Cours 8 Flashcards

1
Q

Def. de l’orientation sexuelle

A

Prédisposition à avoir une attirance affective ou sexuelle envers des personnes de l’autre sexe, du même sexe ou des deux sexes, à divers degrés (c’est sur un continuum, Ø des catégories).

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2
Q

Explique ce que sont les minorités d’orientation sexuelle.

A

Groupes de personnes constitués des lesbiennes, des gais et des personnes bisexuelles, transsexuelles ou transgenres (ou autres, selon les termes forgés pour désigner une identité ou une orientation sexuelle non exclusivement hétérosexuelle).

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3
Q

Def. des termes suivants (Ø à apprendre par coeur, plus pour connaissances générales) :
a) Hétérosexualité
b) Homosexualité

A

a) Fait référence aux personnes qui ont une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes de l’autre sexe (ou genre).
b) Fait référence aux personnes qui ont une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes du même sexe (ou genre).

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4
Q

Def. des termes suivants (Ø à apprendre par coeur, plus pour connaissances générales) :
a) Lesbienne
b) Gai
c) Bisexuel
d) Pansexuel

A

a) Personne, typiquement de sexe féminin, qui éprouve une attirance sexuelle ou émotionnelle envers les personnes du même sexe (ou genre).
b) Personne, typiquement de sexe masculin, qui éprouve une attirance sexuelle ou émotionnelle envers une personne du même sexe (ou genre).
c) Personne sexuellement ou émotionnellement attirée par plus d’un sexe (ou genre).
d) Personne sexuellement ou émotionnellement attirée par une autre personne, indépendamment du sexe ou de l’identité de genre.

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5
Q

Def. des termes suivants (Ø à apprendre par coeur, plus pour connaissances générales) :
a) Fluidité sexuelle
b) Asexuel
c) Queer (ou questionnant)

A

a) Capacité de flexibilité en fonction des situations, qui permet aux personnes de connaître des changements dans leur orientation sexuelle (c’est-à-dire les attirances, les comportements, l’identité) à court et à long terme durant leur vie.
b) Personne qui ressent peu ou pas d’attirance sexuelle.
c) Personne qui ne souscrit pas à la vision binaire traditionnelle des genres et des orientations sexuelles, et qui s’identifie à un genre ou à une orientation non conforme ou fluide.

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6
Q

Quel est le nom du modèle qui permet de représenter les orientations sexuelles sur un continuum?

A

L’échelle de Kinsey.

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7
Q

Quelles sont les limites de l’échelle de Kinsey? (3)

A
  • Il manque l’asexualité.
  • Elle ne fait Ø référence aux fluidités de genre.
  • L’orientation sexuelle n’est Ø stable pour plusieurs personnes (elle fluctue au cours du temps), mais ce modèle ne représente Ø cette variabilité.
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8
Q

Voir diapo 6 pour le modèle de Kinsey et les notes que j’ai prises autour.

A
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9
Q

Nomme les dimensions de l’orientation sexuelle. (3)

A
  • Attirance
  • Comportements
  • Identification
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10
Q

Explique les dimensions de l’orientation sexuelle :
a) Attirance
b) Comportements
c) Identification

A

a) Désir d’avoir des relations sexuelles ou amoureuses.
b) Activités consenties qui impliquent des contacts génitaux, l’excitation ou la stimulation sexuelles = ce sont vraiment les gestes / les comportements à deux.
c) L’étiquette que les individus choisissent pour eux-même.
-> Voir l’étude de cas, car j’avais de la misère à différencier l’attirance et les comportements.

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11
Q

Vrai ou faux : Une personne aura toujours la même orientation sexuelle pour chacune des dimensions.

A

Faux. On évalue les dimensions de l’orientation sexuelle séparément (ex. une personne peut se considérer homosexuelle sur une dimension, mais hétérosexuelle sur l’autre).

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12
Q

Place en ordre les dimensions de l’orientation sexuelle : 1- étant la dimension dans laquelle on retrouve le plus d’ados qui se considèrent comme hétérosexuels et 3- étant celle dans laquelle ont retrouve le moins d’ados qui se considèrent comme hétérosexuels.

A

1- Identification = La majorité des ados se considèrent exclusivement hétérosexuels.
2- Comportements = Un peu moins d’ados se considèrent exclusivement hétérosexuels.
3- Attirance = Encore moins d’ados se considèrent exclusivement hétérosexuels.
-> Voir diapo 7 bas pour les proportions dans chaque dimension.

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13
Q

Vrai ou faux : Tout le monde a une homophobie intériorisée.

A

Vrai. On a tous une homophobie intériorisée, soit des préjugés en lien avec l’homosexualité, à différents niveaux. Même la personne homosexuelle a cette homophobie intériorisée au début.

