cours 5- Estime de soi Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A
  • croyances d’une personne à son sujet; jugements, qui sont chargés positivement ou négativement. Donc accompagné d’une valeur affective
  • résultat d’une évaluation de soi-même
  • Peut changer avec le temps, les circonstances et les aspects du soi envisagés; je m’estime, j’ai des croyances positives à mon sujet dans la sphère relationnelle, mais plus fragile dans la sphère professionnelle PLUS VARIABLE QUE L’ATTACHEMENT
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2
Q

Manifestations de l’estime de soi

A

1) Émotions: Pèse sur le niveau de bien-être ( p.ex: paix d’esprit–> détendu ou inquiétude–> tendu/hypervigilent)

2) Les comportements: Se manifeste dans les actions et relations sociales 9 ex: spontanéité ou blocage)
> être/agir de façon différente en relation. Spontanée= sans filtre, etc vs blocage=inhibé

3) Pensées: influence ce sur quoi le cerveau se centre ( ex: optimiste ou pessimisme, vision limitée ou plus globale )
> limité= détails de la situation globale ou globale de la situation

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3
Q

Origines et rôles ( fonctions) de l’estime de soi

A

1) conscience réflexive unique à l’espèce humaine:
- Permet de réfléchir sur soi, de s’obersver en train d’agir, de s’améliorer
> Capacité à réfléchir seul sur soi, ses émotions, ses pensées.. peut développer une estime de soi

2) rôle social;
- Se préoccuper de ce que les autres pensent et ressentent vis-à-vis soi
- Permet de voir si accepté et de s’adapter si ce n’est pas le cas

3) source d’information permenante sur adéquation à l’environnement ;
> Chercher à s’adapter à son environnement et s’ajuster dans les interactions sociales si le besoin est là. Se préoccuper de ce que les gens pensent: est- ce que je suis accepté ou rejeté donc adapté ou pas

4) Outil d’autonomie psychologique;
- S’accorder une valeur permet de résister aux pressions et manipulations
- Résister p.ex. aux influences du passé et de la société
> J’ai une valeur ce qui rend résistant aux pressions extrêmes et manipulations. Résister aux influences du passé et de la société: si j’en viens à développer une meilleure estime en thérapie parce que je quittes mon nid familial, je ne retournerai plus là bas suite à la thérapie.

Lorsque l’estime de soi est pathologique ou “mal utilisée”, mal ajusté.. pourrait en venir à se surveiller, se critiquer, se décourager, craindre les expositions sociales.

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4
Q

Le rôle de l’estime de soi : image du tableau de bord

A
  • Signaler ce qui fonctionne ( ou pas) dans “ moteur psychique”;
    > Réservoirs: Niveau de remplissage des besoins fondamentaux ( affection, réussite)
    > Voyants lumineux: Problèmes ( échecs, rejets) estime sert à déclencher des sensations désagréables qui nous informe de l’échec par exemple.
    > Style de conduite: influence de personnalité, conduite psycho-comportementale;
    Impact sur les émotions, comportements et croyances
  • Deux grandes catégories de carburants de l’estime de soi:
    > Signes de reconnaissance sociale ( affection, amour, admiration)
    > Signe de performance ( réussites, actions qui mènent au succès )

Mission est de signaler des problèmes potentiels dans le moteur psychique

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5
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Nommer les 6 critères

A

1) hauteur
2) Stabilité
3) Harmonie
4) Autonomie
5) Coût
6) Place et importance des questions liées à l’estime

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6
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Hauteur

A

Haute:
1) s’apprécier
2) Agir et prendre sa place
3) Ne pas s’effondrer face aux échecs/difficultés ( buts réalistes)

Basse:
1) se dévaloriser
2) douter ( ambivalence retenue) de soi au point d’éviter d’agir
3) s’effondrer ou renoncer face aux échecs/difficultés

Haute et bonne estime de soi:
Discours sur soi; peut parler positivement de soi et accepter les compliments
Attitude face à l’action: Peut entreprendre, persévérer, renoncer sans se sentir humilié
Attentes et ambitions: ajustées, ni trop ni peu ( pas d’idées de grandeur, idées réalistes)

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7
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Stabilité

A

1) Réactivité aux évènements de vie
2) Amplitude des réactions émotionnelles face aux envers et aux résussites

Estime de soi stable:
1) Rôle amortisseur ( amortir les variations émotionnelles) face aux réussites, approbations, échecs, ou critiques
2) Joie ou déception, mais sans que cela bouleverse l’état entier et le fonctionnement
3) permet relative constance ( de personnalité) du comportement et du discours, indépendamment de l’environnement

