cours 6 - Dépendances et criminalité chez l'adulte et l'adolescent Flashcards

1
Q

Quels sont les trois éléments de la loi de l’effet?

A

Substance
Individu
Contexte

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Q

Vrai OU faux; certaines drogues qui ont des propriétés criminogènes?

A

FAUX, aucune drogue n’a de propriété criminogène universelle. C’est l’interaction.

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3
Q

Les études disent que les consommateurs dépendants vont avoir en moyenne combien de moyens de financements ?

A

6 moyens et ne sont pas tjrs illégaux.

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4
Q

Quels sont les multiples moyens de financement de la dépendance?

A
  • emploi
  • réduction des dépenses
  • Entourage
  • Soutient public
  • Activités périphériques à la vente de drogues
  • trafic
  • Crimes acquisitifs
  • Autres activités (proxénétisme, contrefaçon, cartes de crédit volées, encaissement)
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5
Q

Est-il vrai de penser que tout le monde qui consomme est impliqué dans des activités criminelles?

A

non, il est faux de penser ça.

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6
Q

Quels sont les facteurs de risque personnels chez les consommateurs?

A
  • personnalité: impulsif, antisocial.
  • Précocité des expériences de consommation/activités délinquantes.
  • Santé mentale: très présent dans les centres, conso pour s’auto-médicamenter, conso peut déclencher maladie mentale.
  • Attentes face à al cosnommation
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7
Q

VRAI OU FAUX; Certains types de personnalité sont sujets à la dépendance?

A

FAUX, il n’y a aucune personnalité propre aux personnes qui abusent de drogues ou en sont dépendantes.

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8
Q

Quels sont les facteurs de risque familiaux chez les consommateurs?

A
  • pas de lien d’attachement significatif
  • Absence d’un parent
  • Peu d’encadrement
  • Modèle de conso dans la famille
  • Expériences abus (sexuelle, physique, psychologique)
  • Milieux défavorisés (moins de ressources/opportunités)
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9
Q

Quels sont les facteurs de risque sociaux chez les consommateurs?

A
  • Mauvaise intégration scolaire (absence de motivation/sentiment d’appartenance)
  • Groupes de pairs(asso avec conso/délinquants)
  • Milieux défavorisé
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10
Q

En quelle année la loi sur les stupéfiants est arrivée et quand elle a été abrogée?

A

arrivée : 1961

Fin: 1996 (marqué par la répression)

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11
Q

Quelle est la stratégie concernant la drogue dans le contexte de la répression?

A

Stratégie canadienne anti-drogue

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12
Q

Quels sont les 4 grands piliers de la stratégie canadienne anti-drogue?

A
  • Prévention (lieux à risque)
  • Traitement (investir ressources financières = aider dépendants, pas les plus financés)
  • Application de la loi
  • Réduction des méfaits (réduire conséquences autour de la conso)
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13
Q

Quel est le pourcentage du taux d’infractions relatives aux drogues déclarées par la police en 2013?

A

5% = 109 000 personnes

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14
Q

Parmi les 109 000 infractions en 2013, quel pourcentage est lié à la possession ?

A

71%

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15
Q

Quel est le pourcentage des infractions liées au cannabis?

A

67%

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16
Q

Quel est le pourcentage des infractions qui sont liés aux drogues par rapport à l’offre, au trafic, à l’exportation?

A

56% ce qui est bcp plus que la possession

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17
Q

Le pouvoir discrétionnaire des policier est en majorité appliqué pour quelle drogue?

A

Le cannabis

18
Q

La durée de détention est-elle plus longue dans le cas de l’offre ou de la possession?

A

L’offre

19
Q

Pourquoi le cannabis représente 96% des infractions de production ?

A

car les autres drogues sont produites ailleurs.

20
Q

Quelles sont les deux peines les plus imposées aux jeunes dans les causes d’infractions liées aux drogues?

A
  • le placement sous garde (9%)

- l’amende (7%)

21
Q

Quelles approches sont offertes par la justice pour traiter les toxicomanes avant d’aller purger la peine?

A

Approche non-conventionnelle, c’est un mélange.

  • réduction des méfaits
  • approche thérapeutique
  • approche coercitive

(à l’intérieur de la prison)

22
Q

Quelle est la conséquence la plus marquante des politiques répressives?

A

L’application de la loi = engorgement des tribunaux. À long terme, ça remplis les prisons et ça coute cher à l’État.

23
Q

Quels sont les défis de l’intervention en toxicomanie auprès de clientèles judiciarisées?

A
  • contrôle et aide
  • punition et réhabilitation
  • Confiance et surveillance
  • Motivation

–> Défi important de les aider, car il faut les contrôler en mm temps. Parfois thérapie vue comme punition; s’il ne va pas = punition plus sévère.

24
Q

Énumérer les deux programmes en milieu carcéral pour les traitements des toxicomanes?

A
  • Toxico-justice: unité pour intervention de groupe, ressemble communauté thérapeutique.
  • Communauté thérapeutique:
25
Q

Quels sont les deux programmes à l’extérieur du milieu carcéral pour les traitements des toxicomanes?

