Cours 5 : Perception de la couleur Flashcards
Quelle est l’utilité de la perception des couleurs?
- La couleur nous donnes des indices importants par rapport à l’identité des objets dans le monde comme les fruits et légumes
- Il est plus facile de trouver des baies et de déterminer quand elles sont mûres avec la vision des couleurs.
- La saveur perçue des aliments peut être affectée par leur couleur.
- Le vin blanc teint pour avoir l’air rosé a plus le goût du vrai vin rosé que du vin blanc
- Segmentation et organisation des scènes visuelles:
- -> Aide à distinguer les objets les uns des autres.
- -> Groupement perceptif par similarité.
- Couleur et reconnaissance des objets
- Nous donne des informations qui sont diagnostique dans la reconnaissance
- -> P.ex., camion de pompier sont rouges dans l’esprit collectif
Quels sont les différents systèmes de vision des couleurs de différents animaux?
- De nombreux animaux ont des systèmes de vision des couleurs différents de ceux des humains
- -> Les chiens sont des dichromates (2 couleurs)
- -> Les poulets sont des tétrachromates (4 couleurs)
- -> Les crevettes Mantis ont 12 types de cônes
- -> Le poisson à nageoires argentées vit dans les profondeurs marines et possède 2 types de cônes et 38 types de bâtonnets, puisque vit dans la pénombre, a besoin de plus de types de bâtonnets
Quels sont les principes de base de la perception des couleurs?
- La majeure partie de la lumière que nous voyons est réfléchie.
- Sources lumineuses typiques : Soleil, ampoule, feu
- On ne voit qu’une partie du spectre électromagnétique, entre 400 et 700 nm.
Quels sont les trois étapes pour la perception des couleurs?
- Détection : Les longueurs d’onde de la lumière doivent être détectées en premier lieu.
- Discrimination : Nous devons être capables de faire la différence entre une longueur d’onde (ou un mélange de longueurs d’onde) et une autre.
- Apparence : nous voulons attribuer des couleurs perçues aux lumières et aux surfaces dans le monde et faire en sorte que ces couleurs perçues soient stables dans le temps, quelles que soient les différentes conditions d’éclairage.
Quels sont les différents types de photorécepteurs?
Quatre types de photorécepteurs : trois types de cônes et bâtonnets
Sensibilité à la longueur d’onde de la lumière est différente pour chaque photorécepteur
Quels sont les trois types de cônes?
- Les cônes S détectent les longueurs d’onde courtes (bleue).
- Les cônes M détectent les longueurs d’onde moyennes (verte).
- Les cônes en L détectent les grandes longueurs d’onde (rouge).
- Chaque type de cône n’est pas spécifique à une couleur, vont répondre à un spectre de différentes longueurs d’onde
- Il est plus précis de désigner les trois cônes comme “court”, “moyen” et “long” plutôt que “bleu”, “vert” et “rouge”, car ils répondent chacun à une variété de longueurs d’onde.
La sensibilité maximale du L-cone est de 565 nm, ce qui correspond au jaune et non au rouge !
Qu’est-ce que photopique?
- Photopique : intensités lumineuses suffisamment brillantes pour stimuler les cônes et suffisamment brillantes pour « saturer » les bâtonnets à leurs réponses maximales.
- -> La lumière du soleil et un éclairage intérieur brillant sont tous deux des conditions d’éclairage photopique.
Qu’est-ce que scotopique?
- Scotopique : intensités lumineuses suffisamment brillantes pour stimuler les bâtonnets, mais trop faibles pour stimuler les cônes.
- -> Le clair de lune et l’éclairage intérieur extrêmement faible sont tous deux des conditions d’éclairage scotopique.
Qu’est-ce que le principe d’univariance?
- Un ensemble infini de différentes combinaisons de longueurs d’onde et d’intensités peut susciter exactement la même réponse d’un seul type de photorécepteur.
- -> Par conséquent, un type de photorécepteur ne peut pas faire de discrimination de couleur basée sur la longueur d’onde.
Comment peut-on discriminer quelle couleurs avec les trois types de cônes?
Même réponse pour ce photorécepteur aux deux indications, on ne pourrait donc pas savoir s’il était stimulé par du bleu ou du orangé
C’est en combinant l’information des trois types de photorécepteur qu’on arrive à l’information sur les couleurs
À quoi servent les bâtonnets?
- Les bâtonnets sont sensibles aux niveaux de lumière scotopique.
- -> Tous les bâtonnets contiennent la même molécule de photopigment : la rhodopsine.
- -> Par conséquent, tous les bâtonnets ont la même sensibilité aux différentes longueurs d’onde de la lumière.
- -> Par conséquent, les bâtonnets obéissent au principe d’univariance et ne peuvent pas détecter les différences de couleur.
- -> Dans des conditions scotopiques, seuls les bâtonnets sont actifs, c’est pourquoi le monde semble vidé de ses couleurs.
À quoi sert avoir trois types de cônes?
- Avec trois types de cônes, nous pouvons faire la différence entre des lumières de différentes longueurs d’onde.
- -> Dans des conditions photopiques, les cônes S, M et L sont tous actifs.
Qu’est-ce que la trichromie?
- Trichromie (théorie trichromatique de la vision des couleurs) :
- -> La théorie selon laquelle la couleur de toute lumière est définie dans notre système visuel par les relations de trois nombres, les sorties de trois types de récepteurs maintenant connus pour être les trois cônes.