Stabilité: oscillation sont attendues, mais pas de trop grande amplitude
Instable: optimiste–> 2 jours plus tard–> pessimiste ( replis sur soi)

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8
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Harmonie

A
  • investir l’estime de soi dans plusieurs domaines
  • estime de soi investie dans domaine limité ( 1 seul): mène à excellence et valorisation sociale, mais vulnérabilisation si échec dans le domaine ( ex: athlète qui investi beaucoup dans perfectionnement dans sport–> va aux olympiques et échec total de sa performance)
  • Domaines diversifiés: Permet réparation croisée;
    > échec mais vue qu’il investi dans d’autres domaines= va utiliser autre domaine pour réparer
    > couple dans lequel valorise; divorce chute vs couple valorisé loisir + travail + etc ( mieux rebondir )

Estime de soi harmonieuse:
1) multiples intérêts
2) peu ou pas de grands écarts entre personne privée et personne publique
3) capacité de réparer estime dans un domaine si échec dans un autre plutôt que de tous les dénigrer en cas de difficulté dans le domaine surinvesti

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9
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Autonomie

A
  • Estime de soi centrée sur objectifs internes vs dépendance de facteurs externes ;
    Interne, donc meilleure solidité. Va moins varier selon les pressions sociales et externes /sociétales. Permet de moins dépendre de la validation de l’environnement.
  • objectifs internes confèrent plus de résistance et de solidité;
    Autonome sans l’être à 100%, tendre vers. Combinaison de interne et externe permet de survivre au rejet, car dépend de ce que je pense de moi et ne dépend pas uniquement de ce que les autres pensent de moi.

Estime de soi autonome:
1) indépendance par rapport aux pressions sociales sur ce qu’il faut avoir/faire/montrer pour être/se sentir estimé par les autres
2) capacité de supporter les mésententes ou le rejet social

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10
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Coût

A
  • Dépense d’énergie pour protéger/maintenir ou promouvoir l’estime
  • Lorsqu’élevé: stress et niveau plus faible de bien-être

Estime de soi “économe” en énergie psychologique:
1) impact émotionnel modéré des évènements de vie mineurs, faible niveau de stress, peu de justification face à critiques/remises en question:
Ne s’en fait pas plus que ça, ne se justifie pas, évite de dépenser de l’énergie dans un genre étanche, pas besoin de se cacher.

2) Capacité à se nourrir tranquillement des critiques et à leur manifester de l’intérêt plutôt que vouloir les éviter ou faire taire;
Veut des rétroactions et se nourri de ça.

Dépense d’énergie importante= éviter de me présenter ou éviter certaines activités. Se priver pour préserver et protéger. Coût en terme de déni= échec amoureux, mais aulieu de discuter de ce qui m’a blessé et demander une rétroaction, je nie la situation, je deviens agressif pour tenir l’autre à distance. Se préparer pendant des heures pour un qui de 5 minutes–> anxiété et stress dépense énormément pour maintenir le perfectionnisme

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11
Q

Dimensions d’une bonne estime de soi:
Importance

*** Particulièrement ici, les troubles de la personnalité narcissique qui vont avoir de la difficulté

A
  • La Défense ou la promotion de l’estime occupe une place légitime et sans excès dans l’esprit et les efforts de la personne ;
    > Pas excessive, outil permettant de s’adapter à l’environnement. Ne pas penser à ça chaque minute de noter vie VS trop d’importance: faut préserver à tout prix l’estime de soi, ajout de trait et de défense narcissique, devient préoccupation centrale de la personne
  • identité par autre chose ( en plus de ) que l’estime de soi

Estime de soi non surinvestie:
1) Les blessures d’estime ne contaminent pas l’ensemble des pensées, activités ou états émotionnels ;
ex: si la prof n’a pas de réponse à la question, pourrait écorcher à peine l’estime mais est contente de son cours de l’après-midi = pas contaminé l’ensemble de sa journée.

