cours 6 Flashcards

1
Q

qu’est-ce que l’épidémiologie?

A

discipline scientifique qui étudie les problèmes de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l’espace, ainsi que les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations.

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2
Q

à quoi sert l’étude de la répartition et des évènements de santé?

A

sert de fondement à la logique des interventions faites dans l’intérêt de la santé publique et de la médecine préventive.

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3
Q

que permet définir des groupes ou des population en SP (sous-population/groupe)?

A
  • Mieux les caractériser et comprendre les facteurs qui influencent leur santé
  • Dégager des enjeux « populationnels » qui guident les interventions visant les niveaux
    communautairese sociétaux et structurels.ex.: Une campagne de prévention (efficacité augmente avec le ciblage), Actions locales (pour bénéficier le plus de personnes), Organisation des services (efficacité augmente avec l’accès adapté), Lois et règlements (réduire le fardeau et les obstacles pour les groupes minoritaires
  • Guider les actions qui visent à réduire les inégalités sociales de santé
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4
Q

VRAI OU FAUX: faire la description des populations ou des groupes peut renforcer la stigmatisation et stéréotypes.

A

VRAI

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5
Q

sur quoi se concentre la recherche? quelles sont les critiques de la recherche?

A
  • recherche se concentre sur les “déficits” = mais il faut caractériser les déficits
  • les données représentent des moyennes = mais ce n’est pas tous les individus que se trouvent dans la moyenne aka les individus dans une population sont HÉTÉROGÈNE, présence et intensité d’une caractéristique X peuvent varier énormément
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6
Q

que faut-il faire en tant que sexologue lorsque nous faisons des interventions?

A

Toujours:

  • savoir-faire la différence entre la population et une personne
  • éviter de généraliser une donnée sur l’ensemble d’une population
  • être conscient.es de la stigmatisation et le renforcement des stéréotypes dans vos « discours »

et:
- être conscient de nos privilèges

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7
Q

quels mots devrions-nous utiliser à la place de:

  • Les gais
  • Les trans
  • La personne est VIH
  • Les africains
  • Les drogués, consommateurs, junkies

pourquoi doit-on utiliser des différents mots pr représenter des gens?

A
  • Les hommes gais et bisexuels
  • Les personnes trans ou non binaires
  • Une personne vivant avec le VIH
  • Les personnes d’origine…
  • Les personne qui consomment des drogues

on veut être plus spécifiques, pas marginaliser le monde, pas utiliser un terme stigmatisant pr les personnes qui utilisent les drogues.

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8
Q

nommer les groupes vulnérables aux ITSS au QC (9)

A
  • les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
  • les personnes utilisatrices de drogues par injection ou par inhalation
  • les personnes incarcérées ou l’ayant été - les jeunes et les jeunes en difficulté
  • les travailleuses et travailleurs du sexe
  • les autochtones
  • les personnes trans
  • les personnes originaires d’une région où l’infection par le VIH est endémique
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9
Q

selon l’OMS, quelles sont les populations plus à risque d’avoir le VIH? (5)

A
  • hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes
  • personnes consommant des drogues par injection
  • personnes vivant en prison ou dans d’autres environnements clos
  • travailleurs du sexe et leurs clients
  • personnes transgenres.
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10
Q

qui sont les personnes originaires de pays où les ITSS sont endémiques?

A

ce sont généralement des personnes nées dans un autre pays endémique qui déménagent au Canada.

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11
Q

quelle ITSS est endémique en Égypte, au Pakistan, en Taiwan, en Roumanie et en Italie?

A

VHC

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12
Q

quelle ITSS est endémique en Afrique subsaharienne, dans les Caraïbes, en Thailande, dans l’Est de L’europe, et en Asie centrale?

A

VIH

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13
Q

Pourquoi les personnes originaires de pays où le VIH est endémique propagent-il le VIH au Quebec?

