Cours 2- construction de l'attachement Flashcards

1
Q

Origine de l’attachement: dès le début de la vie..

A
  • Période développementale de l’enfance: construction et impact sur les relations amoureuses
  • 100 milliards de neurones: le cerveau est équipé pour détecter les choses de son environnement en moins de 2 ms.
  • sens sont mobilisés pour entrer en contact avec la mère ( FA) ;
    > satisfaction des besoins fondamentaux
    > Sa rassurer, être en lien, développer le sentiment d’exister
  • expérience émotionnelle corporelle qui façonne la psyché

L’enfant serait préprogrammé biologiquement pour être lié avec la mère. Ex. Détecter les tons de la voix. Établir les premières bases pour les premières expériences affectives futures

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2
Q

Qui est l’auteur de la théorie de l’attachement et quelle est la perspective qu’il a?

A

John Bowlby
Perspective évolutionniste

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3
Q

Quels sont les deux constats de John Bowlby

A
  • l’attachement découle du besoin primaire de créer un lien fort et constant: perspective évolutionniste;
    > cherche à créer un lien de proximité avec la FA, permet a la race humaine de prendre soins des enfants. Doit faire partie d’un lien d’attachement satisfaisant, fondement des interactions humaines.
  • fonction primordiale des liens d’attachement tout au long de la vie:
    fondement des interactions humaines
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4
Q

Les parents comme figures d’attachement; à quoi fait-on référence

A
  • attachement initial se forme avec la mère ( 0-1 an); constitue les bases de l’attachement avec le père (1-2ans):
    > 15 millions d’échanges avec la FA dès 3 mois de vie.
  • L’enfant expérimente le besoin de sécurité dans les situations de détresse ponctuelle du quotidien;
    1) cherche réconfort auprès de ses figures d’attachement
    2) réponses adaptées des parents le sécurisent à répétition
    3) une empreinte durable se crée dans le cerveau

> Il faut quelqu’un de disponible dans l’environnement pour répondre aux besoins fondamentaux.
programme pour trouver du soutien, si les parents sont adaptés et constant dans leur attachement.
EX: Chaque fois que tu as faim, je te nourri, empreinte dans le cerveau qui va façonner les relations, le vécu des émotions et le comportement.

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5
Q

Les parents comme figures d’attachement: 1) le parent suffisamment bon 2) quoi faire en thérapie

A

1) le parent suffisamment bon:
> Tend vers le meilleur de sa capacité parentale
> Reconnaître ses difficultés
> Recourir à une aide professionnelle au besoin

2) Impossible d’avoir toujours les meilleures réponses dans l’attachement, mais ce qu’on vise c’est la majorité du temps. On veut les avoirs ses réactions là, mais que le climat soit assez récure pour qu’il puisse être consolé et s’exprimer. La fréquence et l’intensité des réponses sécurisantes du parent dépasse la fréquence et l’intensité des réponses insécurisantes du parent. Un parfait pourrait être nuisible, parce que s’il vit jamais l’insécurité, il ne pourra pas bénéficier des réactions sécurisantes.

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6
Q

Les pleurs du bébé: 1) le mythe du bébé manipulateur 2) le rôle des pleurs

A

1) le mythe
> laisser le bébé pleurer jusqu’à ce qu’il s’arrête/s’épuise?
> Manipulation?Attention?
> Absence des capacités psychologiques et intellectuelles nécessaires

2) le rôle des pleurs
> exprimer une détresse:
Il y a toujours un besoin à combler. Ne peut pas anticiper ce que son comportement va avoir sur les autres, ne peut faire de prédiction. Un bébé pleure lorsqu’il est en détresse, p.ex: lorsqu’il a faim

> Ocytocine produite en grande quantité dans le cerveau de la mère:
Hormone associée au déclenchement de l’accouchement, pousse à aller voir l’enfant. La nature humaine est bien fait pour l’évolution de la race humaine. C’est pourquoi la mère trouve insupportable d’entendre son bébé crier.

> Satisfaction du besoin apaisé et renforcement du lien d’attachement:

Oui il arrête a un moment donné de pleurer, mais il est plongé dans un état dépressif, abandonné, impuissance acquise, ne va plus chercher du soutien auprès de la FA. Sentiment d’abandon, va laisser des traces d’insécurité dans l’attachement.

