Cours 5 - Vieillissement normal, mémoire et attention Flashcards

1
Q

Qui a amené l’hypothèse globale du vieillissement ?

A

Salthouse

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Q

Quelle était l’hypothèse globale du vieillissement de Salthouse ?

A

Selon lui, la vitesse de traitement de l’info explique l’ensemble des changements cognitifs qui surviennent au cours du vieillissement.
Le ralentissement cognitif ou la vitesse de traitement de l’info joue un rôle médiateur dans le déclin des performances cognitives associé à l’âge.

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3
Q

Qu’est-ce que la vitesse de traitement de l’info ?

A

C’est une ressource cognitive générale qui se caractérise par sa capacité à traiter l’info rapidement au niveau cognitif et au niveau sensorimoteur. Ça explique les performances aux tâches cognitives.

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4
Q

Qu’est-ce que le ralentissement cognitif ?

A

C’est la diminution de la vitesse à laquelle les opérations cognitives sont effectuées et ce ralentissement contribue à la diminution des performances cognitives.

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5
Q

Quelle proportion du lien entre l’âge et la performance cognitive, la vitesse de traitement de l’info arrive-t-elle à expliquer ?

A

Entre 50 et 81 % de la variance

Ex : dans une étude, 60% de la variance associée à l’âge à une tâche de raisonnement était dû au ralentissement cognitif

Ex : dans une étude, 80 % de la variance associée à l’âge dans la tâche de stroop est dû au ralentissement cognitif –> c’est alors un déficit au niveau de la vitesse de traitement et non de l’inhibition qui vient diminuer la performance

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6
Q

Dans quel contexte la performance des jeunes se rapprochent à celle des plus âgés ?

A

Lorsqu’on contrôle pour la vitesse de traitement de l’info.

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7
Q

Comment évolue la vitesse de traitement de l’info au court de la vie ?

A

Dès la vingtaine on observe un déclin progressif. Vers 50 ans, on est dans la moyenne, à 80 ans on est un écart type en dessous de la moyenne. Ça progresse lentement tout au long de la vie. Ce ne sont pas de grosses différences et des différences pathologiques.

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8
Q

Comment peut-on évaluer la vitesse de traitement de l’information ?

A

Par des tâches cognitives simples
Pas un test simplement sensoriel ou moteur, il faut utiliser plusieurs tests différents.

Ex de tests : épreuve des codes et épreuve de comparaison

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9
Q

Qu’est-ce que l’épreuve des codes ?

A

On présente des chiffres et chaque chiffre est associé à un symbole différent. Le plus rapidement possible en allant de gauche à droite, la personne doit faire correspondre le plus de symboles aux chiffres.

Ce test découle du WAIS.

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10
Q

Qu’est-ce que l’épreuve de comparaison ?

A

Il faut barrer le trait au milieu entre les deux boites lorsque la série de lettres à gauche et celle à droite sont exactement identiques

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11
Q

Qu’est-ce que l’attention préparatoire ?

A

Se préparer pour répondre à la survenu d’un stimulus (ex : lorsqu’on attend le feu vert), développer et maintenir un traitement optimal juste avant l’exécution d’une réponse (motrice ou cognitive)

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12
Q

Décrire une tâche d’attention préparatoire ?

A

On dit à la pers d’appuyer sur un bouton lors de l’arriver d’un stimulus et on fait varier le temps d’attente entre les stimuli.

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13
Q

Quand les personnes âgées ont-elles plus de difficulté avec la tâche d’attention préparatoire que les jeunes ?

A

Quand le délai pour se préparer est court (1-5 sec) et surtout si l’évènement pour lequel on se prépare à répondre a peu de probabilité de se produire

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14
Q

Qu’est-ce que l’attention soutenue ?

A

C’est la capacité à soutenir son attention pendant une durée relativement longue pour pouvoir traiter en profondeur une ou plusieurs informations, exige un effort constant

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15
Q

Qu’est-ce que la vigilance ?

