Cours 6 Flashcards
Quel était l’objectif vu du documentaire je pleure dans ma tête
Diminuer certains traumas et violences grâce à des migrations plus encadrées
Quels sont les pays les plus touchés par l’accueil des personnes réfugiées
Des pays eux-mêmes défavorisés du sud et de l’orient
Comment devrait être la notion de réfugiés selon Taylor
Être beaucoup plus inclusive et non l’inverse
Définition d’une personne réfugiée
- Personne qui craint avec raisons d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance, à un groupe social ou de ses opinions publiques
Se trouve hors de tout pays dont elle a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de chacun ou ces pays
Si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ni, du fait de cette crainte, ne veut y retourner
Pourquoi Taylor mentionne que la définition de réfugiée doit être plus inclusive (5)
- Exclusion des personnes victimes de CN
- Les personnes persécutées mais se trouvant toujours à l’intérieur des frontières de leurs pays ne peuvent réclamer le statut de réfugié
- Les états jouissent d’une souplesse d’interprétation lorsqu’il est temps de juger de l’admissibilité d’un demandeur d’asile
- Certains pays reconnaissent comme personne réfugiée des victimes de groupes criminalisées lies au trafic de drogue, d’autres non
- Certains pays acceptent des femmes de mutilations génitales, de mariage forcé, ou de violence conjugale ou encore des personnes transgenres victime de persécution, d’autres non
- Le Canada accepte tous ces motifs
Quels sont phases migratoires (3)
- Phases prémigratoire : émigrer
- Période migratoire : voyage, transition physique et installation, choc culturel et adaptation (changements)
- Période postmigratoire : choc culturel (deuil), absorption des différences sociales et ajustements des comportements (transformation)
Étape du choc culturel
Absorption des différences sociales : apprentissages de nouveaux rôles, de nouvelles valeurs
Type d’intégration
- Facteurs personnels (habiletés linguistiques et professionnelles)
- Facteurs sociaux (discrimination)
Étape de l’intégration
- Adoption de comportements facilitant l’intégration
- Réalise la distance avec la culture du pays d’origine
- Enracinement des enfants
- Réalise le caractère définitif du choix
- Ensemble de deuils à vivre
Quand est-on intégré
- Tenir compte de son ressenti de la personne immigrante
- Regard que les autres portent sur elle
Modèle explicatif du stress d’adaptation (privilégié par Massé)
- Plus contextualisé
- Référence aux facteurs de protection et de fragilisation pendant les périodes migratoires notamment prémigratoire et postmigratoire
- Grande importance aux conditions concrètes d’existence (liées à la situation économique et aux contextes sociopoltiques
- La culture est donc un facteur parmi tant d’autres pouvant influencer l’expérience d’immigration *
Sources de variabilité entre personnes migrantes
- caractéristiques sociodémographiques (âge et sexe);
- phases du processus d’adaptation (le stade où ils se trouvent dans leur processus d’intégration à la société d’accueil).
Facteurs de fragilisation (divisés en deux)
- Conditions prémigratoires :
exil et violence organisée (déstructuration de la famille nucléaire);
état de santé au départ (dépression, carences nutritionnelles, maladies infectieuses);
méconnaissance de la langue. - Conditions postmigratoires :
isolement (séparation familiale);
discrimination, exclusion, racisme (profilage racial, biais inconscient);
résistance au changement (difficulté d’adaptation, nature de la culture d’origine);
importance des politiques et services d’intégration.
Facteurs qui risquent davantage d’influencer l’expérience d’immigration et le stress d’adaptation, selon Massé (conditions concrètes d’existence)
- précarité socio-économique (être sans emploi, travail précaire);
- logement inadéquat;
- discrimination et racisme liés au logement ou aux conditions de travail;
- la situation familiale (conflits familiaux,
différents rôles liés au genre, divergence entre les valeurs des enfants et des parents).
Quel est le principal défi en ce qui a trait à notre intervention
Éviter d’attribuer à des facteurs culturels, ethniques ou migratoires des problèmes de santé ou de recours aux services attribuables à lasituation socio-économique
Facteurs de protection immigration (5)
- Avoir un emploi à son arrivée ou amélioration de la situation économique et sociale.
- Avoir un réseau familial déjà présent (réunification familiale).
- Communauté ethnique bien établie (degré d’ethnicisation).
- Bien que l’état de santé puisse se détériorer, avoir un bon état de santé à la base est un avantage.
- Politiques gouvernementales favorisant l’intégration des nouveaux.elles arrivant.es, notamment par leur participation sociale.
Modèle systémique du rapport santé-migration de Massé
Le stress d’adaptation est fonction de l’équilibre entre les facteurs de protection et de fragilisation liés aux expériences et aux conditions pré et post migratoires.*
L’apparition des problèmes de santé mentale découle principalement de ce déséquilibre pouvant être vécu sur les plans personnel, familial ou communautaire.
Que peut créer l’absence d’un contexte favorable
Déséquilibre entre :
- pertes et gains;
- isolement et interaction sociale;
- éclatement et intégrité;
- méfiance et confiance;
- rupture et continuité;
- infériorité et estime de soi
D’autres facteurs de fragilisation, propre à l’expérience des personnes réfugiées
les relations entre compatriotes provenant des mêmes régions du monde peuvent être particulièrement conflictuelles; *
leur niveau moyen de scolarité est inférieur à celui des personnes immigrantes économiques (faible taux d’alphabétisation), la compréhension du contexte est importante (camp de réfugié.es, accès à l’éducation);
au sein de la population générale, ce sont les personnes réfugiées qui sont les plus susceptibles de souffrir de maladies mentales (symptômes de stress post-traumatiques).
Les défis de l’intégration (inclusion) des personnes réfugiées (4)
- intégration sociale : quelques défis touchant les relations entre réfugié.es;
- intégration linguistique : trajectoire langagière entravée;
- intégration économique : discrimination et précarité;
- la santé mentale des réfugié.es : plus susceptible de souffrir de symptômes de stress post-traumatique.
Réflexion - pistes d’intervention
- «L’intervenant en contexte interculturel demeure un témoin de première ligne des rapports de domination et d’inégalités sociales; en travaillant dans les institutions, il occupe une position privilégiée.»
- Il est essentiel d’intégrer à son intervention différents éléments contextuels tels que l’historique, le statut, les conjonctures sociopolitiques; ce qui permettra de «réhumaniser» les personnes migrantes.
- L’intervenant doit faire une réflexion sur le projet de société dont il est porteur.
- Son «engagement repose sur une sensibilité, sur une motivation personnelle et sur une forme de solidarité qui va jusqu’à la proximité avec l’autre.»