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7
Q

Activation et Désactivation du système d’attachement ( lors de détresse: psychologique et biologique)

A
  • L’enfant active son système d’attachement ( se RAPPROCHE de FA) pour du réconfort et du soutien
    ou
  • l’enfant désactive son système d’attachement ( s’en ÉLOIGNE) ponctuel, plusieurs fois par jour
  • Fatigue, peur, douleur, absence de la FA, inconnu, nouveaux stimuli, solitude–> inconfort–> activation ou désactivation du système d’attachement pour tenter d’assurer son sentiment de sécurité.

Source de détresse: fatigue, mal, froid, noir, solitude, etc.= inconfort/détresse–> réponses programmées neurobiologiquement.

  • vécu dans le corps et au plan émotionnel dès la petite enfance: bien avant que ce soit au niveau cognitif
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8
Q

Activation et Désactivation du système d’attachement: SÉCURE, schéma

A

Menace ou malaise: active le système d’attachement ( capter attention de la FA, se rapprocher, ramper, pleurer, crier) —->
Figure d’attachement répond avec constance, cohérence et de façon adéquate —->
Enfant rassuré, développe sentiment de sécurité, comportements d’exploration ( désactive le système d’attachement) on ne l’entend pu
—->
Active et désactive son système d’attachement selon ses besoins avec FLEXIBILITÉ

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9
Q

Activation et Désactivation du système d’attachement: attachement INSÉCURE schéma

A

Menace ou malaise: activation du SA
—>
FA absente, indisponible ou incapable de rassurer ( si n’a jamais de réponse à son besoin)
–>
État de stress et impuissance ( dérègle le SA)
—->
Stratégie d’attachement rigide et systématique 24/7 active toujours avec le parent et désactive 24/7 s’éloigne

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10
Q

Activation et Désactivation du système d’attachement:
Stratégie rigide et systématique: Attachement insécure

A

une seule réponse à tout les évènements:
Active son SA en permanence: anxieux
Désactive son SA en toutes circonstances: évitant

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11
Q

Régulation affective

A
  • Le bébé communique ses états d’inconfort à l’aide de:
    > système de panique ( ressentir la détresse)
    > de comportements non-verbaux ( très limités) qui poussent la mère à l’action
  • La mère prend les actions nécessaires ( p.ex: nourrit, change, distrait, etc) et l’apaise ( p.ex: toucher, intonation et débit de la voix, micro-expression faciales) . La combinaison des deux est nécessaire!! ( ambiance relationnelle, ambiance affective, rapprocher son visage de celui du bébé)
  • Ces interactions permettent le retour à l’équilibre ( sécurité intérieure):
    > Passer d’une excitation dérangeante à une excitation tolérable ou agréable
    > graduellement reproduire ce processus lui-même en présence de la mère, puis seul.
    … Apprend l’auto-régulation en présence de la mère. Par la suite, même si la mère n’est pas dans la même pièce, je suis capable de m’auto-réguler en me faisant une représentation mentale de maman. Système nerveux capable de prendre chemins d’autorégulation à force d’être or.sente avec des réponses adéquates de la mère.
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12
Q

Développement de représentations mentales: (3)

A

1) le bébé ressent et sait que sa mère sera présente dans les moments de tension interne: Il a de moins en moins besoin de s’approcher physiquement pour le valider.

2) Une représentation mentale se construit et se consolide: peut y recourir pour s’apaiser. Une empreinte fournit par le parent, disponible en tout temps, peut solliciter cette représentation là au besoin ( en souvenir). –>
Devient un modèle interne qui va influencer l’image que l’enfant à de lui-même. Peut l’amener à conclure qu’il est aimable et qu’il mérite qu’on prenne soins de lui.

3) Influence sur l’image que l’enfant nourrit:
> de lui-même
> De son entourage et des autres avec qui il développera des relations: les gens sont bienveillants et agréables vs méfiant, malhonnête, il faut se méfier.

Devient des raccourcis pour l’analyse lorsque l’enfant vient en interaction. Influence alors les stratégies comportementales lors de malaise ou d’inconfort.