A

Rester éveillé pendant une tâche cognitive monotone –> notion d’alerte
Peu d’information
Différence avec attention soutenue : un interprète sollicite bcp la concentration pendant une période prolongée alors qu’un gardien de nuit sollicite la vigilance, il ne fait rien mais doit être préparer à la survenue d’un évènement qui est rare

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16
Q

Nommer des tests avec lesquels on peut tester l’attention soutenue et la vigilance.

A

Test de barrage et test d’évènements rares

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17
Q

Qu’est-ce que le test de la pendule ?

A

Le participant voit une pendule avec un tic par seconde, mais de temps en temps il y a un tic irrégulier (1 tic par deux secondes). Le participant doit indiquer lorsqu’il y a un tic irrégulier.

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18
Q

Comment les âgés performent au test de la pendule comparativement aux plus jeunes ?

A

Résultat 1 : Déclin dans le nombre de détections correct au fil du vieillissement. Autant les 40-60 ans que les 60+ ans baissent dans la performance.
Résultat 2 : augmentation significative du temps de traitement pour réaliser la tâche chez les 60+ ans. 20-40 ans sont similaires aux 40-60 ans, mais à 60+ ans ça augmente beaucoup.

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19
Q

Qu’est-ce que la tâche SART ?

A

Un tâche d’attention soutenue
Des chiffres sont présentés et il faut appuyer sur un bouton à chaque fois qu’on voit un chiffre sauf pour le chiffre 3.

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20
Q

Comment les personnes âgées performent à la tâche SART comparativement aux plus jeunes ?

A

Avec l’âge le taux d’erreurs augmentent et la réactivité diminue donc le temps de réaction augmente

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21
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective ?

A

Porter attention à l’info pertinente tout en ne portant pas attention, en inhibant l’info non pertinente
Sélection de l’information

Les personnes âgées ont de la difficulté à se concentrer lorsqu’elles écoutent une conversation avec bcp de bruits autour. Plus difficile de filtrer les bruits environnants.

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22
Q

Nommer deux tâches utilisées en recherche pour examiner l’effet du vieillissement sur notre capacité à ne pas se laisser distraire par les infos non pertinentes ?

A

Stroop
Tâche de recherche visuelle

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23
Q

Quelles sont les deux conditions de la tâche de Stroop

A

Condition congruente
Condition incongruente : il faut inhiber le mot et dire la couleur de l’encre

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24
Q

Comment les personnes âgées performent à la tâche de stroop comparativement aux jeunes ?

A

à partir de 40 ans on voit une augmentation du temps de réaction mais seulement pour la tâche incongruente

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25
Q

Décrire une tâche de recherche visuelle et les conditions associées ?

A

Une tâche où il faut dire s’il y a une cible (cercle blanc) ou non à chaque présentation

Condition homogène : juste le cercle blanc avec des cercles transparents

Condition hétérogène : cercle blanc, cercles transparents et carrés blancs –> plus d’info a inhiber

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26
Q

Comment les personnes âgées performent à la tâche de recherche visuelle comparativement aux plus jeunes ?

A

l’écart entre jeunes et âgés est plus importante dans la condition hétérogène peu importe le nb de distracteurs –> pers âgées ont alors plus de difficulté à inhiber les distracteurs

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27
Q

Qu’est-ce que la flexibilité attentionnelle ?

A

Alterner son attention entre différentes sources d’infos

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28
Q

Donner deux exemples de tests pour évaluer la flexibilité attentionnelle ?

A

Trail making test (plus clinique)
Switching visuo-spatial

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29
Q

Qu’est-ce que la tâche de switching visuo-spatial et quelles sont les deux conditions ?

A

Il faut dire dans quel quart du carré la lettre se présente le plus rapidement possible.

Condition d’indice valide : une flèche qui pointe en direction du quadrant où va apparaître la lettre –> aide le participant
Condition d’indice non valide : flèche pointe vers un quadrant où la lettre ne va pas se présenter –> induit le participant en l’erreur

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30
Q

Comment les personnes âgées performent à la tâche de switching visuo-spatial comparativement aux jeunes ?

