cours 7 Flashcards

1
Q

Origines de l’étude de l’intelligence

A

Francis Galton
–>L’intelligence est surtout héréditaire.
–>L’intelligence peut être mesurée.
–>Utilisation de mesures anthropométriques : la taille du crâne nous renseigne sur l’intelligence d’une personne.
–>Promotion de l’eugénisme, notamment basée sur l’intelligence.

Alfred binet
–>Conçoit les premières mesures pratiques de l’intelligence (test de Binet-Simon).
–>Première notion d’âge mental.
–>Identifier les enfants éprouvant des difficultés scolaires pour leur fournir une éducation adaptée.

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2
Q

Domaines d’étude de l’intelligence

A

Quatre secteurs d’étude de l’intelligence en psychologie :
–>Théories sur la nature de l’intelligence;
–>Mesure de l’intelligence;
–>Différences d’intelligences entre les groupes;
–>Influences héréditaires et environnementales sur le développement de l’intelligence.

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3
Q

Définition de l’intelligence

A

«L’intelligence est une capacité mentale très générale qui comprend entre autres la capacité de raisonner, de planifier, de résoudre des problèmes, d’avoir une pensée abstraite, de comprendre des idées complexes, d’apprendre rapidement et d’apprendre de ses expériences.»

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4
Q

Termes employés pour définir l’intelligence

A

Apprentissage par expérience;
Apprentissage rapide;
Détermination des relations;
Fonctions mémorielles;
Pensée abstraite;
Planification efficace;
Résolution de problèmes;
Travail efficace avec les symboles;
Vitesse du traitement de l’information.

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5
Q

Corrélats de l’intelligence

A

Les scores d’intelligence prédisent significativement des critères externes :
–>Rendement scolaire (nombre d’années de scolarité, tests de rendement, atteinte de niveaux d’éducation supérieurs);
–>Rendement au travail (évaluations des superviseurs, obtention de promotions);
–>Statut socioéconomique (revenu, prestige professionnel);
–>Qualité de vie (état de santé, implication dans des activités illégales, intégrité familiale).

L’intelligence prédit des corrélats importants dans la vie de tous les jours, mais ne reste pas la seule cause.

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6
Q

Changement de qualificatifs pour les tests dits «d’intelligence»

A

Les tests «d’intelligence» étaient (et sont encore) souvent nommés «test d’intelligence», «test d’aptitudes mentales» ou «test d’aptitudes». Beaucoup ont choisi d’éviter ces termes pour deux principales raisons :

  1. Les changements dans les théories sur la structure de l’intelligence humaine ont fait en sorte que les auteurs de tests souhaitent utiliser des termes qui désignent clairement l’objectif de leur test.
    2.On souhaite éviter que les gens supposent que l’intelligence est purement innée ou héréditaire, et donc on choisit des termes qui suggèrent que l’on mesure des aptitudes acquises.

On utilise maintenant des termes comme «évaluation cognitive», «habiletés différentielles», ou «vocabulaire» dans les titres de tests qui sont généralement considérés comme des mesures d’intelligence ou d’aptitudes mentales.

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7
Q

Théories classiques de l’intelligence

A

-Facteur g de Spearman
-Aptitudes mentales primaires de Thurstone
-Modèle de la structure de l’intellect de Guilford

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8
Q

Le g de Spearman

A

Première théorie officielle des aptitudes mentales de l’être humain (1904) élaborée par Charles Spearman.

Spearman a remarqué qu’il existait des corrélations assez fortes entre de nombreux tests de fonctions sensorielles simples.

La présence de ces corrélations suggère que ces fonctions dépendent toutes d’une aptitude mentale plus générale (le fameux facteur g).
–>L’intelligence est en fait une seule chose : g. Il s’agit d’une théorie unifactorielle.
–>Le g signifie «général»; le facteur g est estimé à l’aide de tests mesurant des habiletés spécifiques (s) qui en découleraient toutes.
–>Selon la formulation initiale de Spearman, d’autres facteurs, soit w (volonté, de l’anglais will), et c (caractère, de l’anglais character) influencent aussi les résultats aux tests, en plus du facteur g.

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9
Q

Illustration du facteur g de Spearman slide 15 à 17 idk

A

Les ovales noirs transparents (s1, s2, s3 et s4) représentent chacun un test (appelés s). La zone de chevauchement entre les ovales représente le degré avec lequel elles sont corrélées. La corrélation entre tous les tests, la zone de chevauchement commune à tous correspond au g, soit le facteur général de l’aptitude mentale.