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13
Q

Développement de représentations mentales

A

1) développe un réseau de représentations mentales:
> Système complexe d’attentes et de croyances sur lui-même et les autres
> influence sa perception et ses actions dans ses relations

2) Les représentations mentales sont stables dans le temps

3) Représentations négatives issues d’une histoire affective insécurisante
> doute de la bienveillance et de la disponibilité d’autrui
> Besoin urgent de proximité pour se calmer ( attachement anxieux) ou nécessité de maintenir à distance pour se protéger ( attachement évitant)

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14
Q

Système d’attachement, après la création de représentation mentale : activé au besoin, hyperactivité et hypoactivité

A

Flexible:
au besoin: sécure
Rigide:
Hyperactivité: anxieux
Hypoactivité: évitant

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15
Q

La situation étrange: Année et auteur du protocole

A

1960-1970: Mary Ainsworth

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16
Q

Mary Ainsworth parle de 4 style d’attachement

A

Sécurisant ( 60%)
Anxieux (20%)
Évitant (10%)
Désorganisé (10%)

17
Q

Définition : Styles d’attachement

A

Modèle systémique
> d’attentes vis-à-vis soi et des autres: représentations mentales
> de besoins émotionnels
> de stratégies de régulation émotionnelle
> de comportements sociaux qui distinguent les individus
STABILITÉ DE L’ENFANCE À L’ÂGE ADULTE sauf si évènement de vie majeure, partenaire sécurisant facteur aidant, trauma, thérapie longue

18
Q

Le style d’attachement sécurisant:
1) FA

A

1) FA
> Sensibilité et réactivité adaptées aux signaux et besoins de l’enfant;
Pas trop fortement ou rapidement, toléré que l’enfant vit des états d’inconfort sans en faire sortir l’enfant le plus rapidement possible
> Disponibilité physique et affective qui fait sentir à l’enfant qu’il a de la valeur;
capable de s’adapter si séparé temporairement, ex: aller à la garderie. Plus coopératif, enjeu., autonome, meilleur autorégulation, très populaire à la garderie et l’école, comportementale pro-sociaux
> Constance et cohérence des réactions;
Soutien de l’autonomie, sensibilité maternelle ( aux signaux et répondre aux besoins), stabilité dans le temps

19
Q

Le style d’attachement ANXIEUX:
1) FA

A

1) FA
> Parfois tout à fait adéquate dans sa réponse aux besoins, parfois insensible à ceux-ci;
- Inconsistante, indisponible, prise dans leur propre émotion, mais parfois adéquate. Utilise l’enfant pour se rassurer elle-même, veut être proche pour se rassurer, pour confirmer qu’elle est compétente ou adéquate.
> anxiété de séparation ( mère) et doutes quant à ses capacités maternelles;
Synonyme de bonne mère la dépendance
> incohérence qui crée de ambivalence chez l’enfant;
Très proche, sensible et disponible vs indisponible, etc. Crée de l’ambivalence. L’enfant devient l’outil de régulation de la mère

20
Q

Le style d’attachement SÉCURE: Enfant

A

Enfant:
> Se sent apaisé en contact de la mère, gagne en assurance, liberté d’explorer son environnement, s’éloigne petit à petit de proximité physique

> Se sent en sécurité, apprend à tolérer les séparations sans anxiété

> développe caractéristiques psychosociales positives

21
Q

Le style d’attachement ANXIEUX: ENFANT

A

Enfant:
> préoccupe. par sa relation avec sa mère
> ambivalent: volonté d’être proche, mais souffrant de se retrouver soudainement privé d’attention et de réconfort.
> tentatives pour capter attention
> Hyperactivation constante du système d’attachement détriment de l’exploration

22
Q

Le style d’attachement ÉVITANT:
FA

A

FA
> attitude globale de distance et de désengagement;
- nier la dépendance normale chez leurs enfants, rejette la dépendance, difficulté à accepter d’offrir les réponses à la dépendance

> Perturbée et irritée par la vulnérabilité de l’enfant;
- S’impatiente, se fâche lorsque l’enfant témoigne d’un besoin comme le réconfort, ne sont pas affectueuse ( contact ou dans les paroles)

> Tendance à nier la légitimité des émotions de l’enfant;
- tendance à invalider les sentiments, ignorer le besoin de réconfort ou se fâcher contre lui alors qu’il a un rendez-vous chez le médecin, prône une éducation à la dure “arrête de te plaindre” “arrête de pleurer comme un bébé” ou dramatiser lorsque c’est d’ordre physique, malade ou blessé. À l’âge adulte.. arthrite, maux de ventre chronique etc.. c’est la seule façon d’avoir des réponses adaptées de la mère.