A
  • la différence entre jeunes et moins jeunes est plus grande quand un indice est présenté qu’il soit valide ou invalide
  • pas de différence significative entre jeunes et âgées dans la condition valide et invalide –> participants âgées n’ont pas été capable d’utiliser l’info pour la localisation de la cible pour améliorer leur performances –> pas de gain de réaction

–> le fait de présenter un indice, qu’il soit valide ou non valide, va avoir un effet négatif sur le temps de réaction car le coût de l’alternance est plus grand chez un participant âgé

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31
Q

Quelle est la définition de la mémoire de travail ?

A

Mémoire limitée dans le temps (quelques secondes) et dans sa capacité (7 +/- 2)
Mémoire de travail a une capacité de maintien et de manipulation de l’info

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32
Q

Avec quel autre type de mémoire, la mémoire de travail intéragit-elle ?

A

Avec la mémoire à long terme : pour résoudre des problèmes en mémoire de travail il faut se baser sur des ressources dans notre mémoire à long

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33
Q

Avec quelles activités cognitives la mémoire de travail est-elle corrélée ? (3)

A

QI
Compréhension de lecture (on doit suivre le fil de l’histoire, il faut se souvenir du début de la phrase pour pouvoir construire une phrase qui a du sens)
Résolution de problème

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34
Q

Dans quelles situations de la vie quotidienne, la mémoire de travail est-elle importante ?

A

lecture, calcul, compréhension du langage, humour, raisonnement, jugement

*pers avec AD a souvent de la difficulté au niveau de la mem de travail et vont avoir de difficulté à suivre le fil d’une conversation, souvent lorsqu’ils sont rendu à la fin d’une phrase ils ne se souviennent plus du début

*il existe des programmes de remédiation qui se basent sur la remédiation sur la mem de travail car c’est bcp utilisé dans la vie de tous les jours

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35
Q

Que contient le modèle de Baddeley de la mémoire de travail ?

A

Administrateur central : contrôle attentionnel, coordone l’ensemble des systèmes, la tour de contrôle, ce sont les fonctions exécutives

Deux sous-systèmes chacun spécialisé pour le maintien d’un type particulier de matériel :
1. Boucle phonologique : infor verbale stockée sous forme phonologique
2. Calepin visuo-spatial : info non verbale

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36
Q

Quelle est la composante du modèle de Baddeley la moins étudiée ?

A

le calepin visuo-spatial

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37
Q

Comment fonctionne la boucle phonologique ?

A

Entrée auditive –> stock phonologique <–> répétition subvocale <– entrée visuelle

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38
Q

Quel est le rôle du stock phonologique ?

A

Stocker l’info verbale sour forme phonologique
Durée limitée du maintien (1.5 - 2 secondes)

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39
Q

Quel est le rôle de la répétition subvocale ?

A

Permet le maintien de l’info dans le stock phonologique en la rafraîchissant (c’est une répétition dans la tête et non à voix haute)

40
Q

Dans quelle tâche cognitive la boucle phonologique est-elle impliquée ?

A

Tâche d’empan verbale : nb d’items (chiffres, lettres, mots) que le sujet peut rappeler correctement, dans l’ordre, pour au moins 50% des essais (ex : digit span)
- le niveau de difficulté augmente en augmentant le nb de chiffre
- répétion normale : court terme
- répétion à l’envers : sollicite mémoire de travail car on doit les maintenir en mémoire court terme et on doit effectuer une autre opération cognitive qui va les mettre en sens inverse
- performance diminue avec l’âge

41
Q

Quel est le rôle du calepin visuo-spatial ?

A

Maintien temporaire de l’info visuelle et spatiale
Manipulation des images mentales (ex : échecs)

42
Q

Dans quelles tâches cognitives le calepin visuo-spatial est-il impliqué ? (4)

A

Tâches d’imagerie mentale
Rotation mentale
Localisation
Mémorisation d’objets non-verbalisables (des objets qui n’existent pas, qui n’ont pas de sens, des chimères)

43
Q

Qu’est-ce que la tâche de Corsi ?