Saturations de chaque test s avec le facteur g issues des résultats obtenus par Spearman en 1904 (à l’aide de la matrice de corrélation présentée dans la diapositive précédente). Les résultats suggèrent que les résultats aux tests sont tous influencés par le facteur g, qui n’a pas été mesuré.

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10
Q

Aptitudes mentales primaires de Thurstone

A

Principale théorie concurrente du facteur g de Spearman, qui a été élaborée par Louis Leon Thurstone (1938).

Contrairement à Spearman, Thurstone pensait que les corrélations entre les tests étaient assez faibles pour suggérer qu’elles étaient en fait plusieurs facteurs indépendants.
–>Il s’agit de la première théorie à facteurs multiples de l’intelligence (ou théorie multifactorielle de l’intelligence).

Thurstone a dégagé 12 facteurs de l’analyse des résultats de 240 étudiants à une batterie de 60 tests. Parmi ceux-ci, 9 étaient interprétables, qu’il a nommés «facteurs de groupes» ou aptitudes mentales primaires.

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11
Q

Illustration de la théorie des aptitudes mentales primaires de Thurstone slide 19

A

Les ovales (P1, P2, P3 et P4) représentent chacun un facteur (appelés P). Plutôt que de mettre l’accent sur le chevauchement entre les facteurs, Thurstone met l’accent sur ce qui leur est propre. Il s’agit donc d’aptitudes relativement indépendantes les unes des autres.

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12
Q

Aptitudes mentales primaires originales Thurnstone

A
  1. spacial: Aptitude spatiale (p.ex., rotation mentale).

2.numérique: Aptitude pour les chiffres (vitesse, précision en calcul).

3.verbal: Aptitude verbale (analogies, antonymes, compréhension).

4.induction: Aptitude à retrouver une règle ou un principe.

5.raisonnement: Raisonnement
Aptitude à résoudre un problème à solution fermée.

6.déduction: Aptitude à appliquer des règles logiques pour résoudre un problème.*

7.perceptuel: Aptitude perceptuelle (p.ex., vitesse de perception visuelle).

8.mémoriel: Aptitude pour l’apprentissage par cœur, la mémoire à court terme

9.w (fluidité du vocabulaire): Fluidité du vocabulaire (p.ex., maniement de mots isolés, phrases dans le désordre).

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13
Q

Modèle de la structure de l’intellect de Guilford

A

Théorie multifactorielle de l’intelligence.

L’intelligence est le fruit de l’interaction de trois axes : les contenus, les produits et les activités.

Les trois axes sont indépendants et peuvent être conçus comme les trois dimensions d’un cube, avec des sous-divisions à chaque élément des axes. On a alors 180 cellules (5 x 6 x 6), chacune une dimension relativement indépendante de l’intelligence.

Le modèle global n’a pas été corroboré.

La distinction entre la production divergente et la production convergente a été identifiée comme étant utile, surtout dans la recherche sur la créativité :
Production divergente : Trouver des solutions de remplacement ou inhabituelles à un problème. L’esprit s’écarte des chemins habituels («thinking outside the box»).
Production convergente : Trouver une seule réponse exacte. L’esprit converge vers une seule réponse.

  1. contenus
    -viseul
    -auditif
    -symbolique
    -sémantique
    -comportemental
  2. produits
    -unités
    -classes
    -relations
    -systèmes
    -transformations
    -implications
  3. activités
    -évaluation
    -convergence
    -divergence
    -mémoire rétention
    -mémoire encodage
    -cognition
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14
Q

Illustration du modèle de la structure de l’intellect de Guilford

A

Chaque axe possède des catégories discrètes détaillant chacune de ses éléments. Puisqu’il s’agit d’un cube en 3 dimensions, on a une cellule qui représente chaque intersection entre chacune des valeurs des axes (visuel, unités, évaluation; visuel, unités, convergence; visuel, unités, divergence; etc.).

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15
Q

Modèles hiérarchiques de l’intelligence

A

Les modèles hiérarchiques admettent l’existence de facteurs distincts, mais influencés par des facteurs plus globaux (un facteur dominant ou plusieurs facteurs dominants).

Trois théories hiérarchiques présentées :
-Intelligences fluide et cristallisée de Cattell;
-Modèle de Vernon;
-Synthèse de Carroll.

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16
Q

Intelligences fluide et cristallisée de Cattell

A

Deux types d’intelligences (facteurs englobants) :

1.Intelligence fluide (Gf) : La puissance cognitive pure. Aspect plus héréditaire de l’intelligence, probablement lié aux substrats neuronaux.

2.Intelligence cristallisée (Gc) : La somme des apprentissages d’une personne (observations, éducation, expérience, pratique). Aspect plus environnemental de l’intelligence.

