Cours 6: Troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Définir la psychose

A

Définition : État mental ou l’individu expérimente une distorsion ou une perte de contact avec la réalité SANS perte ni altération de l’état de conscience La personne est consciente d’être consciente.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme positif?

A
  • Surplus/ajout par rapport au fonctionnement habituel
  • P.ex., idées délirantes; hallucinations
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3
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme négatif?

A
  • Manque/absence par rapport au fonctionnement habituel
  • P.ex., manque de volonté; alogie ex : diminution du discours; affect plat Peu de réactions à son environnement, lenteur
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4
Q

Définir l’idée délirante

A

Croyances figées qui ne changent pas face à des évidences qui les contredisent : Déductions incorrectes de la réalité

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5
Q

Qu’est-ce qui distingue une idée délirante bizarre de non-bizarre?

A

Bizarres (clairement invraisemblable ou incompréhensible, presque impossible ex : penser que qqn m’a enlevé un rein pendant la nuit car j’ai une petite cicatrice)

Non bizarres (vient d’une expérience ordinaire de la vie, ex : penser qu’on est suivi par le FBI, penser qu’il y a une caméra dans la lampe)

  • Attention au contexte de la personne ex: religion
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6
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes de persécution

A
  • Persécution : quelqu’un veut te tuer, harceler…
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7
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes de référence

A
  • Référence : message caché qui nous est dirigé ex : en écoutant des vidéos
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8
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes mégalomaniaques

A
  • Mégalomaniaques : personne ne croit à tort qu’elle a des capacités ou des compétences exceptionnelles, déconnecté de la réalité
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9
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes érotomaniaques

A
  • Érotomaniaques : croire à tort que quelqu’un d’autre nous aime
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10
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes nihilistes

A
  • Nihilisme : conviction qu’une catastrophe majeure va arriver
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11
Q

Donner un exemple pour des idées délirantes somatiques

A
  • Somatique : lié à la santé ou le fonctionnement des organes
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12
Q

Qu’est-ce qu’une hallucination?

A
  • Expériences de type perceptif qui surviennent sans stimulus externe
  • Ne sont pas sous le contrôle de la volonté
  • Peuvent cerner toutes les modalités sensorielles

Les plus communes :
* Auditive
* Visuelle
* Sensations physiques
* Odorat
* Goût

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13
Q

Quel type d’hallucination est le plus fréquent?

A

Hallucinations auditives (les plus fréquentes)
* Plus souvent des voix qui commentent, discutent entre elles, donnent des ordres
* Distincte des pensées
* Souvent caractère péjoratif ou menaçant

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14
Q

Pensée désorganisée / trouble du cours de la pensée

  1. Quel est l’objet de ce trouble
  2. Qu’est-ce que le déraillement ou le relâchement des associations?
  3. Qu’est-ce qu’une pensée tangentielle?
  4. Qu’est-ce que l’incohérence ou la salade de mots

Que dire de la sévérité de ce trouble?

A

S’observe par le discours de la personne

  • Déraillement ou relâchement des associations : Passer d’un sujet à l’autre
  • Pensées tangentielles : Réponses reliées de manière indirecte aux questions ou pas reliées du tout PAS DE LIEN, n’est pas la fuite des idées du tr. bipolaire, n’est pas l’aphasie de Wernicke
  • Incohérence ou « salades de mots » : Discours si désorganisé qu’il est pratiquement incompréhensible
  • La sévérité de ce symptôme doit affecter significativement l’efficacité de la communication
  • La sévérité peut être moindre en phase prodromique (avant la crise) ou en phase résiduelle (après la crise)
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15
Q

Qu’est-ce qu’un comportement moteur anormal ou grossièrement désorganisé?