A
  • Proportion importante de personnes atteintes du VIH sans le savoir.
  • Transmission surtout hétérosexuelle.
  • les gens sont exposés dans leur pays d’origine (avant immigration ou à l’occasion de séjour post-immigration) et dans leur réseau social québécois = ils ont des relations sexuelles avec le monde au QC
  • L’impact de l’immigration et la question du biculturalisme vécus par plusieurs membres de la communauté;
  • La place de la spiritualité, qui peut influencer les rapports hommes/femmes, la sexualité et la représentation de la maladie comme le VIH/sida = religion pense que maladie est un mauvais sort, ou quand on est malade Dieu va guérir
  • La structure familiale qui est un pilier important où la famille élargie peut avoir un pouvoir de décision dans plusieurs sphères de vie = famille immigrante est restrictive, pas de vie privée, les enfants ont pas d’éducation sexuelle, inégalités de genre
  • Les rapports de genre qui sont parfois inégaux et qui peuvent influencer le pouvoir décisionnel de certaines femmes face à la négociation et à l’utilisation du préservatif;
  • Les grossesses hors mariage des jeunes filles vues par les parents;
  • Le multi partenariat de certains hommes qui peut avoir un impact sur la
    transmission des ITSS;
  • Les perceptions liées à l’homosexualité et l’homophobie peuvent être manifestées par des membres de la communauté.
  • La discrimination et le racisme
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14
Q

les personnes qui ont le VIH et qui s’installent au QC proviennent de quels pays principalement?

A
  • afrique subsaharienne

- caraibes

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15
Q

comment peut-on intervenir auprès des personnes ayant le VIH qui proviennent de pays où le VIH est endémique?

A
  • Prendre conscience des mythes et des préjugés individuels et collectifs
  • Intégrer les dimensions culturelles durant les interventions
  • Identifier et répertorier des ressources communautaires et institutionnelles
  • Mobiliser les communautés
  • Renforcer l’engagement des leaders et chefs spirituels
  • Développer une « compétence culturelle »
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16
Q

VRAI OU FAUX: Les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés par les morions, le VIH et la syphillis.

A

FAUX, les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés par l’infection à Chlamydia trachomatis, l’infection gonococcique et les infections par les VPH.

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17
Q

VRAI OU FAUX: le taux d’incidence de l’infection à Chlamydia trachomatis étant douze fois plus élevé que ceux que l’on observe dans l’ensemble des autres groupes d’âge.

A

VRAI

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18
Q

VRAI OU FAUX: Les VPH se transmettant surtout dans les premières années de l’activité sexuelle.

19
Q

VRAI OU FAUX: le taux de prévalence de jeunes filles ayant reçu au moins une fois un diagnostic d’ITSS au cours de leur vie est plus grand que chez les garçons.

20
Q

Nommer des principaux enjeux reliés à la prévention de la transmission des ITSS chez les jeunes. (8)

A
  • L’adolescence et le début de l’âge adulte constituent une période de changements et d’instabilité émotionnelle = le désir d’explorer et le sentiment de toute-puissance peuvent contribuer à la prise de risque.
  • les jeunes adultes sexuellement actifs ont une perception faible de contracter une ITS
  • les jeunes hommes au moins recours au dépistage que les jeunes femmes
  • services intégrés de types cliniques jeunesse existent à peu près partout au QC, mais leur offre reste inégale d’une région à l’autre
  • Certains jeunes ont des relations de courte durée qui se succèdent (monogamie sériée) et des relations concomitantes = risque de contracter une ITSS augmente
  • diversité des formes de partenariats sexuels chez les jeunes adultes célibataires + faible perception du risque de contracter une ITSS + accès et recours aux méthodes de protection + négociation au sujet de méthodes = plus susceptible à contracter ITSS
  • éducation sexuelle reste très inégale d’un établissement scolaire à l’autre
  • vaccination contre VPH et hépatite B n’est pas offerte avant le début des activités sexuelles
21
Q

Dans l’enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, quels sont les résultats trouvés?

A
  • il y a eu une DIMINUTION de jeunes qui disent avoir eu des relations sexuelles consensuelles au moins une fois au cours de leur vie.
  • PLUS de la MOITIÉ ont eu un seul partenaire sexuel, et la minorité des jeunes ont eu deux partenaire. (ceux qui ont eu 3 partenaire et plus se trouvent dans le milieu)
  • il y a eu une DIMINUTION des jeunes ayant utilisé un condom lors de leur dernière relation sexuelle consensuelle vaginale
  • la majorité des élèves sont attirés exclusivement par des personnes de l’autre sexe.
  • les filles sont moins attirées par les personnes de l’autre sexe que les garçons.
22
Q

dans quel contexte l’étude PIXEL a-t-elle été émise?

A
  • mandatée par le MSSS dans la foulée du Rapport du Directeur national de santé publique sur les ITSS et du Plan d’évaluation du programme de vaccination contre le VPH
23
Q

quels étaient les objectifs de l’étude PIXEL?

