cours 2 Flashcards
Quel est la mise en contexte de la dangerosité?
la petite histoire de l’évalauation et la gestion du risque criminel prends ses racines dans l’evaluation de la dangerosite en milieu psychiatrique. comprendre l’histoire pour mieux saisir les pratiques actuelles. il y a des limites qui nous ont permis de baser plus scientifiquement la dangersoite . c’etait plus un art qu’une science a l’origine. important de mettre en contexte.
Quelle sont les liens entre le systeme penal et la dangerosite?
- recherche des alternatives aux sanctions traditionnelles pour mieux repondre aux besoins de certains contrevenants et prevenir une recidive criminelle
- courant de pensee tres humaniste. identifier les personnes qui ont des troubles de sante mentale, criminalite reflet de probleme de santé mentale.
- dissuasion n’est pas efficace dans certains cas; la dissuasion n’a pas d’impact si la personne a des troubles de sante mentale.
- accent mis sur la therapie et le traitement; accent mis sur les gens qui ont une carriere criminelle, ainsi que les personnes qui ont des problemes de violence criminelle.
- loi sur les psychopathes sexuels: sejour dans une unite psychiatriques (prisons, hopitaux). duree indeterminee: hospitaliser tant que le psychiatre juge que la personne est dangetreuse pour la societe. requiert une evaluation et un certain jugement qui est fait par un professionnel et ensuite une therapie et ensuite un suivi qui est fait durant le sejour a l’hopital ce qui est beaucoup d’evaluation.
Quel a été l’impact du cas J.K baxstrom v.r.e. Herold?
Dans l’état de ny, au lendemain de la décision du tribunal, des procédures seront mises en place afin de transférer environ 1000 détenus qui sont dans une position similaire à celle de baxstrom devront être libérés ou mis dans un hôpital qui est non-sécuritaire.
Quels ont été les résultats et constats de l’étude de joseph cocozza et henry j. Steadman?
Examinant la récidive criminelle de 98 individus libérés suite à la décision de la cour suprême: recueillent et accumulent. 20 individus arrêtés à nouveau (20.4%), 13 pour de délits non-violents, 7 arrestations pour un crime violent (7.1%), 7 hospitalisations en lien avec un épisode de violence. Les résultats remettent en question la capacité des psychiatres à établir correctement la dangerosité établie qui est dangereuse et s’ils le sont encore. Comment justifier a la lumiere des resultats obtenus le maintien de ces individus en milieu psychiatriques.
Quels sont les constats des études réalisées auprès de psychiatres par l’entremise des présentations de vignettes cliniques?
Dans l’étude originale réalisée auprès de cliniciens: l’alcool, la conduite violente récente et le désir de se faire justice sont les 3 éléments plus souvent rapportés comme élément clé qui dénote la dangerosité de l’individu. De quelle forme de violence croyez-vous cet individu à risque? Dans l’étude originale, un voie de fait suivi. L’évaluation d’une vignette clinique peut être très subjectif et venir du jugement personnel.
Quels sont les facteurs qui ne sont pas empiriquement associés aux décisions prises par le comité?
- QI de l’individu 2. Le réseau social et l’isolement 3. La durée de l’hospitalisation 4. Résultat de l’évaluation actuarielle.
Quels sont les facteurs qui sont associés empiriquement aux décisions prises par le comité notamment:
- Antécédents judiciaires de la personne 2. Comportements problématiques durant l’hospitalisation 3. Si l’individu se conforme à l’ordonnance de médication 4. L’opinion du psychiatre 5. L’apparence physique du patient a un rôle à jouer sur les décisions de libérer le patient ou non.
Quels sont les constats de megargee?
Aucun des tests comme le MMPI, les tests projectifs, les tests de personnalité, mesure d’hostilité permet une prédiction satisfaisante du comportement violent futur. On a remis en question le jugement clinique des psychiatres et les nouveaux outils n’ont pas une prédiction satisfaisante. Du point de vue de la criminologie critique, le dossier est réglé: la prédiction du comportement violent n’est pas réaliste, voire impossible. L’histoire démontre bien que la criminologie critique se trompe.
En quoi consiste le premier problème qui a ete decouvert john monahan?
Le premier problème est la surestimation des taux de récidive. Il y a beaucoup moins de récidivistes comparativement à ce qui est anticipé par les cliniciens. Ceux-ci ne connaissent pas le taux de base (moyen) de récidive de leur clientèle.
En quoi consiste le deuxième problème de John Monahan.
Le deuxième problème est que l’erreur de prédiction est importante. Beaucoup trop d’individus qui sont déclarés dangereux ne sont pas des récidivistes une fois libérés.
Que veut dire faux positifs?
Personnes qu’on va faussement identifier comme des personnes dangereuses.
Que veut dire faux négatif?
Gens qu’on va faussement identifier comme des gens non-dangereuses?
En quoi consiste le biais identifié par dr. Daniel Kahneman?
Les biais font référence aux situations ou 2 experts et + arrivent aux mêmes conclusions fausses, erronées, inexactes. Ici il y a un consensus entre les experts (conscient ou non) qui ne représentent pas nécessairement bien la réalité empirique. Culture organisationnelle et institutionnelle. Résistance aux changements de pratiques, peu de lien avec le milieu de la recherche/ chercheurs. Pas peu de recherche sur sa propre clientèle.
En quoi consiste le bruit identifié par dr. Daniel Kahneman?
Le bruit fait référence aux difficultés des experts à s’entendre sur la dangerosité d’une personne contrevenante (désaccords entre experts). Ceux qui travaillent dans un contexte où il y a peu de données scientifiques, sans outils… dont le jugement repose sur l’expérience personnelle, le flair et l’intuition! Allégeance à une théorie/perspective théorique, expériences personnelles, formation académique, expériences personnelles, préférence pour un outil plutôt qu’un autre, comment améliorer les pratiques entourant l’évaluation de la dangerosité qui sont sensibles au biais et au bruit?
En quoi consiste la nature et la gravité du risque?
dangerosité à la notion de risque, clarifier de quel risque on parle. Préciser la nature du risque et par conséquent du ou des comportements criminels qualifiant ce risque. De quoi parle-t-on? Soyons précis caractéristiques des victimes potentielles et du contexte entourant le passage à l’acte, etc. niveau de violence, stratégies utilisées, planification/préméditation, contexte du passage à l’acte, etc. requiert une bonne analyse et compréhension de la carrière criminelle; pas uniquement le dernier délit.