Cours 6 - Processus d’attribution causale et formation de la première impression Flashcards

1
Q

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.
Explique la perception du mode de pensée analytique

A

Focus sur les objets et leurs attributs.
Objets perçus comme indépendants du contexte.

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Q

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.
Explique la cognition du mode de pensée analytique

A

Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets

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3
Q

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.
Explique la perception du mode de pensée hollistique

A

Appréhendent une scène visuelle comme un tout.
Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte.

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4
Q

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.
Explique la cognition du mode de pensée hollistique

A

Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.

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5
Q

Dans quelle culture retrouve-ton plus souvent le mode de pensée analytique

A

Cultures individualistes et concept de soi indépendant

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6
Q

Dans quelle culture retrouve-ton plus souvent le mode de pensée hollistique

A

Cultures collectivistes et concept de soi interdépendant

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7
Q

Vous attendez pour payer à l’épicerie et vous êtes témoin d’une scène dans laquelle un client « engueule » l’employé à la caisse.

Comment le comportement de cet homme est-il interprété par les autres clients si on lui infère des traits?

A

Cet homme est une personne colérique.

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8
Q

Vous attendez pour payer à l’épicerie et vous êtes témoin d’une scène dans laquelle un client « engueule » l’employé à la caisse.

Comment le comportement de cet homme est-il interprété par les autres clients si on lui infère un contexte?

A

Cet homme vit une situation frustrante et donc démontre de la colère.

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9
Q

Lorsque nous interprétons le comportement d’un individu ou notre propre comportement, nous faisons de l’____________ ______________.

A

attribution causale

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10
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    Le comportement peut être perçu comme ayant différentes causes. Nomme et explique ces 2 causes
A
  1. Attribution aux dispositions: On attribue le comportement aux dispositions de l’individu (i.e. ses croyances, ses valeurs, ses traits de personnalité, ou ses habiletés).
  2. Attribution à la situation: On attribue le comportement à la situation ou au contexte dans lequel l’individu se trouve.
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11
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    C’est quoi l’erreur fondamentale d’attribution?
A

Échec à reconnaître que la situation exerce une influence critique sur le comportement, et tendance à surestimer l’importance des dispositions d’un individu

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12
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999) est un exemple d’étude qui permettant de révéler l’erreur fondamentale d’attribution.
    Explique les conslusion
A

Les questionneurs ont fait des inférences sur la personnalité des répondants basées sur leurs réponses… même s’ils savaient que les réponses étaient dictées.

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13
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999) est un exemple d’étude qui permettant de révéler l’erreur fondamentale d’attribution.
    Explique quelles sont les limites de cette étude
A

ces études avaient uniquement utilisé des participants occidentaux.
Remise en question du fait d’appeler ce phénomène l’erreure d’attribution fondamentale

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14
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude de Miller (1984) demande à des participants Indiens et Américains de décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’ils connaissent a effectué un comportement déviant socialement (2 descriptions) ou prosocial (2 descriptions).
    Explique les résultats des américains
A

Chez les Américains, la tendance à faire une attribution aux dispositions augmente en fonction de l’âge, alors que l’attribution aux situations demeure assez stable.
Augmentation de l’erreur fondamentale d’attribution
Démontre un apprentissage d’attribution aux dispositons

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15
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude de Miller (1984) demande à des participants Indiens et Américains de décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’ils connaissent a effectué un comportement déviant socialement (2 descriptions) ou prosocial (2 descriptions).
    Explique les résultats des Indiens
A

Chez les Indiens, la tendance à faire une attribution aux dispositions ne change pas en fonction de l’âge, mais l’attribution aux situations augmente en fonction de l’âge.
Les adultes ont un patron inverse à l’erreur fondamentale d’attribution.
Démontre un apprentissage d’attribution aux situation

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16
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    Quel serait le contre argument de l’étude de Miller sur les attributions
A

Un contre-argument possible à l’étude de Miller (1984) est que l’objet sur lequel l’attribution causale se faisait différait entre les deux groupes.

Les Indiens faisaient de l’attribution causale sur des Indiens.

Les Américains faisaient de l’attribution causale sur des Américains.

17
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    Explique les conlusions de l’étude 1 de Morris et Peng sur l’attribution causale
A

Les américains attribuent plus à des causes internes que les chinois.
Les chinois attribuent plus à des causes externes que les américains.

18
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude 2 de Morris & Peng (1994) teste encore l’hypothèse que les américains ont plus tendance faire de l’attribution causale sur les dispositions que les asiatiques, mais cette fois en milieu écologique.
    Explique les conclusions
A

On retrouve plus d’attributions aux dispositions dans les journaux américains que dans les journaux chinois, et on retrouve plus d’attribution à la situation dans les journaux chinois que dans les journaux américains.

19
Q
  1. Comment nous interprétons le comportement des autres.
    L’Étude 2 de Morris & Peng (1994) teste encore l’hypothèse que les américains ont plus tendance faire de l’attribution causale sur les dispositions que les asiatiques, mais cette fois en milieu écologique.
    Vrai ou faux: Les résultats varient selon l’auteur de la tuerie
A

Faux, c’est selon la culture

20
Q

Le processus d’attribution causale est modulé par quoi exactement?

