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Mesures et déontologie > Cours 6 > Flashcards

Cours 6 Flashcards

1
Q

La mesure en psychologie est un domaine d’étude qui concerne quoi?

A

La théorie et la méthodologie de construction et d’utilisation des échelles de mesure des caractéristiques mentales.

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Q

Nomme des exemples de caractéristiques mentales.

A

connaissances, traits de personnalité, composantes de la cognition (comme le langage, l’intelligence ou la mémoire)

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3
Q

De façon générale, mesurer en psychologie c’est quoi?

A

«attribuer des chiffres aux construits psycho-sociaux», selon des règles bien déterminées.

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4
Q

Fondamentalement, ces règles doivent bien établir une correspondance entre quoi et quoi?

A

Entre des comportements et des chiffres

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5
Q

Les règles doivent bien établir une correspondance entre des «comportements» et des «chiffres», en respectant quoi?

A

la cueillette de données, la nature des données, et certaines propriétés des construits

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6
Q

L’application rigoureuse de ces règles contribue à ce que les résultats obtenus soient ..1.. et ..2..

A
  1. précis
  2. reproductibles
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7
Q

Qu’est-ce qu’une évaluation psychologique?

A

Un processus technique qui vise présenter une interprétation (un jugement de valeur bien fondé) à une personne (ou des groupes de personnes) en la comparant avec un barème préétabli.

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8
Q

Qu’est-ce qu’il faut connaitre lorsqu’on fait une évaluation psychologique?

A

Ce qu’on mesure (unité de mesure) et les limites du phénomène (descriptifs, validité, fidélité, erreur, etc.) en question.

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9
Q

Qui suis-je? Elle est dynamique et constitue une source d’information de nature explicative sur les phénomènes psychologiques.

A

Évaluation psychologique

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10
Q

Les résultats des évaluations psychologiques ont un grand impact sur qui?

A

Les personnes, les groupes et même la société.

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11
Q

L’évaluation psychologique : une démarche d’..1.. et de ..2.. qui soutient l’élaboration du plan d’..3.. dans un cadre de ..4.. et de ..5.. d’un rapport d’..6…

A
  1. exploration
  2. communication
  3. intervention
  4. soin
  5. rédaction
  6. expertise
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12
Q

L’évaluation psychologique répond à quoi?

À l’aide de quoi?

A

Elle répond à une problématique initiale à l’aide d’outils choisis par le psychologue qui transmet ses conclusions à qui de droit.

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13
Q

Qui suis-je? Processus exhaustifs qui servent à déterminer les problèmes et les troubles psychologiques.

A

Évaluations psychologiques

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14
Q

Qui suis-je? C’est un morceau important de l’expertise du psychologue et un des seuls actes qui lui est absolument réservé.

A

Évaluation psychologique

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15
Q

Qu’est-ce que l’analyse des données en psychologie?

A

Un domaine important qui permet de faire progresser les connaissances et de trouver des réponses à diverses préoccupations.

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16
Q

L’analyse des données en psychologie implique quoi?

A

La collecte et le traitement de données

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17
Q

Le processus de l’analyse de données nécessite quoi? (2)

A

Une compréhension approfondie des méthodes statistiques et une capacité à interpréter correctement les résultats.

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18
Q

Cette analyse (statistique) est utilisée pour synthétiser ces données sous quelles formes? (3)
Afin de répondre à quoi? (3)

A

Sous forme de résumés numériques, de tableaux, de représentations graphiques, afin de répondre à des questions, tester des hypothèses, évaluer ou construire des nouveaux modèles explicatifs du comportement.

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19
Q

Qu’est-ce qu’il faut toujours prendre en compte concernant les analyses de données (la taille d’effet, les inférences, les estimateurs, etc.)?

A

Les dernières recommandations de l’American Psychological Association (APA)

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20
Q

Quelles sont les quatre types d’échelles et leurs synonymes?

A
  1. Nominales (de classes ou catégorielles)
  2. Ordinales
  3. Intervalles égaux
  4. Proportionnelles (de ratio)
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21
Q

Nommes les six caractéristiques de l’échelle de mesure nominale.

