Cours 6 Flashcards

1
Q

Pourquoi le terme sémantique est ambigu ?

A
  • Niveau de fonctionnement des langues : relatif au sens, c’est-à-dire l’ensemble des sens des lexies et des règles de combinaison des sens.
  • Branche de la linguistique : Étude de sémantique1 (étude de la sémantique comme niveau de fonctionnement de la langue)
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Q

Pourquoi la sémantique en tant que branche de la linguistique est fondamentale en lexicologie ?

A

la sémantique en tant que branche de la linguistique est fondamentale à la lexicologie, puisqu’un des but de la lexicologie est de caractérisé le sens des lexies (donc, il est primordial d’étudier le sens des lexies et comment celles-ci se combine, afin d’arriver à les caractériser)

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3
Q

qu’est-ce que le sens d’une expression linguistique (s’appuie sur quelle notion) ?

A

Le sens d’une expression linguistique est ce que signifie toutes les expressions linguistiques ayant le même sens ; donc s’appuie vraiment sur la notion de “même sens”.

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4
Q

comment est-ce qu’on défini une expression linguistique ?

A

On défini une expression linguistique en utiliser d’autres expressions linguistiques qui possède le “même sens” c’est-à-dire un sens qui est équivalent.

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5
Q

deux types d’équivalences ?

A
  • exacte

- approximative

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6
Q

qu’est-ce que le sens linguistique ?

A

le sens linguistique est le sens “superficiel”, le sens littéral qui est exprimer par l’expression linguistique, ni plus ni moins.
- pas le sens profond, caché, mais vraiment ce qui est exprimé littéralement par l’expression linguistique.

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7
Q

deux types de paraphrases. quelles sont elles ?

A
  • linguistique : lorsque l’équivalence repose exclusivement sur le sens linguistique qui est exprimer. Ne nécessite donc pas d’informations supplémentaires.
  • conceptuelles : donc l’équivalence ne repose pas exclusivement sur le sens linguistique ; pour comprendre quelles sont des paraphrases, il nous faut de l’information supplémentaire.
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8
Q

terminologie sens vs signifié. dans quels contextes est-ce qu’on les utilisent et pourquoi ?

A
  • on peut dire “sens d’une d’une expression”, mais on ne peut pas dire “signifié d’une expression”, parce que la notion de signifié ne s’applique qu’aux signes linguistiques.
  • on peut dire “sens d’un signe” –> en effet, la majorité des signes linguistiques ont un signifié qui est un sens, mais ce n’est pas le cas pour tous les signes. Par exemple, le suffixe -s pour exprimer le nombre adjectival, son signifié n’est pas un sens, le but du Locuteur n’est pas d’exprimer quelque chose, c’est plutôt d’exprimer la valeur de l’adjectif.
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9
Q

qu’est-ce qu’on entend par dénoter ?

A
  • quand on entend : “l’expression linguistique X dénote Y”, cela signifie environ “ X sert, par son sens, à désigner Y” –> alors dénoté et désigner veulent environ dire la même chose.
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10
Q

qu’est-ce qu’un énoncé linguistique ? quelles sont ses formes ?

A

un énoncé linguistique est l’association entre un sens et une forme écrite ou orale.
- peut prendre la forme d’une phrase entière (ex. le professeur à tout perdu) de quelques mots-formes (ex. le professeur), ou même d’un seul mot-forme (ex. Bonjour)

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11
Q

qu’est-ce que le référent d’un énoncé ?

A

le référent d’un énoncé réfère à l’élément dans le monde auquel revoie un énoncé. Donc, l’élément du monde extralinguistique auquel renvoie un énoncé.

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12
Q

donne un exemple d’un énoncé linguistique, de sont sens et de son référent. quelle est la particularité du référent contrairement à son sens ?

A
  • énoncé : ma soeur
  • sens : personne du sexe féminin qui à les mêmes parents que moi
  • référent : Aleksa, Renée

donc, dépend vraiment du Locuteur. dans ce contexte, si le Locuteur change, le sens reste le même à travers tous les contextes, mais le référent change.

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13
Q

est-il possible d’avoir deux énoncés linguistiques avec le même référent ?

A

oui. Par exemple, ‘moi’ et ‘fille de ma mère’ sont deux énoncés qui, réfère à la Locutrice qui les prononce. Mais, ceci n’est pas toujours le cas.

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14
Q

qu’est-ce qu’une lexie déictique ?

A

une lexie déictique est une lexie dont le sens se décrit nécessairement à partir d’entités qui sont impliqués dans le contexte de communication langagière.

