COURS 7 Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’input?

A

Simple déclencheur dans l’approche théorique

Rôle central dans l’approche fonctionnelle

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Q

Quelle est la nature de la connaissance linguistique?

A

Règles/lois abstraites dans l’approche formelle;

Connaissance de ce qui ne fait pas partie de la grammaire cible (approche formelle)

Règles plus spécifiques, propres à un contexte donné, dans l’approche fonctionnelle

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3
Q

Quelle est la différence entre L1 et L2 par rapport à la période critique?

A

L1 = âge ou peut plus développer la langage = ne sait pas quel est l’âge puisque pas éthique

L2 = pas âge maximal pour apprendre deuxieme langue = mais après certain âge = difficulté à parler de facon exacte la langue
o Accent permet voir que pas première langue
o Éléments syntaxiques

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4
Q

APPROCHE FORMELLE
Quel est l’innéisme de Chomsky?

A

Langage = adaptation génétique propre à l’espèce humaine

Acquisition et non apprentissage – dév ds son contexte, personne te l’apprend

Rôle de l’environnement -» surtout un déclencheur du processus d’acquisition

EX : pleurer, boire lait pendant allaitement, déglutition, respirer

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5
Q

APPROCHE FORMELLE
Quels sont les arguments de l’innéisme?

A
  1. Absence de données négatives
    • Absence d’intervention systématique pour aider l’enfant à choisir les bonnes hypothèses ;
    • Absence de mise en pratique de la part des enfants (McNeil 1965) ;
  2. Pauvreté du stimulus
    • Environnement linguistique insuffisant
    o Les enfants produisent et entendent des phrases qu’ils n’ont jamais produites ou entendues
    • Environnement linguistique imparfait
    o Les énoncés linguistiques ne sont pas tous bien formés
    o Ce qui soulève la question suivante : comment l’enfant sait-ils quels énoncés font partie de la grammaire de sa langues et lesquels n’en font pas partie
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6
Q

APPROCHE FORMELLE
Quelles sont les autres notions de l’innéisme?

A

L’enfant apprend des choses que l’environnement ne lui permet pas d’observer consciemment. Par exemple :
- Le langage n’est pas une suite linéaire de mots
- Le langage est organisé en unités abstraites plus petites (phonèmes, mots, syntagmes)

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7
Q

APPROCHE FORMELLE
Qu’est-ce que la grammaire universelle selon l’innéisme?

A

Système de règles/principes abstraites qui déterminent les formes possibles que peuvent prendre les grammaires et exclue les énoncés qui n’appartiennent pas aux langues naturelles

Permet la créativité

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8
Q

APPROCHE FORMELLE
Quel est le modèle computationnel appliqué au langage?

A

Apprenabilité

Quatre composantes
1. Classes de langues
2. Un environnement d’apprentissage – de permettre de choisir la langue quon va réussi à parler
3. Une stratégie d’apprentissage
4. Un critère de succès (comparaisons entre les différentes hypothèses et la langue cible) – enfant réussi à utiliser langage comme adulte de la même pop

Principale caractéristique
- Comprend des mécanismes d’apprentissage
o Par ex. de façon implicite, l’enfant segmente les énoncés en catégories simples : (noms, verbes, etc.)
o L’apprenant combine ces éléments en unités plus grandes (syntagmes, phrases, etc.)

Objet d’étude :
- Emphase sur l’état final de la langue (la structure syntaxique)

L’apprenant applique certaines correspondances à partir de ses observations à l’aide de ses connaissances intrinsèques
• Agent = SN
• Action = V
• Patient = SN – Location = SP
• Mécanismes génératifs des phrases de la langue (e.g. SN Dét N (SP))

Interaction acquisition du langage et mémoire: - Ex: Formes du passé en anglais :
- Mémoire associative : association entre signification et forme (signification=sens et prononciation=forme par ex)
- Mémoire procédurale : application de règles

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9
Q

APPROCHE FONCTIONNELLE
Qu’est-ce que c’est?

