Cours 7 Flashcards
1
Q
Dans notre relation avec quelle(s) personne(s) est-ce qu’on apprend à aimer?
A
Dans notre relation avec notre famille.
2
Q
Nomme les différents aspects, en lien avec le fait d’aimer, qu’on apprend dans la famille. (5)
**Pense Ø que ce serait une question d’exam, c’est trop vague.
A
- Lien entre expériences intrafamiliales et la qualité des relations amoureuses (comment on va avoir aimé et avoir été aimé dans notre famille = en lien avec quand on sera en couple).
- Théorie de l’attachement : continuité entre la relation aux parents et celles des relations amoureuses (l’attachement est pas mal le même).
- Les modes d’attachement de l’enfance = façon d’entrer en contact, représentation de soi et des autres.
- Attachement sécure : + de capacités à entrer en intimité, moins de peur d’abandon.
- Résolution des conflits.
3
Q
Comment est-ce que l’amour se manifeste à l’adolescence? (7)
**Pense Ø que ce serait une question d’exam, c’est trop vague.
A
- Vécue avec une intensité extrême! (autant l’amour que la peine d’amour)
- Vision idéalisée, images des médias (ex. livres, séries, etc.).
- Aimer quelqu’un sans lui avoir parlé.
- Beaucoup de temps à rêvasser à celui qu’on aime : Quand on est en amour à l’adolescence, on ne pense qu’à ça!
- Les jeunes sont convaincus que leur relation peut durer toujours (en lien avec la fabulation personnelle).
- La conception de l’amour change avec le temps… (à cet âge là, c’était le vrai amour, même si aujourd’hui on se dit que ce n’était Ø vraiment de l’amour).
- Apprentissage pour le futur et exploration (au niveau identitaire : ex. quel genre de partenaire on veut, qu’est-ce qu’on a besoin que la relation nous apporte, etc.).
4
Q
Est-ce que ce sont les bons ou les mauvais cotés qui sont les plus importants (on se rappelle plus desquels)?
A
Ce qu’on se rappelle le plus de nos amours d’adolescence, ce sont les bons côtés. C’est ce qui nous marque le plus.
5
Q
Répond aux questions suivantes :
a) La première passion amoureuse, Ø nécessairement partagée, a lieu entre quels âges?
b) La première expérience d’amour partagée a lieu à quel âge?
c) La première peine d’amour a lieu à quel âge?
A
a) Entre 13 et 14 ans.
b) À 17 ans (ceux qui n’ont Ø eu de “dates” ou été en couple au secondaire sont dans la moyenne).
c) À 17 ans aussi, car souvent ça a lieu la même année que la première relation amoureuse.
6
Q
a) Au Québec, quelle proportion (%) des jeunes de 1ère secondaire sont sortis avec un partenaire dans les 12 derniers mois (Ø nécessairement une relation, mais au moins une “date”)?
b) Quelle proportion (%) en 5ième secondaire?
**Lis, car % Ø à retenir pour l’exam
A
a) 35%
b) 56%
7
Q
Quel âge serait une année charnière pour les amours à l’adolescence (ce serait la médiane)?
A
15 ans.
-> 50% des jeunes auraient eu une relation (“date”) amoureuse à cet âge.
8
Q
Pour récapituler, quel serait l’âge :
a) Moyen
b) Médian
Auquel les adolescents auraient au moins eu une relation (“date”) amoureuse?
A
a) 17 ans.
b) 15 ans.
9
Q
La durée moyenne des relations est de combien de temps :
a) À 14 ans
b) À 16 ans
c) À 18 ans
A
a) 4 mois
b) 6 mois
c) 1 an et plus
10
Q
L’amour et l’amitié sont difficiles à différencier à l’adolescence. Donne la définition de l’amour.
A
Relation dyadique, interactions volontaires et mutuellement reconnues, plus intense, manifestations affectueuses et physiques.
11
Q
Les adolescents sont capables de différencier l’amour et l’amitié sur quel plan?
A
Sur le plan théorique.
-> Ils peuvent cependant vivre de la confusion sur le plan pratique, soit lorsqu’ils se retrouvent eux-même dans la situation.
12
Q
Étudie tableau diapo 7 pour voir comment 1000 ados décrivent les relations amoureuses en comparaison aux relations amicales (+ facile à étudier sous forme de tableau pour comparer les deux).
A
13
Q
Nomme les points communs entre l’amour et l’amitié. (3)
A
- Intimité (proximité).
