Cours 5 : test de personnalité Flashcards

1
Q

2 catégories de tests de personnalité

A

1- Objectifs
2- Projectifs

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2
Q

Définition de personnalité

A

Les caractéristiques de la personne qui permettent d’expliquer les patrons de comportements, de pensées et d’affects qui sont persistants, récurrents.

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3
Q

Tests objectifs
a. Types d’items (3 caractéristiques)
b. Types de réponses
c. 3 types d’échelles
d. Correction : cotation (2 caractéristiques)

A

a. Courts, clairs, simples
b. Réponses fermées
c.
- Vrai ou faux
- Likert
- Choix forcés
d. Rapide et ne nécessite aucun jugement.

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4
Q

5 exemples d’usages : À quoi servent les tests objectifs de personnalité ?

A

1- Évaluation normative de la personnalité

2- Documenter les changements suite à une thérapie

3- Choix de carrière

4- Recherche fondamentale: la nature et la structure de la personnalité

5- Facteur explicatif pour d’autres variables (ex : rendement scolaire, performance au travail, etc.)

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5
Q

Contextes d’utilisation tests de personnalité (5)

A

1- Thérapie : individuelle, couple, familiale

2- Sélection du personnel

3- Coaching

4- Orientation

5- Recherche

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6
Q

Couverture des construits : 2 catégories

A

1- Spécifique : instrument simple (peu d’items, se répond vite) : mesure un construit donc un score.

2- Large spectre : Test plus complexe : Mesure plusieurs construits, donc génère plusieurs scores : aucun score global.
Beaucoup d’items, long à faire : c’est comme plusieurs questionnaires en un.

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7
Q

Test de personnalité spécifique :
1- Limites (2)
2- Avantage

A

1-
a. Cible souvent une population précise
b. Groupes normatifs : échantillons de convenance (accessible).

2- Facile à compiler et à interpréter.

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8
Q

Test de personnalité à large spectre : 3 avantages

A

1- Plusieurs applications.

2- Grands groupes normatifs.

3- Émergence de rapports narratifs.

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9
Q

Orientation : 2 catégories

A

1- Normale : Performance typique, principalement utilisés en sélection, coaching, orientation de carrière et en recherche

2- Anormale : comme pathologies ou problèmes, principalement utilisés dans un contexte clinique et en recherche

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10
Q

Définition patrons de réponses

A

Tendance consciente ou inconsciente à répondre d’une certaine manière «en dehors» du but de l’instrument.

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11
Q

4 principaux de problèmes dus à des patrons de réponses

A

1- Acquiescement ou désapprobation (répondre principalement «oui» ou «non».)

2-Réponses aléatoires (par fatigue, désintérêt, manque de crédibilité…)

3- Gestion des impressions (tendance CONSCIENTE à une gestion favorable ou défavorable des impressions : paraitre mieux ou pire)

4- Désirabilité sociale : répondre ce qui est socialement acceptable

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12
Q

Détecter et résoudre les problèmes au niveau des patrons de réponses : 4 techniques

A

1- Fréquences empiriques extrêmes

2- Constance dans les réponses à des items similaires

3- Équilibre dans la direction des items

4- Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items

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13
Q

Détecter et résoudre les problèmes : fréquences empiriques extrêmes ( technique 1)

A

Établissement d’un taux au-delà duquel certains patrons de réponses sont «anormaux» ou «étranges».

Nécessite un échantillon de participants représentant la population normale. Ces participants n’ont aucune raison de fournir autre chose que des réponses honnêtes.

Si personne de l’échantillon ne répond «J’ai des amis dans la plupart des grandes villes canadiennes», on pourrait conclure qu’une personne à qui on administre l’instrument par la suite et qui répond «oui» affiche une tendance à la désirabilité sociale ou à la gestion favorable des impressions.

Plusieurs de ces items sont «dissimulés» dans l’instrument

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14
Q

Détecter et résoudre les problèmes : constance dans les réponses à des items similaires ( technique 2)

A

Si une personne «laisse parler sa personnalité», elle devrait répondre de manière constante à des items similaires.