2) Digérer les échecs sans drame;
Mon attention n’est pas utilisée pour diminuer l’autre ou de trouver ce qui remonte

3) Ne pas être à la recherche constante de micro-indices qui témoignent du statut de la personne

4) Possibilité de poursuivre objectifs qui ne rapportent rien en terme de prestige social/image

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12
Q

Bénéfices d’une bonne estime de soi

A
  • Source de motivation interne: Action et persévérance plus faciles
  • Résistance aux influences sociales et protection de l’identité
  • Effet de protection et de réparation: facilite la résilience face aux évènements de vie adverses ( rapidité de réparation)
  • Avantages physiologiques ( résistance au stress)
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13
Q

Symptômes d’une mauvaise estime de soi

A
  • Obsession de soi
  • Tension interne
  • Sentiment de solitude
  • Sentiment d’imposture
  • Comportements à l’encontre des intérêts ou chois contraires aux envies
  • Tendance à l’auto-aggravation
  • Difficulté à demander de l’aide
  • Dépendance excessive envers les normes
  • Faire semblant ( d’être fort, faible ou indifférent)
  • Négativisme ( lunettes noires)
  • Problèmes ( manque ou excès ) avec la remise en question
  • Caractère excessif des émotions négatives
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14
Q

Variations e l’estime de soi
* fréquente oscillations , mais pas drastique

A

Normal et utile d’avoir des oscillations;
- nous informe sur nos efforts, notre niveau d’adaptation, d’acceptation ou de rejet social

Se rapproche du pathologique si systématique ( pas de fluctuation) ;
- toujours se voir positivement ou négativement

Niveau d’estime bouge en fonctions des nourritures ( besoins des Z) que lui offre notre quotidien, principalement:
- reconnaissance sociale
- sentiment d’efficacité personnelle

Si je me sent compétente et que les âtres reconnaissent ces compétences, va encore plus nourrir l’estime

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15
Q

2 profils en dehors des mouvements normaux/sains :
#1= Basses estimes de soi ( plus conscient )

A

1) convaincue d’être moins bien que les autres dans tous les domaines
2) Si on s’intéresse à elle, se dit que c’est par erreur/pitié, que l’autre ne sait pas encore qui elle est vraiment
3) Aveuglément sélectif à tout ce qui est beau et bon ( digne d’estime) chez elle;
Biaisé tellement, que peut questionner la vision de la réalité
4) Pas de relativisation ou distance, aucune clémence envers ses failles ( j’ai foiré, mais d’habitude je suis bonne amie–> pas possible vs Reste ami avec moi à cause que ça date notre amitié
5) comparaison sociales toxiques ( et biaisées);
se compare aux âtres: voit chez les autres ce qu’ils font de mieux

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16
Q

Profil #1: basses estimes de soi

A

La priorité: protection de l’estime:
> Prudence, influence les actions
> Éviter tout risque d’échec ( surtout en contexte social) ex: jouer au mini-put devant date
> Résultat: les valorisations sociales sont rares parce que s’expose à aucune opportunité
Agit comme une prophétie auto-réalisatrice

Au niveau relationnel: cherche à tout prix l’acceptation:
> évite conflits et tout ce qui pourrait entraîner le rejet ( donner son avis, faire une demande)
> aliénation à force de penser à ce que les autres pensent de soi

Renoncement, évitement et sous-positionnement par rapport à ses capacités;
> Vivent de la dévalorisation réelle ( vie objectivement moins riche): moins de succès relationnel, professionnel, parce qu’à pris moins de risque, moins diversifié
> Frustrations et amertume à force de voir les autres progresser et s’accomplir jusqu’à même symptômes dépressifs

ex: suivi de 3 ans= profil de douance. Fonctionnement affectif tout influencé. Estime de si profil basse estime de soi et hyper brillant. A commencé une thèse, mais a peur d’échouer son Doctorat et est chargé de cours dans son domaine alors qu’il pourrait être prof et tout.

17
Q

Profil #2: hautes estimes de soi fragiles ( + pathologique)

A

Mêmes fragilités, mais luttent différemment contre leurs doutes:
- Caractéristiques surajoutées, plus flamboyantes, empilées par dessus basse estime
- Construction d’un super-soi, personnage social ( masque social) qui protège la personne sous-jacente, plus fragile;
ne peut pas être évalué pas du test auto-rapporté, car peuvent réellement tromper les autres, avoir l’air d’avoir une haute estime
- Cas de figure extrême: trouble de la personnalité narcissique

Efforts de maintien de la haute estime servent de mécanismes de défense;
- Sert à ne pas trop douter ou devoir accepter ses limites;
font rarement de la thérapie, ne savent pas vraiment faire des demandes aux autres –> souvent c’est le conjoint qui pose l’ultimatum
- Ces stratégies engendrent du stress et ont un coût émotionnel élevé ( usure et fragilisation)

18
Q

Profil #2: hautes estimes de soi fragiles ( + pathologique)

A

Comparaisons permanentes;
- vers le haut: jalouse, dévalorise pour réduire l’écart ( lorsqu’une personne supérieure à lui )
-vers le bas: méprise, inquiétude d’être ainsi soi-même ( si compare à une personne inférieure à lui)

