Cours 7- Délibération éthique Flashcards
Qu’est-ce que le raisonnement spontané?
Rationnement instinctif
- valeurs, expériences, impressions cliniques
- peu de temps, de réflexion
- gros bon sens, personnel
- difficile à justifier, doit donc aller chercher plus loin.
Qu’est-ce que le raisonnement normatif?
Normes, règles, procédure, loi (secret professionnel), chercher à comprendre la règles, capable de justifier le raisonnement.
Quels sont les trois étapes du raisonnement normatif? Les expliquer.
- Le cas de conscience : prendre conscience, tenir compte qu’il existe un cadre légal. Il faut réaliser que pour commettre tel acte, il faut respecter les règles en place qui encadrent nos pratiques.
- La détermination de la norme : on détermine précisément les règles qui s’appliquent dans le cas qui nous intéresse.
- L’interprétation de la norme : Appliquer la norme pour faire correspondre le comportement.
Les limites du raisonnement normatif
- Peut laisser place à l’interprétation
- Absence de règles
- Évacue le sens de l’action
- Une seule norme
Le raisonnement éthique peut être utilisé:
- Lorsqu’il n’y a pas de règles établies
- Lorsque plusieurs règles entrent en conflit
- Lorsque les règles peuvent être ambiguës
Dans ce cas-là, il faudra procéder à une délibération éthique afin d’en arriver à un raisonnement éthique.
Les 4 phases de la délibération éthique:
- Prendre conscience de la situation
- Clarifier les valeurs conflictuelles
- Prendre une décision raisonnable
- Établir un dialogue avec les personnes impliquées
Phase 1 libération éthique: prendre conscience de la situation
- Comprendre, analyser, se familiarisé, regarder la situation dans son ensemble.
- Malaise vécu face aux information reçues
(contre nos valeurs, quand on sent que ça fonctionne pas..)
-quelle est la décision spontanée que je prendrais. - conséquences sur moi ou sur l’autre.
- A-t’il des normes écrites ou non écrites?
Phase 2: clarifier les valeurs conflictuelles
Quelles valeurs sont dérangeantes, les sentiment, ce qu’onéprouve?
Comment nous on peut se protéger?
être le plus précis possible
(dignité, loyauté, transparence, etc)
Phase 3: prendre un décision raisonnable
Quels valeurs on privilégie?
ex: transparence (protection de la société, justice équitable et peine plus lourde)
Phase 4: Établir un dialogue avec les personnes impliquées.
- Argument qui justifie les décision. Dialoguer avec le client. Réflexion éthique antérieur.
La nomination du syndicat
- Le Conseil d’administration de chaque Ordre nomme, parmi les membres de l’ordre, le syndic et, si nécessaire, des syndics adjoints. (Les syndics adjoints sont sous l’autorité du syndic quant à l’exercice de leurs fonctions. Ils ont les mêmes droits, pouvoirs et obligations que le syndic.)
- Le Conseil d’administration peut nommer un syndic ad hoc à la suggestion du comité de révision.
- Le syndic ad hoc ne fait pas partie du bureau du syndic. En l’absence d’une nomination légale par le CA, « celui qui se croit syndic ad hoc » ne peut mener des enquêtes ni porter plainte devant le Conseil de discipline.
- Le syndic ad hoc a les droits, pouvoirs et obligations du syndic, sauf qu’il n’a pas autorité sur un syndic adjoint.
Les fonctions du syndicat
- Le Conseil d’administration doit prendre les mesures visant à préserver en tout temps l’indépendance du bureau du syndic dans l’exercice des fonctions des personnes qui le composent. (CONFIDENTIALITÉ)
- Un syndic ne peut cumuler d’autres fonctions attribuées en vertu du présent code ou de la loi constituant l’ordre professionnel dont il est membre.
- Le syndic peut s’adjoindre tout expert ou toute autre personne pour l’assister dans l’exercice de ses fonctions d’enquête. (dans le but d’objectivé, pas de recul, neutralité la norme de pratique vont s’adjointe a un expert (se prononcer sur la gravité objective du manquement, guide dans l’orientation d’une sanction approprié)
Les éléments déclencheurs d’enquêtes et l’exercice illégale: L« ‘information »
- L«’information»:Un syndic peut, à la suite d’une information à l’effet qu’un professionnel a commis une infraction visée à l’article 116, faire une enquête à ce sujet et exiger qu’on lui fournisse tout renseignement et tout document relatif à cette enquête.
*Il ne peut refuser de faire enquête pour seul motif que la demande d’enquête ne lui a pas été présentée au moyen du formulaire
Les éléments déclencheurs d’enquêtes et l’exercice illégale: « Infraction visée à l’article 116 »
Le conseil (de discipline) est saisi de toute plainte formulée contre un professionnel pour une infraction aux dispositions du présent code, de la loi constituant l’ordre dont il est membre ou des règlements adoptés conformément au présent code ou à ladite loi.
Les éléments déclencheurs d’enquêtes et l’exercice illégale: autres mécanisme d’ouverture d’enquête
- Le conseil peut refuser la délivrance d’un permis à une personne qui exemple:
1:a fait l’objet d’une décision d’un tribunal canadien le déclarant coupable d’une infraction criminelle qui, de l’avis motivé du Conseil d’administration, a un lien avec l’exercice de la profession, sauf si elle a obtenu son pardon.
55.1.Le Conseil d’administration peut, après avoir donné au professionnel l’occasion de présenter ses observations, le radier provisoirement, limiter ou suspendre provisoirement son droit d’exercer des activités professionnelles, lorsque celui-ci a fait l’objet d’une décision judiciaire visée au paragraphe 1°, 2°, 5° ou 6° du premier alinéa de l’article 45.
- Lorsque le Conseil d’administration d’un ordre est informé ou a raison de croire que le titulaire d’un permis ou d’un certificat de spécialiste s’est rendu coupable de fraude dans l’obtention de ce permis ou de ce certificat, il peut demander qu’une enquête soit faite à ce sujet conformément à la section VII.