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14
Q

Explique le développement psychosexuel pour les jeunes de la minorité sexuelle. (8)
*À noter que ces ados ne vivent Ø nécessairement toutes ces étapes et Ø nécessairement toutes dans le même ordre.

A
  • Se sentir différent (le doute émerge).
  • Ressentir de l’attirance pour une personne du même sexe.
  • Remettre en question l’orientation hétérosexuelle (étape en lien avec l’homophobie intériorisée).
  • Avoir eu un premier contact sexuel avec une personne du même sexe.
  • S’identifier à la minorité sexuelle.
  • Dévoiler son orientation sexuelle.
  • Entretenir une relation amoureuse avec une personne du même sexe.
  • Accepter sa sexualité et l’intégrer aux autres dimensions de soi.
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15
Q

Selon une étude québécoise sur les adolescents effectuée en 2016-2017, réponds aux questions suivantes :
a) Quelle proportion (%) des adolescents se disent exclusivement attirés par une personne de sexe opposé?
b) Quelle proportion (%) des adolescents se disent exclusivement attirés par une personne de même sexe?
c) Quelle proportion (%) des adolescents se disent exclusivement attirés par des personnes des 2 sexes?
*Lis, car % sont Ø à apprendre pour l’exam.

A

a) 83%
b) 0,9%
c) 12%

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16
Q

Quel sexe/genre est davantage attiré et a eu davantage de comportements sexuels avec les deux sexes à l’adolescence? Explique.

A

Plus de filles se disent attirées et on eu des comportements sexuels avec les deux sexes à l’adolescence. Elles ont une plus grande fluidité sexuelle que les hommes. Cette différence est surtout causée par le fait qu’il y a plus de préjugés envers les garçons qu’envers les filles.

17
Q

Vrai ou faux : Il y a davantage d’adolescents incertains et/ou en questionnement concernant leur orientation sexuelle à la fin du secondaire, comparé à au début du secondaire.

A

Faux. Il y a davantage d’adolescents incertains et/ou en questionnement concernant leur orientation sexuelle au début comparé à à la fin du secondaire. On va devenir plus certains au cours de la vie.

18
Q

Nomme des risques auxquels sont confrontés les jeunes de la minorité sexuelle. (3)

A
  • La violence au sein de divers milieux.
  • Rejet de la part d’ami ou d’un membre de la famille.
  • Impacts sur la santé mentale.
19
Q

En lien avec la violence au sein de divers milieux que les jeunes de la minorité sexuelle sont à risque de vivre, réponds aux questions suivantes :
a) L’intimidation homophobe concerne quelle proportion (%) des jeunes Québécois issus des minorités sexuelles?
b) Quelles sont les formes d’intimidation homophobe?

A

a) Elle concerne plus de 60% des jeunes.
b) L’exclusion, le rejet, l’humiliation, les atteintes à la réputation.

20
Q

Quelle proportion des jeunes de la minorité sexuelle vivent un rejet de la part d’amis ou d’un membre de la famille suite à leur “coming out”?

A

40% des jeunes vivent un rejet.

21
Q

Nomme les impacts possibles sur la santé mentale des jeunes de la minorité sexuelle. (4)

A
  • Dépression
  • Difficultés scolaires
  • Consommation
  • Tentatives de suicides/suicide
22
Q

Les difficultés de santé mentale que les jeunes de la minorité sexuelle peuvent vivre sont dues à quoi?

A

Elles sont dues aux réactions des gens, Ø à l’homosexualité en tant que telle. Le lien entre l’homosexualité et les difficultés de santé mentale est indirect, il dépend de la réaction de l’entourage.

23
Q

Fais la distinction entre les termes suivants en les définissant :
a) Sexe (5)
b) Genre (4)

A

a) - Caractère biologique.
- Distinction mâle/femelle.
- Assigné à la naissance.
- Selon les caractéristiques sexuelles primaires (organes génitaux).
- Influencé par les chromosomes sexuels et les organes sexuels.
b) - Caractère psychologique.
- Auto-identifié (personne autre que nous même ne peut désigner notre genre).
- Construit social (ex. poupées = féminin, c’est la société qui a décidé ça).
- Influencé par les normes culturelles (différent entre les cultures et les époques, ex. aujourd’hui avoir du vernis ce n’est Ø seulement féminin).