A
  • conduites sexuelles
  • accès au services
  • état de santé sexuelle
  • ITS, grossesse, bien-être sexuel
  • pr jeunes de 19-25 ans
24
Q

qui sont les jeunes considérés comme étant en difficultés?

A
  • les jeunes de la rue
  • les jeunes pris en charge par un centre de protection de l’enfance et de la jeunesse
  • les jeunes qui consomment des substances psychoactives.
    PCQ Ils fréquentent peu ou pas les services de première ligne ou les services intégrés de type cliniques jeunesse.
25
VRAI OU FAUX: les ITSS sont plus fréquentes chez les jeunes en difficulté.
VRAI, une bonne portion des filles en centre jeunesse ont eu ITSS (plus de filles que de garçons). le taux de chlamydia est le plus prévalent chez les jeunes de la rue.
26
quels sont les enjeux que les jeunes en difficultés peuvent connaitre par rapport à la sexualité?
- ils sont plus vulnérables: - une sexualité plus précoce = p-e pas pret, ne sait pas comment se protèger, pas éduqué, p-e pas consentent - une utilisation moins constante du condom (mais difficile pr jeunes de la rue de trouver condom) - la consommation de drogue ou d’alcool, ou des deux, avant une relation sexuelle, - un nombre plus élevé de partenaires sexuels, plus de relations sexuelles en échange d’argent ou de biens, - l’injection ou l’inhalation de drogues. - déplacements imprévisibles a cause de leur grande mobilité = difficile de faire suivi - L’implantation d’actions de prévention du passage à l’injection auprès des jeunes en difficulté hébergés dans les centres jeunesse et auprès des jeunes de la rue pose des défis particuliers.
27
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, il y a plus de jeunes hommes que de jeunes femmes qui sont actifs sexuellement.
FAUX, plus de jeunes femmes.
28
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la majorité des jeunes ont leur première relation avant 25 ans et non à 14 ans.
VRAI
29
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la majorité des jeunes avant 17 ans (garçons et filles) ont des relations vaginales.
VRAI
30
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la majorité des jeunes adultes ont eu plus de 7 partenaires dans les 12 derniers mois.
FAUX, la majorité ont eu un seul partenaire.
31
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, les hommes ont plus de relations avec d'autres hommes que les femmes avec les femmes.
FAUX, les femmes ont plus de relations sexuelles avec d'autres femmes.
32
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, le type de partenaire le plus prévalent chez les hommes et les femmes est les partenaires d'un soir.
FAUX, le type le plus prévalent est le couple.
33
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, un peu plus de la moitié des jeunes adultes ont eu au moins un nouveau partenaire sexuel dans la dernière année
VRAI
34
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, les barrières qui empêchent les jeunes d'aller demander des services en santé sexuelle sont le manque de temps, la peur du résultat et le malaise/honte.
VRAI
35
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, les femmes vont plus se faire dépister que les hommes.
VRAI
36
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, les jeunes adultes perçoivent très bien le risque d'avoir une ITSS.
FAUX, ils le perçoivent pas bien.
37
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, le condom est utilisé en majorité pr les one night stand et il est peu utilisé pr dans les relations de couple.
VRAI
38
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, il arrive que des jeunes adultes utilisent le condom après avoir déjà eu pénétration.
VRAI
39
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la méthode contraceptive la plus utilisé est le stérilet.
FAUX, elle est la moins utilisée. la plus utilisée est la pilule.
40
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la contraception orale d'urgence est tout le temps utilisée par les jeunes femmes et les femmes savent qu'elle peut se prendre jusqu'à 72h.
FAUX, elle est peu utilisée et la majorité des femmes ne savent pas jusqu'à quand elle peut être prise.
41
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la grossesse non-planifiée est plus prévalent chez les 17-20 ans que les 21-29 ans, mais il y a plus de 21-29 ans qui disent avoir vécu une grossesse que les 17-20 ans. Et, il y a une majorité de femmes ayant vécu une grossesse qui ont fait une IVG.
VRAI
42
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, la majorité des jeunes se disent plutôt satisfaits de leur vie sexuelle et disent qu'ils ont la capacité à exprimer leurs besoins sexuels et à répondre à ceux de leur partenaire.
VRAI
43
VRAI OU FAUX: Selon l'étude PIXEL, les jeunes femmes font moins de rencontres en ligne, moins de sexe en groupe et utilisent moins la drogue lors d'une relation que les jeunes hommes.
VRAI