Cours 6 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du vieillissement ?

A

Ensemble de processus physiologiques et psychologiques qui modifient la structure et les fonctions de l’organisme à partir de l’âge mûr. Il est la résultante des effets de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux auxquels est soumis l’organisme tout au long de sa vie. Il s’agit d’un processus lent et progressif des effets des maladies.

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2
Q

Qu’est-il important de savoir sur la distinction entre la mémoire et la démence ?
Qu’observe-t-on en proportion avec l’âge ?

A

1) a. La démence n’est pas l’aboutissement inéluctable du vieillissement
b. Il faut bien distinguer vieillissement normal et démence.
c. Il existe différentes formes de vieillissement: optimal, normal et pathologique
2) a. 20% ont un vieillissement optimal
b. la proportion de la forme pathologique augmente avec l’âge

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3
Q

On dit que la mémoire n’est pas une entité … Quel est ce terme et que veut-il dire ?
Qu’observe-t-on par rapport à cette entité qu’est la mémoire ?
Qu’en est-il de ce dernier point en comparaison avec la démence ?

A

1) a. monolithique
b. ceci veut dire qu’il y a différentes entités de mémoire
2) certains aspects de la mémoire subissent des changements au cours du vieillissement (déclin) alors que d’autres vont rester stables
3) Ces déclins sont beaucoup moins importants que ceux qu’on observe dans la démence

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4
Q

Selon des études, une proportion de personnes âgées d’un groupe d’âge se plaint de troubles de mémoire.
Quelle est la proportion et l’âge de personnes se plaignant ?
Quelle est la principale plainte ?
Quelles sont les conséquences de ces plaintes ?
Quand commencent ces plaintes ?

A

1) 60-80%, 65 et +
2) La plainte du nom propre
3) Ces plaintes de mémoire n’entraînent pas des gênes dans la vie de tous les jours.
4) Dès un jeune âge

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5
Q

L’expérience subjective de la perte de mémoire est-elle corrélée avec l’incidence objective de ces troubles ?
À quoi la plainte de mémoire est corrélée ?

A

1) On peut situer la performance à la moyenne du même âge et on observe que la grande majorité, il y a discordance entre la plainte perçue et les troubles de la mémoire.
2) L’anxiété ou la dépression, le deuil, l’isolement, baisse de l’Estime de soi, manque de confiance en soi, le sentiment de solitude et une baisse des facultés sensorielles

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6
Q

Quelles sont les 3 épreuves de mémoire utilisées par Lieury et Allain auprès des personnes âgées entre 20 et 89 ans et à quoi ressemblent les items utilisés?

A
  1. Questionnaire d’auto-estimation de la mémoire (plainte subjective): le sujet doit répondre sur une échelle de 0 à 4 à des questions du genre «J’oublie le nom des chanteurs, de présentateurs de télévision, voire même celui des hommes politiques» ou «J’oublie des engagements, de me rendre à des rendez-vous, des réunions»
  2. Test standard de mémoire (SM9) 9 scores de mémoire dont rappel verbal et visuel, immédiat et différé, reconnaissance des mots, images …
  3. Test de mémoire de vie quotidienne (MVQ) (test plus écologique): mémoire de scénarios filmés de la vie courante (épicerie, repas, etc.) puis questions sont ensuite posées sur ces scénarios
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7
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Lieury et Allain auprès des personnes âgées entre 20 et 89 ans ?
Qu’est-ce que l’on retrouve dans ces résultats ?
Qu’est-ce que la dernière observation illustre ?

A

1) a. corrélation faible (.35) entre le SM9 et le questionnaire d’auto-estimation de la mémoire
b. corrélation faible (.29) entre le MVQ et le questionnaire d’auto-évaluation de la mémoire
2) a. Une absence de corrélation entre la plaine subjective et les test qui évaluent objectivement la mémoire.
b. 4 participants amnésiques identifiés par hasard ne présentent aucune plainte de mémoire
3) L’anosognosie, en fin de MCI déjà de l’anosognosie.

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8
Q

Qu’est-ce que le SCI ?
Quel est le débat quant au SCI ?
Quelle proportion de personnes ont des plaintes de mémoire ?
Quelle proportion de ces gens vont développer des troubles de mémoire objectifs ?

A

1) Subjective Cognitive Impairment, la plainte subjective de mémoire.
2) Savoir si les gens qui ont un SCI présentent plus de risque de développer ou non des troubles de mémoire. C’est à croire ou ne pas croire pour le moment.
3) 80% et 10%

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9
Q

À quoi est définitivement relié le SCI ?