- Conflits.
- Sexualité (à l’adolescence = on explore des choses avec nos amis, comme s’embrasser et se coller).
14
Q
Les amitiés font émerger l’amour. Explique les cinq stades qu’on traverse pour passer de l’amitié à l’amour (similaire à ceux qu’on a vu dans le cours de l’amitié, en lien avec les cliques).
A
Stade 1 (fin de l’enfance) :
- Les garçons d’un côté, les filles de l’autre.
- Aucune interaction.
- Commencer à y penser.
Stade 2 (début de l’adolescence) :
- Début de contact.
- Par le biais des groupes unisexes (groupe comprenant les deux genres = passent un peu de temps ensemble).
Stade 3 (milieu adolescence) :
- Groupes mixtes.
- Augmente la probabilité de relation amoureuse.
- Observation (les autres personnes vont trouver que ça a l’air le fun quand ils voient ex. leur ami(e) populaire en couple).
Stade 4 :
- Groupes mixtes.
- Fréquentations dyadiques.
Stade 5 :
- Groupes se désintègrent.
- Couples.
- Relation à un caractère privé (vit pu notre couple dans le regard de nos amis).
15
Q
Concernant l’évolution des relations amoureuses, on a vu deux modèles. Nomme les. (2)
A
- Modèle de Brown.
- Modèle de Connolly et Goldberg.
16
Q
Nomme les phases du modèle de Brown (l’ordre est important). (4)
MODÈLE DE BROWN
**Retient Ø les âges
A
- Phase d’initiation (11-13 ans).
- Phase de statut (14-16 ans).
- Phase de l’affection (17-20 ans).
- Phase d’engagement (âge adulte).
17
Q
Explique la phase d’initiation (11-13 ans).
MODÈLE DE BROWN
A
- Adolescent est centré sur lui-même et non sur la relation (très égocentrique).
- Sentiment de compétence (est-ce qu’il aime ça, est-ce qu’il se sent bien) et son image = Coeur de la relation.
- Courte durée.
- Superficielle.
18
Q
Explique la phase de statut (14-16 ans).
MODÈLE DE BROWN
A
- Image sociale (encore égocentrique).
- Popularité (c’est “in” d’être en relation à l’adolescence).
- Difficulté de s’engager, car éloigne de l’objectif du groupe de pairs (toujours axé sur comment les autres voient leur relation).
19
Q
Explique la phase de l’affection (17-20 ans).
MODÈLE DE BROWN
A
- Relation amoureuse est le centre.
- Investissement.
- De plus en plus importante et gratifiante (imp. que leur relation leur apporte quelque chose).
20
Q
Explique la phase d’engagement (âge adulte).
MODÈLE DE BROWN
A
- Relation mûre.
- La relation est le véritable centre d’intérêt.
- Engagement ++ (point principal de distinction avec l’autre phase = on se projette dans le futur ici).
-> Souvent c’est notre relation principale (avec lui/elle qu’on passe le plus de temps).
21
Q
Le modèle de Connolly et Goldberg se base sur quoi?
MODÈLE DE CONNOLLY ET GOLDBERG
A
Il se base sur les tâches socioémotionnelles (vs les besoins identitaires).
22
Q
Selon le modèle de Connolly et Goldberg, la relation amoureuse répond à des besoins (tâches socioémotionnelles). Nomme les. (4)
MODÈLE DE CONNOLLY ET GOLDBERG
A
- Autosatisfaction
- Affiliation
- Intimité
- Engagement
23
Q
Explique les besoins auxquels la relation amoureuse répond, selon le modèle de Connolly et Goldberg :
a) Autosatisfaction
b) Affiliation
c) Intimité
d) Engagement
MODÈLE DE CONNOLLY ET GOLDBERG
A
a) Vivre une relation amoureuse pour répondre à ses propres besoins.
b) Sentir qu’il appartient (besoin d’appartenance).
c) Se rapprocher émotionnellement de l’autre (partage d’émotions).
d) Se projeter dans le futur, faire des choix par rapport au futur.
24
Q
Selon le modèle de Connolly et Goldberg, comment se manifestent ces besoins au cours du développement :
a) Chaque besoin est associé à une période du développement.
b) Tous les besoins sont présents au cours du développement, mais d’importance variable.
MODÈLE DE CONNOLLY ET GOLDBERG
A
b) Tous les besoins sont présents au cours du développement, mais d’importance variable.
