cours 6 Flashcards
Canada à l’ONU
Avec l’Europe détruite dans la première guerre mondiale le Canada fait partie des grandes puissances militaires du monde. Développement de sa puissance économique. 1945 King est réélu, il prépare sa retraite politique et il confie la direction des affaires extérieures à Louis St-Laurent avec comme conseiller Lester B. Pearson. Deux hommes qui s’entendent bien, il collabore ensemble qui voulait que le Canada s’implique dans la reconstruction.
À la suite nombreuse discussion le Canada obtient une place dans les commissions interalliées, comme la commission mixte des vivres, car on veut que la voix du Canada soit quand même entendue. Ainsi, King lutta pour un siège à l’ONU, on veut être dument entendue pour « récompenser » l’effort fourni. Toutefois, il reste respectueux de l’équilibre établi par les grandes puissances tel qu’en ne s’opposant au droit de veto. Toutefois, le Canada s’oppose à la proposition de Churchill d’une puissance régionale pour que le Commonwealth siège avec la Grande-Bretagne à sa tête.
Le Canada demande aussi que lors de débat sur l’utilisation militaire que tout les membres puissent y assister.
autre organisation internationale
Outre l’ONU le Canada est actif dans le développement de plusieurs organisations onusienne, joue un rôle dans la création du FMI, pour l’organisation de l’aviation civile internationale. C’est un Canadien, Brock Chisholm est nommé à la tête de OMS. John Humphrey, professeur à McGill participe à la rédaction de la déclaration des droits de l’Homme adoptée par l’ONU.
On sent une volonté d’être plus actif.
Les débuts de la première Guerre mondiale
Nouveau monde qui se dessine, division entre soviétique et occidentaux entre autre due à la politique expansionniste en Europe de l’union soviétique. Les pays libérés par l’armée rouge qui tombe sous le contrôle de Staline qui y fait nommer des gouvernements communistes.
1948, Staline impose un blocus aux secteur Ouest de Berlin contrôlé par les Alliés. Ainsi, la ville doit être approvisionnée pendant un an grâce à un pont aérien dirigée par les États-Unis pour livrer des bien et carburant.
Affaire Gouzenko
Gouzenko est le chiffreur à l’ambassade d’Union Soviétique à Ottawa, il fait désertion et demande l’asile canadien révélant le réseau d’espionnage qui sont actifs au Canada et USA. Il sera mis sous protection et on réalise que de nombreux secteur de la vie public canadienne sont infiltré par des taupes. Ce qui renforce le sentiment anti-communiste visible notamment par la loi du Cadenas adoptée au Québec par Maurice Duplessis (il mettait des cadenas sur les bâtisses qu’on croyait être communiste).
situation géopolitique
Dans ce contexte de guerre froide, la situation géopolitique s’avère désormais une source inquiétude comparée aux autres guerres où le pays était loin de l’Europe et ses problèmes. Toutefois, il est désormais coincé entre les deux superpuissances. Le développement de missile à longue portée mais la sécurité du territoire national était menacée.
conférence Gray
Le sentiment de devoir jouer un rôle plus important sur la scène international, donc il doit y avoir une nouvelle ligne politique qui est défini par Saint-Laurent et Pearson en 1947 à Toronto à la « conférence Gray ». On veut redéfinir la politique extérieur en lumière des changement du monde. De ce fait coincé entre les deux grands dans un monde de plus en plus interdépendant leur bien être est tributaire de la paix et la prospérité à l’étranger. Ainsi, le Canada entendait s’acquitter de responsabilités de plus en plus lourdes. Entre autres avec le multilatérale, avec l’ONU pour contribuer à la paix et à la stabilité du monde et faire promotion des valeurs libérales comme la démocratie et la primauté du droit. La Canada se taille une réputation de médiator dans les conflit internationaux, bridge builder.
Le Canada n’est pas un état neutre, il est clairement membre du block occidental.
La création de l’OTAN (1949)
Création de l’OTAN, l’ONU se retrouve rapidement dans l’impasse avec le droit de veto russe bloquant la résolution de crise. Dès 197 Reid et Saint-Laurent envisageant avec leur alliés britanniques et américains la création d’un accord de défense régional avec les pays d’Europe.
Reid et Saint-Laurent, veulent plus qu’un accord militaire, ils veulent sceller une véritable coopération économique et culturelle entre les membres. Car le communisme s’étend entre dans les difficultés économiques. Ils insistent pour intégrer l’article 2, surnommé l’article canadien.
Traité de l’OTAN signé en avril 1940, est une entente de défense militaire. Les États-Unis mettent fin à leur isolationnisme traditionnel pour prendre la tête de l’OTAN.
Le multilatéralisme permet au Canada de s’exprimer plus librement que dans le seul cadre de ses relations bilatérales. C’est pour ça qu’il prend la défense de l’OTAN.
L’Asie et le Commonwealth
Londres propose de resserrer la coopération en matière de défense au sein du Commonwealth, volonté centralisatrice dans l’immédiat de la fin de la guerre. Le Canada rejette la proposition, car ils sont conscients que leur sécurité dépend des États-Unis et non du Commonwealth.
Indépendance du Pakistan et de l’Inde en 1947. 1950, l’Inde demande le statu de république ce qui entraine une redéfinition du Commonwealth.
En 1949, avec l’aide de Pearson il y a une nouvelle formule adoptée définissant le monarque comme « symbole de la libre association de pays indépendants membre et, à ce titre, le chef du Commonwealth. On passe d’un ensemble d’un groupe de dominions blanc à un ensemble multilatéral diversifié, colonies d’Asie prennent plus d’indépendance ayant moins de liée avec Londres.
Plan colombo
Assurer la présence des états occidentaux en Asie par le biais du Commonwealth s’explique par l’importance géostratégique. Ensuite, la guerre du monde se transporte en Asie, avec la France qui lutte contre l’indépendance de son Indochine. 1949, la république populaire de Chine est proclamée par Mao Zedong devenant alliés au bloc communiste. La Corée aussi divisée où le Canada va aller combattre. L’Asie devient un élément important, car on ne veut pas qu’elle tombe aux mains de communiste. Les USA vont mettre en place un programme d’aide économique en Asie à l’image de ce qui se fait en Europe avec le plan Marshall.
Il y a au sein du Commonwealth, une conférence à Colombo l’Inde, Sri Lanka, Australie, Nouvelle-Zélande, GB, Canada s’entendent sur le projet « colombo plan for cooperative economic development in south and southeast asia.
Toutefois, pour le Canada c’est une « surprise » une nouvelle orientation dans une région que l’on ne connait pas trop, nouveau marché. Saint-Laurent le premier ministre accepte mais est sceptique due à l’inconnu et il veut concentrer les énergies sur l’ONU. Pearson est lui favorable, il connait les conditions difficiles de vies dans cette région et met en évidence l’urgence d’intervenir.
Le plan colombo va s’élargir aux autres pays asiatiques et les USA vont s’impliquer.
Ainsi, le Canada instaure ses premiers programmes de coopérations internationale, en débloquant des fonds. L’aide canadienne s’institutionnalisera en 1959 avec le ministère du Commerce met sur pied la Direction de l’assistance technique et économique transférer un an plus tard aux Affaire extérieurs qui crée le Bureau de l’aide extérieur.
ACDI sera fondée en 1968 afin de remplacer le Bureau de l’aide extérieure.