Les mères qui manquent de frontières ou qui sont intrusives: l’enfant va prendre des distances pour respecter ses limites

23
Q

Le style d’attachement ÉVITANT:
Enfant

A

Enfant
> Se sent inadéquat dans le ressenti de ses émotions; émotions invalidées
> Retient qu’il dérange et qu’il sera rejeté/ignoré lorsqu’il exprime ses besoins; vulnérabilité=rejet
> apprend à compter sur lui-même pour s’apaiser
> hyperautonomie et évitement de la proximité- désactive son SA; inhibe les relations potentielles, hypoactivité
> n’est pas dérangé par les moments de séparation ( au contraire- ressent soulagement); la mère rend inconfortable

24
Q

Le style d’attachement DÉSORGANISÉ:
1) FA
2) Enfant

A

1) FA
> Milieu familial très perturbé et perturbant sur le plan psychologique
> relation parent-enfant précoce caractérisée par un niveau élevé de stress et d’anxiété
> Absence du parent et succession d’adultes qui prennent le relais ( Justice, trouble psychologique, travaille loin, etc.)

2) Enfant:
> Négligé ou subit abus ( physique, psychologique, sexuel)
> incapable d’établir un lien durable et sécurisant
> se sent effrayé et impuissant face aux comportements du parent, développe l’hypervigilence
> Mélange des styles ANXIEUX et ÉVITANT, comportements désorganisés

25
Q

La neuropsychologie de l’attachement: (2)

A

1) le cerveau est divisé en deux hémisphères ; ( selon le style d’attachement, l’activité cérébrale sera différente)
> développement asymétrique : lorsqu’en développement
> Spécialisation ( fonctions spécifiques, mais échange avec corps calleux)
> échange d’informations ( avec le corps calleux)

2) Développement de voies neurones diversifiées et plasticité du cerveau:
> Voies construites tôt et fréquemment utilisées: consolidation ( 25% dès la naissance et 75% à 3 ans, période primordiale pour voies neuronales)
> Voies moins empruntées: amenées à diapraître
> Développement de nouvelles voies ( p.ex: changer de comportements souffrants ) ( en thérapie )

26
Q

La neuropsychologie de l’attachement: Cerveau droit

A

Prédominant dans:
> l’analyse des informations non-verbales
> Régulation des fonctions vitales et des états émotionnels

Codage, mémorisation et régulation des états émotionnels dès la naissance:
> traitements des informations non-verbales issues des expériences affectives et corporelles

Se développe plus tôt dans la vie que le gauche

27
Q

La neuropsychologie de l’attachement: Cerveau droit ( émotionnel)

A

> Puise dans les souvenirs émotionnels dès les premières années pour produire les mêmes réponses

> Malgré évocation consciente difficile/impossible, souvenirs émotionnels demeurent présents et s’expriment inconsciemment

> Les expériences d’états émotionnels sont gravés dans les circuits neuronaux de l’hémisphère droit et STRUCURENT LA PERSONNALITÉ.

Puise dans ses premières années pour le présent, réponse automatique, réflexe. Encodé dans la période pré-verbale ( 0-3 ans). Pas sous forme de mots, mais sous forme de sensation corporelle affective, ne pourrait pas raconter ce qui c’est passé, mais des souvenirs émotionnels sont imprégnés ce qui affecte la voie choisie dans une situation donnée à l’âge adulte.

28
Q

La neuropsychologie de l’attachement: Cerveau gauche ( rationnel)

A

Sa spécialisation se développe à partir de 2 ans:
> Langage
> processus logique et rationnels, relations de cause à effet, abstraction
> Mémoire déclarative

Mots sur les expériences émotionnelles stockées dans l’hémisphère droit

Travaille avec l’hémisphère droit pour combiner la mémoire déclarative et perception émotionnelle des mêmes expériences

Mémoire qui sert à expliquer avec des mots, expliquer à quelqu’un d’autre ce qu’on a vécu. Ordonner les épisodes de vies d’un individu comme une histoire. Peut se représenter et s’expliquer les choses.

29
Q

La neuropsychologie de l’attachement: en cas de traumatisme

A

En cas de traumatisme émotionnel, atteinte à la collaboration entre les deux hémisphères:
> Prive l’individu d’une histoire cohérente qui a du sens
> Impossibilité de comprendre et apaiser le malaise interne
- Impossible pour la personne de mettre des mots sur les émotions.. le trauma s’encapsule dans le cerveau et n’est donc pas métabolisé

Traumatisme: évènement vécu intensément et dont les émotions ne sont pas métabolisées:
> traumatismes sont d’abord psychologiques

  • Active des réactions physiologiques, donc ne peut pas être métabolisé ( digéré comme un aliment), est pris avec de la matière brute, le cerveau stock loin dans l’inconscient