Quel est l’effet du cortisol et du sexe sur les problèmes de mémoire ?

A

1) à des troubles psychosociaux
2) a. Cortisol et petits hippocampes sont associés
b. Le ratio d’hommes ayant un SCI et pas de SCI est de 1:1. Pour les femmes, il y a beaucoup plus de femmes présentant des plaintes subjectives que de femmes qui n’en présentent pas.

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10
Q

Quel est l’impact de la dépression sur la mémoire ?

Quelle question nous posons-nous encore par rapport à la dépression et la mémoire ?

A

1) Les personnes déprimées se plaignent de leur mémoire
2) La dépression affecte les processus attentionnels, à cause d’une surcharge cognitive: rumination interne et préoccupations. Ceci nuit à l’encodage/l’enregistrement
3) Lorsque la dépression est sévère et se prolonge, peut, comme le stress, être associée à une atrophie hippocampique. Ceci est des risques Alzheimer.
4) Est-ce que c’est réactionnel ou est-ce que c’est causal ?

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11
Q

Quelles sont les principales distinctions entre la dépression et la MA ?

A

a. D. L’installation et l’évolution sont rapides. MA. L’installation est insidieuse, l’évolution est lente.
b. D: La plainte est centrée sur les troubles cognitifs et est exagérée. MA: LEs déficits sont souvent négligés ou cachés (anosognosie)
c. D: Le patient n’a souvent pas envie de répondre et produit des réponses du type je ne sais pas. MA: Le patient désire répondre et s’applique, mais fait des erreurs
d. D: Il n’y a pas de gradient temporel des souvenirs (anciens vs. récents) MA: Les souvenirs récents sont plus atteints que les souvenirs anciens.
e. D: L’orientation spatio-temporelle est préservée. MA: L’orientation spatio-temporelle est touchée
f. D: Sentiment de désespoir, tristesse, sentiment de culpabilité. MA: L’humeur est labile, mais il n’y a pas de sentiment de culpabilité.

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12
Q

Comment sont les changements entre les composantes de la mémoire ?
Qu’est-ce qui est préservé et qu’est-ce qui déline ?

A

1) Inégaux
2) Déclin: MT, MCT, MÉ, VT
Stabilisation même amélioration: MS/ accumulation des connaissances

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13
Q

À quoi est associée la préservation de la mémoire sémantique ?
À quoi sont associés le déclin de la mémoire de travail et de la vitesse de traitement ?
Comment se traduisent les difficultés des personnes âgées relativement au déclin de la MT ?
Comment peut-on dire qu’une personne a un déclin de vitesse de traitement ?
Quel est le test par excellence pour mesurer ces déclins ?
Quel est le type d’effet de ces déclins et de cette préservation ?

A

1) La préservation de l’intelligence verbale dans le vieillissement.
2) Déclin de l’intelligence non-verbale.
3) De plus grande difficultés lorsque l’on doit maintenir plus d’information et lorsque l’information est chargée et diversifiée. Difficulté à faire deux choses en même temps.
4) On observe un ralentissement important et il faut utiliser plusieurs tâches et interpréter plusieurs résultats à plusieurs tests.
5) Le subtest du WAIS III pour la vitesse de traitement et de la mémoire de travail.
6) L’effet du vieillissement classique.

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14
Q

À quel âge observe-t-on une accélération du déclin cognitif ?
Quelle est l’évolution de la maladie d’Alzheimer ?

A

1) 20 ans
2) a. Les changements du cerveau atteint de la MA commencent des décennies avant l’apparition des symptômes (20 ans).
b. Le TCL amnésique: problèmes de mémoire, les autres fonctions cognitives sont ok, le cerveau compense pour les changements.
c. Le déclin cognitif s’accélère après le diagnostic de MA
d. Une perte totale des fonctions indépendantes - à ce moment la perte de mémoire normale reliée à l’âge est équivalente ou meilleure qu’au début de la MA.

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15
Q

Quand est-ce que l’effet du trouble de MT dans le vieillissement est plus important ?
Il semblerait que l’effet du déficit en MT serait la conséquence de quoi ?

A

1) Lorsque les demandes cognitives sont plus importantes.

2) D’une réduction des ressources en mémoire de travail.

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16
Q

Qu’est-ce que la vitesse de traitement de l’information ?

Comment se caractérise le ralentissement cognitif ?