A
  • Peut se manifester de diverses manières allant de la niaiserie puérile à une agitation imprévisible ex : posture, stéréotypie
  • Des problèmes peuvent être relevés dans toute forme de comportement dirigé vers un but, conduisant à des difficultés à réaliser les activités de la vie quotidienne
  • Catatonie Ex : baisse marquée des réactions avec position du corps spéciale
  • Comportements sociaux particuliers
  • Peut affecter l’habillement Ex : aller au dépanneur en bobettes
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16
Q

Quels sont les symptômes négatifs (2) les plus prééminents?
*indice Parkinson

Quels sont les autres?

A

2 sx négatifs les plus prééminent:
- Diminution de l’expression émotionnelle
- Aboulie : lenteur à réagir, difficulté à passer à l’action

Autres sx négatifs observés
- Alogie : diminution de la parole
- Anhédonie
- Asociabilité
- Insuffisance de la concentration, de l’attention …

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17
Q

Schizophrénie

Nommer les symptômes du critère A.

Combien doit-il y en avoir?
Pour quelle durée?

A

2 ou plus: dont au moins un parmi 1, 2 ou 3

Présent dans une proportion significative de temps au cours d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace)

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence)
  4. Comportements désorganisés ou catatoniques
  5. Symptômes négatifs
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18
Q

Schizophrénie

Nommer le critère B de ce trouble en lien avec le fonctionnement de la personne

A

Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble

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19
Q

Schizophrénie

Selon le critère C, durant combien de temps des signes continus du trouble doivent-ils être présents?

A

6 mois

Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois.
Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c.-à-d. les symptômes de la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace) ; dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer.

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20
Q

Quels sont les troubles qui peuvent être confondus avec la schizophrénie et qui éliment le dx selon le critère D?

A

Un trouble socioaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été exclus

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21
Q

Schizophrénie
Selon les critères E et F, ce dx peut-il être posé en présence de substance, Rx, TSA ou trouble de communication?

A

E Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale
F S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace).

22
Q

Quels spécificateurs sont possibles en schizophrénie?

A
  • Spécifier évolution (après un an) : (p.ex., Premier épisode/Épisodes multiples, actuellement en épisode aigu/en rémission partielle/complète
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
23
Q

Concernant le développement et l’évolution de la schizophrénie:

Qu’est-ce que le prodrome?
Quelles-en sont ses manifestations?

A

Prodrome: période de survenu de signes avant-coureurs
* Durée variable (moy. 3 ans)
* Souvent début adolescence: vers 15-16 ans
* Caractérisé par plusieurs manifestations non spécifiques
- Retrait social
- Laisser-aller général (horaire de vie perturbé; détérioration de l’apparence)
- Perte des intérêts habituels; nouveaux intérêts (parfois un peu bizarres)
- Présence d’anxiété et de dépression
- Sx somatiques divers (p.ex., sensation) etc.
* Meilleur indice de l’émergence de la maladie : Sentiment partagé par les proches qu’un changement s’opère dans la façon d’être de la personne (Même si la psychose n’est pas encore présente)

24
Q

Peut-on prédire de façon fiable l’évolution de la Sz?

Combien de personnes auraient une évolution favorable?

A
  • On ne peut pas prédire de façon fiable l’évolution
  • Le cours de la maladie serait favorable pour 20% des personnes atteintes
  • Un faible nombre vont récupérer complètement
  • La majorité aura toujours besoin de soutien dans la vie quotidienne (formellement ou informellement)
  • Pour beaucoup la maladie est chronique avec exacerbations et rémissions des symptômes actifs
  • Pour d’autres -> détérioration progressive
25
Q
  1. Quels types de symptômes diminuent au cours de la vie?
  2. Quels types de symptômes sont plus persistants et ont davantage de valeur pronostique?
A
  1. sx +
  2. sx -
26
Q

Qu’est-ce qui distingue le trouble schizophrénéiforme de la schizophrénie?

A

Le facteurs temps: le tr. schizophrénéiforme dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois

27
Q

Quels sont les facteurs de bon pronostic en schizophrénie?

A
  • Symptômes survenus soudainement, sans prodrome (symptômes débutés à l’intérieur de 4 mois)
  • La personne est perplexe bon fonctionnement avant la première psychose
  • Pas de sx négatifs
28
Q

Qu’est-ce qui distingue le trouble psychotique bref de la Sz et du tr. schizophrénéiforme?