-> Contrairement au modèle de Brown, où ce sont vraiment des phases qui surviennent l’une à la suite de l’autre
-> Ex. au début de l’adolescence, l’autosatisfaction prend plus de place et à l’âge adulte, l’engagement prend plus de place.
25
On observe un lien entre l'amour et quels autres concepts à l'adolescence? (4)
**EXAM (probable) = jusqu'à diapo 29.
- Autonomie
- Relations avec les parents
- Identité
- Amis
26
Quel est le lien entre l'amour et l'autonomie à l'adolescence? (2)
- Plus on gagne en autonomie, plus on pourra passer du temps seul avec notre amoureux/se (ex. nos parents nous laissent dormir avec lui/elle et puisqu'on a une voiture, on peut "dater" qui on veut).
- On gagne en autonomie émotionnelle, grâce aux relations amoureuses (devient plus individuel et plus distancé de nos parents).
27
Quel est le lien entre l'amour et les relations avec les parents à l'adolescence? (2)
- Relations amoureuses permettent de créer une distance saine avec nos parents (remplacement au niveau de l'attachement).
- Vont chercher de plus en plus de soutien auprès de leur amoureux/se et de moins en moins auprès de leur parent (normal).
28
Quel est le lien entre l'amour et l'identité? (3)
- Relations nous permettent de mieux comprendre ce qu'on veut en terme de relations et de partenaires = construit notre identité à ce niveau là.
- Relations nous permettent de côtoyer des gens différents, donc d'être exposé à différents modes de vie, à différentes valeurs, qu'on peut intégrer dans notre identité.
- Relations permettent de se connaître en tant qu'amoureux/se (quel genre d'amoureux/se on est) par le regard de l'autre (nouveau miroir dans lequel on peut se regarder).
29
Quel est le lien entre l'amour et les amis? (3)
- Souvent, on trouve notre premier partenaire amoureux dans nos relations amicales.
- On vit nos relations amoureuses avec le regard de nos amis à un certain moment de l'adolescence.
- Nos amis nous apprennent des choses par rapport aux relations amoureuses (ex. par observation).
30
Nomme les différents profils relationnels amoureux à l'adolescence. (4)
- Les tardifs
- Les modérés
- Les changeurs fréquents
- Les célibataires continus
31
Mentionne les proportions (%) de chaque profil et ils ont environ combien de partenaires amoureux à l'adolescence :
a) Les tardifs
b) Les modérés
c) Les changeurs fréquents
d) Les célibataires continus
**Retient Ø les pourcentages, ni le nombre de partenaires exact, mais s'il y en a beaucoup ou Ø beaucoup (peut être imp. ex. pour expliquer quelque chose dans une question à l'exam).
a) Tardifs = 37%, 1.2 partenaires à l'adolescence (vers 17-18 ans).
b) Modérés = 34%, 2.2 partenaires à l'adolescence (vers 15 ans, soit la médiane).
c) Changeurs fréquents = 7%, 4.5 partenaires à l'adolescence.
d) Célibataires continus = 22%, 0 partenaires à l'adolescence.
32
Dans quel profil relationnel amoureux est-ce que les adolescents sont les moins satisfaits?
Les célibataires continus sont les moins satisfaits. Ils se sentent plus seuls et moins compris par leurs amis.
33
Vrai ou faux : Le fait de se retrouver dans une catégorie ou l'autre à l'adolescence entraîne une différence dans les relations qu'on a à 30 ans.
Faux. Il n'y a Ø de différence à 30 ans, peu importe la catégorie dans laquelle on a été à l'adolescence. Ça change Ø quel genre d'amoureux/se on est à 30 ans.
34
Selon la répartition des adolescents dans les différents profils relationnels, réponds aux questions suivantes :
a) Est-ce que c'est normal de ne pas avoir eu de première relation amoureuse avant l'âge de 17-18 ans?
b) Est-ce qu'il y a beaucoup d'adolescents qui ont eu une grande quantité de relations amoureuses?
a) Oui. Beaucoup d'adolescents sont dans la catégorie des tardifs. Le fait d'avoir une première relation amoureuse vers la fin de l'adolescence n'est Ø anormal.
b) Non. Il est peu probable que tous les amis d'un adolescent, par exemple, aient eu une énorme quantité de relations amoureuses, puisque peu d'adolescents se trouvent dans la catégorie des changeurs fréquents.