A

Une tâche d’empan de position séquentielle

L’expérimentateur voit les chiffres mais le patient ne voit pas les chiffres. L’expérimentateur pointe les cubes selon une séquences (ex : 1,4,8) puis la personne doit pointer selon la même séquence. La personne doit réussir au moins une des deux séquences pour passer au niveau supérieur.
On commence avec des séquences de chiffres simples.
D’abord la pers doit pointer dans le même sens (mémoire court terme visuo-spatiale) que l’expérimentateur puis la pers doit pointer dans le sens inverse (mém de travail visuo spatiale) (comme pour l’empan verbal)

44
Q

Comment le degrès de difficulté augmente dans une tâche de rotation mentale ?

A

plus on modifie l’angle de rotation plus ça prend de temps pour répondre

45
Q

Comment les personnes âgées performent à la tâche de rotation mentale comparativement aux jeunes ?

A
  • Pour les jeunes c’est un peu plus difficile lorsque l’angle de rotation est plus grand
  • Pour les âgées : même lorsque l’angle est à 0 ça leur prend prend plus de temps que les jeunes à n’importe quel angle
  • il y a un coût plus important avec l’augmentation de l’angle de rotation, plus on augmente l’angle plus l’écart va se creuser entre les jeunes et les âgées
46
Q

Qu’est-ce que la tâche du parcours sur une carte d’une île ?
Comment les gens performent en général à cette tâche ?

A

On demande à la pers d’apprendre une carte par coeur. Puis on retire la carte et on lui demande d’imaginer la carte et de s’imaginer de se rendre d’un lieu à un autre

La distance en cm qui sépare les deux lieux est lié au temps que ca prend mentalement de relier les deux lieux. Plus la distance entre les lieux est grande sur la carte, plus ca prend du temps pour visualiser le trajet mentalement.

47
Q

Comment fonctionne la tâche avec les stimuli de formes colorées apparaissnt sur un écran ?

A

Étape 1 de memory display : Sur le 1er écran on voit deux stimuli différents sur leur couleur, forme et position.
Étape 2 de test display : Lorsque l’écran disparait il faut donner le couleur, la forme et la position des stimuli.

48
Q

Quel est l’effe de l’âge sur la performance à la tâche avec les formes colorées ?

A
  • Pour les trois éléments, la performance s’améliore jusqu’à 20 ans puis ca commence à décliner.
  • Les scores de couleur et de forme sont tjrs supérieurs aux scores de position –> le binding score (se rappeler la position dans la mémoire court terme) est tjrs plus difficilement réussit
49
Q

Comment la tâche d’encodage permet de tester la mémoire de travail verbale et spatiale ?

A

On montre une matrice avec des lettres. Certaines de ces lettres sont noircies.
Pour la partie spatiale : il faut se rappeler de la position des lettres dans les carrés gris et noircir les cases dans une matrice vide
Pour la partie verbale : il faut rappeler verbalement les lettres en gris foncé

50
Q

Quel est l’effet de l’âge sur la performance à la tâche d’encodage qui évalue la mémoire de travail verbale et spatiale ?

A
  • Le nombre d’items corrects diminue avec l’âge
  • L’info de nature spatiale est plus difficile à restituer peu importe la catégorie d’âge
51
Q

Quelles sont les fonctions de l’administrateur centrale ? (6)

A
  • Coordination de tâches doubles
  • Alternance entre différentes stratégies de récupération
  • Attention séléctive
  • Activation temporaire d’éléments en mémoire à long terme pour faire des liens avec les infos provenant de sources variées
  • Contrôle la boucle phonologique et le registre visuo-spatial
  • Permet de sélectionner des stratégies pertinentes pour réaliser une tâche
52
Q

Nommer des tâches qui sollicitent l’administrateur centrale ?

A

Double tâche
Brown-Peterson
Empen envers
Empen complexe
Inhibition/flexibilité

53
Q

Qu’est-ce que la tâche de running span et comment l’administrateur central est sollicité ?