A

1) Une ressource cognitive générale et constitue l’une des caractéristiques fondamentales de notre système cognitif.
2) Par une diminution de la vitesse avec lesquelles les opérations cognitives sont effectuées.

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17
Q

Comment doit être faite l’évaluation de la vitesse de traitement ?
Quelles sont les catégories d’épreuves les plus utilisées pour la vitesse de traitement de l’information?

A

1) a.À l’aide de tâches cognitives simples.
b. Le test de vitesse de traitement ne doit pas être simplement un test évaluant des processus sensoriels ou moteurs.
c. Une évaluation de la vitesse de traitement doit se faire à l’aide de plusieurs tests.
2) L’épreuve des codes et l’épreuve de comparaison de lettres ou de patterns (Substitution de symboles: WAIS III et l’épreuve de repérage de symboles: est-ce que les deux symboles présentés sont dans les symboles présentés après)

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18
Q

Qu’est-ce que Salthouse a remarqué en 1993 ?
À quel âge est-ce que cela commence ?
Selon les tests utilisés, les r de Pearson étaient de combien ?

A

1) L’ensemble des changements cognitifs de l’âge sont reliés à la diminution de la vitesse de traitement et ce, de façon unifactorielle.
2) 20 ans
3) .5 et .6

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19
Q

Quels sont les effets de l’âge sur la mémoire épisodique selon Salthouse en 2003 ?

A

a. Déclin dès 20 ans

b. Déclin similaire pour le rappel d’histoires, la reconnaissance des visages, les paires de mots et le rappel de mots.

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20
Q

Qu’observe-t-on par rapport à l’encodage en mémoire épisodique pour le vieillissement normal ?

A

a. Le traitement initial d’une nouvelle information est moins profond, moins élaboré chez les personnes âgées.
b. Les personnes âgées utilisent moins de stratégies d’association visuelle (ex. imagerie) ou verbale que les personnes jeunes. Ils sont toujours capables, mais ils ne le font pas spontanément.
c. lorsque des personnes âgées apprennent de nouvelles informations, ils sont plus sensibles à l’interférence - interférence rétroactive. C’est-à-dire que les nouvelles informations viennent perturber les apprentissages antérieurs.

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21
Q

Qu’observe-t-on par rapport à la récupération en mémoire épisodique pour le vieillissement normal ?
Qu’observe-t-on par rapport au stockage avec le vieillissement ?
Qu’est-ce qui serait un comportement anormal et qu’indiquerait-il ?

A

1) a. La récupération d’informations épisodiques nouvellement apprises est perturbée
b. difficultés en rappel libre d’informations en mémoire (ex. le nom d’une personne)
c. Le rappel indicé et la reconnaissance sont normales (tâches qui offrent un soutien environnemental maximal).
2) Il est préservé
3) Si au rappel immédiat on se souvient de 13 mots et que plus tard on se souvient seulement de 5 mots. Cela peut traduire une amnésie, une démence ou une MA.

22
Q

Qu’est-ce qu’on observe avec l’âge sur le paradigme Remember/Know ?
On observe des difficulté pour des stratégies en contexte de récupération en mémoire épisodique, quelles sont ces stratégies ?

A

1) a. Effet de l’âge sur les réponses R (mécanisme lent et contrôlé)
b. pas d’effet sur les réponses K (mécanisme rapide et automatique)
2) Difficultés dans les stratégies de recherche de l’information nécessitant une expérience de remémoration consciente.

23
Q

Étudié par Craik et Byrd en 1982, quel est l’effet de la difficulté de la tâche chez les personnes âgées comparativement aux personnes de 20 ans ?

A

a. Rappel de mots et de dessins inférieurs aux personnes de vingt ans
b. Reconnaissance de mots et de dessins égale aux jeunes de 20 ans
c. on observe quand même des différences présentes ou plus marquées pour ce qui est de mots. Rappel de mots plus difficile que le rappel de dessins chez les personnes âgées.

24
Q

Étudié par Smith en 1977, quels sont les effets de l’âge sur le rappel de mots isolés ?

A

Plus on avance dans l’âge, plus le nombre de mots en rappel libre diminue. Par contre, il y a une préservation du rappel indicé avec l’âge.

25
Q

Quel est le test du RL/RI 16 (rappel de mots isolés) ?

A

a. Test de rappel de 16 mots
b. On force l’encodage, on montre 4 mots et on demande: Dites-moi quel est ? le poisson, la fleur, le vêtement, le jouet
c. Rappel libre: Rappeler le plus possible de mots appris dans la liste
d. Rappel indicé: Quel est le poisson? le vêtement ?