A
  1. Permettent de ranger les individus dans des catégories différentes sur la base de leur égalité selon une variable donnée.
  2. Aucune opération arithmétique (+, -, x, ÷) n’est permise.
  3. Les statistiques possibles: fréquences et pourcentages (mode).
  4. La rigueur de la discrimination dépend de la capacité d’observation de l’évaluateur (très qualitatif).
  5. Son utilisation est limitée aux sciences humaines, car elle ne fournit pas d’indications sur l’amplitude des attributs.
  6. Chaque observation se trouve dans une seule catégorie;
22
Q

Qu’est-ce que propose Stevens en 1946?

A

Il propose de classer des échelles de mesure en fonction des propriétés des valeurs qui peuvent être rangées en quatre niveaux.

23
Q

Nommes les 8 caractéristiques de l’échelle de mesure ordinale.

A
  1. Permettent de ranger les individus selon la relation « plus petit » ou « plus grand ».
  2. L’ordre relatif des individus est important; la variable doit avoir un ordre inhérent.
  3. Les symboles numériques attribués aux individus sont des rangs.
  4. Pas de garantie que la différence (distance) entre 1 et 2 soit la même que 4 et 5.
  5. Elle ne permet pas de savoir s’y il a l’absence totale de l’attribut.
  6. On ne peut pas dire «combien de fois plus que…» !
  7. La relation entre les observations est transitive: si A>B, et B>C alors A>C !
  8. Par convention, on peut encore calculer une moyenne d’une échelle ordinale (Likert, seulement), mais au fur et à mesure que les années passent, cette convention devient une cible de fortes critiques.
24
Q

Nomme les 4 caractéristiques de l’échelle de mesure à intervalles égaux.

A
  1. Permettent non seulement d’ordonner les individus, mais prennent également en compte la distance qui existe entre eux.
  2. Si plusieurs objets ou individus sont également distant (égalité des intervalles) selon le degré dans lequel ils présentent l’attribut, la distance qui les séparent peut être comprise comme une unité linéaire de mesure (et cela ouvre tout en espace au domaine de la statistique).
  3. Permettent la mesure des différences entre les degrés de présence des attributs, mais elles n’indiquent pas l’amplitude absolue de ces degrés, car elles n’admettent pas le zéro absolu – le point zéro est définie de façon arbitraire.
  4. L’échelle d’intervalle peut être transformée en ordinale, mais pas l’inverse !
25
Q

Nomme 3 caractéristiques de l’échelle de mesure proportionnelle.

A
  1. Ordonnent, prennent en compte la distance, possèdent un zéro absolu. Ce dernier représente l’absence de la caractéristique mesurée.
  2. Les chiffres représentent donc de façon réelle le degré de présence d’un attribut chez un individu.
  3. On peut aussi établir que l’individu 2 présente exactement le double du degré de l’attribut présenté par l’individu 1, par exemple.
26
Q

La classification des échelles de mesure c’est une affaire de ..1.. et d’..2…

A
  1. Convention
  2. Utilité
27
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire par convention pour la classification des échelles de mesure?

A

Les données relatives aux attributs psychologiques sont encore acceptées comme compatibles avec les techniques puissantes d’analyses statistiques paramétriques.

28
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire par utilité pour la classification des échelles de mesure?

A

Les auteurs ont toujours accepté l’utilisation de logiciels statistiques avec des ressources d’analyses (estimateurs) limités, parce qu’historiquement il n’y avait pas beaucoup d’option. Alors, les logiciels disponibles avaient «le stigma» d’être utiles. Actuellement, et avec le développement de nouveaux logiciels, cette notion «d’utilité» est remise en question.

29
Q

En psychométrie, on utilise deux types d’échantillons. Lesquels?

A

Échantillon d’individus
Échantillon de contenu (items d’un test)

30
Q

Qu’est-ce que Bernier et Pietrulewicz (1997) ont affirmé?

A

Il est virtuellement impossible de gérer ces deux échantillons, simultanément (problème de l’échantillonnage).

31
Q

Quelle est la façon typique de faire face au problème d’échantillonnage?

A

Tenir compte explicitement d’un échantillon, en gardant à l’esprit que l’autre peut influencer négativement les résultats.

32
Q

Quelle est l’approche préconisé en psychométrie lorsqu’on fait face à un problème d’échantillonnage?

