Cours 7 : La coopération Flashcards

1
Q

Acte altruiste

A

Un acte ‘altruiste’ implique un effet positif sur l’aptitude
phénotypique d’un autre individu (receveur)

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Q

Donneur

A

Donneur
Paie un coût c

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3
Q

Receveur

A

Obtient un bénéfice b

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4
Q

Soins corporels

A

nettoyage chez l’impala, épouillage chez
l’abeille

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5
Q

Effets positifs/négatifs des soins corporels

A

Effets négatifs: Augmentation du risque d’infection, diminution de la vigilance
Effets positifs: Diminution des parasites

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6
Q

Vigilance et alarme

A

Vigilance et alarme: sentinelle de marmotte, cris d’alarme chez
les oiseaux

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7
Q

Effets positifs/négatifs vigilance et alarme

A

Effets négatifs: Exposition au prédateur, coût énergétique
Effets positifs: Réduction du risque de prédation pour les individus avertis

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8
Q

Soins aux jeunes

A

ouvrières stériles chez les insectes
haplo-diploïdes, reproduction coopérative chez les oiseaux

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9
Q

Partage de nourriture

A

Partage de nourriture : dons de sang chez la chauve-souris,
trophallaxie chez les fourmis

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10
Q

Partage de nourriture ; effets négatifs/positifs

A

Effets négatifs: Coûts énergétiques, Risque de mortalité accru
Effets positifs: Gain énergétique pour le bénéficiaire

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11
Q

Exemples de super altruisme (don de soi)

A

Sacrifice d’individus : abeille qui meurt en piquant, fourmi
kamikaze qui se fait exploser.

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12
Q

Comportement altruiste (Par rapport au cri d’alarme)

A

Comportement altruiste = le signal
permet la fuite des partenaires et
expose l’acteur au prédateur

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13
Q

Comportement égoïste (par rapport au cri d’alarme)

A

Comportement égoïste = le cri
d’alarme déconcentre le prédateur ou
dilue son impact sur le groupe

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14
Q

Supercherie (par rapport au cri d’alarme)

A

Supercherie = l’acteur fait fuir ses
partenaires pour s’approprier les
ressources

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15
Q

Comportement non adaptatif

A

Comportement non adaptatif = simple
réponse de stress

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16
Q

Pourquoi les sentinelles sont égoïstes?

A
  • Les individus qui font le guet sont les
    premiers à détecter les prédateurs et à se
    cacher dans les terriers.
  • La probabilité de faire le guet dépend de
    l’état nutritionnel des animaux.
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17
Q

Sélection de parentèle?

A

La sélection de parentèle peut favoriser l’altruisme si ce
comportement s’exprime entre individus apparentés, puisque
le donneur en retire alors des bénéfices indirects (génétiques)

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18
Q

Coefficient d’apparentement

A

r = L (0.5)^M
L: nombre de lignées
impliquées dans l’apparentement
M: nombre d
’unions de
gamètes nécessaires pour
fabriquer les apparentés

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19
Q

Que se passe-t-il lorsque les taille de coalition de vertébrés sont importante (lions)

A

Quand la taille de la coalition est
importante, tous les mâles ne
sont pas capables de se
reproduire : sacrifice au bénéfice
d’apparentés

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20
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction
pour le bien du groupe?

A
  1. Bénéfices directs
  2. Bénéfices indirects: Aide dirigée vers les apparentés
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21
Q

Aides à la reproduction

A

Les aides à la reproduction (ou assistants) repoussent leur
reproduction au bénéfice du groupe. Ex. mangoustes, singes tamarins,
hyènes, oiseaux…

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22
Q

Bénéfices directs d’hypothéquer sa propre reproduction pour le bien du groupe?

A

Gagner de l’expérience pour être meilleur lors de sa propre reproduction.

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23
Q

Bénéfices indirects d’hypothéquer sa propre reproduction pour le bien du groupe?

A

Aide dirigée vers les apparentés

24
Q

altruisme chez les insectes sociaux

A

Les hyménoptères sociaux (abeilles, guêpes, fourmis) présentent
les exemples les plus spectaculaires d’altruisme et de coopération

25
Q

Comment la sélection peut-elle générer
des individus ‘‘stériles’’?

