Cours 6 : La Socialité : Coûts Et Bénéfices De La Vie En Groupe Flashcards
4 types de vie en groupe
- Grégarisme
- système fission-fusion
- colonialité
- eusocialité
Caractéristiques de groupes sociaux
- taille du groupe qui varie de quelques individus à plusieurs milliers selon les espèces
- cohésion du groupe (nature et intensité des relations sociales) qui requière souvent un ssytème de communication sophistiqué
- perméabilité
- répartition des tâches
3 hypothèse de l’effet de la taille du groupe sur la vigilance
- Hypothèse de dilution du risque de prédation
- Hypothèse meilleur détecter des prédateur (yeux multiples)
- Hypothèse de compétition pour ressources
Défense groupée
Le risque individuel de prédation dépend de la distance par rapport au prédateur et du nombre de congénères présents
Fuite coordonnée
Groupe communique entre eux et se coordonne pour faire des patrons de fuite : diminue l’efficacité du prédateur.
Chasse coopérative
Stratégie permettant d’attraper des proies difficiles
Transmission culturelle
Comportement se transmet aux autres par des mécanismes (imitation), plus efficace pour apprendre
Plus il y a d’individus qui peuvent effectuer une tâche dans un groupe…
Plus les individus apprennent vite
Les groupes de plus grande taille sont plus efficaces
Forte probabilité que toutes les habiletés soient représentées dans le groupe
Recherche des sites de nourritures : transfert d’information entre les membres du groupe
- Passif (parasitisme mutuel)
- Actif
Transfert passif
Les autres suivent ceux qui ont l’info et l’exploite, se nourrisse des sources de nourriture précédemment trouvée (info publique)
Transfert actif
Information concernant la direction, la distance et la qualité de sources de nourriture.
Bénéfices de la vie en groupe
- Meilleure protection vis-à-vis des prédateurs : effet de dilution, meilleur détection des prédateurs, défense groupeé
- Meilleure efficacité alimentaire : utilisation d’information publique, capture de proie difficiles
- Gains énergétiques : thermorégulation
- Meilleure survie des jeunes ; soins et protection collectifs, crèches.
Coûts de la vie en groupe
1) compétition pour les ressources : rapport de dominance, agressions physiques
2) Propagation de maladies, parasites : risques accrus et contagion plus rapide
3) compétition sexuelle et infidélités (compétition spermatique)
4) Risque de consanguinité accru
5) Cannibalisme
Coût de la vie en groupe augmente de manière
Linéaire
Bénéfice de la vie en groupe (plus la taille du groupe augmente)
Augmente de manière à atteindre une valeur optimale
Taille de groupe optimal
Endroit où la différence entre les bénéfices et les coûts est la plus grande
Pourquoi le nombre d’individus dans le groupe est toujours supérieur à la taille de groupe optimal
Individu maximise son propre fitness avant celui du groupe. Individu seul se joint à un groupe si c’est plus optimal pour lui malgré qu’il rend le groupe moins optimal
Taille optimale pour le groupe est
Équilibre Instable
Le paradoxe de la taille optimale du groupe
À l’équilibre, un individu en groupe (grand groupe) ne fait pa mieux qu’un individu seul
Territoire
- aire défendue exclusivement par un individu et sur lequel il peut tolérer la présence de certains congénères
- zone plus restreinte que le domaine vital
- peut varier dans le temps et l’espace
Bénéfices de la territorialité
- Meilleur accès aux ressources (nourriture, partenaire, site de nidification)
- Refuge vis-à-vis des prédateurs (plus efficace pour se reproduire et échapper à la prédation)
Coût de la territorialité
- perte de temps et d’énergie
- Risque de blessure
- Coûts indirects : augmentation du taux de testostérone et donc de l’activité générale qui peut induire une augmentation du taux de mortalité
Facteurs écologiques favorisant la territorialité
Qualité et distribution des ressources dans l’espace : territoire plus petit avec ressources agrégées est plus défendable
PLus il y a de subordonné sur un territoire et pus le territoire est grand
Moins le territoire est défendable
Comment les ressource sont-elles partagées entre tous les membres du groupe
Théorie des jeux ; prédire la fréquence et la durée des interactions agressives
Jeu faucon-colombe
Matrice de gains pour savoir ce que l’individu gagne ou pas selon s’il adopte un comportement agressif ou non
Stratégie évolutive ment stable
Utilisation optimale des tactiques : si la stratégie est mutante et la stratégie est résidente (SES pure)
Stratégie évolutivement stable mixte
Les deux tactiques coexistent dans la population : faucon ne résiste pas à l’invasion de colombe mais le faucon peut envahir une population de colombes
Stratégie évolutivement stable pure
Tous les individus adoptent la même tactiques : faucon résiste à l’invasion de colombe et faucon peut envahir une population de colombe
Colombe n’est jamais une
Ses pure
Tous les individus devraient être plus agressifs lorsque
