Cours 3 : Gènes, environnement et comportement Flashcards
Inné?
- Présent à la naissance
- Différence attribuable aux gènes
- Non-appris
-Qui ne se modifie pas au cours de l’ontogénie - Partagé par tous les membres de l’espèce
Le comportement de quémandage est appris ou inné?
Inné : comportement stéréotypé et effectué par oisillons après éclosions
Appris : évolue avec l’expérience
Prédisposition génétique
Exemple : Différences au niveau hormonal entre les deux lignées (réponse au stress différentes)
L’effet de l’environnement peut modifier l’effet des gènes de quelle manière
EX : donner plus d’attention aux jeunes jusqu’au sevrage —> observe changement au niveau hormonal
Mettre dans une situation d’échec assuré : fait en sorte qu’on n’apprend plus
De quoi dépend l’arrangement des neurones dans le cortex?
Dépend des premières expériences (chats et Blakemore/Cooper, disparition de neurones sensibles aux orientations)
Épigénétique?
Mécanisme qui affecte la façon dont l’ADN est exprimé et traduit (ex : ajout de groupement méthyl sur bases de l’ADN de jumeaux affecte expression des gènes)
Comportement des descendants est affecté par
Le stress subit par la mère et la quantité de soins apportés
Les transmission transgénérationnelle des traits acquis sont de
L’épigénétique (ex : rats choisissent partenaires selon exposition à pesticides ou non (transmission de marques épigénétiques)
Rôle des gènes dans la détermination du comportement : comment mesurer l’influence des gènes?
- Évaluer degré d’héritabilité d’un comportement
- Hybridation
Déterminer les gènes impliqués (inactivation de certains gènes)
Gènes portent information pour code de protéine mais pas directement pour
Un comportement
Effet des gènes cachés par l’environnement : important de tester individus dans
Le plus d’environnement possibles pour voir les différences possibles
Quelles sont les deux hypothèses de l’expérience de la perosnnalité des épinoches quant à la hardiesse et l’agression
Suite à prédation :
1. Les plus agressif et pas hardi : manger, les plus hardi et pas agressif : manger —> les prédateurs consomment ceux pas sur la corrélation
2. Épigénétique : Épisode de prédation rend certains individus agressif et hardis : correspond à une corrélation
Mesurer la ressemblance (héritabilité)
Forte héritabilité : très corrélé
Faible héritabilité : pas très corrélé
erreurs d’estimation de l’héritabilité
Effet maternel : influence du phénotype de la mère sur le phénotype de sa progéniture, indépendamment des effets directs des gènes.
Études de sélection
Approche utilisée en agronomie pour sélectionner et amplifier certains caractères
Pression de sélection :
Différence entre la moyenne du trait étudié et le trait sélectionné ( proche des parents ou proche de la population initiale)
Héritabilité du trait
Proportion de la pression de sélection qui est transmise à la descendance (Réponse à la sélection (R)/Pression de sélection (S))
Ratio d’héritabilité
Plus le ratio est proche de 1 : Forte héritabilité
Plus le ratio est proche de 0 : Faible héritabilité
Héritabilité
Proportion de la variabilité d’un caractère qui est attribuable à des différences génétiques. (Variance phénotypique = Variance génétique + variance environnementale)
La méthode d’héritabilité fonctionne bien lorsque
Les deux effets (génétique et environnemental) agissent de manière additive (ex : crevette différente origines + température de l’eau)
Expérience d’hybridation
Déterminer quels allèles sont responsables du comportement
Détermination des allèles
Colonies rétrocroisées (abeilles et comportement non-hygiénique dominant)
Génétique et neurobiologie
Technique du “knock out” : inactivation d’un gène pour en comprendre l’effet sur la comportement.
Déterminant génétique de la monogamie
Traits associés à la monogamie : soins biparentaux, liens du couple durables et fort attachement des partenaires.
Ex : deux hormones impliquées dans la monogamie chez rongeurs (vasopressin’s (AVP) et oxytocin’s (OT)) —> récepteur AVP et OT sont réparti différemment dependant de l’espèce explique comportement monogame ou polygame
Rôle de l’environnement dans la détermination du comportement : Expérience et Apprentissage
- Apprentissage non-associatif
- Apprentissage associatif
- Apprentissage social
- Apprentissage avec une phase critique
Amélioration des performances grâce à l’apprentissage
- Capacité à effectuer une tâches particulières
- Capacité à trouver et attraper des proies
- Capacité à éviter les poisons
- Capacité à chanter
Apprentissage individuel
Apprentissage non-associatif
Apprentissage associatif
Apprentissage social
Propagation du comportement par la transmission culturelle ( facilitation, accentuation de l’objet et imitation)
Apprentissage non-associatif
Habituation : forme d’apprentissage qui consiste à apprendre à ignorer certains stimuli
Sensibilisation : Résulte en une amplification de la réponse initiale
Habituation
Ignore certains stimuli : apprentissage spécifique à un stimulus particulier
Sensibilisation
Réponse plus forte que la réponse initiale, retour éventuel à la réponse initiale
Apprentissage associatif
Conditionnement classique : Association effectuée entre le stimulus conditionnel et comportement, normalement déclenché par un stimulus inconditionnel.