26
Q

Eysenck a étudié les stratégies d’encodage en 1974, comment est-ce qu’il s’est pris ?
À quelle conclusion est-il arrivé ?

A

1) a. 4 groupes de participants jeunes et âgés doivent apprendre une liste de 24 mots
b. 4 conditions
i. compter le nombre de lettres dans chaque mot
ii. donner un mot qui rime avec le mot à apprendre
iii. donner un adjectif qui représente le mot («poilu» pour chien)
iv. fabriquer une image mentale du mot (profond)
2) Les traitements «profonds» sont moins bénéfiques aux sujet âgés.

27
Q

Qu’est-ce que les résultats de Eysenck en 1974 ont illustré selon la performance et le traitement devenant de plus en plus profond ?

A

Plus l’encodage est profond, plus les performance des personnes âgées différencient des performances des personnes jeunes. Ils ont davantage de difficulté à se remémorer comparativement aux jeunes.

28
Q

Que se passe-t-il avec les stratégies de rappel avec le vieillissement ?
Quelles difficultés reliées au rappel apparaissent avec le vieillissement ?

A

1) Les stratégies de rappel sont également affectées par le vieillissement.
2) Avec l’âge nous avons plus de difficultés à nous donner des indices de récupération qui facilitent la récupération de matériel préalablement stocké.

29
Q

Que se passe-t-il avec la mémoire de source en vieillissant ?
Quelles questions sont reliées avec cette évolution de la mémoire de source ?

A

1) Avec l’âge nous avons de plus en plus de difficultés à nous souvenir des sources des informations que nous avons apprises (mémoire de source - information contextuelle)
2) Qui nous a transmis l’information ?/ Cet évènement est-il réellement arrivé ?/ Où avons-nous appris cette information ?

30
Q

Qu’observe-t-on relativement aux personnes âgées (PA) et aux faux souvenirs ?

A

a. Les PA produisent plus de fausses reconnaissances
b. Ils sont plus vulnérables aux faux souvenirs (souvenirs illusoires)
c. Les Pa peuvent plus difficilement discriminer entre plusieurs sources d’information
d. Les PA seraient plus sensibles à l’interférence et auraient plus de difficultés à inhiber des sources d’information inappropriées
e. Les PA ont moins de souvenirs flash

31
Q

Explique la méthode et les résultats de L’étude de Diwan et Jacoby (1990): l’effet de la fausse célébrité.

A

a. présentation de noms inconnus (Liste A)
b. présentation de noms célèbres, de noms inconnus jamais présentés, et de noms inconnus présentés auparavant (Liste A)
Résultats: les personnes âgées disent plus souvent que les jeunes que les noms de la liste A sont des noms de personnes célèbres. Ceci montre une interférence et une difficulté à discriminer entre plusieurs sources.

32
Q

Comment fonctionne le paradigme des faux souvenirs de Deese (1959; Roediger & McDermott, 1995) ?
Qu’observe-t-on chez les personnes âgées ?

A

1) a. Liste de mots sémantiquement reliés
b. Rappel: tâche de reconnaissance, où l’on inclut aussi des mots sémantiquement reliés mais pas présentés initialement
2) Ils font plus de fausses reconnaissances que les jeunes.
Ont une plus grande dépendance au GIST (contenu sémantique général)
Difficultés de la mémoire de source et de la capacité à discriminer finement entre des informations apprises

33
Q

Qu’est-ce que Loftus a amené comme connaissances ?

A

Elle a remis en question les souvenirs qui refont surface. En fonction du mot utilisé, la vitesse de contact/accident estimée changeait. Nous avons une grande malléabilité du souvenir et fragilité à la distorsion du souvenir.

34
Q

En général, qu’observe-t-on par rapport à la mémoire sémantique au cours du vieillissement ?

A

a. L’organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard au cours du vieillissement.
b. La compréhension et la définition de mots reste intacte.
c. Le stock sémantique s’accroît au cours du vieillissement.

35
Q

Quel est le revers de la médaille des observations générales de la mémoire sémantique par rapport au vieillissement ?
Quelle est la conclusion de tous ces éléments ?

A

1) a. L’encodage profond des informations est moins efficace.
b. Difficultés d’accès au stock sémantique (recherche active)
c. L’exploitation des connaissances sémantiques est moins efficace (manipulation)
d. Langage moins précis et difficulté à trouver le mot juste
e. Blocage de l’information lexicale (tip-of-the-tongue): rappel de noms propres (surtout), mais aussi de noms communs
2) Troubles de l’accès rapide aux informations sémantiques, mais pas de dégradation des connaissances.

