Cours 5 - La psychologie des conjoints violents Flashcards
Qu’est ce que la violence conjugale
2 dimensions :
- nécessaire d’avoir un comportement violent
- types de relations entre l’agresseur et la victime
Définition conjugale
ne se limite pas seulement au terme traditionnel « conjugal » (ex. marié, conjoint.e de fait, relation en cours). Inclus de manière générale toutes relations entre partenaires intime.
Définition violence
- La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante ;
- Elle procède, chez l’agresseur, selon un cycle défini par des phases successives ;
- La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique
4 éléments constitutifs de la violence conjugale
- Rapport de domination
o Moyen pour dominer autrui
o Variation de la sévérité selon le temps ou les événements - Persistance dans le temps
o Répétition des agressions
o Pente ascendante - Comportements de violence
o Verbale, psychologique, physique, sexuelle, économique et spirituelle - Conséquences
o Impacts dans toutes les sphères de la vie de la victime
Conflit conjugale (forme, motivation, nv relationnel, stratégies de résolution de conflits)
Forme : argumentation
Motivation : résolution d’un différent
niveau relationnel : résolution égalitaire
stratégies de résolutions de conflits : communication, négociation, écoute, prise en compte de l’autre
Violence conjugale (forme, motivation, nv relationnel, stratégies de résolution de conflits)
Forme : agression
Motivation : contrôle et domination
Niveau relationnel : prise de pouvoir
Stratégies de résolutions de conflit : justification, diversion, fuite, comportements agressifs
Les différentes formes de violence conjugale
- psychologique
- verbale
- physique
- économique
- sexuelle
Les formes de violences conjugales criminalisées
- Les menaces de mort
- Le harcèlement criminel
- Les voies de fait (incluant les autres menaces) = violence physique ou d’autres types de menaces (autre que mort)
- Enlèvements, séquestration = en couple ou non
- Agressions sexuelles
- Tentatives d’homicide et homicides
Les formes de violence conjugales non-criminalisées
- Les violences verbales
- Les violences psychologiques
- Les violences économiques
- Les violences spirituelles
Peuvent prendre plusieurs formes de : - Intimidation
- Contrôle
- Domination
La violence conjugale en statistiques
La prévalence des délits en contexte conjugal
- voies de fait niveau 1 (55%)
- menaces (13%)
- voies de fait niveau 2 (13%)
- harcèlement criminel (12%)
- enlèvement ou séquestration (3%)
- agression sexuelle (2%)
La violence conjugale : type et sexe de l’auteur
- psychologique : 74% H et 83% F
- physique : 47% H et 35% F
- sexuelle : 37% H et 18% F
- blessures : 15% H et 9% F
La violence conjugale – épidémiologie selon l’OMS
La violence exercée contre les femmes est une des formes les plus courantes de violence (10% à 69% déjà violentées physiquement)
o Les chiffres sont plus proches, ajd, du 69%.
La violence conjugale – épidémiologie selon l’Organisation des Nations Unies (2007) :
La violence exercée contre les femmes est un phénomène universel existant sur tous les continents, dans tous les pays, et dans toutes les cultures.
o Toutes les cultures : certaines cultures ont un système matriarcal mais même dans ces cultures il y a de la violence faites aux femmes.
La violence conjugale – épidémiologie
Ampleur du phénomène au Canada
- Le phénomène est d’ailleurs en hausse de 14% depuis les 7 dernières années.
o L’effet de la prévention permet d’avoir plus de déclarations et de procédures judiciaires enclenchées par les victimes.
o La pandémie à favoriser l’augmentation des VC. - Augmentation de 30% des violences domestiques a été constaté dans le monde, selon l’organisme ONU Femmes, en 2020
o Lien contexte pandémique
Les théories explicatives
Les théories féministes :
- La VC est la conséquence d’une société patriarcale dans laquelle les hommes sont en position de pouvoir et les femmes sont dominées. La VC serait alors un moyen de contrôle, de rétablir le pouvoir de la part des hommes.
Les théories explicatives
Critique
Les théories féministes :
- Comment expliquer les tous les hommes ne deviennent pas violents ? = multifactoriel
- D’autres facteurs peuvent expliquer les raisons qui poussent une personne à commettre de la VC
- N’expliquent pas pourquoi certaines femmes commettent des VC
Les théories explicatives
Les théories évolutionnistes
- Les violences sexuelles en contexte conjugal sont des stratégies mises en place par les hommes qui ont des doutes à propos de la fidélité de leur partenaire ou qu’ils veulent augmenter leurs probabilités d’assurer une reproduction de leur patrimoine génétique.
o L’agression sexuelle est donc une stratégie mise en place par des organismes (ex. homme) pour augmenter la probabilité de reproduction - Dans ce contexte, la jalousie et les désirs de reproduction engendre des violences, lesquelles ont pour objectifs d’assurer un accès exclusif à la sexualité du partenaire.
