Cours 6 - Lecture de mots Flashcards

1
Q

Pourquoi le français est une langue opaque ?

A

Parce qu’il n’y a pas assez de lettres pour décrire toutes les voyelles, donc on utilise des groupes/diacritiques
Aussi, il y a des variations historiques (différentes façons d’écrire qui ont créés des inconsistances)

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2
Q

Si on connait les règles pour certaines formes inconsistantes du français (régularités), quelle proportion des mots peut être lue correctement ?

A

87%

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3
Q

Les règles permettent de décrire deux types de correspondance. Lesquels ?

A

-Correspondances complexes: groupes de lettres (ex: eau)
-Correspondances contextuelles : ex: s lu z entre 2 voyelles

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4
Q

Quelle est la différence entre la consistance et la régularité?

A

La consistance est une variable continue: le mot est inconsistant si un graphème peut être prononcé de différentes manières
La régularité est une variable catégorielle et une forme extrême d’inconsistance: la prononciation ne suit pas les règles et est rare (environ 5% ou moins) ex: femme
Les deux sont fortement associés.

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5
Q

Pourquoi est-ce important de distinguer la consistance et la régularité ?

A

Parce que les mots irréguliers doivent obligatoirement passer par la voie lexicale alors que les mots inconsistants peuvent être aidés par la voie non-lexicale également (règles).

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6
Q

Quelles régions du cerveau sont sollicités lors de la lecture de mots irréguliers ? Et lors de la lecture de correspondances complexes? Qu’est-ce que cela nous apprend ?

A

Régularisation (mots irréguliers): LTA
Correspondances complexes (mots réguliers) : partie latérale du LTA
Cela nous apprend que les mots irréguliers ou inconsistants ne sont pas traités de la même façon dans le cerveau, au niveau des modèles conceptuels, on peut donc conclure qu’ils ne passent pas par les mêmes modules non plus

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7
Q

Quels sont les 3 arguments en faveur de la primauté de l’oral sur l’écrit ?

A
  1. Priorité phylogénétique: le latin était écrit en continu et la lecture devait être faite à voix haute.
  2. Priorité ontogénétique: l’acquisition des compétences écrites se construit sur les connaissances et habiletés orales (oral en premier, l’écrit s’y greffe).
  3. Traitement phonologique : rapide toujours présent pendant la lecture même si non nécessaire
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8
Q

Quel est l’argument principal en défaveur de la primauté de l’oral sur l’écrit ? Compare les prédictions du modèle d’accès lexical (MAF) au modèle de recodage phonologique obligatoire.

A
  • La lecture des homophones hétérographes démontre que l’accès à la composante phonologique n’est pas obligatoire; la représentation écrite est indépendante de la représentation orale
  • Le MAF permet de prédire que les mots MAIRE ou MER activeront chacun leur concept distinct dans le système sémantique
  • Selon le modèle de RPO, les mots MAIRE et MER devraient obligatoirement être recodés sous la forme phonologique [mɛʁ] avant l’entrée au système sémantique; il serait alors impossible de sélectionner le bon mot
  • BREF: Si je passe par la phono je ne serai pas capable de les différencier rendu au système sémantique, donc PAS obligé de passer par la phono (donc mieux de prendre lexique orthographique ou embranchement qui passe pas par phono)
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9
Q

Vrai ou faux: La possibilité de comprendre des homophones hétérographes est un fort argument contre le rôle obligatoire de la phonologie lors du traitement des mots écrits

A

Vrai

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10
Q

Vrai ou faux: L’accès à la représentation écrite est dépendante de l’accès à la représentation orale d’un mot

A

FAUX -> elle est INDÉPENDANTE

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11
Q

Décrit les deux voies potentielles impliquées dans la lecture à voix haute selon le modèle du MAF. Nomme le chemin des composantes de chaque voie (MAF)

A

-Voie lexicale (d’adressage) pour mots familiers/connus (réguliers + irréguliers)
AV -> LOE -> SS -> LPS -> MTP
-Voie non-lexicale (d’assemblage) pour mots non-familiers/inconnus et non-mots
AV -> CG-P -> MTP

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12
Q

Quelle voie permet de lire les mots irréguliers, pourquoi ?

A

La voie lexicale-sémantique, car on a besoin d’avoir accès au lexique pour être en mesure de bien lire les mots irréguliers, on ne peut pas utiliser seulement l’orthographe, car le mot ne sera pas bien lu.
Les mots irréguliers ne peuvent pas être lus dans la voie non-lexicale, car on utilise les régularités connues entre les patrons orthographiques et phonologique pour lire les mots. Il n’y a pas de représentations lexicales de stockées.

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13
Q

Quels sont les deux postulats sur lesquels reposent le fonctionnement de ces voies?

A

1) les deux voies sont empruntées simultanément; 2) la voie lexicale est plus rapide

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14
Q

Quelles sont les trois étapes qui sous-tendent la correspondance graphème-phonème?

A

1.Segmentation graphémique (p.ex. CH-A-P-EAU)
2.Conversion graphème  phonème (p.ex. <CH> -> [ʃ])
*Application des règles selon 1) Fréquence, 2) contraintes contextuelles, 3) position dans mot
3.Assemblage phonémique (p.ex. [ʃapo])</CH>

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15
Q

Si atteinte de la voie d’adressage qu’est-ce que cela signifie ?

