Cours 3 Flashcards
Quelles sont les 3 composantes ou dimensions de la dangerosité?
Les facteurs de risque
Les probabilites de recidive
La nature et gravité de risque
En quoi consiste élargir le bassin des facteurs de risque?
A partir des années 1980 débutent véritablement les travaux de recherche portant sur les facteurs de risque ou prédicteur de récidive. Dangerosité (personnalité est remplacé par celui de facteurs de risque). Début des études longitudinales, facteurs sociaux, familiaux, psychologiques, cliniques, facteurs en lien avec l’intervention graduellement pris en compte.
En quoi consiste ameliorer la precision du comportement prédit?
Les travaux de recherche vont délaisser le concept clinique de dangerosité trop abstrait et subjectif au profit de comportement plus précis. L’intérêt des chercheurs se tourne vers la récidive criminelle. Une mesure beaucoup plus concrète.
En quoi consiste le continuum de risque?
Le concept de dangerosité fera place à celui de niveau de risque et plusieurs changements. L’idée selon laquelle il y a des individus dangereux et non dangereux est résolue. En mesure de calculer les probabilités de risque de récidive d’un groupe, mais aussi un individu. La notion de temps est importante en ce qui a trait à l’évaluation du niveau de risque. Débat encore entourant la façon de mieux communiquer ou risque; évaluation doit être communiquée aux gens qui s’y connaisse moins en évaluation du risque. Communiquer les résultats d’une façon d’éviter les biais et les erreurs. Il y a une branche de recherche qui s’occupe d’envoyer les résultats aux autres.
Quels sont les constats dans les années 1970 et 80?
Face a la hausse constante de la criminalité, le canada et les etats-unis vont entamer une remise en question profonde du système pénale et des services correctionnels.
En quoi consiste l’individualisation de la peine?
L’individualisation de la peine fait référence au souci de tenir compte de la situation personnelle et sociale de la personne contrevenante sur le plan de la détermination de la peine. Aller au-delà de l’acte et regarder des éléments additionnels qui pourraient être pris en considération. Doit prendre en compte l’ethnicité du criminel, facteur aggravant ou atténuant antécédents judiciaires, est-ce que la personne a déjà été condamnée.
Quels sont les constats du rapport Martinson?
Conclut que les programmes n’ont pas d’impact sur la récidive criminelle (traitement et intervention dans les pénitenciers). L’individualisation de la peine est en danger…
Quels sont les constats de l’étude des délinquants chroniques de Wolfgang?
Identifie un groupe de jeunes, 5% de la cohorte ayant été l’objet de 5 arrestations et plus. Ceux-ci sont responsables de plus de 50% de toutes les arrestations responsables de 70-80% des crimes violents (viol, meurtres). Comment on fait pour identifier les 5%? Peut-on identifier ces gens avant qu’ils fassent des dommages.
Quel est la position du canada et du québec sur l’incarcération?
Les commissions d’enquête au canada/québec présentent une vision négative de l’incarcération. Les experts suggèrent que la prison pourrait augmenter la criminalité au canada et au québec. On va s’attaquer à l’effet néfaste, de l’incarcération penser à des mesures alternatives. L’incarcération est une coupure significative avec la société. L’école du crime et le développement des réseaux criminels. L’étiquetage et l’impact à long terme de la prison. Des alternatives à l’incarcération.
Quel est la position des Etats-Unis face à l’incarcération?
Mettre hors d’état de nuire les récidivistes (tough on crime). Resserrer et standardiser les peines. Peines plus longues et proportionnelles à l’acte. Plusieurs Etats vont abolir la semi-liberté et la libération conditionnelle. Plusieurs services vont laisser tomber les programmes d’intervention. La peine que le juge décide va être purgée en prison.
En quoi consiste le three strikes law?
La troisième condamnation indiquait la trajectoire criminelle. Deux objectifs spécifiques: la dissuasion et la neutralisation spécifique. La dissuasion: en augmentant les coûts associés à une récidive. La neutralisation: mettre hors d’état de nuire les multi-récidivistes. Suivant une 3e condamnation, les taux de récidive sont élevés et stables. Un juge peut imposer… prison à vie sans possibilité de libération (11 Etats) ou. Prison à vie avec possibilité de libération (25, 30 ou 40 ans). Peines plus longues sans imposer une durée spécifique ou tables de sentencing selon le nombre de délits graves.
Quelles sont les caractéristiques de la nouvelle pénologie?
Plus en plus informatisé, créant ainsi de banques de données informatisées comme jamais auparavant. Avancées importantes relatives aux analyses statistiques pour ce type de données. Est-ce que le profil de ces gens a changé? Permet d’identifier les taux de récidive et des prédicteurs de la récidive. L’analyse psychosociale est remplacée par l’analyse actuarielle et probabiliste
Expliquer: l’incarcération n’a pas d’impact différentiel sur la récidive criminelle, n’a pas d’impact sur la dissuasion?
Les travaux de recherche montrent que l’incarcération n’est pas associée à des taux de récidive plus bas comparativement à des mesures alternatives. La prison n’a pas un impact dissuasif plus important pour les récidivistes. C’est les services données qui peuvent avoir un effet dissuasif. Remise en question de l’approche tough on crime.
Expliquer: l’approche one size fits all n’est pas adéquate pour l’intervention en milieu correctionnel?
Hétérogénéité des besoins en matière d’intervention. Reconnaître les différences entre deux personnes en intervention. Les programmes sont standardisés pas nécessairement adaptés aux besoins spécifiques des personnes contrevenantes. Pas suffisamment centrée sur la personne et les besoins spécifiques.
Expliquer: des facteurs cliniques informent sur les probabilités de récidive criminelle d’une personne contrevenante
Alors qu’aux Etats-Unis, la tendance vise à minimiser le jugement clinique et l’individualisation de la peine, le groupe canadien propose plutôt de mieux encadrer à l’aide d’outils validés. Mise sur l’indication de facteurs cliniques. Facteurs qui informent sur la récidive criminelle. Facteurs cliniques pouvant être modifiés à la suite d’ une intervention thérapie. Bref, réaffirmation de l’importance de la psychocriminologie au sein des services correctionnels.