Le manque de constance (souvent déterminé empiriquement) peut être un signe d’un problème.

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15
Q

Détecter et résoudre les problèmes : équilibre dans la direction des items (technique 3)

A

Le fait de faire varier systématiquement la direction logique des items et des réponses permet de détecter la tendance à l’acquiescement ou à la désapprobation ou encore, l’effort conscient de répondre au hasard.

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16
Q

Détecter et résoudre les problèmes : Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items
(technique 4)

A

Dans le cas des tests à choix forcés exclusivement:

Des experts agissent comme juges et déterminent le niveau de désirabilité sociale de chacun des items.
Les items égaux au niveau de la désirabilité sociale sont ensuite placés en paires.
Il en résulte qu’aucun des items n’est plus tentant du point de vue de la désirabilité sociale.
Seule la personnalité devrait être la «cause» de la réponse choisie.

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17
Q

Interpréter les patrons de réponses : indices de « validité » de réponses des participants

A

Les scores évaluant les problématiques sont des indices de validité

Ils ne parlent pas du test, mais des réponses d’un participant : du degré de confiance envers les résultats obtenus de CE participant.

Si un problème est détecté, cela peut nécessiter des ajustements au score ou mener à l’invalidation des résultats de ce participant.

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18
Q

5 stratégies pour développement de tests objectifs

A

1- Méthode par le contenu
2- Méthode par critère empirique
3- Analyse factorielle
4- Approche théorique
5- Approche combinée

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19
Q

1- Méthode par le contenu :
a. Définition
b. Avantages (3)
c. Inconvénients (2)

A

a. Il s’agit d’une approche logique, rationnelle où la construction des items se fait en fonction de la compréhension de ce qu’on cherche à mesurer.

b.
1- Simple
2- Facile, particulièrement lorsqu’on comprend le construit
3- Bonne validité d’apparence

c.
1- Fortement dépendant de la compréhension du construit
2- Sensible à la désirabilité sociale et aux patrons de réponses

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20
Q

2- Méthode par critère empirique
a. Définition
b. Avantages (2)
c. Inconvénients (3)

A

a. Choix d’items qui distinguent les personnes «normales» de celles faisant partie d’un groupe spécifique.

b.
1- Directe et simple
2- Met l’accent sur ce qui compte sur le plan pratique

c.
1- Approche essentiellement athéorique qui limite les instruments à la détection
2- Nécessite de très bien identifier les participants du groupe spécifique
3- Sensible au problème de chevauchement des distributions

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21
Q

3- Analyse factorielle
a. Définition
b. Avantages (2)
c. Inconvénients (3)

A

a. À partir d’une grande banque d’items, cette méthode statistique permet d’identifier les dimensions sous-jacentes aux items, selon les réponses fournies.

b.
1- Regroupe les items
2- Il est possible de trouver ou de confirmer les dimensions

c.
1- Les résultats dépendent de la qualité et de la quantité des items
2- Méthodologie complexe nécessitant beaucoup d’interprétation et de jugement ; souvent l’objet de débats d’experts
3- Donne l’impression que les résultats sont définitifs, mais ce n’est pas le cas

22
Q

4- Approche théorique
a. Définition
b. Avantages (2)
c. Inconvénients (2)

A

a. Les items sont générés selon une ou des théories existantes.

b.
1- Permet une définition opérationnelle des items, des dimensions et des construits en général
2- Facilite l’avancement des connaissances

c.
1- L’instrument est bon et utile si la théorie est vraie
2-Il est fort complexe de faire un instrument qui couvre 100% de la théorie

23
Q

5- Approche combinée : ce qui se passe en réalité quand on crée un instrument

A

1- Pour dresser la première liste d’items, généralement approche par contenu.

2- La compréhension de la personnalité est influencée par les théories par la suite (approche théorique).

3- L’approche par critère empirique est souvent utilisée.

4- Des analyses factorielles sont toujours effectuées.