A
  • Présence d’au moins un symptôme positif (i. délirante, hallucination, discours désorganisé) au lieu de deux
  • Durée de l’épisode de 1 jour à moins de 1 mois
  • Retour complet au fonctionnement normal
29
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble psychotique bref?

A
  • Spécifier si avec facteur de stress marqué ou sans facteur de stress marqué
  • Spécifier si avec début post-partum
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
30
Q

Que peut-il arriver chez des personnes atteintes de TP en lien avec les troubles psychotiques?

A

Des facteurs de stress psychosociaux peuvent provoquer de brèves périodes de symptômes psychotiques chez des patients avec un trouble de la personnalité
- Souvent transitoires et ne justifient pas un dx indépendant
- Si les sx psychotique persistent au moins 1 jour -> on peut dx un trouble psychotique bref

31
Q

Trouble schizoaffectif

Quels sont les critères A, B et C?
A. Symptômes présents
B. Décours temporel
C. Concernant la présence des symptômes thymiques

A

A Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de schizophrénie.
NB.: Si épisode dépressif caractérisé, humeur dépressive doit être présent (critère A1)
B Idées délirantes ou hallucinations seules pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque)
C Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie

32
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble schizoaffectif?

A
  • Spécifier le type : Type bipolaire (épisode maniaque); Type dépressif
  • Spécifier évolution (après un an) : (p.ex., Premier épisode/Épisodes multiples, actuellement en épisode aigu/en rémission partielle/complète
  • Spécifier si avec catatonie
  • Spécifier la sévérité
33
Q

Qu’est-ce qui différencie le trouble bipolaire du trouble schizoaffectif?

A

L’ordre d’arrivée des symptômes

34
Q

Est-ce un trouble schizoaffectif: une dépression qui survient après la fin de l’épisode psychotique

A

Non

35
Q

Trouble délirant

Quels sont les critères A, B et C

A. Symptôme et durée
B. Concernant les sx +
C. Impact fonctionnel

Les critères D et E sont:
D Si épisodes maniaques ou dépressifs survenus concomitamment, durée brève vs durée de la période délirante
E Pas due aux effets d’une substance, affection médicale ou autre trouble mental

A

A Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus
B Critère A de la SZ n’a jamais été rempli
N.B: Si hallucinations présentes, pas prééminentes ou en rapport avec le thème du délire
C En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.

36
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble délirant?

A
  • Spécifier le type (érotomaniaque, mégalomaniaque, jalousie, persécution, somatique, mixte et non spécifié)
  • Spécifier si contenu bizarre
  • Spécifier l’évolution et l’épisode actuel (p.ex., Premier épisode/Multiples épisodes actuellement en épisode aigu/en rémission partielle/complète)
  • Spécifier la sévérité actuelle
37
Q

Trouble psychotique induit par une substance/ Rx

Quels sont les critères:
A. Symptômes et nb. minimal
B. Cause
D. Différentiel avec un autre syndrome
E. Impact fonctionnel, qu’est-ce qui domine le tableau clinique

Le critère C est: La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique non induit par une substance/un médicament

A

A Présence d’un ou deux des symptômes suivants :
1. Idées délirantes.
2. Hallucinations
B Mise en évidence par l’anamnèse, l’examen physique, ou les examens complémentaires des éléments (1) et (2):
1. Les symptômes du critère A sont apparus pendant ou peu de temps après une prise médicamenteuse, une intoxication ou un sevrage d’une substance.
2. La substance/le médicament en cause est capable de produire les symptômes du critère A.
C La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique non induit par une substance/un médicament.
D La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un syndrome confusionnel.
E La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
N.B. : Ce diagnostic ne doit être fait à la place d’un diagnostic d’intoxication par une substance ou de sevrage d’une substance que lorsque les symptômes du critère A dominent le tableau clinique et qu’ils sont suffisamment marqués pour justifier une prise en charge clinique.