Se lance dans l’action vu important besoin de gratification;
- Manifestations anxieuses ( peur de ne pas y arriver, être démasqué)
- Manifestations dépressives ( prises de conscience brutales de la fragilité, fatigue )
- lien avec usure et fragilisation

19
Q

Profil #1 et #2: stratégies inadaptées de protection

A

Stratégies indadaptées ( surdéfensives) de protection de l’estime de soi;
- Représentent problèmes d’estime, plus que compétence et statut réel
- bloquent apprentissages, évolution
- tous les efforts sont investis dans l’autodéfense

2 pts en communs:
1) estime de soi fragile
2) stratégies inadaptées de protection de l’estime

20
Q

Démarche de changement :
pour les 2 profiles, applicable

A

PAS À L’EXAMEN
1) comprendre ce qui ne dépend plus de soi ( du passé, des souffrances et carences et ce qui dépend de soi ( rapport au pass., mode de conduite et actions au quotidien): On n’est pu soumis au passé, mais dépend de nous

2) vivre réellement ( action): agir, découvrir, se révéler, prendre des risques, lâcher prise, délaisser le contrôle et maîtrise de son image: s’exposer, vue sous formes vulnérabililsantes ( ex: jouer au miniputt en date)

3) diminuer protection pour permettre réparation et maturation

4) climat de tolérance aux difficultés, cesser de dévaloriser: arrêter de vouloir aller vite ou de pas régresser en thérapie.

21
Q

Un domaine: Jugement sur soi et autocritique

A

Phénomène du critique intérieur ( tendance à se critiquer sévèrement):
1) jugement négatifs et limitants, auto-critique quasi constante: “ je suis conne”= même chose que si quelqu’un d’autre me le disait vs se comprendre et introspection

2) déformation de la réalité ( filtrer), de ce qui nous arrive ( succès ou échecs)
> tout ce qui nous arrive de bien= ne va pas durer
> tout ce qui nous arrive de mal= va perdurer
> tout échec= ma faute
> toute réussite= hasard

3) croyance ( fausse) que c’est une forme de lucidité/responsabilité;
> tue la motivation: déclenche anxiété, dépression

4) peut entraîner ( haut niveau) dysphorie, angoisse, vulnérabilité au stress, sentiment d’impuissance acquise ( n’essaie plus parce que tue la motivation)

22
Q

La pratique de l’autocritique utile ( À mettre en place)

A
  • Bien faire la différence entre faits et interprétations de la situation:
    > prise de conscience régulières séparant l’information et l’observation ( neutres) du jugement ( subjectif); “ tu me disais que médiocre enseignant” vs “ tu reçois le prix du meilleur chargé de cours faits

Se montrer prudent face aux conclusions précipitées du critique intérieur;
> peut conduire à de nombreuses erreurs ( p.ex: erreurs d’attribution)
> prendre le temps d’analyser une situation parce que critique automatique–> ramener à la conscience

Reformuler différemment ses autoverbalisations:
> Ne plus accepter les termes radicaux et définitifs
ex: pendant un cours ne peut pas répondre à la question; Je suis le pire prof vs ce sujet là je ne le connaissait pas ( moins radical et définitif ) = être calme et bienveillant envers soi-même

Comprendre que les changements prennent du temps:
> Accepter des retours ponctuels du critique intérieur dans notre univers psychique ( sans s’affoler, bienveillance, envoyer à la porte le juge critique dans la tête)

Se parler comme on parlerait à une bonne amie:
> stratégie/exercice qui consiste à s’inspirer de la relation amicale comme modèle de la relation à soi
> les amis on les choisis: on les affectionne

23
Q

Qu’est-ce qu’un complexe?

A
  • Focalisation obsédante et constante de l’ensemble des pensées sur une partie du corps ou une dimension de la personnalité
  • Perturbe l’estime de soi en entier, le bien-être émotionnel et le comportement social
  • l’objet du complexe ( réel ou imaginaire); ce n’est pas l’objet du complexe le problème mais plutôt comment le processus et comment il entretien le complexe. Avec le même corps, un est à l’aise d’être en maillot et l’autre ne l’est pas
24
Q

Quoi éviter dans la lutte aux complexes?

A
  • obéir au complexe: renoncer à s’exposer aux regards ou jugements, fuir occasions de révéler supposé défaut
  • Ne s’exposer qu’une fois le complexe compensé et sous contrôle
25
Q

Comment lutter contre les complexes?