A

la culture

21
Q

Les cultures collectivistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage holistique, font plus d’attributions à la _________ que les cultures individualistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage ____________.

A

situation
analytique

22
Q

Quelle sont les 5 séquences du modèle a été proposé par Gilbert & Malone (1995) pour expliquer le processus d’attribution

A

Comportement

Identification du comportement

Attribution automatique aux disposition

Attribution contrôlée à la situation

Interférence

23
Q

Dans l’Étude de Todorov & Uleman (2002) sur un paradigme de « fausse reconnaissance », les participant doivent indique si le mot qu’il voit était présente avec le visage lors de l’étape 1.
Quelles sont les résultats?

A

Lorsqu’un visage de la phase 1 est présenté avec le trait qui était suggéré implicitement dans la phrase qui l’accompagnait, les participants font plus d’erreurs, i.e. ont tendance à dire que le trait était explicitement mentionné dans la phrase.

24
Q

Selon le modèle proposé par Gilbert & Malone (1995) pour expliquer le processus d’attribution, quels processus se fait de manière automatique et lequel prend plus de ressources cognitives à faire?

A

l’attribution aux dispositions se fait de manière automatique et inconsciente

l’attribution à la situation est un processus coûteux en terme de ressources cognitives

25
Q

le modèle proposé par Gilbert & Malone (1995) pour expliquer le processus d’attribution présente quelle limite?

A

Il est seulement basé sur des données collectées auprès de participants occidentaux

26
Q

Dans l’Étude de Todorov & Uleman (2002) sur un paradigme de « fausse reconnaissance », les participant doivent indique si le mot qu’il voit était présente avec le visage lors de l’étape 1.
Quelles sont les conclusions qui peuvent être faites? (2)

A

Supporte l’idée que l’inférence de trait à partir d’un comportement se fait de manière automatique et inconsciente.
Ici, l’étude utilisait des participants occidentaux, déjà connus pour avoir un biais à faire de l’attribution sur les dispositions.

27
Q

L’étude 1 de Na & Kitayama (2011) présente une tâche très similaire à celle de Todorov & Uleman (2002).
Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
Phase 2: Décision lexicale
Explique les résultats:

A

Asiatique sont aussi bon que les traits sont inférés ou non

Américains sont meilleure quand le traits est sous-entendu par le comportement
Démontre le principe d’activation et d’amorçage

28
Q

L’étude 1 de Na & Kitayama (2011) présente une tâche très similaire à celle de Todorov & Uleman (2002).
Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
Phase 2: Décision lexicale
Explique les conclusion:

A

Chez les asiatiques, la performance n’est pas affectée lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage.
Suggère que pour eux, l’inférence de trait ne s’est pas fait spontanément dans la phase 1. Le visage n’agit donc pas comme amorce au trait dans la phase 2.

Au contraire, chez les occidentaux, la performance est supérieure lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage.
Suggère que pour eux, l’inférence de trait se fait spontanément dans la phase 1. Le visage agit donc comme amorce au trait dans la phase 2.

29
Q

Suite aux études de Na & Kitayama (2011) et de Todorov & Uleman (2002). Quelles hypothèse peuvent être proposées par rapport au modèle de Gilbert et Malone?

A

Peut-être que rien n’est automatique et tout est contrôlé
Peut-être que les 3e et 4e séquences sont inversées

30
Q
  1. Formation des premières impressions
    Lorsqu’on infère des traits sans se baser sur le comportement, on se base sur quoi?
A

seulement sur l’apparence

31
Q
  1. Formation des premières impressions
    Il y a un fort consensus entre les individus occidentaux sur la perception sociale d’un visage.
    Explique ce consensus
A

Ce consensus suggère que certains traits faciaux sont associés de manière systématique avec certains traits de personnalité.

32
Q
  1. Formation des premières impressions
    Le modèle de Oosterhof & Todorov: Caractéristiques faciales corrélées avec certains traits. Nommes les
A

les traits de dominance et de digne de confiance

33
Q
  1. Formation des premières impressions
    Le modèle de Oosterhof & Todorov démontre que les caractéristiques faciales sont corrélées avec les traits de dominance et de digne de confiance.
    Explique les observation qui peuvent être faites
A

Mâchoires plus larges sur les visages jugés dominants

Forme des sourcils et des yeux (yeux plus ronds, sourcils contraires à l’expression de colère sur les visages jugés dignes de confiance)
Expression de joie, de bébé
Expression neutre associé à la joie = plus de confiance
Expression neutre associé à la colère = moins de confiance

34
Q
  1. Formation des premières impressions
    Quels sont les résultats de l’étude de faites pas le Psychological Science Acceleretor?
A

Pas clair
Même si c’était pas clair ils ont pu publié
Si prennent la même méthode d’analyse que Oosterhof & Todorov (Principal component analysis), obtiennent des résultats qui supportent l’idée que le modèle
Valence-dominance se généralise à travers le monde.
Si prennent une autre méthode d’analyse (Exploratory Factor analysis), trouvent des résultats qui suggèrent des variations régionales importantes, même entre des pays occidentaux (ex. Le Canada ne fitte pas avec les État-Unis)