  • ex. Moi, je, m’, ma –> font tous partie de la lexie MON, qui signifie le Locuteur. Cela dit, pour décrire le référent, il faut absolument faire référence aux entités du contexte de communication.
  • dans ce type de lexie, il existe un lien entre le sens et le référent.
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15
Q

pourquoi les lexies MOI et TOI sont elle particulièrement spéciales comme lexies déictiques ?

A

parce que le référent des lexies MOI et TOI ne peuvent être définies à l’aide de paraphrase, les gens vont habituellement pointé le référent.

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16
Q

dans quel contexte est-il nécessaire de faire attention de ne pas confondre l’énoncé et le référent ? quel est l’autre possibilité (énoncé et mention vs énoncé en […]) ?

A

lorsqu’un énoncé est en mention - ex. “ma soeur” est un syntagme nominal” ; dans ce contexte, “ma soeur” fait référence à lui-même. Donc, lorsqu’on cherche à exprimer son référent, un énoncé en mention fait toujours référence à lui-même.
- lorsqu’un on utilise vraiment l’expression (l’énoncé), ex. “ma soeur est pianiste”, alors ici mon référent c’est ma soeur (Aleksa, Renée). fait référence à un entité du monde extralinguistique.

17
Q

qu’est-ce que le sens logique ?

A

la valeur de vérité

18
Q

quand est-ce que deux expressions ont le même sens logique ?

A

deux expressions ont le même sens logique lorsqu’elles ont la même valeur de vérité, alors les deux sont vraies ou les deux sont fausses.

19
Q

pourquoi est-ce qu’on ne peut pas assimiler le sens logique au sens linguistique ?

A
  1. Le sens logique ne cerne pas des paraphrases
    - deux expressions qui ont le même sens logique ne saurons pas nécessairement des paraphrases, elles n’ont pas le même sens linguistique.
    ex. ‘Il neige dehors’ et ‘Je suis à la bibliothèque’ - ces deux expressions sont vraies, elles ont donc le même sens logique, mais n’ont clairement pas le même sens linguistique.
  2. Il existe des expressions linguistiques sans sens logique
    - il existe des énoncés linguistiques auxquels ont ne peut pas attribuer de sens logique - on ne peut attribuer un sens logique qu’aux expressions de modalité déclarative.
    - ex. ‘comment vas-tu’, ‘ramasse ta chambre !’ , ‘Viens ici!’ , ‘Bonjour’, ‘Que c’est beau !’, etc.
    - tous ces exemples sont des expressions ayant un sens linguistique, mais ne possédant pas de sens logique.
20
Q

complète la phrase. “le sens _______ dépasse le sens _______”

A
  1. linguistique

2 logique

21
Q

pourquoi est-ce qu’on dit que les sens linguistique effectuent un découpage du monde ?

A
  • il existe un nombre limité de sens linguistique, tandis qu’il existe un nombre illimité de réalités.
  • il va donc être impossible d’attribué à chaque réalités un sens linguistique qui lui est propre. à cause de ça, il va falloir faire un découpage de réalités, faire abstraction de certaines réalités ou attribuer une correspondance entre des réalités pour un même sens linguistique.
    ex. ‘tante’ = ‘soeur de la mère, du père ou femme de l’oncle maternel ou paternel’
  • cela dit, le sens linguistique ‘tante’ renvoie à 4 réalités différentes - il y a donc une correspondance entre ces 4 réalités et un seul sens linguistique.
22
Q

pourquoi est-ce qu’on dit que le découpage des réalités varie d’une langue à l’autre ?

A

ex.
1) ‘tante’ = ‘soeur de la mère, du père ou femme de l’oncle maternel ou paternel’ (4 réalités pour un même sens linguistique)

toutefois, en serbe…
1) ‘tetka’ = ‘soeur de la mère ou du père” (ici, nous avons deux réalités pour un seul sens linguistique’
2) ‘Ujna’ = ‘femme de l’oncle maternel’
3) ‘strina’ = ‘femme de l’oncle paternel’
Donc, en fonction de la langue, on va avoir un découpage des réalités qui se fait différemment.

23
Q

quels sont les deux aspects qui influence notre perception du monde ?

A
  • le découpage des réalités

- la connotation

24
Q

qu’est-ce qu’une connotation ?

A

la connotation est un contenu informationnel qui, contrairement au sens, n’est pas nécessairement exprimer lorsqu’on emploi la lexie en question.
- autrement dit, la connotation fait partie de la personnalité de la lexie, mais ne fait pas partie de son sens, c’est-à-dire ne fait pas partie de la définition de la lexie.

