cours 6 Flashcards

1
Q

En quoi consiste le systeme de prediction et gestion de l’information?

A

Dans une perspective organisationnelle, on peut considerer la prise en charge correctionnelle comme un parcours institutionnel ponctue d’une serie de decisions prises par les intervenants a l’egard des detenus qui se retrouvent.

Que ce soit dans une perspective plus traditionnelle d’evaluation de la dangerosite ou une perspective plus contemporaine de gestion des risques, la question de la regulation des individus et des conduites pouvant representer une menace pour la societe demeure la principale tache des intervenants correctionnels.

Sur le plan conceptuel ces decisions seront prises dans le cadre de ce qu’on peut definir comme un systeme de prediction soit un systeme de production et d’organisation des informations qui seront mises a la disposition des intervenants afin de les aider a mieux evaluer l’impact de leurs propres decisions.

Dans un deuxieme temps l’intervenant pouvait ensuite utiliser ces informations afin de predire les agissements futur d’un individu en particulier.

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2
Q

En quoi consiste le virage actuariel

A

Cette actuarialisation du champ de l’intervention se traduit des lors par des nouveuaux imperatifs d’efficacite et d’uniformisation des pratiques, par lesquels on demande desormais aux intervenants d’utiliser des outils d’evaluation plus rigoureux et standardises afin de mieux mesurer et de mieux controler les risques socio-sanitaires, tels que le risque de recidive ou de comportement violent.

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3
Q

En quoi consiste le systeme de prediction?

A

On peut distinguer trois etapes qui, une fois combinees, forment cette tache qui consiste a predire les comportements humains: 1) la production et la selection des informations: 2) l’organisation et la combinaison des informations et 3) la prise de decision.

La premiere etape, soit la production et la selection des informations, consiste a etablir la liste des informations qui seront retenues par le systeme de prediction afin d’expliquer et de predire les comportements futurs.

La deuxieme etape soit l’organisation et la combinaison des informations consiste a etablir si les informations ainsi retenues sont associees a une plus grande propension en regard des conduites que l’on cherche a predire.

Et finalement, la prise de decision, qui constitue la troisieme etape du processus de prediction des conduites. Cette etape consiste essentiellement a decider en s’appuyant sur les resulats obtenus lors de la combinaison des informations si le niveau de dangerosite ou la probabilite de recidive justifie la mise en place de mesures specifiques.

La distinction conceptuelle proposee repose donc sur la facon dont les etapes de la production et de l’organisation des informations necessaires a la pratique predictive seront menees. on peut ainsi en s’appuyant sur la description de ces deux premieres etapes de la prediction des comportements, etablir sur le plan conceptuel les principaux criteres permettant de distinguer trois categories d’outils d’evaluation.

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4
Q

En quoi consiste l’evaluation clinique traditionnelle?

A

En ce qui concerne la premiere etape, la production et la selection des informations va varier d’une evaluation a l’autre, puisque l’evaluation jugera pour chacun des cas de la pertinence des informations retenues. Il n’existe pas de listes preetablies des predicteurs qui seront retenus, puisque c’est l’intervenant qui decide sur une base individuelle et propre a chaque cas, des traits ou caractersitiques qui seront pris en consideration dans l’exercice predictif.

En ce qui concerne la deuxieme etape, l’evaluateur combine les facteurs retenus en s’inspirant d’une grille theorique particuliere ou de sa propre experience clinique. Il n’existe donc pas de methode percise de combinaison des facteurs qui sera appliquee de facon systematique pour chacun des cas a evaluer.

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5
Q

En quoi consiste l’évaluation actuarielle?

A

On regroupe generalement sous la categorie de l’evaluation actuarielle toute l’evaluation qui repose principalement sur l’application d’une grille de calcul statistique de la probabilite de recidive des sujets evalues.