A

Le participant doit donner les 4 dernières lettre d’une séquence de 6, 8, 10 ou 12 lettres sans savoir à l’avance la longueur de la série.
L’administateure central est sollicité, car le contenu de la mémoire de travail doit tjrs être mis à jour

54
Q

Comment les personnes âgées performent à la tpache de running span comparativement aux plus jeunes ?

A

Plus la séquence est longue plus l’écart entre les jeunes et les âgées se creuse

55
Q

Quel est l’effet de l’âge sur le temsp de calcul plus le nombre de chiffre à retenir augmente ?

A

Le nb de chiffres à retenir en mémoire de travail résulte en une augmentation du temps de calcul qui est plus importante chez les âgées que chez les jeunes

Donc plus il y a de nb à retenir plus l’écart se creuse –> pers âgées ont moins de ressource en mémoire de travail

Le plus qu’on surcharge la mémoire de travail des pers âgées plus elles vont avoir de la difficulté –> effet observé dans bcp d’études

56
Q

Quelle est la définition classique de la mémoire ?

A

Capacité d’une personne d’emmagasiner, de conserver et de récupérer les représentations de faits ou d’entités perçues.

57
Q

Quelle est définition fonctionnelle de la mémoire ?

A

Comment des expériences/apprentissages passés influencent l’action présente, le traitement en cours.

58
Q

Comment la mémoire nous permet de nous adapter ?

A

apprendre de notre expérience passée, nous permet d’oublier les info non pertinentes, oublier des évènements traumatiques

59
Q

Pourquoi la mémoire représente une part importante d’un individu ?

A

Lorsqu’une personne perd sa mémoire, il y a des difficultés de se projeter dans le passé, dans le futur, planifier sa vie, personne reste prise dans le présent.

60
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique ?

A

Système d’encodage, de stockage et de récupération des évènements personnellement vécus, situés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis.

Pour se souvenir d’évènements qu’on a vécu durant notre vie il faut être capable de se souvenir des éléments contextuels (endroits, les détails de l’endroits, la période que l’évènement est survenu)

61
Q

Comment Tulving décrivait la reviviscence d’un souvenir de la mémoire épisodique ?

A

un voyage dans le temps

62
Q

Quel est l’impact des émotions et des perceptions sur la mémoire épisodique ?

A

Si un évènement est agréable ou désagréable on va mieux s’en souvenir que s’il est neutre

63
Q

Quelle proportion des 60+ ans se plaignent de troubles de la mémoire ?

A

50 à 80 %
*certains s’en plaignent dès la vingtaine mais chez d’autres c’est plus tard dans la vie

64
Q

Est-ce que les plaintes mnésiques sont corrélées avec la performance aux tests objectifs de mémoire ?

A

Peu ou pas corrélé, une grande de la majorité de la pop vieillissante vont avoir des plaintes de mémoire mais un minimum partie va développer un trouble neurocognitif.

65
Q

Quelle est la plainte mnésique la plus fréquente ?

A

Le manque du mot (nom de personne, des objets, des lieux, des monuments, des mots courant du langage)

66
Q

Avec quelles psychopathologies les plaintes mnésiques sont-elles corrélées ? (2)

A

Anxiété et dépression : symptômes sans nécessairement avoir le diagnostique fait en sorte qu’on a plus de préoccupations internes –> diminution de l’attention

67
Q

Avec quoi les plaintes mnésiques sont-elles associées (sauf l’anxiété et la dépression) ? (6)

A

La douleur, le sommeil, le deuil, l’isolement, la baisse de l’estime de soi et la baisse des facultés sensorielles

68
Q

Parmis l’encodage, le stockage et la récupération, qu’est-ce qui est préservée dans le vieillissement normal ? Pourquoi ?

A

Le stockage, grâce à la potentialisation à long terme

69
Q

Qu’est-ce que la potentialisation à long terme ?

