cours 6 Flashcards
résume ce qu’est la syntaxe
- chaque langue possède sa propre organisation
- établie les règles de grammaire pour la formation des énoncés et des phrases
- certains éléments sont communs à toutes les langues
> structure hiérarchique
> ordre canonique
> récursivité - mais chaque langue possède sa propre syntaxe, ses propres règles
vrai ou faux
la syntaxe est une structure hiérarchique et non-linéaire
vrai
comment sait-on que la syntaxe est hiérarchique?
avec le test de l’ambiguité
que signifie “ordre canonique?”
ordre la plus simple dans une phrase
en fr= SVO
en KR= SOV
que signifie la récursivité?
répliquer une structure à l’infini dans une même phrase.
spécificité du langage humain
vrai ou faux
les noms ont besoin d’interprétation sémantique
vrai
lexicalement, ces syntagmes (SN et SV) sont tout ce qu’il faut pour faire une phrase.
vrai
quels sont les syntagmes fonctionnels?
syntagme complémenteur (SC)
syntagme de temps (ST)
syntagme d’accord (SA)
quels sont leur rôle?
1. syntagme d’accord
2. syntagme de temps
3. syntagme complémenteur
- rôle de vérification de verbe
flexion et info sur le sujet - rôle de vérification de verbe
info sur le temps de verbe - locus des complémenteurs
clauses complémentaires des phrases
questions
où se trouvent-ils dans l’arbre syntaxique de la phrase (les syntagmes fonctionnels)
ils sont représentés plus haut dans la hiérarchie que les syntagmes lexicaux
au dessus dans l’arbre syntaxique
pour toutes les phrases, certains constituants doivent bouger à l’intérieur de la structure, pourquoi ?
soit pour obtenir tous les traits dont ils ont besoin (temps de verbe, flexion sur le sujet, etc)
soit pour permettre la création de phrases plus complexes (questions, relatives, etc)
laisser une/des traces
quels sont les niveaux de complexité des phrases ?
passives vs actives
clivées pour objet vs pour le sujet
relatives pour objet vs pour le sujet
interrogatives vs affirmatives vs négatives
questions oui/non, questions “quel, quoi”
sémantiquement réversibles vs irréversibles
qu’est-ce qu’est la sémantique ?
traite du sens
la sémantique lexicale = le sens des mots
la sémantique phrastique = le sens des phrases
c’est quoi une synonymie, une polysémie et une hyperonymie ?
+ exemples
- La synonymie se produit lorsque deux mots ou expressions ont un sens similaire ou équivalent.
- “grand” et “immense” - La polysémie se produit lorsqu’un mot a plusieurs sens ou significations qui sont liés d’une manière ou d’une autre, mais qui ne sont pas nécessairement identiques.
- Le mot “bras” peut se référer à la partie du corps humain qui relie l’épaule à la main, mais il peut aussi se référer à une branche d’un arbre. - L’hyperonymie se produit lorsqu’un mot est plus général et englobe un groupe de mots plus spécifiques.
- “Fruit” est un hyperonyme, car il englobe un groupe de fruits spécifiques tels que “pomme,” “banane,” “orange,” etc.
la sémantique lexicale s’occupe ?
- du sens des mots et de la conceptualisation des éléments (objets, évènements, etc.)
- les concepts ne sont pas séparés de la même façon d’une langue à l’autre
- s’occupe également des relations de types synonymie, antonymie, polysémie, hyperonymie, etc.
- les liens et les comparaisons entre les différents mots
> les compléments que les mots peuvent prendre.
Qu’étudie les notions de sémantique au niveau du mot ?
elle étudie le sens du mot en lui-même mais aussi par quel constituent il doit être accompagné.
en sémantique, les verbes peuvent être……? (3)
- intransitifs = ne prennent pas de compléments (parler)
- transitifs = prennent un complément d’objet direct (manger)
- distransitifs = prennent un complément d’objet direct et un complément d’objet indirect (déposer)
il s’agit de la théorie atomique
Qu’étudie les notions de sémantique au niveau du syntagme ou de la phrase ?
elle étudie la façon dont les sens des constituants se regroupent entre eux pour donner le sens du syntagme ou de la phrase.
quelle principe est important en sémantique ?
la compositionalité
quel est le principe de la compositionalité ?
le sens global d’une phrase est déterminé par le sens de chacune de ses composantes et la manièredont elles sont arrangées dans la structure syntaxique.
comment les représentations sémantiques sont construites ?