A

Ploïdie

26
Q

Système de reproduction haplo-diploïde:

A

Les mâles sont haploïdes (œufs
non fertilisés) tandis que les
femelles sont diploïdes (œufs
fertilisés)

27
Q

Comment la sélection peut-elle générer
des individus ‘‘stériles’’?

A

Les femelles sont plus apparentées avec leurs sœurs qu’elles
ne le seraient avec leurs propres descendants, ce qui favorise
l’évolution de comportements altruistes.

28
Q

Reconnaissance des apparentés

A

La sélection de parentèle implique nécessairement la
reconnaissance des individus vers lesquels les comportements
altruistes devront être dirigés

29
Q

Mécanismes de reconnaissance

A

Reconnaissance indirecte : Reconnaissance spatiale
Reconnaissance directe : Reconnaissance phénotypique

30
Q

Reconnaissance indirecte : Reconnaissance spatiale

A

Elle repose sur des signaux environnementaux. Tout individu
qui est porteur du signal est considéré comme apparenté.

31
Q

Reconnaissance directe : Reconnaissance phénotypique

A
  1. Reconnaissance par association ou familiarité
  2. Reconnaissance par comparaison des phénotypes
    Les individus apprennent les signaux émanant des conspécifiques
    et les assimilent à un modèle de référence.
  3. Reconnaissance allélique: Effet barbe verte (Dawkins 1976)
    Elle est liée à l’émission de signaux d’origine génétique dont la
    reconnaissance est innée.
32
Q
  1. Reconnaissance par association ou familiarité
A

Reconnaissance qui requiert
l’apprentissage d’un patron de
référence durant le développement.

33
Q
  1. Reconnaissance par comparaison des phénotypes
A

Les individus apprennent les signaux émanant des conspécifiques
et les assimilent à un modèle de référence.

34
Q
  1. Reconnaissance allélique: Effet barbe verte (Dawkins 1976)
A

Elle est liée à l’émission de signaux d’origine génétique dont la
reconnaissance est innée.

35
Q

Jeu du bien public

A

BUT DU JEU:
AVOIR LE GAIN LE PLUS ÉLEVÉ
RÈGLES DU JEU:
2 fois de suite, les 4 joueurs déposent SIMULTANÉMENT dans le pot
commun le nombre de pièces qu’ils désirent.

36
Q

Gain de chaque joueur est estimé lors du jeu du bien public

A

GAIN = (NOMBRE DE PIÈCES DANS LE POT COMMUN) X 1
+ (NOMBRE DE PIÈCES CONSERVÉES) X 2

37
Q

Mutualisme inconditionnel explique quoi?

A

Le mutualisme inconditionnel permettrait d’expliquer le grégarisme.
Le regroupement: 1) réduit le risque de prédation et 2) améliore
l’exploitation des ressources

38
Q

Mutualisme conditionnel

A

LE DILEMME DU PRISONNIER:
La version originale du dilemme met en scène deux prisonniers
coupables d’un larcin. Chaque prisonnier est interrogé séparément
par un juge qui détermine la sévérité de leur peine selon leur attitude.

39
Q

Dilemme du prisonnier : une seule interaction

A

Si deux opposants ne jouent
qu’une seule fois, la
trahison est la seule
solution..

40
Q

Dilemme du prisonnier : plusieurs interactions

A

Si vous avez été une bonne poire au
temps t=1, qu’allez-vous faire lors des
interactions suivants?