38
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble psychotique induit par une substance?

A
  • Avec début au cours d’une intoxication
  • Avec début au cours d’un sevrage
  • Spécifier sévérité actuelle
39
Q

Quel pourcentage des premiers épisodes psychotiques sont dus à une substance?

A

7 à 25% des personnes présentant un 1er épisode psychotique sont considéré comme ayant un trouble psychotique induit par une substance/médicament

40
Q

Quels sont les autres troubles psychotiques autrement spécifiés?

A
  • Trouble psychotique due à une affection médicale
  • Autre trouble du spectre de la Sz ou autre trouble psychotique spécifié
    1. Hallucinations auditives persistantes survenant en l’absence de toute autre caractéristique
    2. Idées délirantes se chevauchant de façon significative avec des épisodes thymiques
    3. Syndrome de psychose atténuée
    4. Symptômes délirants chez le conjoint d’une personne souffrant de trouble délirant
  • Trouble du spectre de la Sz ou autre trouble psychotique non spécifié
41
Q

Nommer les autres déficits associés aux troubles Sz, schizoaffectifs, schizophrénéiformes (6 catégories)

A

Autres déficits (particulièrement Sz; Szaff; Szforme)
* Affects inappropriés (rires immotivés)
* Humeur dysphorique (dépression, anxiété, colères)
* Difficultés de sommeil
* Manque d’intérêt pour la nourriture ou refus de manger
* Préoccupations somatiques parfois dans des proportions délirantes
* Déficit de mentalisation (soi/autres) insight, conscience de soi / de la maladie (n’est pas une défense), plus on fait de psychose plus ça diminue notre capacité à réfléchir en termes d’états mentaux pour soi et les autres, manque d’empathie (n’est pas la sensibilité  être submergé par ses propres affects)
* Tendance à prêter attention à des événements ou des stimuli non pertinents (interprétation et donner un sens  de manière délirante)
Amène comme conséquence la diminution de l’adhérence à la Rx

Déficits cognitifs
* Fortement liés aux troubles fonctionnels et professionnels
* Mémoire; langage; fonctions exécutives (organisation; planification); ralentissement du traitement de l’information; attention; capacité inhibitrices
* Non dues à la rx : Répondent un peu à la rx
* Prédisent le fonctionnement quotidien, l’autonomie
* Surtout chez les patients atteints de Sz > Tr. Schizoaffectif, Tr. Schizophrénéiforme

Trouble de la cognition sociale
* Processus qui sous-tend les capacités d’interaction sociale
* L’habileté à tenir compte du contexte dans une situation sociale
* La difficulté à trouver des explications nuancées face aux événements de la vie
* Surtout chez les patients atteints de Sz, Tr. Schizoaffectif, Tr. Schizophrénéiforme
Manque de jugement

Sx anxio-dépressifs
* En réaction à la maladie
* Appréhension/inquiétudes par rapport au futur : Pessimisme, découragement etc.
* Attention: Sx négatif peuvent ressembler à des sx dépressifs sévères

Agressivité/hostilité
* Hostilité et agression peuvent être présentes dans Sz : Agressions volontaire ou fortuites = rares
* Observé + chez les hommes jeunes (Elbogen et Johnson, 2009)
- Antécédents violence
- Non-adhésion au traitement
- Abus de substance
- Impulsivité
* La majorité des personnes atteintes de la Sz ne sont pas agressives : Plus souvent victimes que la population générale

Exemples
* Sarcasme
* Comportements passifs-agressifs
* Abus verbaux
* Assaut (pousser, cracher, frapper)
* Refus de coopérer (un peu + fréquent)
* Souvent ne reconnaissent pas qu’ils sont malades…
La schizophrénie n’augmente pas le risque de violence sauf si associé à l’abus de substances.