36
Q

Le déclin sémantique précoce pourrait être un marqueur de certaines maladies neurodégénératives du cerveau ?

A

a. Étude d’Amieva et al. (2008): les premiers troubles cognitifs surviennent jusqu’à 12 ans avant l’apparition de la démence.
b. Les troubles sémantiques concernent certains types de démences plus que d’autres: MA, démence sémantique
c. La chute terminale (mort imminente): déclin très rapide de l’intelligence cristallisée (mémoire sémantique)

37
Q

Quels sont les effets de l’âge sur la mémoire implicite: procédurale ?
Qu’est -ce que la tâche de temps de réaction sérielle ?

A

1) Capacité à extraire inconsciemment des régularités de l’environnement.
2) Chaque bouton appartient à un carré. Des séquences aléatoires sont présentés successivement. Courtes séquences toujours présentées de la même manière. Le sujet va améliorer ses temps de réaction pour des séquences cachées au sein de la séquence aléatoire. C’est donc marqueur de la mémoire procédurale.

38
Q

Quel test de motricité implique un instrument et quels sont les résultats comparativement aux sujets jeunes ?

A

Test du tambour avec la pastille qui tourne. On mesure le temps de contact avec la pastille. Il n’y a pas de différences entre les PA et les jeunes.

39
Q

Comment s’exprime la mémoire procédurale et qu’est-ce que les études suggèrent avec le vieillissement ?

A

a. Ne s’exprime que par l’action (skier, taper à l’ordinateur)
b. La plupart des études suggèrent que la mémoire procédurale est préservée au cours du vieillissement (e.g. étoile en miroir, Schugens et al. 1997)
c. Certaines études suggèrent des déficits subtils au niveau de la mémoire procédurale

40
Q

Quels sont les point importants de l’étude de Light et Singh sur l’amorçage perceptif en 1987 ?

A

a. Liste de 20 mots (apprentissage incident)
b. Rappel explicite pour la moitié des sujets (complétion de trigrammes) (ex. rév___)
c. Rappel implicite pour l’autre moitié de participants (les mêmes racines sont présentées mais les sujets doivent dire le premier mot qui vient à l’esprit)
d. Les PA ont un rappel implicite préservé mais pas explicite

41
Q

Chez le sujet jeune, à quoi sont associés les effets d’amorçage perceptif en neuroimagerie selon Buckner et al. 1995?
Que retrouve-t-on dans ce type de situation chez les personnes âgées et qu’est-ce que cela suggère selon Bäckman et al., 1997 et 2000?
Qu’est-ce que les études de Jacoby (Process Dissociation Procedure; 1991) suggèrent ?

A

1) Une sous-activation des aires visuelles associatives. C’est une forme d’habituation neuronale.
2) Cette même sous-activation, suggère que les circuits neuronaux impliqués dans l’amorçage perceptif sont préservés chez les personnes âgées.
3) Des déficits associés au vieillissement pour les processus contrôlés (= explicites) mais pas pour les processus automatiques (= implicites).

42
Q

Qu’observe-t-on par rapport à l’amorçage sémantique dans le vieillissement normal ?

A

a. L’amorçage sémantique = activation automatique du réseau sémantique
b. L’organisation et la représentation de la mémoire sémantique implicite (amorçage sémantique) n’est pas altérée par le vieillissement.

43
Q

Qu’est-ce que la MP et qu’observe-t-on quant au vieillissement et la mémoire prospective ?

A

a. Correspond aux actions à accomplir ou aux informations à se rappeler plus tard (e.g. rendez-vous)
b. Capacité à effectuer à un moment futur approprié une action prévue
c. Activités de la vie quotidienne
d. La MP peut s’évaluer en accomplissant une tâche contexte, tout en effectuant une tâche parallèle (de mémoire prospective)
e. La MP n’est pas sensible au vieillissement tant que l’individu n’a pas trop de choses à faire en même temps que la tâche

44
Q

Donner un exemple de tâche de mémoire prospective.

A

Appuyer sur une touche quand le mot pomme apparaît. En même temps de faire un tâche concurrente. Plus on surchage la mémoire, plus on va voir comment la mémoire prospective est bonne.

45
Q

Quelles sont les explications psychologiques des troubles mnésiques liés au vieillissement ?