35
Chaque genre se retrouve le plus souvent dans quel profil relationnel amoureux :
a) On retrouve plus de filles que de garçons dans le profil...
b) On retrouve plus de garçons que de filles dans le profil...
a) Les modérés. Car souvent, elles sortent avec des garçons plus vieux qu'elles.
b) Les célibataires continus.
36
Les relations amoureuses à l'adolescence ont différentes fonctions. Nomme les. (6)
- Socialisation hétérosexuelle qui favorise la découverte de l’autre sexe et l’apprentissage de modes d’interactions appropriées (apprend comment l'autre sexe fonctionne, surtout lorsqu'on a des relations hétérosexuelles, car souvent nos amis sont du même sexe que nous et moins de l'autre sexe).
- Sélection progressive d’un partenaire à travers l’évaluation des aspects positifs et négatifs (ça nous permet d'avoir une idée de ce qu'on veut et qu'on ne veut Ø).
- Gain de statut auprès des pairs (ça nous permet de gagner de la popularité).
- Engagement dans l’intimité émotionnelle ou physique/sexuelle.
- Affirmation de l’identité/orientation sexuelle.
- Expérimentation sexuelle (+ à deux, consentante).
37
Nomme les différences entre les sexes (genres) dans les relations amoureuses. (5)
- Déjà une différence dans les apprentissages sur le plan amical : garçons = affirmation de soi (disent ce qui ne fait Ø leur affaire) / filles = habiletés relationnelles (mais apprennent à s'affirmer).
- Distribution inégale du pouvoir : garçons = prennent décisions, organisent (ça fait que les filles sont + en attente) / filles = plus engagées (se projettent + dans le futur = ont des attentes).
- Attitudes à l’égard de la sexualité : garçons = être en relation est une occasion d'expérimenter la sexualité / filles = on s'aime moi et mon partenaire, donc ça va mener à de la sexualité.
- Modes de communication : garçons = évitement, retrait / filles = veulent parler de leurs problèmes et garçons veulent éviter, car ils n'ont Ø les outils et ne sont Ø à l'aise.
- Le maintien des liens avec le groupe d’origine : garçons = priorisent plus leurs amis que leurs relations amoureuses à l'adolescence / filles = plus rapides à délaisser leurs amies (ex. attendre de savoir si leur chum est dispo avant d'accepter des plans avec leurs amies).
38
L'amour ce n'est pas toujours beau. Quels sont les aspects plus négatifs de l'amour à l'adolescence? (4)
- Les ruptures : sensibilité personnelle au rejet (surtout les filles = vivent difficilement les ruptures, car elles sont plus sensibles au rejet, car elles ont été socialisées dans le regard des autres).
- Les conflits : augmentation au cours de l’adolescence (car deviennent + intimes et + proches = entraîne + de conflits, les sujets sont + sérieux, les conflits = c'est quelque chose de mature et de sain et la relation est supposée y survivre) résolution adaptative, mais non évoluée (on début quand on résout nos conflits = on essaie de régler ça vite, car on n'est Ø à l'aise).
- La dépression (peine d’amour) = les peines d'amour et les conflits avec les amis à l'adolescence sont des facteurs de risque de la dépression.
- Violence dans les relations amoureuses (36% ont subi, 24% ont infligé) = très fréquent.
39
La sexualité commence à quel moment dans la vie?
Elle commence dans le monde intra-utérin (ex. 1e érections).
40
Décris la sexualité à l'enfance.
C'est une forme de curiosité, d'exploration, mais il n'y a Ø de connotation sexuelle.
41
Les comportements sexuels à l’adolescence sont influencés par quoi? (2)
- L'apparition des pulsions sexuelles (lien avec le développement pubertaire, les hormones sexuelles sont présentes).
- Plusieurs déterminants psychologiques (cognition sociale (ex. on se demande comment l'autre personne va trouver notre corps, etc.), en lien avec le tempérament (ex. impulsifs = + précoces, anxieux = - précoces)) et sociaux (comment la sexualité est perçue dans notre société).
42
Quel est l'un des grands enjeux de la sexualité à l'adolescence?
Le fait qu'il n'y a pas de synchronisation entre la maturité psychologique et physique/sexuelle.
- La maturité physique/sexuelle est de plus en plus jeunes (à cause de la tendance séculaire).
- On observe donc plus souvent un décalage entre les deux types de maturité (la maturité physique/sexuelle peut venir avant la maturité psychologique).