A

C’est un processus physiologique de consolidation des souvenirs qui se fait au niveau neuronale. Ça permet consolidation des souvenirs en mémoire à long terme de manière durable

70
Q

Qu’est-ce que l’encodage en mémoire épisodique ?

A

Processus qui transforme un évènement ou un faut en trace mnésique durable et qui permet de mettre cette info en mémoire à long terme

71
Q

Quelles sont les 3 raisons qui expliquent que les personnes âgées font un moins bon encodage en mémoire épisodique ?

A
  1. Âgées utilisent moins de stratégies d’assosiation verbale ou visuelle (imagerie) que les jeunes adultes : par exemple pour apprendre une liste de mots, les jeunes vont faire des associations ou des liens entre les mots pour mieux les retenir. Les pers âgées ont cette capacité d’imagerie mentale mais le font moins spontanément –> déficit d’auto initiation des stratégies
  2. Traitement initiale d’une nouvelle info est moins profond et moins élaboré chez les âgées que ches les jeunes : même quand on leur demande de traiter l’info profondément, ils le font moins que les jeunes
    *L’encodage profond peut plus difficile en fonction de la stratégie, ex si on fait un encodage où on force une stratégie sémantique, autant les jeunes que les âgées s’améliorent. Par contre si on force une stratégie phonologique seulement les jeunes en bénéficient.
  3. Âgés ont plus de difficulté à inhiber infos non pertinentes et sont plus sensibles à l’interférence : interférence cause des difficultés au niveau de l’encodage
72
Q

Qu’est-ce que le traitement profond ?

A

faire des liens sémantiques, associations d’idées, associations entre ce qu’on a à apprendre et ce qu’on connaît déjà

73
Q

Qu’est-ce que la récupération en mémoire épisodique ?

A

Réactivation d’une info ayant préalablement été stockée dans la mémoire à long terme
*la récupération d’info épisodique récemment apprise est moins bonne dans le vieillissement

74
Q

Qu’est-ce qui est le plus pertirbée dans le vieillissement entre le rappel indicé/libre et la reconnaissance ?

A

Reconnaissance > rappel indicé > rappel libre
*La reconnaissance est le rappel qui offre le plus de support contextuel, le rappel indicé (ex : donner la catégorie sémantique du mot) offre un peu de support contextuel alors que le rappel libre est le rappel qui offre le moins de support contextuel

75
Q

Comment pouvons-nous nous assurer que c’est bien la récupération qui est atteinte et non la qualité du souvenir (c’est-à-dire le stockage) ?

A

individus qui ont des difficultés avec fonctions exécutives ont aussi des difficultés avec le rappel libre, mais la performance est améliorer lors de la reconnaissance ou du rappel indicé –> c’est une difficulté à aller chercher l’info en mémoire

76
Q

Que permet le paradigme “Remember/Know” et comment fonctionne-t-il ?

A

Permet de distinguer les souvenirs de nature épisodique (remember) et les souvenirs que l’ont sait donc de nature sémantique (know)

On sonde les participants sur leur mémoire autobiographique sur plusieurs périodes de leur vie (0-17 ans, 18-30 ans, plus de 30 ans, derniers 5 ans, derniers 12 mois)

77
Q

Comment les personnes âgées performent au paradigme “Remember/Know” comparativement aux jeunes ?

A

3 groupes : jeunes, âgés et très âgés
- Les très âgées rappellent de moins en moins de souvenirs épisodiques –> difficultés dans les stratégies de recherche de souvenir. Cette difficulté est plus marquée pour la période de vie récente (dernières 5 années et derniers 12 mois)

  • Le mécanisme de rappel de type remember est un mécanisme plus lent alors que le rappel de souvenirs sémantiques de type Know est un mécanisme rapide
78
Q

Qu’est-ce que la mémoire de source ?