25
Q

donne un exemple d’une connotation vs sens d’une lexie.

A

MÈRE

1) connotation : Personne principale dans une famille
- ceci renvoie à la notion de ‘mère supérieure’, qui est systématiquement utilisée en français, car ça fait un lien avec la lexie MÈRE signifiant ‘supérieure d’une communauté religieuse’
2) sens : ‘femme qui a mis X au monde’

Si on dit “Mère n’est pas la personne principale dans une famille”, cela n’est pas faux ni contradictoire. toutefois, si on dit ‘mère de X’ = ‘personne n’ayant pas mis X au monde’, alors à ce moment-là ça devient contradictoire avec la définition de mère.

en conclusion, la connotation n’est pas nécessairement exprimée lorsqu’on utilise la lexie en question, tandis que le sens est toujours exprimé lorsqu’on utilise la lexie.

26
Q

comment classifier les sens linguistique ?

A
  • sens lexical vs grammatical

- prédicats sémantiques, quasi-prédicats sémantique et noms sémantiques

27
Q

qu’est-ce que le sens lexical ?

A
  • les sens qui sont associés à des lexies
  • correspond aux sens qui sont exprimés par les définitions standards du dictionnaires ; celles-ci correspondent à des paraphrases, c’est-à-dire des expressions linguistiques ayant le même sens.
  • peuvent donc être substitué dans une phrase
28
Q

qu’est-ce que le sens grammatical ?

A

sens flexionnel et dérivationnels

  • les sens grammaticaux sont généralement exprimés par des affixes (suffixes et préfixes), mais parfois exprimés pour des lexies (plutôt rare).
    ex.
    1) ré-, -ette, -s, -ai, …
  • ces derniers ont tous des sens qui sont grammaticaux
    2) AVOIR1.III.2 , définit comme “auxiliaire servant à former des temps composés de la plupart des verbes transitifs […]’
  • AVOIR, dans ce contexte, à un sens qui est grammatical puisque son sens ne correspond pas à une paraphrase, c’est-à-dire qu’on ne peut pas le substituer dans une phrase.
29
Q

quels sont les trois types de sens lexicaux

A

prédicats sémantiques
noms sémantiques
quasi-prédicats sémantiques

30
Q

qu’est-ce qu’un prédicat sémantique ?

A
  • sens non-autonome, sens “liant” qui appelle d’autres sens, soit le sens de ses actants.
  • ils ont besoin d’être complété/saturé par d’autres sens, soit le sens de ses actants
  • sens lexical qui dénote des faits, c’est-à-dire des réalités qui implique des participants
  • les parties du discours des lexies dont le sens peut être un prédicat sémantique : V, Adj, Adv, Prep, Conj, Dét, N
31
Q

qu’est-ce qu’un nom sémantique ?

A
  • sens autonome, “non-liant” qui n’appelle pas d’autres sens.
  • sens lexicaux qui dénotent des entités, c’est-à-dire des réalités qui occupent l’espace (personne, animaux, lieux, objets, substances, etc.)
  • majoritairement des noms, à l’exception des adjectifs relationnels qui sont non-liants et qui dénotes des entités (se comportent comme des noms)
32
Q

qu’est-ce qu’un quasi-prédicat sémantique ?

A
  • sens hybride, puisqu’ils sont non-autonome comme les prédicats, mais dénotent des entités comme les noms sémantiques
  • sont toujours des noms
33
Q

vrai ou faux. Toutes les lexies ont un sens . explique ta réponse.

A

faux.
1) Certaines lexies sont vide de sens.
- verbe support : des verbes qui sont vide de sens. Les verbes support vont prendre les lexies prédicatives comme complément, et ses actants sont sujet (ou vice-versa).
ex. l’enfant à poussé un cri
2) prépositions et conjonctions régies
- vont être sélectionnée par des lexie prédicatives afin d’introduire l’expression de ses actants.
ex. téléphoner à Julie ; Fier de son pays ; Voisine de Gontrand, etc.

34
Q

vrai ou faux. Un prédicat peut servir d’actant à un autre prédicat.

A

vrai.
ex. Luc marche rapidement.
- marche est un prédicat à un actant.
- rapidement est un prédicat à un actant.
donc, ici, le prédicat marche est l’actant d’un autre prédicat rapidement.

35
Q

vrai ou faux. Tous les prédicats ont des actants.

A

faux.
certains prédicats n’ont pas d’actants
- ex. “il pleut”.