En ce qui concerne la production des informations, une liste stricte des predicteurs est etablie au prealable en se basant sur les resultats d’etudes conduites aupres de larges echantillon de detenus pour lesquels on a etabli une correlation statistique entre certains facteurs individuels et le risque de recidive.

Le systeme de prediction tel qu’il se deploie a l’ere de la nouvelle penologie, se replie essentiellement sur sa fonction de prediction des comportements futurs en optant pour une logique statistique dans laquelle les explications theoriques s’effacent au profit du calcul de la probabilite.

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6
Q

En quoi consiste les outils hybrides?

A

Il s’agit des outils hybrides qui tout en etant assimiles a tort aux outils actuariels du fait qu’ils prennent souvent la forme d’une grille d’evaluation automatisee et rigide, conservent toutefois certaines des caractersitiques des outils d’evaluation clinique plus traditionnels en l’occurence en ce qui concerne la production des informations qui seront selectionnees.

Encore une fois, bien que cet outil d’evaluation se presente sous la forme d’une grille quantitative dans laquelle la liste des items doit etre rigoureusement respectee, il n’en demeure pas moins un outil clinique dont la construction et la selection des items s’appuient au depart sur une analyse empirique (mais non actuarielle) d’individus qui manifestent des troubles de la personnaite antisociale.

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7
Q

En quoi consiste les objectifs de la recherche et methodologie?

A

l’evaluation clinique traditionnelle confere a l’intervenant un important pouvoir discretionnaire qui se manifeste a la fois a l’etape de la selection des informations et a l’etape de la combinaison des informations ainsi retenues.

La standardisation et l’automatisation des différentes étapes de l’évaluation actuarielle auraient pour conséquence de réduire de façon considérable le pouvoir discrétionnaire des intervenants, les reléguant dans certains cas à un simple rôle technique d’application mécanique des outils mis à leur disposition.

Certains analystes évoqueront ainsi le fait que, malgré l’utilisation accrue des outils actuariels, les intervenants continuent à appuyer leurs décisions sur des informations et des croyances qui relèveraient davan- tage du jugement clinique traditionnel

Cette résistance prendrait alors la forme d’un ajustement clinique, c’est-à-dire d’un recours au jugement clinique pour corriger les résultats de l’évaluation actuarielle en fonc- tion d’informations supplémentaires qui n’auraient pas été prises en compte par la grille actuarielle

Cette première phase nous a permis de dégager certains résultats préliminaires qui seront utilisés, lors d’entrevues subséquentes, pour mieux cerner les enjeux de la pratique évaluative en milieu cor- rectionnel.

Nous avons alors demandé aux par- ticipants de parler de différents aspects de leur pratique professionnelle, en insistant sur deux dimensions particulières de leur pratique: l’éva- luation du risque et leur perception quant au pouvoir discrétionnaire qui leur est accordé dans le cadre de cette évaluation.

Face à la responsabilité qu’implique pour ces intervenants la pos- sibilité de libérer un faux-négatif – soit un individu jugé à faible risque, mais qui récidive une fois libéré –, on peut comprendre que le recours à des outils plus objectifs et standardisés puisse représenter un attrait considérable.

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8
Q

En quoi consiste l’évaluation du risque

A

Tous les participants interrogés considèrent que l’évaluation du risque, qu’elle soit clinique ou actuarielle, représente une activité nécessaire dans le cadre de leur pratique.

Les participants évoquent d’ailleurs à de nombreuses reprises que l’évaluation du risque leur procure des informations précises et objectives sur les personnes ainsi évaluées.

Bien que les autorités du Service correctionnel du Canada aient depuis longtemps adopté des politiques et des directives axées principalement sur la gestion des risques que représente le délin- quant, le contenu de ces entrevues vient confirmer que cette préoccu- pation pour l’évaluation des risques est aussi présente dans la pratique des intervenants.

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9
Q

En quoi consiste l’evaluation actuarielle?

