans certains cas, la tricherie amène plus de bénéfices que de coûts
> Plus couteux de vérifier si l’autre triche que de se faire duper
L’hypothèse de Fisher ou ‘sexy-son’
Basée sur la co-évolution (renforcements positifs) d’un trait (arbitraire) ou d’un comportement et de son choix par les femelles
Autrement dit, de la covariance entre le trait chez le mâle et la préférence chez la femelle (runaway selection)
Le bénéfice du trait chez les mâles est d’augmenter le succès d’accouplement des fils, pas leur survie (ou d’autres comportements ou traits augmentant la survie) car le trait est souvent coûteux
L’hypothèse du handicap ou des ‘bons gènes’
Les mâles possèdent des structures (ou des comportements) exagérés qui sont un HANDICAP dans la vie de tous les jours
Cette ‘qualité’ est présente dans les gènes des mâles et
sera transmise à la progéniture qui aura une meilleure survie et reproduction
Hypothèse de Hamilton et Zuk
Les mâles en bonne condition sont résistants aux parasites et aux maladies et sont donc capables de produire des structures élaborées (même si celles-ci sont coûteuses), mais pas les autres
En choisissant les mâles avec des structures élaborées ou qui sont vivement colorés (e.g. épinoches), les femelles choisissent les mâles les plus résistants (i.e. ceux ayant la plus grande variabilité génétique)
Hypothèses sur les ornements…
Ces modèles sont par contre revus et critiqués aujourd’hui et on essaie d’en faire un continuum (travaux de A. Kokko) plutôt que des hypothèses alternatives
Problèmes méthodologiques associés à l’étude
du choix du partenaire
- le choix peut être subtil et basé sur une variable que l’on n’a pas mesurée
- le choix peut être masqué par la compétition inter-sexuelle
- le choix peut être affecté par la motivation
- un individu peut avoir plusieurs partenaires!
Accouplements et compétition intra-sexuelle: d’autres stratégies qui diminuent les possibilités de choix du partenaire chez les femelles
La garde du partenaire (mate guarding) Les pénis spécialisés Les ‘ceintures de chasteté’ L’injection de sperme dans un mâle rival Les odeurs repoussantes