A

Aucune prédisposition spécifique au langage ;

Langage émerge de l’expérience
• But : remplir des fonctions cognitives, sociales et communicative

Se concentre surtout sur les aspects autres que la syntaxe de premier ordre

Le langage est complètement intégré aux autres fonctions cognitives ;
• Le développement du langage est subordonné à celui de la cognition en général

Les termes nom, verbe, syntagme, etc. n’ont aucune réalité psychologique;

La GU n’existe pas; le langage est défini par l’expérience individuelle

L’input est suffisant à l’apprenant pour construire sa grammaire
• Par conséquent ; input différent = grammaire différente (du moins aux stades précoces)

Interaction sociale est un facteur;

Analogie avec la mémoire :
• Approche formelle : langage déclaratif
• Approche fonctionnelle : langage procédural

Unités de base :
• Unités sémantiques (sens)
• Unités phonologiques (sons)
• Unités symboliques (= relations entre les deux premières)
Le sens est dérivé de l’interaction sociale et de la pragmatique

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10
Q

APPROCHE FONCTIONNELLE
Qu’est-ce que le Constructionnisme?

A

Unités concrètes de formes, sens et usage

Comporte une aspect génératif (mais non
transformationnel (e.g. le + ballon -» Dét + N -» SN <objet direct, sujet, etc.> ; mais Le ballon a été lancé par Luc n’est pas dérivé de Luc a lancé le ballon).

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11
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. Cognition et expérience linguistique au second plan (afin d’isoler l’objet d’étude)
2. Cognition (mémoire) et expérience linguistique (env, discussion en contexte, conversation avec autre personne) font partie du modèle

A
  1. Formel
  2. Fonctionnel
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12
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. emphase sur lexique et phonologie (développement)
2. emphase sur syntaxe (état final)

A
  1. Fonctionnel
  2. Formel
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13
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. plutôt axés sur le comment
2. tente d’expliquer pourquoi (pour quelle raison erreur présente?)

A
  1. Fonctionnel
  2. Formel
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14
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
Quel aspect est similaire pour les 2?

A

étude sur plusieurs langues

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15
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. unité de base sont des objets formels combinatoires (dét + N -» SN)
2. Les concepts sont importants – ex : le + chapeau (comment enfant apprend que ca = un chapeau)

A
  1. Formel
  2. Fonctionnel
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16
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. tente d’expliquer les limites des grammaires naturelles (ex : un pronom interrogatif se place en tête ou en fin de phrase, jamais au milieu)
2. tente d’expliquer ce qui est, non ce qui n’est pas

A
  1. Formel
  2. Fonctionnel
17
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. ce qui n’est pas n’existe pas
2. ce qui n’est pas doit être expliqué

A
  1. Fonctionnel
  2. Formel
18
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ET FONCTIONNELLE
1. Productivité est graduelle, via l’analyse et le traitement de formes connues, ensuite étendues à des constructions plus complexes
2. Un point central de ces modèles est la productivité et la créativité (règles abstraites génèrent une infinité de formes)

A
  1. Fonctionnel
  2. Formel
19
Q

DIFFÉRENCES ENTRE FORMELLE ‘ ‘ ET FONCTIONNELLE
1. Généralisation dans la langue et entre les langues ne sont pas une coïncidence

  1. Généralisation dans la langue et entre les langues sont une coïncidence (caractère descriptif) – surtout dune langue à une autre, pas important que langue 1 ressemble aux langues 2, 3 et 4
A
  1. Formel
  2. Fonctionnel
20
Q

Quel modèle est ni formel ni fonctionnel? Explique le

A

Connexionnisme

Principales caractéristiques :
• Nature de l’architecture du cerveau humain (aucune règle abstraite, système unique pour les régularités et les irrégularités ;
• Rôle de l’input : environnement linguistique
• Mécanisme de la pensée : calcul probabiliste ; participation de la mémoire de travail ;
• Nature de la connaissance et de sa représentation : réseaux complexes
• (récemment, on a ajouté une manipulation symbolique au système)

Système statistique qui repère les régularités
• E.g. formation du pluriel ou du passé en anglais (-s, -ed)
• Inputs associés avec outputs sur une base probabiliste – (e.g. growgrew/*grought)

Conclusion
• Le langage est complexe et son apprentissage peut être abordé de manières différentes.