étape par étape à partir des structures construites par les règles de phrase.
quelle est l’intru ? (s’il y en a)
- certaines phrases peuvent être ambigues
- elles peuvent avoir plusieurs sens sémantiquement
- la façon dont les constituants sont groupés donne lieu à cette ambiguité
- la syntaxe peut aider à clarifier le groupement des constituants.
aucune
vrai ou faux
les mots peuvent ambigues
vrai, c’est des polysémie
vrai ou faux
une structure syntaxique différente donne un sens sémantique différent
vrai
qu’est-ce qu’est des potentiels évoqués? (ERPs)
potentiels électriques associés à des évènements spécifiques (moyenne)
flux d’info
pic négatif et pic positif
quelles sont les principales composante des potentiels évoqués en lien avec le processus linguistique ?
N400 –> sémantique
P600 –> syntaxe
(CPS
LAN — morpho/phono (les 3)
ELAN )
quelles sont les caractéristiques d’un potentiels évoqués?
- latence = exprimée en ms
- polarité = positif ou négatif (P ou N)
- topographie = action au niveau du scalp
- amplitude = force d’un effet, mesurée en microvolt
des incongruités sémantiques et syntaxiques diffèrent en temps et en distribution comment ?
- fournissent une preuve biologique des théories qui distinguent entre les types de règles et contraintes grammaticales.
- existence de processus distincts (sous-systèmes du traitement du langage)
- différents potentiels évoqués rendent compte des violations sémantiques (N400) et syntaxiques (P600)
en quoi consiste le P600 ?
composante initialement perçue pour des phénomènes syntaxiques dits “ cul de sac” (“garden-path”), avec ambiguité structurelle, et forçant une RÉANALYSE de la phrase pendant la lecture.
en quoi consiste le N400 ?
description : négativité centro-pariétale avec un pic de latence à environ 400 ms
interprétation : processus semantico-lexical
ex: il boit du café avec du BÉTON.
vrai ou faux
avec la méthode du EEG, on peut observer un N400 quand il y a une anomalie sémantique
vrai
que fait le paradigme d’anomalie sémantique?
présenter un mot dont la sémantique dévie du contexte
vrai ou faux
le N400 est une déflection négative qui commence environ à 300-350 ms à partir du début du stimulus (le mot) et dont le pic se situe environ à 400 ms post à partir du début du stimulus.
vrai
le N400 est présent en contexte d’anomalie sémantique mais aussi ___________?
aussi dans le cas où le mot est moins prédictible en fonction du contexte.
vrai ou faux
moins le mot est prédictible, plus la magnitude du N400 sera grande.
vrai
vrai ou faux
la modulation de la réponse N400 = l’effet N400
vrai
vrai ou faux
le N400 n’est pas affecté par les anomalies syntaxiques
vrai
vrai ou faux
les patients souffrant d’aphasie (de broca ou de wernicke) démontrent un effet N400 très fort
vrai
vrai ou faux
les patients épileptiques dont l’épilepsie est générée par le lobe temporal gauche démontrent l’effet N400.
faux, ne démontrent pas d’effet N400
le modèle de l’hypothèse “tree-pruning” tente d’expliquer les problèmes _________?
syntaxiques aphasiques de broca
vrai ou faux
l’aire de broca est considérée comme s’occupant de ____________ et de ____________?
de la production et de la syntaxe
qui a proposé l’hypothèse du tree pruning?
Grodzinsky
que propose l’hypothèse du tree pruning?
- propose que les structures au-dessus du niveau de l’accord (où se situe les syntagmes de l’accord) sont touchées.