41
Q

Dilemme du prisonnier répété : tit for tat

A

La stratégie du “donnant-donnant” (“Tit-for-Tat”): l’individu coopère lors de la première rencontre puis copie ensuite le choix de son opposant lors de la
rencontre précédente

42
Q

Expériences de Millinski (1987): (inspections des prédateurs par les guppys)

A

La probabilité d’être attaquée est plus faible si les deux
poissons s’approchent simultanément du prédateur

43
Q

Conditions pour que la coopération puisse évoluer (4)

A
  1. Les mêmes individus interagissent
    fréquemment les uns avec les autres
    (jeu répété)
  2. Les individus ajustent leur
    comportement en fonction de l’issu de
    l’interaction précédente (adoptent une
    stratégie conditionnelle)
  3. Les individus sont capables de se
    souvenir de l’issu de toutes les
    interactions passées (capacités
    cognitives développées)
  4. Les individus privilégient leurs
    bénéfices à long terme
44
Q

Conditions pour que la coopération puisse évoluer (4)

A
  1. Les mêmes individus interagissent
    fréquemment les uns avec les autres
    (jeu répété)
  2. Les individus ajustent leur
    comportement en fonction de l’issu de
    l’interaction précédente (adoptent une
    stratégie conditionnelle)
  3. Les individus sont capables de se
    souvenir de l’issu de toutes les
    interactions passées (capacités
    cognitives développées)
  4. Les individus privilégient leurs
    bénéfices à long terme
45
Q

Dilemme du prisonnier : Impulsivité

A

Impulsivité: préférence pour les gains à court terme

46
Q

Est-ce que les animaux sont trop impulsifs pour coopérer?

A

§ Les individus ont tendance à dévaluer la valeur d’une ressource au fur et à mesure que le temps passe
§ La vitesse à laquelle la ressource est dévaluée est plus élevée chez les pigeons et les rats comparativement aux humains

47
Q

Est-ce que les animaux ne coopèrent pas car ils ignorent qu’ils devront
interagir un grand nombre de fois avec le même joueur?

A

Si oui, le niveau de coopération devraient être plus élevé
entre individus familiers ou qui ont développé
des liens sociaux durables –> OUI

48
Q

Dons de sang chez le vampire d’Azara (réciprocité directe)

A

Les individus aident leurs congénères pour que ceux-ci leur
rendent ultérieurement la pareille: il y a échange entre les rôles
de donneur et receveur

49
Q

Épouillage réciproque

A

Les individus nettoient davantage
leurs congénères qui les ont déjà
nettoyés…et principalement ceux
qui les ont le mieux nettoyé

50
Q

Coopérer pour le prestige social (réciprocité indirecte)

A

Dans une grande population, la probabilité que l’aide apportée à
un partenaire soit rendue par le même individu est quasi-nulle.
La réciprocité est néanmoins possible sous une forme indirecte:
elle émane d’un tiers, qui aura observé l’interaction, noté le bon
comportement du premier joueur et lui retournera son geste s’ils
sont amenés à interagir.

51
Q

Le prestige social des
poissons nettoyeurs (actions que peuvent effectuer les nettoyeurs sur les clients)

A

Un nettoyeur peut:
§ Coopérer en prélevant des ectoparasites
§ Trahir en prélevant du mucus

52
Q

Est-ce que la probabilité de coopérer est
plus élevée si le nettoyeur est en présence
d’autres clients potentiels?

A

L’attitude du nettoyeur lors d’une interaction avec un
client influence le comportement des autres clients
potentiels vis-à-vis du nettoyeur.

53
Q

Le prestige social des
poissons nettoyeurs : Est-ce que les nettoyeurs sont plus coopérateurs (mangent les parasites et pas le mucus) s’ils sont observés?

A

Des nettoyeurs plus coopératifs
s’ils se savent observés…

54
Q

Comportements mal dirigés

A

Si la reconnaissance des apparentés résulte d’un apprentissage, les jeunes vont se comporter vis-à-vis de leurs parents adoptifs comme ils le feraient avec leurs parents biologiques.
Imprégnation chez les oiseaux
Reconnaissance par familiarité chez les insectes
sociaux

55
Q

Coopération pour éviter les coups : L’altruisme apparent peut être le résultat d’une manipulation

A

L’altruisme apparent peut être le résultat
d’une manipulation: le donneur est alors
contraint de coopérer mais il n’en retire
aucun bénéfice.

56
Q

Comportement agressif
du receveur

A

Le statut de dominant des oiseaux leur
permet de contraindre leurs
congénères à coopérer.