21
Q

Qu’est-ce qu’un bilingue natif?

A

Un enfant apprenant une deuxième langue en bas âge

22
Q

Pour beaucoup de gens, la langue seconde est caractérisée par quoi?

A

• un accent plus ou moins marqué
• un vocabulaire moindre
• une incertitude par rapport à certaines structures

23
Q

VRAI OU FAUX
De façon générale, on considère qu’une deuxième langue acquise à l’âge adulte ne sera jamais à 100% identique à la langue cible (langue des adultes dits locuteurs natifs de la langue)

A

VRAI

24
Q

Résume moi les 4 différences entre acquisition de L1 et L2

A
  1. On apprend à parler la L1 tandis que on apprend une L2
    - phénomène de transfert linguistique de L1 vers L2 (ex de l’italien)
  2. Apprenants L1 = nourrissons (cognition, mem, motricité, capacité résolu probl se dév)
    Apprenants L2 souvent adultes sinon plus âgés que ceux de la L1
    Donc capacités cog pas les mêmes que ceux L1
  3. Rôle input = incidence négative puisque influence sur acquisition L2
    - Ex de l’italien
  4. Contexte apprentissage
    L1 = toujours contexte d’immersion
    L2 = contexte immersion possible, contexte académique et souvent contexte mixte
25
Q

La grammaire universelle (GU) joue- t-elle un rôle dans l’acquisition d’une deuxième langue?

A

La GU joue un rôle important dans l’acquisition de la langue maternelle

On se demande si on y a encore accès dans l’acquisition L2 (surtout chez les adultes) (étudié beaucoup par Prof. Lydia White, Université McGill)

La grammaire universelle nous renseigne sur les structures qui peuvent exister dans le langage humain (dans toutes les langues) et quelles structures ne peuvent exister
o Ex de structure impossible:
o « Un je au fromage mange sandwich »

S’il n’y a aucun accès à la GU lors de l’apprentissage d’une deuxième langue, on devrait voir l’apparition de structures « folles »

26
Q

Quel est le nom des théories linguistiques en L2?

A

DE LA L2…

Full access/full transfer – pas impossible, dépend personne, éléments peuvent rester difficiles

Full access/no transfer – comme un bébé

No access/full transfer – jamais comme un locuteur natif

27
Q

Sur quoi se base les théories d’acquisition L2 en psychologie?

A

Se concentre sur les aspects comme la mémoire, l’attention, etc pour l’apprentissage d’une deuxième langue

Se posent des questions sur l’interaction entre ces éléments dans l’apprentissage d’une deuxième langue

Dans la partie neuro, se posent des questions sur les structures cérébrales impliquées dans l’apprentissage d’une deuxième langue et les traces cérébrales visibles

Théorie de la compétition (competition model, Bates & MacWhinney)
o Théorie appliquée à l’acquisition L1 et L2
o En acquisition L2:
- Postule une capacité à atteindre un niveau quasi-natif par un apprenant même adulte
- Grande importance de la mémoire et de la richesse du milieu linguistique
- Compétition entre la L1 et la L2 (donne lieu au transfert)
- Compétition entre les différents indices langagiers, ce qui mène à attacher la bonne cible à la bonne signification

28
Q

Sur quoi se base les théories d’acquisition L2 en neuropsychologie?

A

Une vue traditionnelle est de considérer que la L1 et la L2 ne sont pas traitées par les mêmes structures cérébrales

Il y aurait des structures plus impliquées dans la L2 (par exemple, reliées à la mémoire)

Cela permettrait d’expliquer pourquoi certains apprenants n’arrivent jamais à une maîtrise parfaite de la L2

Certains aphasiques bilingues ont des troubles dans une des deux langues seulement

Perani et Abutalebi (2005) (article de revue de littérature)

Ils proposent que la L1 et la L2 sont desservies par les même processus neuraux

Ils proposent que les niveaux de base, intérmédiaires et avancés seraient aussi desservies par les mêmes processus neuraux

La différence serait dans la force de l’activation

L’apprentissage est considéré comme dynamique