- -> Aussi connue sous le nom de théorie de Young-Helmholtz
- -> Implique que toutes les couleurs qu’on voit est la combinaison de trois couleurs, soit rouge, bleu et vert
Qu’est-ce que des métamères?
- Différents mélanges de longueurs d’onde qui semblent identiques ; plus généralement, toute paire de stimuli perçus comme identiques malgré des différences physiques.
- Pas spécifique à la perception des couleurs
- C’est la couleurs perçue qui est identique
- On aurait pu avoir des photorécepteurs avec des préférences différentes et une différente combinaison de longueurs d’onde aurait donné le même jaune : c’est ce dont on parle avec des métamères
Qu’est-ce que l’histoire de la vision des couleurs?
- Thomas Young (1773–1829) et Hermann von Helmholtz (1821–1894) ont découvert indépendamment la nature trichromatique de la perception des couleurs.
- -> C’est pourquoi la théorie trichromatique est appelée la “théorie de Young-Helmholtz”.
- James Maxwell (1831–1879) a développé une technique de correspondance des couleurs qui est encore utilisée aujourd’hui.
Qu’est-ce que l’expérience de Maxwell?
- On demande de mixer le mélange de trois couleurs (rouge, bleu et vert) pour recréer la couleur présentée
- Bon exemple de la méthode d’ajustement : on va ajuster un patron pour essayer de recréer le stimulus
Qu’est-ce que le mélange de couleurs additif?
- Mélange de lumière
- Si la lumière A et la lumière B sont toutes deux réfléchies d’une surface vers l’œil, dans la perception de la couleur, les effets de ces deux lumières s’additionnent.
- Il y a une certaine partie des longueurs d’onde de la lumière va être absorbée et la lumière réfléchie est la couleur perçue (même si plus qu’une longueur d’onde est réfléchie)
Qu’est-ce que le mélange de couleurs soustractif?
- Mélange de pigments
- Si les pigments A et B se mélangent, une partie de la lumière qui brille sur la surface sera soustraite par A et une autre par B. Seul le reste contribue à la perception de la couleur.
Quel est le rôle du LGN dans la perception des couleurs?
- Le corps géniculé latéral (LGN) a des cellules qui sont stimulées au maximum par des taches de lumière.
- -> La voie visuelle s’arrête dans le LGN sur le chemin de la rétine au cortex visuel.
- -> Les cellules LGN ont des champs récepteurs avec une organisation centre-entourage.
- Processus antagoniste: neurone dont la sortie est basée sur une différence entre des ensembles de cônes.
- -> Dans LGN, il existe des cellules antagonistes avec une organisation centre-périphérie.
- Neurone qui répond à un ensemble de compétition entre d’autres neurones qui représentent le stimulus
Qu’est-ce que l’espace colorimétrique?
- Espace colorimétrique :
- -> Un espace tridimensionnel qui décrit toutes les couleurs. Il existe plusieurs espaces colorimétriques possibles.
- -> Espace colorimétrique RGB : défini par les sorties des lumières de longueur d’onde longue, moyenne et courte (c’est-à-dire rouge, vert et bleu).
Quels sont les trois composantes de l’espace colorimétrique TCS?
- TCS : tonalité, clarté et saturation
- Tonalité : L’aspect chromatique (couleur) de la lumière. Dimension avec laquelle on arrive à discriminer les différentes couleurs. On discrimine environ 200 tonalités.
- Clarté : La distance par rapport au noir dans l’espace colorimétrique. Si on pousse la clarté au bout, on va arriver au blanc
- Saturation : La force chromatique d’une teinte. Un espace qui joue plus sur les gris et verts. Nombre de point de couleur par unités de surface (si on en a bcp, on va avoir une saturation)
Quels sont les limites de l’arc-en-ciel?
- Couleurs non spectrales : Certaines couleurs que nous voyons ne correspondent pas à une seule longueur d’onde de lumière.
- Le violet et le magenta ne sont perçus que lorsque les cônes S et L sont stimulés, mais pas les cônes M.
- Violet et magenta n’ont pas des couleurs d’onde spécifiques associées à elles
Quels sont les phénomènes suggérant des processus antagonistes?
- Les sujets n’utilisent jamais des combinaisons de type “bleu-jaune” ou “vert-rouge” pour décrire une couleur.
- Ces combinaisons de couleurs sont même difficiles à imaginer
- Anomalie de la vision des couleurs : l’atteinte affecte à la fois soit la perception du rouge et du vert, soit celle du jaune et du bleu.
Qu’est-ce que la théorie de la couleur des processus antagonistes?
- La théorie de la couleur des processus antagonistes : théorie selon laquelle la perception de la couleur dépend de trois mécanismes antagonistes pour expliquer la vision des couleurs, chacun d’eux étant basé sur une opposition entre deux couleurs : rouge-vert, bleu-jaune et noir-blanc.
- -> Certaines cellules LGN sont excitées par l’activation du cône L au centre, inhibées par l’activation du cône M dans leur entourage (et vice versa) : Rouge contre vert
- -> D’autres cellules sont excitées par l’activation du cône S au centre, inhibées par l’activation de cône (L + M) dans leur périphérie (et vice versa) : Bleu contre jaune