43
Concernant la sexualité, il y a des doubles standards (stéréotypes de genre). Quelles sont les pressions de la société que chaque genre a, par rapport à la sexualité :
a) Les garçons doivent... (2)
b) Les filles doivent... (4)
a) - Être entreprenants.
- Être actifs sexuellement.
b) - Être sexy/Miser sur leur apparence.
- Mais ne doivent pas être trop intéressées, ni être trop libres.
- Plus grande valorisation de la virginité.
- Parents moins permissifs (ex. avec les soeurs qu'avec les frères).
44
Explique ce qu'est la santé sexuelle (définition).
- État de bien-être à l’égard de la sexualité, qui ouvre la voie à des expériences sexuelles plaisantes et sans risque.
- Capacité de vivre sereinement sa sexualité et la maitriser (le fait de s'épanouir dans sa sexualité).
- Beaucoup plus que l’absence de maladie, de violence et de peur.
45
Quels sont les fondements de la santé sexuelle à l’adolescence (sur lesquels on se base pour déterminer si un adolescent est sexuellement en santé)? (4)
- Accepter son corps (lien avec l'image corporelle dans le développement pubertaire).
- Accepter ses désirs sexuels (ex. accepter ce qui nous attire, etc.).
- Comprendre que les activités sexuelles sont des actes volontaires (qu'il faut être consentant, autant nous que l'autre, être capable de dire non).
- Adopter des comportements sexuels sécuritaires (prendre la pilule, se protéger, éviter la consommation, etc.).
46
Quel est le comportement sexuel le plus fréquent à l’adolescence?
La masturbation.
- Progression au cours de l’adolescence (+ de masturbation + l'adolescence avance).
- Se maintient à l'âge adulte (couples les plus satisfaits dans leurs relations sexuelles = ceux qui continuent à se masturber aussi, car apprennent à connaître ce qu'ils aiment).
47
Vrai ou faux : La masturbation commence de plus en plus tôt chez les jeunes.
Vrai.
48
Est-ce qu'il y a encore de la honte et de la culpabilité par rapport à la masturbation à ce jour?
Oui. Surtout chez les filles adolescentes, elles ont plus honte d'en parler.
49
Quel est l'un des comportements sexuels les plus en augmentation entre les générations?
Les stimulations buccogénitales.
-> En augmentation chez les jeunes (46% en secondaire 5).
50
Vrai ou faux : Il y a une différence entre les sexes (genres) concernant les stimulations buccogénitales.
Faux. Il n'y a Ø de différences gars/fille.
51
Une majorité d'adolescents ont des stimulations buccogénitales avant la première relation sexuelle coïtale (avec pénétration). Pourquoi? (2)
- Considérées plus acceptables et moins risquées par les jeunes.
- Certains se considèrent encore vierges...
52
Vrai ou faux : Tous les adolescents ont la même perception de ce qu'est une relation sexuelle.
Faux. La perception de ce qu’est une relation sexuelle peut être très variable d’un adolescent à l’autre
-> Ex. certains ados considèrent que c'est juste lorsqu'il y a pénétration.
53
Vrai ou faux : Les relations sexuelles peuvent être des événements isolés qui ne reflètent pas la vie sexuelle courante.
Vrai.
-> Ex. différences dans le fait que parfois les études demandent s'ils ont déjà eu des relations sexuelles dans leur vie, au cours des 12 derniers mois, etc. (la prévalence va donc varier).
54
Réponds aux questions suivantes en lien avec la prévalence :
a) Quelle proportion (fraction) des jeunes de 14 ans et plus seraient actifs sexuellement?
b) Quel est l'âge médian des premières relations sexuelles?
a) Le 1/3 des jeunes de 14 ans et plus.
b) 16-17 ans (50% des jeunes de cet âge ont eu des relations sexuelles).
55
Le fait d'avoir une sexualité précoce est un facteur de risque pour plusieurs choses. Nomme les. (3)
- D'avoir plus de partenaires sexuels différents.
- D'être moins mature lors des premières relations sexuelles (+ probables qu'elles aient été non protégées ou non sécuritaires).
- De consommer plus (alcool, drogues).
-> Souvent ça concerne le 1/5 des jeunes qui vivent une crise d'adolescence (c'est surtout eux qui ont une sexualité précoce).
56
Quels sont les facteurs prédisposants, pour les deux genres, de la sexualité précoce (quels facteurs prédisposent un jeune à avoir une sexualité précoce)? (9)
- Pauvreté.