- les aphasiques de broca aurait des problèmes avec toute structure syntaxique qui emploie ces niveaux
quels sont les difficultés proposées par l’hypothèse du tree pruning?
difficulté avec :
- les phrases passvies
- les questions
- les temps de verbes (phrases au passé)
- les phrases relatives
difficulté au dessus du niveau du temps, juste avec le niveau complémenteur.
quel niveau appartient ce type de d’aphasiques de broca?
légers
difficulté au dessus du niveau de l’accord.
quel niveau appartient ce type de d’aphasiques de broca?
plus sévères (moyen)
difficulté au dessus du niveau du verbe.
quel niveau appartient ce type de d’aphasiques de broca?
très sévères
vrai ou faux
s’il y a difficulté au niveau du temps, il devrait y en avoir aussi au niveau du complémenteur
vrai
quelles sont les deux modalités impliquées mentionné dans l’étude de Shapiro (2003)
Cross-modal
- vision et audition
quelle méthode est utilisée pour tester la structure de la phrase dans l’étude?
l’amorçage
quel était le but de l’étude Shapiro 2003?
déterminer expérimentalement si la “trace” d’un constituant bougé est présente.
vrai ou faux
le mot et sa trace sont sémantiquement reliés puisqui’ils représentent le même concept (le même mot).
vrai
quels sont les résultats de l’étude de Shapiro 2003 ?
amorçage à la position 1 ET 3, mais pas 2
amorçage plus grand pour le mot relié
vrai ou faux
la coercion du complément est une mesure sémantique
vrai
vrai ou faux
des verbes tels que “commencer” sélectionnent une activité (un évènement) comme complément.
vrai
vrai ou faux
la mention explicite du complément est optionnelle
vrai
vrai ou faux
la coercion est un processus purement sémantique
vrai
vrai ou faux
la coercion est une opération avec un coût cognitif qu’il faut “travailler” plus pour comprendre la phrase
vrai
en quoi consiste l’étude de McElree et al 2001?
- faire lire des phrases avec différents types de compléments de verbes aux participants
- mesurer le temps de lecture (pas d’amorçage)
> variante du temps de réaction - la longueur du temps de lecture représente le coût cognitif.
dans l’étude de McElree, ils ont comparés la coercion avec deux types de transitif avec verbe tout en choisissant ____________ et _________.
le plus commun
le moins commun
quels sont les résultats du temps de lecture de l’étude de McElree 2001?
2 et 3 = 3 pas grande différence mais pas significative
Phrase en 1 = 1 personne doit faire un travail pour comprendre le sens
quel est le but de l’étude de Pinango & Zurif 2001?
localisation neurologique des opérations sémantiques
quels sont les méthodes utilisée dans l’étude de Pinango & zurif 2001?
mesure purement sémantiques
- coercion de complément
- coercion d’aspect
étude de patients
quelle est la prémisse de l’étude de Pinango & zurif 2001?
la coercion est un processus sémantique qui demande une bonne compréhension de la phrase.
quelle est l’hypothèse de l’étude de Pinango & zurif 2001?
- les aphasiques de wernicke ont de la difficulté avec les phrase qui demandent de la coercion car ils ont un déficit de compréhension.
- les aphasiques de broca ne devraient pas avoir de difficulté
quelle est l’implication (aire) proposé dans l’étude de Pinango & zurif 2001?
l’aire de wernicke s’occupe des processus sémantiques.
quelles sont les 2 expériences dans l’étude Pinango & zurif 2001?
tâche et type de stimuli
expérience 1
- tâche : correspondance image-phrase
- type de stimuli : coercion de complément
expérience 2
- tâche : questions sur la phrase
- type de stimuli : coercion d’aspect
que dit l’étude de l’expérience 1 Pinango & zurif 2001 par rapport aux participants?
participant sains =
- performance parfaite
aphasique de broca =
- au dessus du niveau de chance
- performance similaire pour le contrôle et la coercion
aphasique de wernicke=
- au dessus du niveau de chance
- performance bcp moins bonne pour la coercion
que dit l’étude de l’expérience 2 Pinango & zurif 2001 par rapport aux participants?
participant sains =
- performance parfaite
aphasique de broca =
- performance au dessus du niveau de chance
- pas de différences significatives entre les conditions
aphasique de wernicke=
- performance au dessus du niveau de chance pour la condition contrôle
- performance au niveau de chance pour la coercion
quelles sont les conclusions de l’études de pinango & zurif 2001 ?
dissociation entre les aphasiques de broca et wernicke
- les aphasiques de wernicke ont un déficit sémantique
- pas les aphasiques de broca
- l’aire de wernicke est impliquée dans la sémantique