24
Q

Tests par ordinateurs : 5 avantages

A

1- Réponses + honnêtes dans certains cas

2- Une réaction + positive

3- Moins de papier!

4- Moins de risques de se tromper en comptabilisant les scores

5- Peut générer un rapport narratif (descriptif ou «consultatif»)

25
Q

Tests par ordinateur : 3 inconvénients

A

1- Doit aussi être validé

2- La qualité du test est sujette au «biais du programme»

3- Impression de précision scientifique

26
Q

2 méthodes de validation des narratifs + limite

A

1- Comparer les similitudes des rapports «automatisés» à des rapports faits par des cliniciens : Méthode limitée par la «validité» d’interprétation du clinicien et des critères d’évaluations

2- Les patients comparent leur rapport à un «faux» rapport et disent dans lequel ils se reconnaissent : Problème au niveau de l’effet Barnum

27
Q

Effet Barnum : aka + description

A

Aussi appelé «effet de validation subjective» ou «biais de validation personnelle».

Processus qui fait qu’un individu se reconnaît dans ce qu’il croit être la description globale ou générale de lui-même.
Un énoncé Barnum est un énoncé spécifique au sujet de la personnalité d’un individu, tellement général que la majorité des individus se reconnait dans celui-ci.

L’effet Barnum apparaît surtout lorsque les descriptions sont flatteuses ou positives.

28
Q

Validation de rapport narratif automatisés

A

Les quelques études de validation démontrent que les rapports automatisés sont adéquats soit de manière globale OU pour la plupart de leurs parties.

Toutefois, l’effet Barnum pose problème et vient modérer cette conclusion.

Habituellement, un psychologue doit signer ses rapports d’évaluation. Dans le cas d’un rapport automatisé, ce n’est pas clair qui est responsable de l’interprétation ou de ses conséquences.

29
Q

Avenir des tests objectifs : 3 points

A

1- Temps de réponse

2- Passation, correction et rapports «automatisés»

3- Temps d’utilisation du psychologue

30
Q

Caractéristiques principales des techniques projectives
a. Stimuli
b. Réponse
c. Cotation
d. 2 avantages

A

a. Stimuli au sens ambigu
b. Réponse construite ( à développement)
c. Cotation : longue et nécessite beaucoup le jugement
d.
1- La plupart des tests projectifs ne requièrent pas d’habiletés de lecture
2- Les tests projectifs sont moins sensibles à la gestion des impressions

31
Q

Les techniques projectives sont basées sur quelle hypothèse?

A

« Si le stimulus d’un item est ambigu, la réponse du sujet sera déterminée par la dynamique de la personnalité»

NB. Connexion historique
(mais pas nécessairement)
avec l’approche psychanalytique

32
Q

Usage de tests projectifs dans 2 contextes

A

1- Clinique
a. Évaluation dans un contexte clinique et scolaire
b. Source d’information: permet hypothèses cliniques
c. Usage fréquent de ces tests

2- Recherche
a. Nombreuses recherches sur leurs caractéristiques psychométriques
b. Les tests projectifs servent souvent de critère dans des études sur des dimensions de la personnalité et du fonctionnement intellectuel

33
Q

Usage anticipé test de Rorschach
a. But
b. Acteurs clés : administrateur, utilisateur, concepteur
c. Conditions d’administration

A

A. Évaluer le fonctionnement psychique d’une personne, le degré d’intégration de son identité, ses mécanismes de défense et sa tolérance au stress

B.
- Administrateur : exige une formation très approfondie
- Utilisateur : exige une formation très approfondie
- Concepteur : Hermann Rorschach était un psychiatre suisse

Conditions d’administration
Durée généralement entre 45 et 90 minutes

34
Q

Conceptualisation Rorschach
a. Définition : 7 dimensions
b. Théorie
c. Critères choisis