Conditionnement opérant : association par essai erreur entre les récompenses/punitions et le comportement
Conditionnement classique
L’association s’effectue plus facilement lorsque le stimulus conditionnel précède le stimulus inconditionnel
Conséquence du conditionnement sur la valeur adaptative des animaux
- Meilleures chances de remporter un combat
- Meilleur succès d’appariement (trouver femelle, reproduction)
Coloration aposématique
Mécanisme de conditionnement classique pour les prédateur : association entre coloration et toxicité
Conditionnement opérant
essai-erreur, récompense ne parvient pas systématiquement à l’animal après chaque comportement
Loi de l’effet
Probabilité d’é,mission d’un comportement augmente ou diminue selon qu’il est suivi d’un récompense ou d’une sanction
Programme de renforcement
1) Continu (++)
2) Fixe (+) récompense après temps fixe
3) Variable (+) hasard, fonctionne autant bien que fixe
Information publique (ou sociale)
Information qui vient des congénère
Trois types d’apprentissage social :
- Accentuation de l’objet
- Facilitation sociale
- Imitation
Influence des autres
Phénomène répandu tant au niveau intra qu’interspécifique
Accentuation de l’objet
Phénomène social qui permet à un individu d’apprendre quelque chose de nouveau à propos de cet objet. (Acquisition d’un préférence pour aliment ou aversions)
Facilitations (émulation) sociale
Mécanisme qui accroît les chances qu’un animal effectue un comportement donné, qu’il possède déjà dans son répertoire (manger en regardant d’autres manger, comportement des congénère seulement qui compte)
Imitation
Phénomène social qui permet à un individu d’apprendre un nouvel acte moteur par l’observation d’un tuteur qui en fait la démonstration
Cerveau table rase ou pas (conditionner toutes les associations imaginables que l’on souhaite)
Non : exemple de l’apprentissage du chant qui ne peut s’effectuer que durant une phase critique chez certaines espèces
Trois phases indispensables à l’apprentissage du chant :
- Reconnaissance spécifique du chant
- Pratique du chant
- Cristallisation du chant
Empreinte
Phase critique aussi :
1. Empreinte filiale
2. Empreinte sexuelle
3. empreinte environnementale
empreinte selon Lorenz
Pas de renforcement conventionnel
Uniquement pendant une phase critique (période sensible)
Phénomène irréversible
Imprégnation = apprentissage programmée
Comportement qui résulte de l’imprégnation (suivre) est inné mais l’objet de l’imprégnation ne l’est que très grossièrement (objet ne doit pas être trop éloigné de ce que la mère est vraiment)
Empreinte sexuelle
Période sensible plus tard
Le choix du partenaire est influencé par le phénotype des parents et la reconnaissance de l’espèce
Cognition animale : 2 hypothèses
- Capacité générale d’apprentissage qui s’adapte aux conditions écologiques de l’animal
- Série de modules chacun spécialisé à accomplir une tâche particulière comme l’apprentissage du chant
Tend vers intelligence générale ou intelligence multiple?
Mesure d’intelligence générale explique seulement 40% de la variance totale. (Alors va plus vers série de module et intelligence multiple)
Trois méthodes pour mesurer l’influence des gènes
- Évaluer le degré d’héritabilité d’un comportement
- Avoir recours à l’hybridation
- Déterminer gènes impliqués (Knock outs)
Erreurs d,estimations de l’héritabilité
- Effet maternel
- Épigénétique
- Gènes cachés par l’environnement
Expliquer en quoi la coloration des insectes peut-être une adaptation qui résulte d’un conditionnement classique.
Association entre couleur (stimulus conditionnel) et toxicité (stimulus inconditionnel) par les prédateurs.
Les 2 mécanismes d’apprentissage social qui mène un individu à consommer un aliment nouveau et comment différencier?
Accentuation de l’objet : porte à découvrir un objet nouveau
Facilitation : axé sur le comportement des congénères qui mène à faire une action (déjà acquise avant).
Différence entre l’empreinte et conditionnement classique?
Comportement qui résulte d’une empreinte est inné et possède une phase critique de la période sensible qui se fera sans renforcement conventionnel
Conditionnement classique vient d’une association avec stimulus conditionnel et inconditionnel. Comportement n’est pas inné, complètement appris.