Les ressources sont de grande valeur
Déterminant du niveau d’agressivité
- valeur de la ressource (pas la même valeur pour tous les opposants, motivation)
Jeu asymétrique
Asymétrie concernant la capacité compétitives des deux opposants. Cette asymétrie affecte le résultat du combat quand il y en a un. Décision conditionnelle au résultat du combat
Gain de l’individu face à un opposant agressif s’il joue la tactique faucon ou colombe
Avantageux d’être Colombe si : individu à faible capacité compétitive
Avantageux d’être faucon si : individu à forte capacité compétitive
Comment évaluer ses chances de gagner
- Se baser sur certains caractères phénotypiques
- Inviter le combat
- Se baser sur ses expériences passées
- En observant
Se baser sur certains caractères phénotypiques
Critères directs : taille, poids, envergure des bois
Critères indirects : taille ou asymétrie du plastron (moineaux)
Initier combat
Combat ritualisé : séquence de comportement stéréotypés ; escalade, permet d’évaluer si adversaire est fort ou pas
Modèle de l’évaluation séquentielle
- Durée et intensité des combats devraient être :
- inversement proportionnels à l’asymétrie entre les opposants
- Proportionnels à la valeur de la ressource
Se baser sur ses expériences passées
Effet perdant et gagnant : remporter ou perdre augmente la probabilité de remporter ou perdre un combat
Observer
Attaque plus rapidement les anciens perdants
Asymétrie entre deux opposants concern la valeur de la ressource, affecte les gains : valeur attribuée à ressource varie selon
- niveau de satiété de l’animal
- Connaissance de l’habitat (exemple : quantité de ressources disponibles et de leur localisation)
- Énergie déjà investie
Les individus sont plus agressifs lorsqu’ils ont
Une meilleure connaissance de leur environnement (acquis territoire depuis plus longtemps)
Abberations des intéractions asymétriques
- Asymétrie non-corrélées : stratégie bourgeois ou non-bourgeois
Asymétrie non corrélées
Qui n’affectent ni le résultat ni les gains mais servent à régler conventionnellement les affrontements
Stratégie bourgeois
Individu adopte la stratégie Faucon s’il est résident et colombe s’il est intrus (ordre d’arrivée important, pas différence de taille)
Stratégie anti-bourgeois :
Individu adopte la stratégie faucon s’il est intrus et colombe s’il est résident
Mécanismes expliquant la règle de l’Anti-bourgeois
- coût de résister à un intrus est trop élevé
- coût d’un déplacement est faible
- quantité de territoire disponibles est élevé
Organisation sociale
Groupe stable : interactions répétées avec les mêmes opposant débouchent le plus souvent sur l’établissement d’une hiérarchie de dominance
Mesure du rang de dominance
Matrice de dominance (différence entre le nombre de combat gagnés et le nombre de combat perdus)
Types de hiérarchie
- Linéaire
- Despotique
- triangulaire
Conséquence de l’établissement d’une hiérarchie de dominance
- Diminution de la fréquence des intéractions agressives
- augmentation des écarts de succès reproducteur entre les individus
Deux hypothèses permettant d’expliquer pourquoi les individus dominés se reproduisent peu ou pas
- Inhibition des comportements reproducteurs due à des niveaux de stress trop élevés
- Contrôle direct des individus dominant (empêche les autres de se reproduire)
coalition chez les primates
Les mâles subordonnées sont obligés de former des alliances pour parvenir à défendre une femelle… mais au risque de ne pas se reproduire (plus on augmente alliance, moins de chance d’être le mâle qui se reproduit)
3 raisons qui explique pourquoi le temps de vigilance individuel diminue avec la taille du groupe
- Diminution du risque de prédation
- Plus d’individus pour détecter les prédateurs (yeux multiples)
- Plus de compétition pour la nourriture
Nombre d’animaux à l’intérieur d’un groupe ne correspond jamais à la taille optimale
- les individus seuls priorisent leur gains individuels (plus avantageux d’être en groupe que seul) par rapport à celui d’un groupe optimal
Une ressource est plus défendable lorsqu’elle est agrégée dans l’espace
Car puisqu’elle est plus agrégée dans l’espace, elle occupe nécessairement un espace plus petit (territoire moins grand) qui est plus facile à défendre.
Trois raisons pour lesquelles deux compétiteurs peuvent estimer différemment la valeur d’une ressource
- Différentes motivations
- Différentes connaissances du territoire
- Énergie déjà investie
Trois mécanismes qui permettent au animal aux d’estimer leur capacité compétitive relative à celle de leur opposant
- Certaines caractéristiques phénotypique
- Initier un combat
- Des expériences précédentes
- En observant
Succès reproducteur des individus est plus variables à l’intérieur des groupes présentant un hiérarchie de dominance despotique?
Car : individu dominant despotique
1. Contrôle directement des individus pour les empêcher à se reproduire
2. Impose un stress, ce qui inhibe les comportements reproducteurs.