A

La supériorité technique des outils actuariels est d’autant plus acceptée que les participants soulignent à de nombreuses reprises les limites inhérentes aux évaluations cliniques traditionnelles. On considère que le risque de se tromper est plus important si on utilise une évaluation reposant davantage sur l’intuition clinique de l’intervenant

Certains intervenants vont même comparer la fiabilité des résultats obtenus lors d’une évaluation clinique à la fiabilité d’une décision aléatoire, affirmant que les évaluations traditionnelles ne vaudraient pas davantage qu’une décision prise au hasard.

Mais de façon générale, tous les intervenants rencontrés se disent satisfaits des transformations techniques qui se sont manifes- tées au cours des dernières années en ce qui concerne les outils mis à leur disposition pour évaluer la clientèle correctionnelle. On rencontre donc très peu de résistance des intervenants face au développement et à la mise en application de ces nouvelles techniques d’évaluation du risque.

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10
Q

En quoi consiste le pouvoir discretionnaire?

A

Pour d’autres intervenants, le recours aux outils actuariels ne restreint pas leur marge de manœuvre professionnelle, puisque ces outils leur permettent au contraire de faire usage de leur jugement clinique

Le recours à l’ajustement clinique, bien qu’il soit accessible à tous les intervenants qui travaillent avec des grilles actuarielles, est toutefois perçu par certains comme étant un privilège réservé aux intervenants plus expérimentés qui ont eu la possibilité de mieux développer leur expertise clinique:

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11
Q

En quoi consiste la résistance face aux outils?

A

Résistance idéologique quant à l’utilisation d’outils actuariels, qui est beaucoup moins présente aujourd’hui.
Les arguments généralement sont…
Trop rigide et déterministe, basée sur une science inexacte;
Ne peut pas prendre en considération des aspects cliniques qui sont qualitatifs
Déshumanise le client qui est évalué.
Ne permet pas de comprendre la problématique de l’individu
Va faire en sorte que les ordinateurs/logiciels remplacent les humains.

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12
Q

En quoi consiste basée sur des fausses croyances?

A

L’évaluation clinique qui repose entièrement sur le flair et l’expérience est également une science inexacte, encore plus que les méthodes probabilistes.
Le rôle de l’outil actuariel est la prédiction et non l’explication. Ne cherche pas à expliquer, c’est le rôle de l’intervenante d’expliquer
Il est possible d’inclure des aspects cliniques/qualitatifs dans la prédiction actuarielle (voir méthode suivante); minimiser les erreurs
Le recours à des méthodes invalides n’est pas plus humain. ; biais personnel qui viennent nuire à l’amélioration des pratiques.
Il n’est jamais recommandé d’utiliser l’outil actuariel seul.
La plupart des outils offre la possibilité de déroger du score total. On peut utiliser le jugement personnel/clinique/professionnel ; mais il faut expliquer pourquoi vous décidez de déroger. Il faut être en mesure de démontrer pourquoi vous diminuez ou augmentez le niveau de risque de la personne. 4 à 5% des évaluations qui ont été déroger et souvent c’est pour augmenter le risque et non de le diminuer et se faisait de manière presque automatique pour les délinquants sexuels. Cela n’améliore pas la prédiction, mais un travail a été fait avec la personne donc c’est difficile de décortiquer le travail fait.

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13
Q

En quoi consiste la troisieme generation?

A

Tentative d’intégration des bons aspects de la première et deuxième génération.
L’héritage des expériences passées va contribuer à développer une nouvelle génération d’outils.

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14
Q

En quoi consiste l’heriatge de la 1ere generation?

A

Reconnaît l’importance d’inclure des aspects cliniques criminogènes liés au fonctionnement de la personne.
Permet d’identifier les besoins en matière d’intervention
Les facteurs informent sur les probabilités de récidive, mais également les changements des probabilités de récidive à travers le temps.
Aspects dynamiques des facteurs criminogènes; outils plus flexibles pour les facteurs de risque
Permet théoriquement d’améliorer la prédiction de la récidive criminelle.