- Ces comportements seraient déterminés génétiquement et seraient des stratégies résultant du processus de sélection naturelle.
Les théories explicatives
Critique :
Les théories évolutionnistes
- Difficile à prouver, notamment la partie génétique = rien n’est déterminé
- Sélection de processus naturelle déresponsabilise les auteurs d’agression sexuelle
Les théories explicatives
Théorie de l’apprentissage social :
- La violence conjugale serait apprise par l’observation (exposition à des modèles inadéquates) et se maintiendrait dès lors qu’elle est renforcée
- Strauss et Gelles (1990) parlent de transmission intergénérationnelle de la violence.
Les théories explicatives
Critique
Théorie de l’apprentissage social :
- L’exposition constitue un facteur de risque important, toutefois tous les hommes témoins de violence conjugales durant leur jeunesse ne deviennent pas tous violents à l’âge adulte
o Rien n’est déterminé, multifactorielles
Les théories explicatives
Les théories développementales :
- La violence conjugale serait le résultat d’une combinaison de facteurs personnels et environnementaux qui interagissent
o Personnels : individuels et des fois biologiques - Les caractéristiques développementales expliqueraient 56% de la variance de la violence conjugale
o Facteurs qui se produisent durant le développement de la personne (enfance) contribueraient à expliquer la VC
o Les 44% seraient des événements de vie à l’âge adulte
schéma dans le cours
Les théories explicatives
Les théories psychologiques
- La violence conjugale serait un moyen de punir l’égoisme du partenaire (une distorsion cognitive) et permettrait de réguler le niveau de tension interne lié à l’anxiété initiale.
Les théories explicatives
Le processus :
Les théories psychologiques
- L’anxiété générée par la peur d’être abandonné est convertie en une intense colère qui peut être gérée via la consommation d’alcool et conduit à un manque d’inhibition des comportements
o Manque d’inhibition des comportements
o La colère joue un rôle important mais il y a aussi d’autres caractéristiques (cf plus bas)
En plus de la propension à l’explosion de colère, les conjoints violents ont aussi (Dutton, 2007) : - Attachements insécures
- Image de soi instable
- Faible estime de soi
- Méfiance, paranoïa
- Etc.
Les facteurs de risque
2 grandes catégories :
- Individuels
- Relationnels
Les facteurs de risque
Les facteurs de risque individuels
-
Faible :
o Faible estime de soi
o Stress
o Autoritarisme -
Modéré
o Colère/hostilité
-> Traits antisociaux
o Cognitions
-> Antisociale ou non ; rôle de la femme
o Exposition modèle parentaux -
Élevé
o Trouble de la personnalité
o Trouble mental
o Consommation d’alcool/drogue (avec ou sans diagnostique)
Les facteurs de risque
Les facteurs de risque relationnels
-
Faible
o Événements marquants (Ex. grossesse)
o Isolement du couple -
Modéré
o Les relations de pouvoir
o La mauvaise communication
o Les mauvais attachements -
Élevé
o La fréquence des conflits conjugaux
o Les violences psychologiques
o Les rapports de jalousie
Les typologies de conjoints violents
La typologie de violence conjugale de Johnson
Violence conjugale dans la dynamique de couple.
La typologie repose sur 2 dimensions :
- La motivation des violences
- Le degré de contrôle rechercher
La typologie de violence conjugale de Johnson
4 types de violences conjugales applicable aux hommes et aux femmes :
-
La résistance violente
o Le but n’est pas le contrôle mais l’autodéfense, c’est une forme principalement utilisé par les femmes -
La violence conjugale situationnelle
o Font usage de violence mais pas dans le but de contrôler le partenaire
o Se passe dans des contextes situationnels -
Le contrôle mutuel violent
o Relativement rare, les 2 partenaires sont violents dans le but de contrôler l’autre -
Le terrorisme conjugal
o Forme plus fréquente, violences qui sont des stratégies de contrôle unidirectionnel
o Sens de la violence importante à considérer
o Les femmes sont principalement les victimes
Typologie de Holtzworth-Munroe & Stuart
Typologie qui reflete bien l’ensemble des résultats qu’on retrouve dans la littérature
3 principaux types de conjoints violents :
- Familial seulement
- Dysphorique/limite
- Généralement violent/antisocial
schéma cours
Typologie de Ménard et Proulx – québécoise
Un échantillon composé de 121 hommes incarcérés pour VC
3 types identifiés :
* Le sadique/antisocial
o Sous-échelle du MCMI
o 20 environ qui étaient incarcérés pour de la violence sexuelle en contexte conjugal
* Le « très » pathologique
* Le contrôlant
Typologie faite grâce à des outils qui permettent d’avoir des informations sur une diversité de traits associés à des troubles de la personnalité
-> Délimite la personnalité des participants