A

La mémoire de source fait partie de la mémoire épisodique dans un contexte de récupération. Elle permet de récupérer les info contextuelles (ex : qui m’a transmis l’info, quand, où) pour me rappeler d’une info
ex : se souvenir d’une info sans se rappeler qui nous l’a dit

79
Q

Quels sont les résultats suite à l’expérience où on a dit aux participants de lire une liste de mot à voix haute, puis de lire une liste de mots écrits sur papier. Cette liste sur papier pouvait être présentée, 1, 2 ou 3 fois.
Ensuite les participants devaient dire si le mot a été entendu ou lu précédemment. On comparait les jeunes et les âgés.

A

Plus un mot a été lu souvent :
* Moins les jeunes disent qu’il a été entendu
* Plus les âgés disent qu’il a été entendu (effet d’amnésie de la source, ils reconnaissent le mot mais pas la source)
* Âgés sont de la difficulté à faire la distinction entre les différentes sources d’info
* Âgés ont plus de difficulté à encoder les infos contextuelles en plus infos à stocker et à restituer la mémoire de source, donc le comtexte d’info

80
Q

Comment fonctionne le paradigme de fausses reconnaissances ?

A

On présente plusieurs listes de mots, les mots sont associés à des mots cibles qui ne sont pas dans la liste et on va évaluer le % de reconnaissances de la cible après une tâche d’interférence

ex : si le mot cible est froid on présente des mots qui sont en lien avec le froid, si après le participant dit que le mot froid y était présent –> c’est une fausse reconnaissance

81
Q

Comment les personnes âgées performent au paradigme de fausses reconnaissances en comparaison avec les jeunes ?
*3 groupes : jeunes, âgés avec haut niveau de fonction exécutive et âgés avec bas niveau de fonction exécutive

A
  • Items étudiés : les mots qui étaient bel et bien dans la liste, performance sembable entre jeunes et âgées
  • Items critiques non étudiés : les fausses reconnaissances, pas de différence entre jeune et âgés avec bonne fonction exécutive, mais ceux ayant un faible niveau de fonction exécutive ont plus de fausses reconnaissances –> fonctions exécutives ont un rôle dans la récupération en mémoire épisodique
82
Q

Comment peut-on différencier le vieillissement normal et celui pathologique avec la mémoire épisodique ?

A

Dans certaines maladies comme l’AD, le stockage est perturbé alors que dans le vieillissement normal ce n’est pas le cas (seulement l’encodage et la récupération qui sont atteintes)

83
Q

Comment peut-on aider la récupération chez les personnes âgées ?

A

Fournir des stratégies pour améliorer l’encodage

84
Q

Dans la littérature, quelles sont les deux explications quant au déclin de la mémoire épisodique au cours du vieillissement ?

A

1) Théorie exécutive: les changements de la mémoire épisodique dans le viellissement normal serait associé à des difficultés dans les fonctions exécutives.
2) Théorie associative : les difficultés dans le vieillissement normal proviennent d’une dégradation des hippocampes qui vient perturber les associations entre les souvenirs.
Binding : permet d’associer différents éléments qui entourent un souvenirs, l’hippocampe est en connections avec différentes régions du cerveau pour aller cherche tous les éléments entourant un souvenirs –> lorsqu’il y a une dégradation de l’hippocampe ça donne lieu à des faux souvenirs

85
Q

Quelle est la définition de la mémoire sémantique selon Tulving ?

A

L’ensemble des concepts, langage et connaissances générales sur le monde extérieur, indépendantes de leur contexte d’acquisition (connaissances décontextualisées)

86
Q

La mémoire sémantique est-elle préservée ou diminuée dans le vieillissement ? Pourquoi ? (4)

A

Préservée voire améliorée, car on acquière un vocabulaire plus riche.
* Organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard
* Compréhension et définition des mots reste intacte
* Stock sémantique s’accroît
* Préservation de la mémoire sémantique est associée à la préservation de l’intelligence cristallisée

87
Q

Quelles difficultés certaines personnes âgées peuvent rencontrer avec la mémoire sémantique ? (4) Qu’est-ce que cela peut indiquer ?