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15
Q

En quoi consiste l’heritage de la 2e generation?

A

Reconnaît l’importance de structurer le jugement du professionnel autour de facteurs ayant été démontrés comme étant importants à travers la recherche scientifique.
grilles/ outils de facteurs de risque prédéterminés; liste de facteurs qui devra toujours être évaluée.
Approche standardisée- meme facteurs pour tous les contrevenants
Il faut toujours élargir le registre des facteurs. ; toujours laisser place à d’autres facteurs qui pourraient être importants.
Prédicteurs de la récidive, mais aussi des facteurs qui informe sur les besoins

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16
Q

En quoi consiste l’evaluation du risque et des besoins?

A

L’évaluation du risque et des besoins inclut ce qui fonctionne de l’approche actuarielle et tente de l’améliorer en incluant des facteurs cliniques/criminogènes qui donnent des pistes concernant l’évaluation.
heritage : risque besoin de réceptivité qui a aider dans le développement des outils.
Propose une grille standardisée et rigide de facteurs de risque.
Inclus des facteurs historiques et cliniques criminogènes.
Facteurs associés statistiquement à la récidive. Démonstration empirique.
Jugement clinique requis, mais encadré
Laisse une place au jugement clinique pour ajuster le niveau de risque (dérogation)

17
Q

En quoi consiste la place au jugement clinique/professionnel?

A
  • Selon cette approche, il y a des contextes particuliers et spécifiques qui echappent aux
    outils actuariels et doit laisser une place au jugement professionnel afin d’évaluer ces
    aspects particuliers qui sont pertinents pour le passage à l’acte
  • L’individu ayant des problèmes de violence et de santé mentale refuse de prendre sa
    médication
  • L’individu est hospitalisé aux soins palliatifs pour un cancer
  • Par exemple, l’individu affirme tout haut vouloir tuer une personne en dépit d’un
    faible risque de récidive
  • L’individu n’est pas investi dans sa démarche thérapeutique malgré sa participation a
    une thérapie.
18
Q

En quoi consiste les forces et limites de la troisieme generation?

A
  • L’évaluation et la communication du risque de récidive sont en continuité avec la méthode actuarielle.
  • Comptabilise le score actuariel à l’aide de directives claires.
  • Impose un système de pointage/ comptabilisation pour certains éléments.
  • Beaucoup plus long à compléter (plus de temps et de ressources)
  • Scores actuariels sont associés à des tables de prédiction.
  • Plus flexible- possibilite de deroger
  • Permet de communiquer les probabilités de récidive de façon précise.
19
Q

En quoi consiste les outils d’evaluation du risque et des besoins?

A
  • Level of service inventory revised (LSI-R) (adultes); niveau d’intervention, intervention = services
  • Outils d’évaluation du risque, des besoins et d’analyse clinique- personnes contrevenants du québec (RBAC-PCQ; adultes)
20
Q

En quoi consiste la quatrieme generation

A
  • Certains chercheurs avancent qu’il existe une quatrième génération d’outils d’évaluation du risque qui facilite la gestion du risque.
  • Structure la gestion du risque du début à la fin de la peine en tenant compte de l’impact des programmes et du comportement de l’individu en détention/surveillance communautaire.
  • Permet également de prendre en considération la réceptivité de la personne aux interventions.
  • La philosophie est essentiellement la même que celle qui caractérise l’évaluation des risques/besoins.
  • Long a completer .
21
Q

En quoi consiste l’outil de gestion du risque de la quatrieme generation?

A
  • Inventaire de niveau de service et de gestion de cas (LS/CMI)
  • Utilisé par les services correctionnels canadiens
  • Était utilisé jusqu’à tout récemment par les services correctionnels québécois.
22
Q

En quoi consiste la conclusion de la quatrième génération?

