COURS 6 Flashcards
VRAI OU FAUX
Le stress comprend plusieurs significations
VRAI
Quelle est la troisième façon de poser le problème de la définition du stress?
Une troisième façon de poser le problème est de voir dans le stress ni un stimulus (cause) ni une réponse (état), mais bien une transaction ou une relation entre la personne et le milieu, qui surcharge les ressources de cette personne
Quelle est la définition du stress de Selye?
Le stress est la réponse non spécifique du corps à une demande quelconque (état de stress)
Qu’est-ce que le niveau d’activation physio selon Duffy?
Est une mesure objective de ce que l’on appelle communément l’état de stress imposé par une situation.
Résume moi le modèle d’activation ou excitation du stress
Il y a stress lorsque l’activation est plus élevée (mauvais stress ou détresse) que le niveau optimal (bon stress ou eustress).
En augmentant encore, on parle alors d’anxiété (état caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension, dus à l’anticipation d’une menace, réelle ou imaginaire)
Puis d’angoisse (plus fort, plus abstrait et plus somatique que l’anxiété).
Quel est le rôle de l’hypothalamus ?
Rassemble l’information en provenance du système nerveux central (SNC) et contrôle le fonctionnement du système autonome et du système endocrinien, le tout au service des centres supérieurs du cerveau.
Est stimulée par le cerveau et stimule à son tour le système nerveux autonome (SNA), parasympathique, puis sympathique qui stimule directement les organes dans un premier temps (1) et qui par la suite stimule les médullo-surrénales (2)
Quel est le rôle de l’hypophyse antérieure?
Est stimulée par l’hypothalamus via les corticotropines (3) et secrète alors l’ACTH (hormone adréno-corticotropine-hypophysaire) (3)
Quel est le rôle des médullo-surrénales?
Sont stimulées par le SNA (2) et produisent des catécholamines (épinéphrine ou adrénaline et norépinéphrine ou noradrénaline) (2)
Quel est le rôle des cortico-surrénales ?
Sont stimulées par l’hypophyse antérieure via l’action de l’ACTH (3) et produisent des corticostéroïdes (cortisone et hydrocortisone ou cortisol) (3)
Quel est le syndrome général d’adaptation (SGA)?
Dilatation et hyperactivité des corticosurrénales
Contraction des structures lymphatiques du système immunitaire (rate, thymus, ganglions lymphatiques)
Ulcères saignants de l’estomac et du haut intestin
Résume moi la phase d’ALARME du SGA
A) Choc: Système nerveux autonome (parasympathique) inhibe directement les viscères. Symptômes: Chute de température et pression, muscles deviennent mous (c’est comme reculer pour mieux sauter). – choc vagal plus chez femmes = évanouir
B) Contre-choc: La résistance au stress augmente via le système nerveux autonome (sympathique).
Résume moi la phase de RÉSISTANCE du SGA
Défenses plus spécifiques ensuite préparées par l’hypothalamus qui stimule les médullo-surrénales
(épinéphrine et norépinéphrine: augmentation respiration, augmentation rythme cardiaque, irrigation différentielle, augmentation énergie musculaire, dilatation pupilles, transpiration, hérissement système pileux, ralentissement digestion, poumons se dilatent).
Ensuite, l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule via l’ACTH les cortico-surrénales (ACTH et corticoïdes aident à traiter les blessures par diffusion d’acides aminés (matériau de réparation des cellules), aident aussi à traiter les effets secondaires par diminution de la douleur.
Utilisation de l’ACTH et de la cortisone dans le traitement de nombreuses affections: asthme aigu, arthrite, rhumatisme articulaire, pneumonie, etc. (cependant, beaucoup d’effets secondaires: haute pression, maux de tête, confusion mentale, etc.).
Ces défenses sont organisées pour nous permettre d’attaquer ou de fuir le stress (e.g. Laborit, 1976) et réponses généralisées au stress n’est plus nécessaire s’il n’y a plus de stress. Corticoïdes et ACTH diminuent.
Résume moi la phase d’ÉPUISEMENT du SGA
Si on n’a pas réussi à attaquer ou fuir et si le stress persiste (stress chronique), l’hypothalamus, l’hypophyse et les surrénales activées de nouveau, symptômes réapparaissent, résistance déclinera graduellement.
Si un deuxième stress (stress aigu) s’ajoute au premier, la résistance sera moindre et l’épuisement sera plus rapide.
Déclin de la résistance peut être dû aux corticoïdes qui deviennent eux-mêmes stressants quand l’organisme est suffisamment faible (i.e. maladie de l’adaptation: premier exemple, augmentation des sécrétions gastriques à cause de l’ACTH et des corticoïdes qui produit les ulcères; deuxième exemple, crise cardiaque chez personnalité de type A).
Quels sont les conclusions sur les changements majeurs dans la vie?
A) Si on a plus de 200, on est deux fois plus à risque de souffrir d’une maladie physique ou mentale.
B) Agents stresseurs peuvent être positifs (mariage) ou négatifs (décès du conjoint). Vient renforcer l’idée de l’excitation en tant que mesure objective du stress.
C) Critiques: N’est que statistique et ne peut prédire maladie pour un individu donné.
D) Pourquoi le stress rend-il certaines personnes malades alors qu’il en stimule d’autres ? Hypothèse:
• différence du niveau optimal d’excitation selon les personnes (voir figure Grands chercheurs de sensations versus Petits chercheurs de sensations) – question de traits de personnalité aussi
Résume moi les conclusions sur les tracas de la vie quotidienne
Petits tracas de la vie quotidienne (pris dans un embouteillage, casser un lacet de soulier, etc., etc.) seraient plus dommageables pour la santé que les changements majeurs dans la vie
Invoque le manque de contrôle sur ces petits événements comme étant générateur de stress
L’effet négatif des agents stresseurs (entre autres mauvaise performance à une tâche) est plus marqué lorsque l’individu ne peut ni contrôler le stresseur, ni prévoir son apparition
L’effet plus ou moins négatif des agents stresseurs en fonction du contrôle pourrait avoir un substrat physiologique.
En effet, selon Schildkrault et Kety (1967), la norépinéphrine est associée à la colère et à l’agression tandis que l’épinéphrine est associé à la peur et à l’anxiété.
Elmadjian, Hope et Lamson (1967) trouvent plus de norépinéphrine chez les joueurs de hockey (contrôle) et plus d’épinéphrine chez les spectateurs (pas de contrôle).
Selon Laborit (1976), l’action (agression ou fuite) qui implique un certain contrôle est mieux que la passivité où il n’y a pas de contrôle sur la situation.