Typologie de Ménard et Proulx – québécoise
Profil du sadique/antisocial
Profil de personnalité :
Caractérisé par un détachement émotionnel qui inclut un manque d’empathie, une hostilité envers les femmes et un style de vie antisocial
Style de vie :
- Antisocial : impulsif, comportements agressifs, mauvaises gestions de ses émotions, problèmes externalisés (ex. : sexuelle)
- Sadisme : plaisir à humilier, contrôler et utilise la violence pour subvenir a ses besoins
- Il semble gérer leur anxiété généralisée et leurs émotions négatives par la consommation excessive de substances psychoactives
Typologie de Ménard et Proulx – québécoise
Profil de « très » pathologique
Profil de personnalité :
Multitudes de traits de personnalité : schizoïde, négativiste, masochiste, dépendant, schizotypique, limite, paranoïde, trouble de la pensée, bipolaire, dysthymie, stress post-traumatique
Caractérisé par des émotions négatives, instabilité émotionnelle, mauvaises habiletés sociales, problèmes relationnels et idée irrationnelles
Style de vie :
* Problèmes internalisés
* Abus de substances pour gérer leurs émotions négatives et anxiété généralisée
* Stress post-traumatique
* Névrosé
* Peu consciencieux
Typologie de Ménard et Proulx – québécoise
Profil du contrôlant
Profil de personnalité :
Caractère consciencieux, contrôlant
-> Des facteurs vont expliquer le passage
-> Des événements de vie qui vont déstabiliser la personne et l’agression va être une forme de reprise de contrôle sur l’environnement
Style de vie :
Une tendance générale à avoir une exigence exagérée, un besoin d’ordre, de propreté compulsive ainsi que du surmenage au travail
-> Évènements qui fait que l’individu est stressé = reprise de contrôle via la VC (un des moyens employés par la personne)
La violence sexuelle en contexte conjugal – typologie
Instrumentale :
* L’agresseur utilise la violence pour atteindre un objectif spécifique mais surtout l’agresseur va utiliser la quantité de violence nécessaire pour surmonter le niveau de résistance de la victime sans ajouter un extra de violence supp qui n’est pas nécessaire pour atteindre son objectif
Expressive :
* Peu importe si la victime résiste ou pas, l’agresseur va faire preuve d’une quantité importante de violence
Sadique
* Forme de violence expressive qui va être sexualisée
o Avec la présence de rituels, caractéristique plus classiques des agressions
* Hypersexualité : besoin de sexualité importante dans le style de vie de l’individu
schéma cours
Violence sexuelle – typologie québécoise
Analyse de classification sur 43 violeurs conjugaux
3 profils de violeurs conjugaux sont identifiés :
- Colérique
- Hypersexuel
- Isolé
Violence sexuelle – typologie québécoise
Profil 1 : le colérique
Profil général : « Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels » (T.I)
* Société patriarcale
Troubles de la personnalité associés → dépendant/évitant/schizoïde
Traits psychopathologiques associés → psychopathie/antisociale/paranoïa (idée de persécution)
Agression → si elle refuse c’est la fin du monde, l’anxiété se transforme en colère, la colère est amplifiée par l’alcool
-> Ils cultivent des fantaisies de vengeance contre la responsable de leur détresse
-> Ils overkill, les résistances de la victime augmentent leur agressivité
o Overkill = quantité d’acte violent nécessaires pour tuer la victime (ex. plusieurs coups de couteau mortels)
Violence sexuelle – typologie québécoise
Profil 2 : hypersexuel
Profil général → « Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels et en plus elle doit m’admirer »
Troubles de la personnalité associés → dépendant/narcissique
Traits psychopathologiques associés → psychopathie/paranoïa
Agression → Si elle refuse, ils considèrent la partenaire égoïste et se placent en situation de victime. Ils utiliseront tous les moyens pour la punir
-> Consommation d’alcool + menteurs pathologiques + hypersexualisation
o Caractère de sexualité important avec un besoin important en sexualité
-> Même séparé, ils pensent que l’ex-partenaire est toujours leur propriété sexuelle
Violence sexuelle – typologie québécoise
Profil 3 : l’isolé
Profil général → « Ma partenaire doit prendre soin de moi car je me sens rejeté, isolé, faible », ils essayent de maintenir la relation
Troubles de la personnalité associés → dépendant/obsessif-compulsif
Traits psychopathologiques associés → paranoïa (niveau de méfiance, difficulté à croire le partenaire
Agression → le viol est une stratégie de coping donnant l’illusion d’être encore intime avec la partenaire désengagée
-> 70% utilisent une arme pour compenser leur manque de confiance à contrôler
o Pas forcément pour blesser mais pour menacer, avoir confiance de pouvoir manipuler la victime