A

L’évolution de l’évaluation du risque est considérable et les débats entourant la pratique continuent de s’articuler autour de la supériorité de l’une ou de l’autre perspective:
Approche subjective: qui met l’accent sur la compréhension du passage à l’acte criminel en considérant des aspects cliniques et spécifiques la personne contrevenante;
Approche objective: qui met l’accent sur la prédiction de la récidive criminelle en structurant et limitant le plus possible le jugement de l’évaluateur et misant sur des données probantes.
Un faux débat musique la compréhension et la prédiction sont importantes et complémentaires- dans la pratique, toutefois, bien combiner/intégrer les deux approches peut être un défi.

23
Q

En quoi consiste l’evaluation du risque et des besoins?

A
  • Renvoie à un ensemble de tâches relativement complexes dicté par plusieurs principes (risque, besoins, réceptivité) qui impliquent nécessairement un regard clinique de la part de professionnels les concernant un personne judiciarisée
  • Déterminant dans la prise en charge de toute personne confiée aux services correctionnel du québec/canada
  • S’inscrit dans le principe d’individualisation de la peine.
24
Q

Comment le jugement clinique est-il sollicite?

A
  • L’évaluation du criminologie va bien au-delà des faits liés à la condamnation de la
    personne; doit se projeter dans l’avenir.
  • Doit integrer de facon coherente et critique les informations
  • Doit se prononcer sur le potentiel de réinsertion sociale d’une personne; rien de factuel dans un potentiel.
  • Doit se prononcer sur l’éventualité d’une récidive criminelle; comportement futur
    d’une personne, quelque chose qui n’a pas eu lieu. Projeter dans l’avenir de la
    personne.
  • Poser un jugement sur des informations qui ne sont pas factuelles.
  • Doit communiquer le tout sans causer de préjudice. ; si vous surévaluer ou surestimer le risque, ou sous évaluer le risque vous commettez préjudice.
25
Q

Pourquoi le jugement clinique est-il important?

A
  • L’évaluation est un ensemble de tâches complexes permettant de tracer un portrait
    criminologique complet de la personne en tenant compte…
  • Enjeux légaux avec possibilité de préjudices importants
  • Clientele diversifiee en matière de risque et de besoins
  • Contexte involontaire et données imparfaites/contradictoires.
  • Clientèle peut présenter des troubles mentaux. ; pas toujours documenter, pas tout le
    monde a consulter.
  • Clientèle involontaire; plus ou moins collaboratrice
26
Q

En quoi consiste l’evaluation est un processus clinique?

A
  • Repose sur un ensemble de tâches interreliées et dictées par les principes du
    risque-besoins réceptivité.
  • Situer le contexte de l’évaluation
  • Déterminer l’objectif
  • Collecte de données structurées; aller valider avec d’autres sources, diversifier les sources d’informations
  • Analyse objective et critique de l’information ;
  • Intégration des données fondées sur le jugement; information incomplète et
    contradictoire, intégrer la somme des informations et de manière cohérente.
  • Analyse clinique de la situation de la personne; expliquer la conduite criminelle de la
    personne.
  • Communication des conclusions
27
Q

En quoi consiste l’evaluation criminologique?

A
  • Décrire, contextualiser et comprendre la dynamique de la conduite antisociale et
    criminelle d’une personne contrevenante
  • Première étape de l’évaluation du risque
  • Histoire de vie
  • Perspective biopsychosociale
  • Facteurs qui prédisposent, perpétuent et précipiter
  • La personne et son environnement
  • Représente un point d’ancrage de l’analyse des facteurs de risque de la recidive criminelle
  • Pas une biographie de la personne
  • Clair, precis et concis
  • Guide par les concepts criminologiques
  • Ces informations sont-elles pertinentes à la dynamique de la conduite antisociale et
    criminelle?
  • Factuel et chronologique
28
Q

En quoi consiste la situation legale actuelle?

A
  • Présentation succincte et précise de la situation légale de l’individu au moment de l’évaluation.
  • Informations sociodémographiques
  • Age, sexem origine ethnique, citoyennete, statut civil, enfants, lieu de résidence
  • Statut légal actuel (nature des condamnations)
  • La situation pénale (peine imposée)
29
Q

En quoi consiste le delit recent?