A

Que la personne fait des erreurs dans la lecture de mots irréguliers (lit le mot selon les règles) = erreurs de régularisation -> dyslexie de surface

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16
Q

Si atteinte de la voie d’assemblage qu’est-ce que cela signifie ?

A

Que la personne fait des erreurs dans la lecture de non-mots = erreurs de lexicalisation (mot inventé lu comme un vrai mot) -> dyslexie phnologique

17
Q

Quels sont les arguments en faveur de l’existence de deux voies (adressage – assemblage)?

A
  1. Chez les personnes en santé, effet de fréquence et effet de régularité prédits par le modèle, et interaction fréquence x régularité
    -> fréquents lus + vite car la voie lexicale est plus rapide
    -> mots réguliers lus + vites / avec moins d’erreurs
    -> Freq x Reg : effet de la régularité pour les mots de basse fréquence uniquement (les deux voies sont alors en compétition; l’irrégularité crée un conflit à résoudre entre les deux outputs)
  2. Pathologies démontrant une dissociation de performance :
    -> dyslexie phonologique : difficulté uniquement avec lecture de non-mots, erreurs de lexicalisation (déficit au niveau de la voie non-lexicale)
    -> dyslexie de surface : difficulté avec mots irréguliers, erreurs de régularisation (déficit au niveau de la voie lexicale)
18
Q

Quels sont les arguments en faveur ou en défaveur de la voie lexicale non sémantique (3e voie)?

A

-vsAPP : bonne lecture de mots irréguliers mais déficit au niveau de la compréhension (SS)
-EN FAVEUR : existence d’une voie lexicale qui « saute » le SS
Chez les patients qui ont le vsAPP ils sont capable de lire les mots irréguliers même si le système sémantique est affecté. C’est bizarre parce que les mots irréguliers soient lus parce qu’ils passent par la voie lexicale donc le système sémantique ce qui n’est pas le cas parce qu’ils ne comprennent pas le mot. Donc, on s’attendra plutôt à ce qui ne soit pas capable de lire les mots irréguliers. Pour expliquer cette situation, on peut supposer l’existence d’une 3e voie qui passe du LOE au LPS, donc il saute le système sémantique = voie lexicale non-sémantique
-EN DÉFAVEUR : hypothèse de sommation = préservation partielle du SS, combinée à l’output de la voie non-lexicale suffisants pour récupérer le mot-cible
C’est le système sémantique qui fournit des infos sur les candidats potentiels sur les concepts résiduels au LPS mais sans activé la bonne forme. Alors que la voie correspondance grapho-phonémique utilise les règles donc lirait le mot orkidé = forme régularisée. Le C G-P se rend à la MTP qui lui remonte l’info au LPS ce qui permet de finalement choisir le bon candidat.

19
Q

Comment l’hypothèse de sommation des sources a-t-elle été testée? Quelle est la conclusion?

A

L’hypothèse de sommation est basée sur l’idée qu’il doit y avoir une préservation de certaines informations sémantiques. Il va y avoir une association entre la préservation du concept sémantique et la capacité à le lire. L’hypothèse prédit qu’il faut un minimum de la contribution du système sémantique. S’il n’a pas de connaissances dans le SS, il ne sera pas capable d’activer des concepts et de lire le mot irrégulier, donc il va le régulariser en prenant juste l’info de la C G-P = orkidé.
CONCLUSION: Pas de consensus, évidence pour les deux

20
Q

Quelles sont les caractéristiques principales du modèle Triangle?

A

-Modèle connexionniste, pas de lexiques
-Représentations distribuées sur 3 niveaux en interaction : orthographe, phonologie, sémantique
-Une seule voie pour la lecture d’un mot (mapping ortho-phono ou ortho-sem-phono)
-Pas de règles de conversion, apprentissage en fonction de l’exposition aux régularités (statistiques) -> la personne va juste s’exposer aux règles de régularités, à partir de statistiques en fonction de l’exposition de la personne

21
Q

Que postule le modèle connexionniste -> triangle:

A

a) Les règles de conversion
-La production est guidée par la consistance du mot ou non-mot avec d’autres mots similaires

b) Le nombre de voies
-Un seul processus permet la lecture de tous les mots (mapping)

c) L’effet de fréquence et de régularité
-La structure de connectivité est sensible à la fréquence de séquence des lettres, mais sans nécessité d’une représentation spécifique
-La régularité n’existe pas, c’est un continuum de consistance basé sur la fréquence des lettres/groupements; mots réguliers requièrent uniquement mapping ortho-phono, mais irréguliers nécessitent contribution du SS
*** pas de règles, se base juste sur la fréquence

22
Q

Quels profils de patient le modèle Triangle permet-il ou non de prédire?

A
  • Prédit vsAPP : mots irréguliers passent par une plus grande contribution du SS, donc plus difficiles
  • Ne prédit pas les différents profils de dyslexies acquises (car juste une voie)
23
Q

Quelles sont les différences entre le modèle triangle et le MAF ?

A

Pas de lexique
Pas de règles de conversion G/P
Une seule route
L’irrégularité n’est pas possible

24
Q

Vrai ou faux : Le modèle triangle peut simuler un certain nombre de résultats, mais reste incapable de rendre compte des différents profils de dyslexies acquises (car juste une voie).

A

Vrai

25
Q

Vrai ou faux : Dans le modèle triangle, on est obligé de passer par la sémantique ?

A

Faux, on est pas obligé