- Conflits familiaux.
- Désintérêt pour l’école.
- Manque de surveillance parentale.
- Toxicomanie.
- Mauvaise estime de soi.
- Fréquentation de pairs délinquants.
- Consommation excessive de contenu sexuel dans les médias.
- Avoir été victime d’agression sexuelle.
57
Quels sont les facteurs prédisposants, chez les filles, de la sexualité précoce? (3)
- Image corporelle négative (car espèrent que ça va augmenter leur confiance en elles).
- Faible statut socioéconomique.
- Usage accru des médias sociaux (peut-être à cause de l'hypersexualisation qu'on retrouve).
58
Quels est un facteur prédisposant, chez les garçons, de la sexualité précoce?
Nombre d'heures élevé à pratiquer des sports d'équipe.
-> Car + populaires, vont + aux partys (structuration des occasions = mode d'influence), etc.
59
Le nombre de partenaires sexuels à l'adolescence est un facteur de risque de quoi?
C'est un facteur de risque d'inadaptation.
60
Quelle proportion (%) des adolescents ont 3 partenaires sexuels ou plus durant l'adolescence?
**Lis, les % sont Ø à apprendre.
30% des adolescents.
61
Quel sexe (genre) a le plus de partenaires sexuels durant l'adolescence?
Les garçons.
-> Ils sont des monogames en série, c'est-à-dire qu'ils ont un très souvent un seul partenaire sexuel à la fois (ex. couche Ø avec plusieurs personnes dans la même période de temps).
62
Décris l'évolution de l’activité sexuelle à l'adolescence au cours des périodes suivantes (diminution, stabilisation ou augmentation) :
a) Entre 1960 et 1990
b) Entre 1990 et 2000
c) Ensuite
d) Entre 2010 et 2017
a) Augmentation (du nombre d'adolescents qui ont une sexualité + précoce).
b) Diminution (du nombre d'adolescents qui ont une sexualité + précoce).
c) Stabilisation.
d) Nouvelle diminution entre 2010 (37%) et 2017 (33%).
63
Vrai ou faux : L'âge médian des premières relations sexuelles a changé dans les dernières décennies.
Faux. L’âge médian demeure inchangé depuis des décennies.
-> Mythe que les adolescents ont une sexualité + précoce qu'avant!!!
64
Vrai ou faux : La séquence des gestes/comportements reste la même depuis plusieurs années (ex. commence par tel comportement sexuel, puis ensuite en a un autre, etc.).
Vrai. La sexualité se développe progressivement (les ados sont Ø + rapides qu'avant, ils ne sautent Ø d'étapes).
65
En lien avec les premières relations sexuelles coïtales (avec pénétration), réponds aux questions suivantes (on cherche deux réponses par question, une pour les filles et une pour les garçons) :
a) Quelle proportion de chaque sexe (deux pourcentages) a un orgasme lors de leur première relation sexuelle coïtale?
b) Quelle proportion de chaque sexe (deux pourcentages) est satisfait sexuellement de leur première relation sexuelle coïtale?
c) Quelle proportion de chaque sexe (deux pourcentages) est satisfait émotionnellement de leur première relation sexuelle coïtale?
d) Quelle est la première émotion qui ressort chez chaque sexe lors de la première relation sexuelle coïtale?
e) Chez ceux qui en ont, quels sont les regrets de chaque sexe à la suite de la première relation sexuelle coïtale?
a) - Filles = 6%.
- Garçons = 62%.
b) - Filles = 25,2% (plusieurs filles sont satisfaites, même si elles n'ont Ø eu d'orgasme).
- Garçons = 64% (environ la même proportion que ceux qui ont eu un orgasme = on voit qu'il y a un lien entre la satisfaction sexuelle et le fait d'avoir un orgasme chez les garçons).
c) - Filles = 36,6% (beau moment = contentes).
- Garçons = 55,9%.
d) - Filles = Culpabilité.
- Garçons = Plaisir et anxiété (de performance).
e) - Filles = Précocité (étaient consentantes, mais auraient voulu attendre un peu plus).
- Garçons = Expérience non positive (Ø comme ils s'imaginaient).
66
Quelle est une conséquence qui peut survenir chez les jeunes qui ont leur première relation sexuelle sous l'effet de la consommation?
Ces jeunes sont 2 fois plus à risque de le regretter.