24
Q

Nomme les différents concepts associés au sexe et au genre. (4)

A
  • Sexe biologique
  • Sexe assigné à la naissance
  • Identité de genre
  • Expression de genre
25
Explique les différents concepts associés au sexe et au genre : a) Sexe biologique b) Sexe assigné à la naissance c) Identité de genre d) Expression de genre
a) En lien avec la génétique (ex. les chromosomes). b) En lien avec les organes génitaux (le sexe que le médecin attribue à la naissance). c) C'est comme le sexe psychologique (dans sa tête, la personne appartient à quel sexe). d) C'est comme le sexe social (la personne s'identifie à quel sexe).
26
Vrai ou faux: Le sexe biologique et le sexe assigné à la naissance sont toujours identiques.
Faux. La plupart du temps ils le sont, mais parfois non (ex. une personne qui vient au monde avec une vulve, mais Ø avec deux chromosomes X).
27
Voir diapo 14 pour une autre représentation des différents concepts associés au sexe et au genre.
28
Comment se développe l'identité de genre? Pour chaque étape, nomme ce qu'il se passe et vers quels âge ça a lieu : a) Étape 1 b) Étape 2 c) Étape 3 d) Étape 4
a) Conscience de genre (18-24 mois) = l'enfant a conscience qu'il existe deux genres dans la société (ex. à cause de la longueur des cheveux, les bijoux, les robes, etc.) b) Identification de genre (2-3 ans) = l'enfant est capable de comprendre dans quel genre il se situe, il est capable de catégoriser les autres dans les genres, mais il ne sait Ø que c'est en lien avec les organes génitaux. c) Stabilité de genre (3-5 ans) = l'enfant comprend que son genre va rester. d) Consolidation/constante du genre (5-6 ans) = l'enfant comprend que le genre adhère même si on adopte une caractéristique/comportement de l'autre genre (ex. se couper les cheveux courts = comprend qu'elle reste une fille quand même).
29
Quelles sont les cinq constituantes de l'identité de genre (un peu les étapes qui nous permettent de déterminer notre identité de genre)? (5)
1. La connaissance de l’appartenance à une catégorie de genre (connaît les facteurs que ça prend pour appartenir à un genre, ex. être une fille dans la société ça signifie ça, ça et ça). 2. L’importance accordée à la catégorie de genre par rapport à d’autres identités (pour certains, leur genre prend beaucoup de place dans leur identité, pour d'autres moins). 3. La satisfaction liée à l’appartenance à son genre (est-ce que "ça fait son affaire" d'être de tel genre? (si la réponse est non, ça ne veut Ø dire qu'il veut changer de sexe) -> on peut avoir des préjugés sur notre propre genre). 4. La pression ressentie de se conformer (ex. pression des parents/amis pour ne Ø adopter des comportements de l'autre genre, comme jouer au hockey ou être coiffeur). 5. Le sentiment de congruence (à quel point le jeune ressent que son identité de genre est en concordance avec son sexe biologique -> féminin/masculin).
30
Def. de la féminité/masculinité
C'est la tendance d’une personne à adopter soit les comportements propres aux femmes, soit les comportements propres aux hommes dans sa communauté d’appartenance (aspect social)..
31
Quelles sont les deux hypothèses pour la façon de représenter la féminité/masculinité d'une personne? (2)
- Deux pôles d'un continuum (représentation surtout utilisée avant). - Deux dimensions, deux continuums (représentation surtout utilisée maintenant).
32
Nomme les quatre types théoriques, en lien avec la féminité/masculinité, selon la théorie de Bem. (4)
- Androgyne - Type sexuel masculin - Type sexuel féminin - Indifférencié
33
Voir diapos 19-20 pour le schéma des quatre types théoriques selon la théorie de Bem et les traits davantage associés à la féminité et à la masculinité.
34
Def. de la dysphorie de genre
Situation de détresse que vivent certains enfants et adolescents dont le sexe assigné à la naissance ne correspond pas à leur genre vécu ou exprimé (c'est un trouble de santé mentale).
35
Vrai ou faux : La dysphorie de genre et le fait de s'identifier comme transgenre est la même chose.
Faux. Les personnes transgenre peuvent vivre une dysphorie de genre, mais une fois la transition faite, ils n'en vivent habituellement plus.
36
Les enfants/adolescents qui vivent une dysphorie de genre sont plus susceptibles de présenter quels symptômes? (2)
- Des symptômes anxieux. - Des symptômes dépressifs.
37
Quelles sont les manifestations de la dysphorie de genre (comment elle se manifeste)? (6)
- Non-congruence marquée entre le genre vécu et les caractéristiques primaires ou secondaires (ils ont l'impression de ne Ø être dans le bon corps, comme si une partie de leur corps ne leur appartient Ø). - Désir marqué d’être débarrassé de ses caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires en raison d’une incompatibilité avec le genre vécu (Ø tout le monde le fait). - Désir marqué d’avoir les caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires de l’autre sexe. - Désir marqué d’appartenir à l’autre genre (ou à un genre différent de celui assigné). - Désir marqué d’être traité comme une personne de l’autre genre. - Conviction marquée d’avoir les sentiments et les réactions de l’autre genre.