A
  • Recherche : difficultés d’accès au stock sémantique
  • Manipulation : exploitation des connaissances sémantiques est moins efficace (ex : manque du mot –> se caractérise par un langage moins précis)
  • Difficulté à trouver le mot juste –> langage moins précis
  • “Tip of he tongue” : blocage de l’info lexicale (ex : accès à un nom propre ou au nom d’un objet)

*Déclin sémantique précoce pourrait être un marqueur de certaines maladies neurodégénératives (démence sémantique, AD)

88
Q

Qu’est-ce que la mémoire implicite/procédurale ?

A

Mémoire des habitudes ou même du corps. Toute manifestation non volontaire de la mémoire. Apprentissage incident, récupération implicite.
Ce type de mémoire s’exprime que par l’action.

89
Q

Comment se manifeste la mémoire implicite ?

A

Par la facilitation que des expériences antérieures exercent sur la performance à une tâch qui n’exigne pas le rappel conscient de ces expériences

*ex : patient H.M., à qui on a retiré les hippocampes, avait une bonne performance aux tests de mémoire procédurale même s’il ne se souvenait d’avoir fait ce test —> indépendant de la conscience

90
Q

La mémoire implicite est-elle préservée dans les vieillissement normal et pathologique ?

A
  • Préservée dans le vieillissement normal
  • Préservé dans les démences caractérisées par une dégénérescence progressive du cortex du cerveau (AD)
  • Peut être atteinte dans maladies qui touchent les structures sous-corticales (Parkinson, Hunginton) surtout les noyaux gris centraux
91
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur l’effet de l’âge, du temps et l’interaction entre les deux sur la mémoire implicite et explicite ?
*Variable temps : est-ce que performance décline entre le T1 et le suivi à 3 ans

A

Effet de l’âge et du temps sur le score : on voit qu’il y a un effet de l’âge et du temps sur le score explicite mais pas sur le score implicite.

Interaction âge x temps : il y a un déclin plus prononcé chez les âgées que chex les jeunes avec le temps

Mémoire implicite : que ça soit pour l’âge, le temps ou l’interaction des deux il n’y a pas une différence dans la performance au test

92
Q

Qu’est-ce que l’amorçage ?

A

Amélioration de l’identification/traitement d’un stimulus suite à une exposition préalable à ce stimulus.
*si on présente un stimulus puis qu’on le représente plus tard, le fait de l’avoir déjà vu ca va faciliter le traitement –> traitement de l’info va être plus rapide

93
Q

Quels sont les deux types d’amorçage ?

A

Amorçage perceptif et sémantique

94
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur l’amorçage perceptif avec un tâche d’apprentissage incident de mots, puis une présentation du début d’un des mots présentés où le sujet doit :
- dire à quel mot présenté cette racine correspond (rappel explicite)
- dire le 1er mot qui lui vient en tête (rappel implicite)

A

Les âgés sont moins bons pour la tâche explicite, mais performance est identique pour la tâche implicite –> absence de l’effet de l’âge sur la mémoire implicite même si ce sont les mêmes mots qui ont été présentés (on présente les mêmes stimuli dans un contexte implicite et explicite)

95
Q

Quels sont les résultats d’une étude sur l’amorçage sémentique avec une tâche de décision lexicale où on présente une amorce puis un mot cible et il faut dire si la cible est un vrai mot ou un non mot ?
*cible peut être un mot sémantiquement relié, un mot non sémantiquement relié ou un non-mot

A

Temps de réponse est plus court lorsque la cible est sémantiquement reliée à l’amorce. Quand on présente le mot orange, on préactive la catégorie des fruits et quand on présente le mot banane, le traitement de ce mot va être facilité –> ça veut dire qu’on va répondre plus rapidement oui à banane qu’à chaise

96
Q

Comment les personnes âgées performant à la tâche de décision lexicale comparativement aux jeunes ?

A

L’amorçage est parfaitement préservé dans le vieillissement dont les jeunes et les âgés performent de manière identique.

97
Q

Quelle est la limite des tâches d’apprentissage incident et de décision lexicale ?

A

Ces tâches sont des phénomènes expérimentaux qui ne reflètent pas nécessairement la vie quotidienne.