67
Quel est un facteur de protection concernant le regret?
Le fait d'avoir un lien affectif/amoureux avec notre premier partenaire sexuel = moins de chances de le regretter.
68
Quel est le contexte des premières relations sexuelles?
Relations souhaitées et vécues avec plaisir :
- Contexte de relation amoureuse et d’engagement émotionnel (75% = majorité).
- Risque de regret/violence sexuelle présent quand même (même si c'est avec le partenaire amoureux).
69
Quels sont les motifs les plus souvent évoqués pour la première relation sexuelle (qu'est-ce qui fait que les ados ont choisi ce moment en particulier pour avoir leur première relation)? (2)
- Amour.
- Curiosité ou désir d’expérience.
70
Quels sont les principaux motifs d'abstinence (qu'est-ce qui fait en sorte que ces ados n'ont pas encore eu leur première relation sexuelle)? (2)
- N’est pas prêt.
- N’a pas eu l’occasion.
71
Nomme les principales sources de socialisation sexuelle. (3)
- La famille
- Les pairs
- Les médias
72
Explique les rôles de la famille dans la socialisation sexuelle. (4)
FAMILLE
La famille va avoir une influence indirecte sur la socialisation sexuelle par :
- La façon dont les parents exercent le contrôle.
- Leur soutien émotionnel.
- Leur supervision.
- Lien avec les styles de parents.
73
Pour chaque style parental, mentionne l'impact que ça peut avoir sur la sexualité des adolescents :
a) Parents démocratiques
b) Parents autoritaires
c) Parents permissifs
d) Parents désengagés
FAMILLE
a) Sexualité la plus saine, au bon moment (ni tardive, ni précoce), les parents donnent des outils à leur enfant (ex. en abordant la sécurité avec eux).
b) Soit l'enfant désobéit et doit s'arranger par lui-même pour trouver un endroit et des préservatifs ou il a une sexualité plus tardive dans l'adolescence.
c) Sexualité plus précoce, mais sécuritaire.
d) Sexualité plus précoce, mais Ø sécuritaire.
74
Explique le rôle des pairs dans la socialisation sexuelle.
PAIRS
Favorisent l’adoption de certains comportements sexuels par l’établissement de normes (en lien avec la vie sexuelle de leurs amis, réelle ou perçue (+ imp. dans l'influence que ça a)).
- Les comportements favorisés dépendent des groupes d'amis (dans un groupe l'abstinence peut être cool, tandis que dans un autre le fait de ne Ø mettre de condom peut être normalisé, etc.).
75
Concernant l'influence des médias sur la socialisation sexuelle, ils transmettent des messages contradictoires. Quels sont ces messages qui se contredisent?
Dans les médias, la sexualité est sur-utilisée (ex. dans les livres, les émissions, les films, etc.) et c'est idéalisé (parfait).
MAIS
On parle énormément des aspects négatifs (ex. faire attention aux ITSS et à être enceinte).
-> Il y a une absence d'info juste et nuancé (ex. c'est le fun la sexualité et c'est pas toujours parfait).
76
Les médias ont aussi une influence sur la socialisation sexuelle des adolescents via internet. Cette plateforme rend l'accès au matériel sexuel très facile. Quels sont les aspects positifs et négatifs à cette facilité d'accès :
a) Aspects positifs (2)
b) Aspects négatifs (2)
a) Exploration de l’identité (ex. minorités sexuelles se demandent si certaines choses sont normales), diffusion d’informations (accès à de l'info facilement, sites fiables).
b) Pornographie (y ont accès beaucoup plus tôt qu'avant, même parfois sans le vouloir = le fait d'y avoir accès plus tôt affecte négativement le développement psychosexuel, car ce n'est Ø réaliste, autant les relations que le corps des acteurs), sextos (en recevoir et en envoyer = 20% des jeunes en ont déjà envoyé).
-> 20% des jeunes vont chercher sur internet pour répondre à leurs questions sur la sexualité.
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L'influence des médias sur la socialisation sexuelle des adolescents est opérée de deux façons. Explique-les. (2)
- L’observation directe de comportements sexuels (ex. avec pornographie = avoir des attentes, penser que ça se passe réellement comme ça).
- Le renforcement indirect de certaines normes, de différents stéréotypes et comportements (ex. manque de consentement, dominance de l'homme sur la femme, + sexiste, + tolérant au harcèlement sexuel = perceptions erronées véhiculées par les médias).