A
  • Observer les autres
    ➢ Voir comment des «défauts» semblables n’empêchent pas d’autres personnes de vivre librement ➢ Comprendre que cette liberté est le résultat d’attitudes mentales et comportementales adaptées
  • Lutter contre la «paranoïa du complexe»
    ➢ Ne pas attribuer toutes nos difficultés/échecs (ou les regards des autres) à nos complexes
    > Je ne peux pas me faire de copain parce que j’ai une bedaine–> demandes des hypothèses alternatives–> on avait aucun intérêt commun, il ne voulait pas d’enfant et moi oui
  • Faire l’expérience de se confronter
    ➢ S’exposer aux situations de honte progressivement, sans se violenter
  • Élargir le regard sur soi:
    réguler les émotions, ne va pas en mourir de honte
    ➢ Se voir comme une personne globale, élargir la vision de soi, ne pas se réduire à ses limites et défauts
26
Q

L’Action: champ d’intervention (2)

A

Le sentiment d’efficacité personnelle
* En lien avec besoin de l’humain de sentir que ses actes ont une influence sur son environnement
➢ Exercer un contrôle sur aspects de sa vie quotidienne : favorise bien-être et estime de soi
* Important de maintenir ces comportements en périodes de doute sur soi
Multiplier les actions pour banaliser la peur de l’action
* La rareté de l’action, et le manque d’habitude qui en découle, ont plusieurs effets négatifs
➢ Importance des obstacles et échecs, action idéalisée( critère élevé parce que plus rare, donc procrastine), procrastination
* Approche thérapeutique: encourager à effectuer de petits exercices (actions) pour se confronter à la vie
➢ Agir, multiplier et banaliser les actions;
pas de dépassement héroïque: prendre des rendez-vous chez le dentiste, demander les heures d’ouverture au téléphone

27
Q

Le perfectionnisme

A
  • Peut être adaptatif si limité à un objectif précis à un moment précis ( adaptatif-recevoir résultats qu’on veut obtenir)
    ➢ Contre-productif lorsque devient une façon de se rassurer face à la peur de l’échec ou de l’imperfection
  • Mise au point de nombreux exercices de lâcher-prise
    ➢ Commencer petit sans trop de menace directe à l’estime (choses désagréables, mais tolérables) ➢ Observer ce qui se passe vraiment
    Faire simple
  • Les personnes à bonne estime de soi ont tendance à faire plus simple
    ➢ N’ont pas besoin de se cacher derrière des choses complexes pour masquer leurs lacunes
  • Le défi pour problématiques d’estime: faire simple, sans s’en sentir dévalorisé (mais plutôt allégé)
28
Q

La rétroaction: champ d’intervention

A
  • La rétroaction est de l’information sur soi-même qu’on obtient de l’environnement
    ➢ Sert à enrichir et guider l’action, permet d’ajuster sa manière de penser et d’agir en fonction de ces informations ➢ Peut être positif ou négatif
    ➢ Peut aussi être plus ou moins spécifique (concerne personne globale ou dimensions précises du comportement)
  • Les problèmes d’estime de soi peuvent représenter un obstacle à la bonne utilisation de la rétroaction ➢ Recherche de rassurance ou valorisation, qui pousse à l’évitement des informations déplaisantes
    ➢ Tendance à supposer que toute rétroaction est inexacte (certitude qu’on se connait mieux)
  • Se protéger de la rétroaction en la rejettant
  • Risques de ne pas utiliser la rétroaction
    ➢ L’estime de soi se nourrit uniquement de notre subjectivité, risque d’erreur, estime de soi qui se dirige
    exagérément vers le haut ou vers le bas
29
Q

Utilisation de la rétroaction

A

4 règles pour un usage optimal de la rétroaction au quotidien
1) L’écouter
➢ La considérer comme une chance plutôt que comme une menace
- l’entendre ou se montrer curieux
“ tu me dis ça juste pour me faire plaisir” “ pourquoi Emilie me voit comme géniale et intelligent”
2) La solliciter aussi souvent que possible
➢ Trouver personnes de confiance qui ont assisté aux moments importants et leur poser des questions
“ je ne suis pas certain que j’ai bien fais” –> allé chercher du débriefing après une soirée
3) Ne pas la rejeter, même si elle nous paraît inadaptée
➢ Il est rare qu’une rétroaction soit à 100% erronée ou inutilisable
4) Éviter de punir quelqu’un de nous avoir donné son avis sur nous ➢ Possible par ailleurs de demander plus de précision ou de douceur