Cours 6: Les mouvements des femmes: revendications et apports pour la sexualité des femmes Flashcards

1
Q

Est-ce qu’il y a une théorie générale sur le féminisme ?

A

Non. «Il s’agit d’une PRISE DE CONSCIENCE d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une RÉVOLTEcontre l’arrangement des rapports de sexe et la POSITION SURBORDONNÉE que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire. Il s’agit aussi d’une LUTTE pour changer ces rapports et cette situation.»
MAIS il ya des courants
**surbordination = cause sociale

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2
Q

Nommez les 4 vagues du féminismes ainsi qu’un éléments qui leur correspond. (Les vagues sont plus associé à une idéologie qu’à une génération)

A

1re vague : 1860(1870)-1930(1940)
 Suffragettes/Lutte pour le droit de vote
 Lutte pour l’égalité hommes-femmes (Droit à l’éducation)
 Lutte pour le droit à la contraception

Mène à la 2e vague l’accès des femme dans la majorité des programmes universitaires et le droit de vote.

2e vague : milieu 1960-1970(1980)
 Destruction du patriarcat (remet en question le SYSTÈME)
 Oppressions spécifiques aux femmes
 Lutte pour le droit à l’avortement

3e vague : début 1980(1970)-1990
 Critique des concepts d’identité sexuelle et de genre
 Black feminism
-Féminisme queer
-féminisme intersectionnel
-Critique le concept de femme comme un tout universel homogène.

4e
-Pornographie
-application de rencontre
-la partage d’expérience partagée
-démocratisation de la pârole (Lauisse place à des femmes marginalisé de prendre parole)

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3
Q

Nommez les acquis des 2 premiers courants féministes.

A

Entre la première est la deuxième vague : L’entrée des femmes dans la majorité des programmes universitaires, le droit de vote, etc.

Entre la 2e et la 3e vague : Reconnaissance de l,égalité entre les sexes par l’accès pour des services de garde pour enfants, obtention de ressources pour les violences conjugales, meilleur salaire, le choix d’avoir des enfants ou non.

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4
Q

Nommez les 9 courants féministes et leur objectif.

A
  • Libéral ou égalitaire → égalité des droits, libertés individuelles (améliorer le système social/1ère vague)
  • Radical → patriarcat (rapports de sexe = rapports de pouvoir) (2e vague)
  • Marxiste → capitalisme
  • Matérialiste → patriarcat + capitalisme (marxiste + radical) (Travail invisible)
  • Noir / post-colonial / intersectionnel → systèmes d’oppression multiples (système d’oppression multiple)
  • Lesbien → hétérosexisme, hétérosexualité obligatoire
  • Écologiste / écoféminisme → féminisme + écologisme (Causes communes entre l’oppression des homme sur les femmes et reproduit dans l’exploitation des ressources)
  • Anarchiste / anarcha-féminisme → TOUT les rapports de pouvoir et hiérarchies
    *Post-moderne / queer → constructions sociales normatives
  • Transféminisme → courant informé sur les revendications trans
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5
Q

Repères historiques dans l’histoire des femmes. nommez deux faits historiques.

A

1918 – Droit de vote des femmes (fédéral)*
1929 – L’affaire « personne »
1940 – Droit de vote (provincial)
*
Années 1960 – Accession aux études supérieures
1964 – Fin de la subordination légale des épouses
1997 – Instauration d’un réseau de garderies universel

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6
Q

Nommez les 5 grandes périodes de la lutte pour le contrôle des naissances.

A

La lutte s’articule en 4 grandes périodes (Gordon, 1990) 1870-1900 : grossesses volontaires
1900-1930 : contrôle des naissances
1938-1960 : planning familial
1960-… : contrôle de la reproduction
Ajout d’une 5e période :  1990 : justice reproductive

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7
Q

Dans les luttes pour le contrçole des naissance, qu’est-ce qu’est la justice reproductive ?

A

Terme qui vient des féministes afro-américains.
Justice sociale X droit reproductif.
Théories qui prends sont origines dans les expériences des femmes racisés, oppression reproductives, luttes des contrôle des naissance ne sont pas les mêmes dans les milieux féministes blancs vs intersectionnel, aborde les enjeux de contrôle de la population, on soutient que les femmes on le droit fondamentale de décider si et quand elles vont avoir des enfants, lutter contre les stérilisation forcer, la contraception, les personnes qui vivent avec un handicap, trouble de santé mentale, les hommes trans, les personnes intersexe, les femmes incarcérés, les femmes travailleuses du sexe, qui porte attention aux intérêt des femmes marginalisés, les femmes usagères de drogues. Parle de défendre les intérêts plutôt que retirer l’enfant lui offrir des ressources, apporter du soutiuen plutôt que priver la relation parent-enfant.
Droit fondamental de:
 décider si et quand avoir un enfant + conditions de son accouchement;
 décider de ne pas avoir d’enfant + prévenir ou d’interrompre une grossesse;
 élever ses enfants avec un soutien social adéquat, dans des environnements
sécuritaires, et dans des communautés saines.