A

On utilise un échantillon d’individus suffisamment grand pour que l’erreur d’échantillonnage par rapport aux individus soit peu importante.

Le problème de la représentativité de l’échantillon des sujets étant ainsi réglé, la représentativité de l’échantillon du contenu des items du test devient alors la préoccupation centrale du psychométriste.

33
Q

Dans le but d’établir de façon plus précise la position d’une personne à l’intérieur de l’échantillon normatif, qu’est-ce qui doit être transformé et en quoi?

A

Un score brut doit être transformé en une mesure relative.

34
Q

Nomme un exemple de mesure relative.

A

Centiles

35
Q

Quelles sont les deux fonctions d’une mesure relative?

A
  1. Déterminent la position de l’individu à l’intérieur de l’échantillon normatif, en permettant de comparer sa performance à celle des autres personnes;
  2. Permettent de comparer directement la performance d’une même personne à des différents tests ou moments.
36
Q

Quel est l’objectif de la norme?

A

Essayer de trouver le plus de précision possible, pour avoir une meilleure discrimination.

37
Q

Qu’est-ce qu’un centile?

A

Un pourcentage des personnes de l’échantillon normatif dont le score est inférieur à un score brut donné.

38
Q

Plus le centile est ..1.., plus le score de l’individu est ..2..

A
  1. bas
  2. faible
39
Q

Vrai ou Faux. Le centile est une norme intergroupe.

A

Faux. C’est une norme intragroupe.

40
Q

Quels sont les avantages du centile? (4)

A

Ils sont faciles à calculer; facilement compris; universellement applicable (enfants ou adultes); conviennent à (presque) tous les types de tests (d’aptitudes ou personnalité).

41
Q

Quel est l’inconvénient du centile?

A

L’inégalité des distances entre les unités.

42
Q

Vrai ou Faux. Le centile est plus précis que la moyenne.

A

Vrai.

43
Q

Dans le cadre de la psychométrie, l’analyse d’items fait référence à quoi?

A

Aux analyses statistiques utilisées pour sélectionner les meilleurs items (inclure, retirer ou maintenir) d’un test psychologique / psychométrique.

44
Q

Nomme 4 exemples d’analyses statistiques.

A
  1. Moyennes et écarts-type (Item Statistics)
  2. Analyse de corrélation inter-item (Correlation Matrix)
  3. Modèle Alpha de Cronbach (ou autre) (Reliability Statistics)
  4. Statistiques item-total (Item-Total Statistics)
45
Q

Qu’est-ce qui est fondamentale en psychométrie?

A

Les corrélations

46
Q

Idéalement, il devrait y avoir entre ..1.. et ..2.. fois plus d’items ..3.. que la quantité finale «souhaitée» d’items du ..4.. (ou de la ..5..) dans une corrélation.

A
  1. 5
  2. 10
  3. candidat
  4. test
  5. dimension
47
Q

Selon la théorie classique des tests, les chercheurs pourraient éliminer les items si les réponses à ces items sont comment? (5)

A
  1. Ne semblent pas d’accord avec le contexte exploré (éval. qualitative);
  2. Présentent des moyennes extrêmes (p.ex.: 1 ou 5), sans variabilité;
  3. Montrent très peu de variation (p.ex.: 1,1, 1,2 ou 4,8, 4,9);
  4. Sont fortement corrélés (> que 0,90 ou 0,95);
  5. Sont faiblement corrélés avec la totalité des items restants.
48
Q

Quel est le nom du coefficient très important pour la psychométrie?

A

Le coefficient de corrélation

49
Q

Qu’est-ce qui est important de regarder lors de la mesure et de l’interprétation d’une corrélation? (4)

A

La force, le signe, le niveau de signification et le coefficient de détermination

50
Q

Le coefficient de détermination indique quoi?

A

Le pourcentage de variance expliquée d’une variable à l’autre.

51
Q

La variabilité est adéquate quand quoi?

A

Quand l’écart-type égale à la moitié ou plus petite que la valeur de la moyenne et quand la variance est plus grande que la moyenne.

52
Q

Comment je sais que mes items concernent une seule dimension?

A

Si le % de variance réelle est plus grande que le % de variance moyenne randomisée et et le % de variance randomisée au centile 95, j’ai une dimension intrinsèque aux données.

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