A
  • Services réguliers CRD (ex: centre de réadaptation)
  • Programme traitement toxicomanie de la Cour du Québec (PTTCQ) : réduire la récidive, favoriser réinsertion/réadaptation. Multiples acteurs en aide et suivi important de l’agent de probation.
26
Q

Quels sont les facteurs pour être admissible au PTTCQ?

A
  • infraction lié à une dépendance
  • danger pour le public
  • volonté et engagement
  • consentement report de détermination peine
  • renonce délai encouru pour prononcer peine
  • consentement divulgation informations
  • plaide coupable
  • pas d’antécédent de violence grave
  • aucune criminalité organisée
27
Q

Expliquer les deux phases du PTTCQ?

A

1ère phase:

  • traitement 6 mois: décision prise avec intervenant au palais de justice, quel traitement lui convient.
  • Ressemble liberté sous conditions, présente au centre de traitement 24/24 = absence temporaire et retour progressif dans le milieu de vie.

2e phase:

  • Observation judiciaires et réinsertion sociale: doit constamment retourner à la cour pour un suivi: test dépistage, trouver un emploi.
  • après trois mois, juge décide s’il met fin ou non aux procédures.
28
Q

Que ce passe-t-il lorsqu’il y a rechute (PTTCQ) ?

A
  • rechute en cours de route, juge est informé = audition à la cours et le juge peut décider de maintenir le programme ou bien elle sera renvoyer en détention.
29
Q

Que ce passe-t-il lorsqu’il y a récidive (PTTCQ)?

A

c’est à la discrétion du poursuivant et c’est le tribunal qui va décider de maintenir ou mettre fin au programme.

30
Q

Quels sont les deux grandes conceptions des modèles conceptuels de la relation drogues-crimes?

A

Liens causaux

  • Modèle tripartite de Goldstein
  • Modèle causal inversé

Conceptions associatives (corrélation/probabilité que deux phnénomènes soient observables en mm temps)

  • Modèle corrélationnel sans cause commune
  • Modèle corrélationnel biopsychosocial
31
Q

Expliquer le modèle tripartite de Goldstein?

A
Drogue engendre criminalité
3 types de criminalité:
- psychopharmacologique
- économico-compulsive
- systémique
32
Q

Expliquer la criminalité psychopharmacologique du modèle tripartite de Goldstein?

A

Usage de drogue menant à l’intoxication (surtout alcool) = réaction phsycopharmacologique ( effet SNC) qui mène à un geste de violence.

33
Q

Expliquer la criminalité économico-compulsive du modèle tripartite de Goldstein?

A

Problème de dépendance (surtout cocaïne ou héroïne= doses fréquentes et couteuses) menant à des crimes lucratifs pour avoir substance.
Lien central= aspect économique $$$$$

34
Q

Expliquer la criminalité systémique du modèle tripartite de Goldstein?

A

Crimes liés à la prohibition, trafic, organisation, production, vente, distribution, etc.
= violence, vols, duperies, cartes… peut mener à l’intimidation, voie de fait et meurtre.

35
Q

Qu’est-ce que le modèle causale inversé?

A

Encore dans les liens causaux.

Implication criminalité peut mener à la consommation ( bcp d’argent et contacts gens qui consomment)

36
Q

Quels sont les critiques des modèles présents dans les liens causaux des modèles conceptuels relation drogues-crimes?

A

On positionne la personne comment étant prit avec sa maladie et qui se comporte dans le but d’assouvir les sx.

  • pas bcp de prise ne compte des facteurs sociaux, bcp dans la substance et les effets sur le cerveau et les moyens financiers. Pas bcp dans le contexte autour de la personne.
  • vision linéaire et déterministe
  • la conso est la seule influence.
37
Q

Pourquoi les modèles présents dans les liens causaux sont dit comme ayant une vision réductionniste?

A

personne = veut assouvir sont besoin/dépendance.
vision qui justifie les mesures des forces de l’ordre pour éradiquer la drogue.
(n’explique pas la vision de non conso)

38
Q

Dans la deuxième (conceptions associatives) conception des modèles conceptuels relation drogues-crimes , quest-ce que le modèle corrélationnel sans cause commune ?

A

Dépendance et criminalité se présentes en mm temps, mais n’ont aucune cause commune.

39
Q

Dans la deuxième (conceptions associatives) conception des modèles conceptuels relation drogues-crimes , expliquer le modèle corrélationnel biopsychosocial?

A

amalgame de facteurs de risque et de protection = personne est plus disposé à être dans des problèmes de jeux problématiques, ou la conso de drogues, activités criminelle, etc. (grande propension à l’adoption de ces cmpt).

40
Q

Quels sont les critiques des modèles causaux et corrélationnels?

A
  • pas juste trouver la cause, on doit essayer de comprendre pourquoi ça s’inscrit dans la vie des individus.
  • Ce sont des modèles statiques; vie n’est pas une photo, c’est une trajectoire.
  • ne permettent pas d’expliquer /comprendre les différents types d’usage.