A

a. Ralentissement général de la vitesse de traitement
b. Réduction des ressources attentionnelles (stratégies d’encodage)
c. Besoin d’un support contextuel (environnemental) qui sert à orienter le traitement mnésique
d. Difficultés à inhiber des informations non-pertinentes (filtrer, faire preuve d’abstraction)
e. Approche multifactorielle du vieillissement (ensemble de changements sont dus à un ensemble de facteurs indépendants)

46
Q

Quelles sont les modifications anatomiques microscopiques liées au vieillissement ?

A

a. Une certaine perte neuronale limitée à certaines régions (surtout les lobes frontaux, mais aussi temporaux et pariétaux)
b. Mais en même temps, on retrouve une augmentation de l’arborisation dendritique (+ de connexions synaptiques). Relié à notre expérience et compense pour la perte neuronale.
c. Présence de certaines des caractéristiques microscopiques également présentes dans certaines maladies neurodégénérative comme la MA, mais en plus faible quantité (plaque séniles et dégénérescences neurofibrillaires)

47
Q

Quelles sont les modifications anatomiques macroscopiques associées au vieillissement ?

A

a. Les lobes frontaux sont sensibles au vieillissement
b. Les personnes âgées sont atteintes dans les tâches mnésiques impliquant le rappel libre (qui impliquent les lobes frontaux)
c. Profils des seniors parfois similaires à celui des patients frontaux (nécessite un rappel stratégique qui dépend des lobes frontaux) -lobes frontaux et mémoire de source.
d. Lobes frontaux et mémoire de travail: déficits de la mémoire de travail dus à la diminution des récepteurs de dopamine dans ce structures.
e. Lobes frontaux et mémoire implicite - la mémoire implicite est épargnée par le vieillissement de ces structures car ce type de mémoire requiert peu d’attention et pas de recherche stratégique
f. L’atrophie du cerveau (surtout dans les lobes frontaux) dans le vieillissement concerne beaucoup plus la substance blanche et provoquerait un ralentissement de la vitesse de traitement.

48
Q

Quelles sont les explications cérébrales des troubles mnésiques liés au vieillissement ?

A

a. La charge béta-amyloide (plaques séniles): Pittsburg-b compound (PIB): 10 à 30% des personnes âgées en bonne santé sont «PIB-positives». Béta-amyloïde dépasse certains seuils = charge anormalement élevée. Associée à des moins bonnes performances de MÉ,MT,FE,VTI,Att.
b. Le fardeau vasculaire: lésions de la matière blanche
associé à difficultés de rappel libre, VTI, Att, FE. Projection sous-corticofrontales c’est un profil semblable d’atteinte de la matière blanche
c. La génétique: ApoE4. 1 allèle 3x plus de risque 2 allèles 12x plus de risques. Sa présence augmente les risque de développer des troubles de la mémoire et une démence. Les troubles de la mémoire sont plus importants chez les porteurs d’ApoE4 qui ont subi des traumatismes crâniens à répétitions (joueurs de la NFL, CFL)

49
Q

Qu’est-ce que le modèle HAROLD (Cabeza et al. 2002; 2004) ?

A

a. Une autre explication cérébrale des troubles mnésiques liés au vieillissement.
b. Hemispheric Asymetry Reduction in Older Adults
c. Diminution de la spécialisation hémisphérique avec l’âge: la réalisation d’une même tâche cognitive (e.g. mémoire) qui ne sollicite chez l’adulte jeune que l’implication du cortex spécialisé nécessite chez l’adulte âgé le recrutement additionnel du cortex homologue.
d. Domaines: surtout la mémoire (épisodique, MDT) mais aussi perception, inhibition et contrôle moteur
e. Bilatéralité des activation in vivo dans le vieillissement
f. Jeunes: activation uni-hémisphérique Âgés: activation bi-hémisphérique

50
Q

Quelles sont les autres explications des troubles mnésiques liés au vieillissement ?

A

a. Les facteurs démographiques
i. L’âge
ii. La réserve cognitive: - le bilinguisme ou être polyglotte
- l’éducation
- la profession
Les personnes âgées avec une plus forte réserve cognitive sont mieux protégés contre le fardeau vasculaire et contre la charge béta-amyloïde.
iii. Le sexe est relié à la mémoire épisodique (femmes meilleures verbal et hommes meilleurs spatial)
iv. Les femmes ont une meilleure mémoire épisodique
b. le style de vie
i. activité physique
ii. activités sociales
iii. activités cognitives
c. Les facteurs de santé
i. le fardeau vasculaire