-> Particularité : ils étaient tous séparés lorsqu’ils ont commis le viol (ex-partenaire)
La violence conjugale chez les femmes et dans les couples homosexuels
- La violence conjugale dans les couples homosexuels est identique mais avec une particularité :
o La menace du dévoilement de l’orientation sexuelle (une violence psychologique supp pour conserver un contrôle, chantage au secret)
-> Plus difficile pour la victime de demander de l’aide - La violence conjugale des hommes et des femmes serait semblables sur le plan quantitatif, mais différent sur le plan qualitatif
o Ce qui remet en perspectives les chiffres sur les infractions judiciarisés
o Différences en termes de nature de la violence
Dynamique et rupture
L’escalade de la violence conjugale
-> Aspect d’aggravation et d’accélération de la VC
o Aggravation avec l’escalier : la VC évolue en partant d’une violence psycho -> verbale -> physique
o Accélération : flèche qui met en avant la violence sexuelle et économique qui accélère jusqu’à la violence physique
schéma cours escalier
Le cercle de la VC
-
Phase 1 : climat de tension
o L’agresseur est colérique, il menace du regard, fait peser de lourds silences
o La victime se sent inquiétée, elle tente d’améliorer les choses, faisant attention à ses gestes et à ce qu’elle dit -
Phase 2 : la crise
o L’agresseur violente la victime (différentes formes)
o La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste -
Phase 3 : justification
o L’agresseur se trouve des excuses pour justifier son comportement
o La victime tente de comprendre ses explications, elle doute de ses propres perceptions, et fini par se sentir responsable de la situation -
Phase 4 : la lune de miel
o L’agresseur demande pardon, parle de thérapie et de suicide
o La victime lui donne une chance, l’aide, et change ses habitudes
-> La victime pense qu’elle a fait quelque chose pour provoquer les comportements violents
Les victimes ont des difficultés à sortir de la relation violente à cause de cette boucle toxique, où elles passent de la phase 4 à la phase 1.
La décision de partir = 5 étapes
Il y a un certain temps entre la réalisation de la victime que quelque chose ne va pas bien, que c’est toxique et le départ du processus.
Un certain temps entre la première étape et le fait de quitter, ou non, la relation toxique.
- Précontemplation
o La victime ne perçoit pas le problème, mais voit l’intensité de la violence psychologique comme de l’amour
- Contemplation
o Constat du problème et évalue les options qui s’offrent à elle
- Préparation
o Prends une décision, recherche de logement, d’emploi, imagines-en quoi ressemblerait leur structure de vie sans le partenaire
- L’action
o Plainte, police, départ = étape cruciale parce que dans de grd nombres de cas il y a d’autres facteurs comme contrainte financière, enfants…
- Le maintien
o La victime continue à travailler sur la séparation (action légale, processus judiciaires)
- Constat : les victimes quittent souvent plusieurs fois avant de partir
- Statistiques : 35% des femmes retournent immédiatement
Conséquences à l’idée de quitter et maintenir la rupture
L’ambivalence est un facteur de maintien important dans la relation de violence conjugale.
* Causé par la peur des représailles
* La peur d’une rupture amoureuse
* Le rejet de la communauté
* L’instabilité résidentielle, familiale, relationnelle, financière
* Les problèmes d’ordre économique
Ainsi, cette ambivalence peut augmenter la durée de l’exposition aux agressions et participer à l’aggravation des symptômes à travers le temps, tant pour le parent que les enfants.
L’homicide conjugal
- Homicide conjugal est une forme extrême peu fréquente
o Dysfonctionnement de la gestion de la VC avec souvent des mains courantes ou plaintes à la police mais sans conclusion - Cause du décès (homme qui commettent) :
o Couteux = 30%
o Arme à feu = 30%
o Overkill = 40% - Cause du décès (femme) :
o Couteaux = 70%
-> Violence physique peut être plus difficile pour les femmes
-> Propriétaires d’armes à feu plus commun chez les hommes - Dans 76% des cas, la femme est la victime
Facteurs de risque de l’homicide conjugal (5 signes)
- 5 signes à retenir annonçant un potentiel homicide conjugal
o Augmentation de la sévérité de la violence
o Des tentatives d’étranglements
o Des violences durant la grossesse
o Des menaces de mort ou de suicide
o Des relations sexuelles forcées
Facteurs de risque de l’homicide-suicide
= une catégorie de l’homicide conjugal
- Pensées suicidaires
- Antécédents de tentatives de suicide
- Dépression
- Séparation avec la partenaire intime
Le risque d’homicide augmente lorsque le conjoint menace de se suicider et/ou tente de se suicider
Typologie de Kerry
Alpha/Beta
Schéma cours