Consommation de substances
* Trouble de l’usage de substance = 41,7%
- Cannabis 26,2%
- Alcool 24,3%
* Tabagisme
- 5x + susceptible de fumer que la population générale
- Pourquoi les personnes atteintes de Sz fument-ils ?
- Automédication (le tabac aurait pour effet de diminuer sx et effets secondaires de la rx, mais la médication fonctionne moins, les gens n’aiment pas l’effet des antipsychotiques)
* Conséquences:
- Peut mener à plus de déficits
- Augmente l’élimination des antipsychotiques
- Rôle dans la psychose (peut arriver + tôt; peut aggraver)

42
Q

Expliquer le modèle diathèse-stress en lien avec les troubles psychotiques

A

Vulnérabilité atteignant un seuil critique à l’adolescence + Stresseur = psychose

43
Q

Nommer les facteurs de risques des troubles psychotiques

A

Génétique
* 10% de risque de développer le trouble si un membre de la famille atteint
* 40 % de risque si un parent est atteint
* 50 % si un jumeau monozygote est atteint
* Plusieurs gènes sont à risque d’être impliqués

Biologique
* Anomalies neurochimiques (sérotonine, dopamine)
* Anomalies neurodéveloppementales et du fonctionnement cérébral

Environnementales
* Complication périnatales
* Infection durant la grossesse
* Malnutrition durant la grossesse
* Vie urbaine
* Immigration (intimidation, exclusion sociale)
* Adversité pendant l’enfance

Psychologiques
* Stress
* Pensées dysfonctionnelles
* Détresse psychologique
* Mauvaise compétences sociales

44
Q

Quelles familles de molécules sont utilisées dans les troubles psychotiques?
Sont-elles bien tolérées? Quel enjeu cela pose-t-il?

A
  • Antipsychotiques
  • Cibler les symptômes positifs et négatifs (antagoniste de la dopamine et/ou de la sérotonine)
  • Effets secondaires + : Gains de poids; insomnie; dysfonctionnels sexuelles; anxiété etc.
  • 1/3 auraient toujours des symptômes psychotiques persistant
  • Effets limités sur les sx négatifs, les fonctions cognitives, le fonctionnement social et la qualité de vie
  • Antidépresseurs > anxiolytiques
45
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire la psychoéducation

A

Psychoéducation
* Modalité individuelle ou familiale
* Information sur la maladie et ses traitements
* Hygiène de vie

46
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire l’approche motivationnelle

A

Motivationnelle
* Prévenir la non-adhérence à la rx
* Aider à instaurer de bonnes habitudes d’hygiène de vie
* Consommation de substance; réseau social; rôle productif et social; impliquer les proches dans la démarche; ne pas trop investir le paranormal

47
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire l’approche TCC

A
  • Basé sur la façon dont les patients comprennent et font du sens avec leurs expériences et sur le pourquoi ils vivent de la détresse
  • Réduire les sx positifs en aidant les patients à évaluer de façon plus rationnelle leurs expériences
  • Peu d’effet sur les sx négatifs
48
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire l’approche psychodynamique

A

Thérapie de soutien à long terme, redonner une confiance au patient pour vivre une vie satisfaisante, augmenter leurs capacités réflexives, être plus conscients des moments où ils sont en train de tomber dans la psychose

49
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire l’approche psychodynamique brève

A
  • Identifier un conflit majeur
  • Intervention psychodynamique traditionnelle: Clarification, confrontation, interprétation
  • Identifier les résistances et les dyades relationnelles
  • But: résoudre un conflit identifié
  • Contrairement aux traitements psychodynamiques sur le long terme, auprès des patients psychotiques, on ne vise pas de changement structural
50
Q

Concernant les interventions psychologiques possibles en troubles psychotiques

Décrire la remédiation cognitive

Quelle est son efficacité?

A
  • Restaurer les fonctions cognitives (améliorer)
  • Compenser les difficultés (utilisation de certains outils)
  • Exemple: CIRCuiTS  Peu d’effet sur le maintien du travail (très important pour le pronostic) malgré des amélioration au niveau des fonctions cognitives (attention, mémoire…)