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8
Q

Expliquer brièvement l,évolution de la contraception et parlez du Québec et du Canada.

A

Fin 18e siècle : coït interrompu, agent absorbant dans le vagin, douche vaginale et avortement infanticide
19e siècle : diaphragme, spermicides, capes cervicales, condoms et stérilisation féminine
20e siècle : stérilet, stérilisation masculine, avortement plus sécuritaire

 Québec : coït interrompu, méthode Ogino (ou Ogino-Knauss)(Méthode du calendrier) qui exigeait la collaboration du partenaire
 1960 : mise en marché de la pilule contraceptive (Canada) Longtemps illégal de faire la promotion de la contraception.
MAIS…
 Légalisation : 1965 (É.-U.), 1967 (France), 1969 (Canada) Avortement sont permis si la vie de la femme est en jeux, diffusion de la protection, au niveau légal pas au nveau idéologique par le pape(Prône l’abstinence)
* L’interdiction religieuse demeure.

***AUjourd’hui encore accès limité à l’avortement dans certaines provinces, car pas de médecins.

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9
Q

Qui est Margaret Sanger ?

A

1916 : première clinique de contraception (Brooklyn)
1923 : centre de planning familial (NY)
1952 : alliance avec la militante Katherine McCormick
et le docteur Gregory Pincus → Pincus invente la
pilule (1957-1960)
« Toutes les misères de ce monde sont imputables au fait que l’on permet aux irresponsables ignorants, illettrés et pauvres de se reproduire sans que nous ayons la moindre maîtrise sur leur fécondité. » (EUGÉNISME)

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10
Q

Expliquez la reconnaissance des aggressions sexuelles

A

De grossesses désirées à rapports sexuels désirés

Les hommes ont vu plus d’avantage dans les luttes pour la contraception et l’avortement que pour les agressions sexuelles ou ils ont dépeints comme agresseurs.

Conceptualiser comme un acte de violence envers les femmes, ont ne dira plus de perte de contrôle, mais de prise de contrôle.

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11
Q

Nommez les 3 femmes qui ont contribué à la reconnaissance des agressions sexuelles.

A

-Susan Brownmiller
-Susan Griffin
-Catherine Mckinnon

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12
Q

Qui est Susan Brownmiller ?

A

Le viol est fondamental pour l’opression des femmes par les hommes
 Crainte du viol = caractéristique inhérente des
femmes et origine de la subordination des
femmes, ce qui est l’origine de notre intérêt envers le mariage, se placerait sous la protection d’un autre homme on désirerait inconsciemment se plcer sous la protection d’un homme pour éviter le viol,
Critique : Beaucoup ,dagressions au sein du couple,
 Viol = désir politique de dominer
Déconstruit le mythe de la victime qui l’a cherchée
Le viol selon elle n’est pas sexuel, reconnaissance la nature violente de ces actes, représenter comme quelque chose d’avant tout violent et non de sexuel (Acte de domination). On veut rappeler que les violences sexuel sont avant tout des violences.

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13
Q

Qui est Susan Griffin ?

A

 Viol = effet du patriarcat, première à attribuer un cause social au viol, n’exclus pas l’aspect sexuel du viol, mais s’éloigne du mythe que ça vient d’une pulsions incontrôlé du viol, interaction entre le plaisir et le pouvoir, Érotisation de la domination, donc la relation et le viol est mince, on célèbre les comportements sexuels chez les hommes, la soumission féminine, etc.
 Viol = comportement appris
 Viol = interaction entre plaisir et pouvoir
(Érotisation de la domination)

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14
Q

Qui est Catharine Mackinnon

A

Féminisme radical,
À l’origine de la définition du harcèlement sexuel dans la loi aux USA.
Le harcèlement sexuel elle le voit comme une discrimination fondée sur le sexe, c’est un produit de l’oppression des femmes, discrimation sexistes, pour elle, la sexualité est la source de l’oppression pour les femmes, le viol c’est un lieu privilégier de domination, les hommes dominent et les femmes sont subordonnées. Le viol sert à rappeler aux hommes qu’ils sont dominant et à rappeler aux femmes qu’elles sont dominer. Outils qui sert à rappeler aux femmes sont femmes sont dominés, et que les hommes sont hommes et qu’elles sont dominants

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15
Q

Qu’est-ce que l’adoption de la loi canadienne sur les agressions sexuelles à permis ? (Quasiment un changement de paradigme)