A

a. Le fonctionnement psychique d’une personne inclut 7 dimensions :
1- Perception interpersonnelle
2- Perception de soi
3- Capacité de contrôle et de tolérance au stress
4- Affects
5- Traitement de l’information
6- Médiation cognitive
7- Idéations

b. Influences psychanalytiques

c. Autres tests de personnalité

35
Q

Élaboration Rorschach
a. Type de test (3)
b. Types d’items

A

a.
- Performance
- Individuel
- Normé

b.
10 planches de carton rigide
Taches d’encres bilatéralement symétriques
Numérotées de I à X, les administrer dans l’ordre
5 achromatiques, 2 en noir, gris et rouge et 3 en couleurs

36
Q

Élaboration Rorschach : description administration (2 stades + administrateur + matériel)

A

Deux stades:
1. Stade des réponses : Qu’est-ce que ça pourrait être?Faites comme vous voulez.La plupart des gens voient plus d’une chose.
2- Stade d’enquête : «Montrez-moi où vous avez vu_______»

  • L’administrateur et le répondant sont assis côte à côte
  • L’administrateur note tout le verbatim à la main et toutes les réactions du répondant

Matériel : Feuilles blanches, plusieurs crayons et feuilles de localisation

37
Q

Élaboration Rorschach : 5 systèmes de cotation créés entre 1937 et 1946 : qui? + comparaison entre eux + ont permis quoi?

A

Beck, Klopfer, Hertz, Rapaport et Piotrowski

Chaque système a ses propres procédures d’administration et de cotation : Certains systèmes sont contradictoires, d’autres parallèles

Ces procédures ne sont plus utilisées aujourd’hui, mais ont permis de créer le système intégré Exner, en 2003.
John Exner a incorporé les caractéristiques les plus défendables et les plus fructueuses des cinq systèmes précédents

38
Q

Rapport Exner

A

Description des 7 dimensions du fonctionnement psychique

Ex : Perception interpersonnelle
- Comment la personne s’identifie aux autres
- Niveau d’interactions avec les autres
- Niveau d’intimité et de sécurité
- Collaboration VS compétition

39
Q

Cotation qualitative Rorschach
- Approches : combien + basées sur quoi?
-Utilisation
- Différentes cartes
- Il faut différencier entre…

A

4 grandes approches qualitatives basées sur des éléments tels que le symbolisme, les types de personnages, d’animaux, d’objets, la rotation de la carte, la manipulation de la carte, les commentaires, le langage utilisé, la projection, la séquence, etc.

Moins longue et donc largement utilisée en évaluation clinique

Utilisation des thématiques selon les cartes :Planche(s) associée(s) à l’agressivité, à la sexualité, à la féminité/maternité, à la dépression

Il faut différencier entre :
Ce qui est sollicité par la carte
Ce qui est projeté par le sujet

40
Q

Rorschach : évaluation fiabilité, validité, utilité

A

1- Fiabilité et Validité :
- Controverses: des preuves de fiabilité et de validité allant dans tous les sens
- Semblerait montrer de bons résultats lorsqu’utilisé avec le système d’EXNER

2- Utilité
- La cotation EXNER est très complexe, prend énormément de temps et requière de longues formations
- L’administration standardisée est peu utilisée.

41
Q

Thematic Apperception Test (TAT) : usage anticipé
1- But
2- Acteurs-clés (administrateur, utilisateur, bénéficiaire)

A

1- Cerner les besoins
- Mieux comprendre, à travers la création d’histoires, comment une personne se perçoit et perçoit les autres.
- Comprendre la représentation des figures significatives, les liens familiaux et l’intégration de la personnalité.

2-
- Administrateur : exige une formation très approfondie
- Utilisateur : exige une formation très approfondie
- Bénéficiaire : 10 ans et +, une version existe pour les enfants : Children Apperception Test (CAT) : personnages humains remplacés par des animaux

42
Q

Conception TAT
a. Définition apperception + 11 besoins
b. Théorie
c. Critères choisis

A

a. Apperception = Interprétation que le sujet donne de sa perception en fonction de son vécu personnel.