La Gf et la Gc sont composées d’un certain nombre de facteurs spécifiques à chacune. Certains suggèrent que la Gf et la Gc s’unissent pour former un facteur g.

17
Q

Illustration de la théorie des intelligences fluide et cristallisée de Cattell slide 26

A

La Gf et la Gc sont composées d’un certain nombre de facteurs spécifiques (FS) à chacune (dans cet exemple seuls 2 FS sont dessinés pour chaque facteur). Ces facteurs sont combinés pour former les deux types d’intelligence.

18
Q

Exemple de test destiné à mesurer l’intelligence selon la théorie de Cattell

A

Cattell voulait créer un test d’intelligence qui ne serait pas trop verbal et qui ne serait pas dépendant de la scolarité (ce qu’il reprochait au test de Binet). Il a donc créé un test basé sur des figures comme des matrices et des labyrinthes basés sur l’intelligence perceptuelle. Selon lui, son test est exempt d’apport culturel.

19
Q

Modèle hiérarchique de l’intelligence de Vernon

A

La théorie proposée par Vernon visait à synthétiser l’ensemble des recherches menées sur l’intelligence effectuées jusqu’à 1950 et réconcilier les théories contradictoires.

Selon le modèle de Vernon, il existe un ensemble d’aptitudes spécifiques (ou facteurs spécifiques). Ces aptitudes spécifiques se regroupent en un certain nombre de facteurs mineurs (avec lesquelles elles ont une plus forte corrélation qu’avec les autres).

Les facteurs mineurs se regroupent en deux facteurs majeurs, le «facteur verbal:éducationnel» (v:ed) et le «facteur spatial:mécanique» (k:m). Ces deux facteurs sont corrélés et se regroupent dans un facteur plus global, g.

Les facteurs mineurs (verbal, numérique, habiletés spatiales et information mécanique) sont formés par leurs facteurs spécifiques respectifs. En retour, les facteurs mineurs verbal et numérique forment le facteur majeur v:ed (verbal & educational) et les habiletés spatiales et l’information mécanique forment le facteur majeur k:m (spatial & mechanical).

20
Q

Synthèse de Carroll

A

La synthèse de Carroll, la théorie des capacités cognitives en trois strates, est basée sur une synthèse de centaines d’analyses factorielles réalisées sur les aptitudes humaines.

Le modèle comporte trois strates. Le facteur g de Spearman représente l’intelligence générale au niveau le plus élevé (strate 3). Les Gf et Gc de Cattell se retrouvent à la strate 2, avec d’autres facteurs de groupe (qui correspondent globalement aux facteurs identifiés par Thurstone). La strate 1 est composée de facteurs spécifiques.

Selon Carroll, certains facteurs spécifiques ont une structure factorielle complexe et se retrouvent reliées à plus d’un facteur de groupe.

La synthèse de Carroll serait l’une des meilleures synthèses des méthodes d’analyses factorielles portant sur l’intelligence humaine.

21
Q

Théories psychométriques de l’intelligence

A

Les théories classiques et hiérarchiques de l’intelligence sont appelées «théories psychométriques», car elles ont en commun l’idée que l’intelligence est composée d’une organisation d’éléments plus ou moins interreliés.

22
Q

Théories développementales de l’intelligence

A

Les théories développementales de l’intelligence sont fondées sur trois postulats :
–>Le développement de l’intelligence se fait au travers de stades distincts caractérisés par des changements qualitatifs dans les opérations mentales;
–>L’évolution dans les stades suit un ordre précis qui ne change pas, selon la maturation naturelle et les expériences communes;
–>Il n’est pas possible de revenir à un stade antérieur.

23
Q

Stades de développement de Piaget

A

Sensorimoteur (0-2 ans): Pas de permanence de l’objet.

préopératoire (2-6 ans): Pas de principe de conservation

opératoire concret (7-12 ans): Utilise les principes de conservation et de réversibilité.

Formel opératoire (ou hypothético-déductif) (12 ans et plus): Compréhension de la cause à effet.

24
Q

Théories du traitement de l’information et théories biologiques de l’intelligence

A

Les théories du traitement de l’information et les théories biologiques de l’intelligence sont distinctes, mais partagent des points communs.

Ces théories sont moins intéressées par le «quoi» et plus par le «comment».

Théories du traitement de l’information : Mettent l’accent sur la façon dont les informations sont traitées, métaphore de l’ordinateur.

Théories biologiques de l’intelligence : Mettent l’accent sur le fonctionnement cérébral comme base de la compréhension de l’intelligence humaine. Si on veut comprendre l’intelligence, il faut étudier le cerveau.