A

 Activité sexuelle sans consentement = acte de violence et non de passion
 Agression sexuelle (≠ viol) : Viol dans la loi au Canada ça ne veut rien dire on parle d’agression sexuelle, permet d’élargir le spectre pour différentes victimes et différents agresseurs, car à la base insertion non-consentie du pénis dans le vagin. C’est pourquoi c’est important.
 Reconnaissance des femmes comme principales victimes, mais pas seulement + reconnaissance des AS sans pénétration du pénis
 Interdiction de présenter toute preuve relative à la réputation sexuelle ou aux antécédents sexuels de la victime (sous réserve)
 Reconnaissance des agressions sexuelles à l’intérieur du mariage, avant ça un mari ne pouvait pas être inculper du viol de sa femme
Droit sur papier bien adapté c’est en pratique que c’est plus difficile,

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16
Q

Nommez et définissez les 3 approches du consentement sexuel.

A

1) La responsabilité individuelle « Non c’est non »
* Les partenaires sont autonomes, égaux et libres de consentir sans contrainte
* Discours centrés sur l’assertivité et l’agentivité, ne reconnait pas les pressions sociales.

2) La responsabilité interpersonnelle « Sans oui, c’est non! »
* Déplacement de la responsabilité de l’individu à l’ensemble des partenaires
* Consentement enthousiaste, négotiation continue

3) La responsabilité sociale « Culture du viol »
La culture du viol est un concept employé pour dénoncer… Les attitudes qui consistent à blâmer ou à ne pas croire les
victimes/survivantes, à excuser les agresseurs.es
 L’érotisation de la violence envers les femmes
 Les petits bris de consentement (insister = harceler)
 Les croyances erronées à l’égard des violences à caractères sexuelles Le sexisme et la misogynie comme toile de fond des VS
Culture du viol → Culture du consentement

17
Q

Nommez les récents mouvements contre les agressions sexuelles (3)

A

2014 #AgressionNonDénoncée
2017 #MoiAussi (MeToo, 2006)
2020 #DisSonNom? (Différence est que le nom est nommé)

18
Q

Nommez 3 figures sur les politiques de l’orgasme.

A

-Susan Lydon
-Anne Koedt
-Barbara Seaman

19
Q

Qui est Susan Lydon ?

A

Politique de l’orgasme critique Freud et les néo-freudien qui divise les femmes dans la manière dont elle atteigne l’orgasme : clitorodien ou vaginal.
-L’orgasme vaginal est une valeur dictée par les hommes
* Double standard au sujet de l’expérience sexuelle

20
Q

Qui est Anne Koedt ?

A

Encourager les femmes à redéfinir leur sexualité
Les femmes ne pas frigides elles sont juste mal stimulés,
1) L’homme à peur d’être écarté si le clitoris est central au plaisir alors en quoi besoin de l’homme,
2) Pénétration ce qui est le plus agréable pour lui
3) peur que…(?)

21
Q

Qui est Barbara Seaman ?

A

-Selon elle, il ne faut écarter les hommes, il faut éduquer les hommes. Parler du mythe de l’orgasme vaginale et dit que les réactions physiologiques sont quand même contre des contractions vaginales.

22
Q

Qu’elles sont les 4 phases de la sexualité dans la pensée féministe ?

A

Fin 1960 : consensus, droit au plaisir et à l’orgasme
 Début 1970 : droit au plaisir entre femmes
 Fin 1970 : scission, danger de la sexualité
 Années 80 : sex wars

23
Q

Qu’est-ce que la feminist sex wars ?

A

D’un côté les féministes radicales qui conceptualise la sexualité comme une source de danger et d’oppression pour les femmes, de l’autre-côté des féminisme pro-sexe, considéré comme une source de liberté et de la libération, Deap Throat en 1972 point tournant de la pornographie accessible à tous.
Féminisme radical (Dworkin, MacKinnon, Jeffreys)
 Contre la pornographie, le BDSM, la prostitution, et parfois les jouets sexuels.
 Sexualité = danger
 Utopie, voit la sexualité sans pouvoir ni hiérarchie, ne sont pas contre l’expression de la sexualité mais elle souhaite crée une sexualité qui n’est pas souillé par le patriarcat. Met l’accent sur les violences sexuelles.
Pro-sexe : Le travail de la prostitution comme l’entreprenariat du soi à sa plus pure expression

24
Q

Parlez de l’évolution d u travail du sexe et des deux positions associées.

A

 Fin 19esiècle : prostitution = solution temporaire de survie économique
 Années 1870: prostitution = forme d’esclavage
 Années 1960: prostitution = symbole de l’oppression des femmes
 Milieu des années 1970: prosƟtuƟon = forme de travail → travail du sexe
 Fin des années 1980 - : deux visions s’affrontent paradigmes concomitants!!Position abolitionnisme
Violence = composante constitutive et inhérente de la prostitution
Position TDS (p. ex., Stella)
Agentivité des femmes