A
  • Présentation détaillée du délit ayant mené à la situation légale actuelle.
  • Le contexte (…heures, jours, mois, précédant le délit)
  • Une description du délit et de l’agir de l’individu.
  • Le modus operandi
  • La présence ou non de complices
  • L’état mental de la personne.
  • Aide aux collègues qui vont prendre le dossier plus tard dans le parcours de la
    personne.
  • Une description des événements menant à l’arrestation ainsi que l’arrestation et son
    déroulement (par exemple, poursuite, résistance, collaboration, interrogatoire, etc.).
  • S’il y a victime, presentation de la victime (age, sexe, lien relationnel, comportement,
    etc.).
30
Q

en quoi consiste l’histoire developpementale?

A
  • Présentation de l’histoire développementale de la personne durant l’enfance et l’adolescence.
  • Facteurs prédisposants
  • Description de la sphere familiale
  • Valeurs, normes, habiletés parentales (supervision, investissement)
  • Présence de stresseurs importants
  • attachement /séparation, abus et victimisation, santé mentale
  • Adaptation à ces situations
  • Qualité générale de la relation avec la famille.
  • Situation actuelle
  • Modèles antisociaux et facteurs criminogènes.
  • Criminalité, toxicomanie,etc.
  • Mettre l’emphase sur des éléments qui sont plus actuels.
31
Q

En quoi consiste l’histoire scolaire et professionnelle?

A
  • Description chronologique du cheminement scolaire et professionnel de la personne.
  • Niveau de scolarisation:
  • Diplome (s)
  • Difficultés d’apprentissage, manque de discipline, conflit avec l’autorité
  • Échecs, abandons, manque de persévérance
  • metier/profession
  • Stabilite, instabilite de l’emploi et raison
  • Situation actuelle
  • Relations de travail
  • Sens que l’individu donne à l’école, au travail, à son emploi
32
Q

En quoi consiste l’histoire personnelle et relationnelle?

A
  • La nature, la qualité et la stabilité des relations interpersonnelles de l’individu
  • Qualité et nature du reseau social de l’individu
  • Réseau de fréquentations et relations intimes.
  • Influence positive et/ou negative
  • Implications dans les comportements criminels
  • Isolement vs soutien social
  • Source de conflirs
  • Violence?
  • Stabilite des relations
  • Relations stables vs. courtes et superficielles
33
Q

En quoi consiste santé, santé mentale et toxicomanie?

A
  • Est-ce que le comportement criminel s’inscrit dans une dynamique de problemes de sante mentale?
  • Historique personnel, familial
  • Antecedents psychiatriques
  • Consultations, medications, diagnostic, hospitalisation
  • Traitement, therapie, rechute
  • Nature de la dynamique et lien avec la criminalite
  • Description de l’evolution de la problematique
  • Autres problemes de sante de la personne
  • Cancer, paraplegique
34
Q

En quoi consiste les atitudes et perceptions?

A
  • Pensees et attitudes de l’individu potentiellement criminogenes.
  • Vision, perception
  • De soi et d’autrui en general.
  • De la conduite delinquante et criminelle
  • Des personnes impliquees dans des comportements criminels
  • Des victimes impliquees
  • De l’appareil judiciaire
  • Nommer le verbatim de la personne; dans ces mots
35
Q

En quoi consiste une carriere criminelle?

A
  • Nature et dynamique de l’activité criminelle depuis son activation jusqu’au délit actuel
  • Début et développement de la délinquance
  • Activation (precoce, tardive?)
  • Fréquence (isolé, intermittent ou chronique)
  • Progressions et aggravation à travers le temps
  • Plus violent? Plus sophistique?
  • Antécédents judiciaires
  • Historique des peines et mesures pénales.
  • Bris de conditions