Besoins : reconnaissance, affiliation, accomplissement, autonomie, domination/soumission, compréhension/intellection, exhibition, agression, acquisition, ordre, jeu

b. Racines dans la théorie des besoins de Murray et al. (1938)
Par exemple, le besoin d’affiliation
Encore plus psychanalytique que le Rorschach

b. Autres tests de personnalité

43
Q

Élaboration TAT : administration

A

30 planches
29 avec une image ambiguë et 1 sans image
On y retrouve des personnages d’âges et de sexes différents dans des situations ambiguës
Planches pour des sous-groupes (par sexe et âge)
En général, on en choisit 12 à 16
Pas de planche obligatoire, mais certaines traditionnellement plus utilisées
Choix selon les enjeux que le thérapeute veut approfondir

Il y a des thématiques spécifiques pour chaque carte/image (p. ex. agressivité, besoin maternel). Ces thématiques ont été déterminées par des recherches cliniques

  • Verbatim des réponses
  • Encourager au début (mais pas tout le long)
  • Non-verbal est également important
44
Q

Élaboration TAT : Cotation : Grille de Morval en deux étapes (3)

A

1- Analyse horizontale
8 rubriques, chaque planche est composée d’un contenu latent et d’un contenu manifeste

2- Analyse verticale
Pour faciliter la synthèse générale qui suivra
On dégage ce qui est redondant pour chaque rubrique dans l’analyse horizontale

3- Synthèse générale
On fait un résumé de ce qu’on a compris de la personne
On essaie de comprendre les perceptions de la personne
Important de tenir compte des spécificités du client et de son vécu.

45
Q

TAT : évaluation fiabilité, validité, utilit.

A

1- Fiabilité
Gros problème: manque de consensus sur l’administration et la cotation du système : laisse beaucoup de place à la subjectivité

2- Validité
Quelques résultats positifs avec des construits bien définis
Par ex.: affiliation, agression, désir de réussir
Plusieurs évaluations négatives

3- Utilité
Très utilisé, deuxième après le Rorschach
Déclin les dernières années
A déjà été plus utilisé que le Rorschach

46
Q

Tests projectifs : Pourquoi l’ambiguïté ne porte pas automatiquement atteinte à la standardisation, la fiabilité et la validité?

A

Il n’y a pas de réelle ambiguité dans :
1- Tâche : plutôt habituelles ou peu habituelles.

2- Stimuli : tests objectifs qu’ils ont des stimuli concrets alors qu’ils tendent à être plus abstraits dans les tests projectifs.

3- Forme des réponses :
Les tests objectifs imposent plutôt de fortes contraintes sur le format des réponses alors que les tests projectifs n’imposent que de faibles contraintes.

4- Cotation : soit standardisée ou peu standardisée et cette standardisation est appliquée adéquatement ou mal appliquée.

47
Q

Continuum des pratiques dans l’administration et la cotation

A

1- Informelles : aucune approche ou procédure établie

2- Hollistiques : impression générale fondée sur certaines procédures

3- Formelles : règles claires

48
Q

En conclusion : erreur de mesure, fiabilité, validité, utilité

A

Tous les tests comportent de l’erreur de mesure, principalement ceux dont l’administration et la cotation ne sont pas standardisés.

Lorsque des tests ne génèrent pas de scores clairs, la fiabilité est nécessairement affaiblie et difficile à évaluer.

Sur le plan de la validité, il faut se demander :les inférences cliniques sont-elles effectuées à partir d’études de validité fondées sur la méthode «critère empirique» où les réponses données par des personnes «normales» sont comparées à d’autres provenant de populations «cliniques» ?

Dans les milieux publics principalement, peu de temps pour faire la cotation complète des tests projectifs. Souvent on va seulement en tirer les grandes lignes de manière qualitative.
Ces tests ont une grande utilité clinique et donnent beaucoup d’informations au sujet des clients

49
Q

Pour être objectifs face aux tests objectifs et projectifs

A

Cercle vicieux entre :

Le manque de rigueur concernant l’usage des tests projectifs crée plusieurs problèmes psychométriques

Les tests projectifs font l’objet
de préjugés défavorables
(comparativement aux tests «objectifs»)

50
Q
A