S’exprime dans des réactions émotionnelles dont on ne comprend pas l’origine

Résolution: Obtenir aide nécessaire pour apprendre à métaboliser cette énergie corporelle et ainsi permettre au système nerveux due réinitialiser

Comme lorsqu’une chicane de couple ou lorsqu’un enfant est envahi d’une sensation désagréable que leur cerveau veut encapsuler le souvenir le plus loin possible

30
Q

Attitudes parentales sécurisantes ( RÉPATATION de l’attachement insécurisant): attitudes pouvant favoriser la réparation des traumas d’attachement

A

1) Structure
2) Syntonie
3) Empathie
4) Affects positifs

Éviter la transmission intergénérationnelle ( éviter de transmettre le style insécure)

31
Q

Attitudes parentales sécurisantes ( RÉPATATION de l’attachement insécurisant): Parent structurant ( pas rigide)

A

1) fournit un cadre de vie équilibrant, fondé sur des routines et règles de fonctionnement explicites:
> L’enfant sait très bien à quoi s’attendre, stable, routine de soins, routine de coucher, structure, prévisible

2) L’enfant anticipe les routines avec excitation émotionnelle positive;
> Va avoir hâte au bain, affect positif

3) Les routines sont l’occasion d’expérimenter interactions de qualité avec le parent;
> Accordage, Désaccordage et Réaccordage

> Prévisibilité: la qualité du lien, développe autour de ses gestes des interactions autant positives ( accordage) et négative ( désaccordage) ( empêcher de jouer pour changer la couche) ,mais fini par trouver un compromis. Permet l’individuation ( dans mon bain je veux tel jouet, telle histoire), apprendre ses préférences.

32
Q

Attitudes parentales sécurisantes ( RÉPATATION de l’attachement insécurisant): Parent Syntone ( pose une action concrète)

A

Évalue avec sensibilité les besoins et les émotions et s’y ajuste au fur et à mesure:
> observe le langage corporel avec curiosité et intérêt: Lorsqu’il a peur, Lorsqu’il s’amuse
> Perçoit le vaste répertoire de micro-expressions et de variations comportementales
> Comprend en temps réel le niveau d’excitation de l’enfant et ce qu’il vit sur le plan émotionnel

Enfant ressent la disponibilité physique et psychologique du parent:
> plus important que la satisfaction effective du besoin
- c’est ce qui fait la différence sur l’enfant plus que la réponse effective du besoin. Maman tente de réconforter plus que maman me remet ma tuque sur la tête. Lorsque mon enfant est joueur plus je suis animée vs lorsqu’il a peur. EX: Je détecte durant la soirée que mon enfant cogne des clous, alors je vais aller le border.

33
Q

Attitudes parentales sécurisantes ( RÉPATATION de l’attachement insécurisant): Parent emphatique

A

> Se met à la place de l’enfant et essaie de percevoir la situation de sa perspective:
Le parent ne s’impatiente pas, laisse l’enfant vivre ses émotions, ne tente pas qu’il se régule plus vite que son rythme naturel

> Écoute affective et validation des émotions :
- Joue avec un jouet et la cousine lui enlève le jouet, tu peux lui demander expliquer tu es fâché parce que Magalie t’a volé ton jouet, c’est triste. Orientation mentale, c’est le concept.

> Empathie du parent sécurisant ( autonomie ) vs sympathique du parent anxieux ( fusion, refus de l’individualisation);
- sympathique: semble touché, mais fusion, parce que refuse la séparation. Je te comprend vraiment bien parce que toi et moi on est pareil, pas besoin de se parler on se comprend. Assume que l’enfant sent la même chose que lui. Vivre la détresse avec la personne, insignifiant. Tout revient à mon expérience ou tout revient à l’expérience de l’autre, donc reste dans le noir. Incapacité à faire des aller retour entre sa propre expérience et celle de l’autre.
- empathie: Reconnaître l’autonomie et l’expérience émotionnelle unique de l’enfant. je sais pas quoi te dire maintenant, mais je suis là maintenant. Plonger dans l’expérience de l’autre et revenir à nous.

> Peut critiquer, désapprouver comportements, mettre ses limites;
- avec calme
- En restant aimant
- Je comprend que tu te sent comme ça, je vais continuer de t’aimer, rester calme affectueux et aimant. Être bienveillant, nommer que peut-être j’ai trop parlé fort ou quoi que ce soit. Chicaner sans vivre de la honte et accueillir.

34
Q

Attitudes parentales sécurisantes ( RÉPATATION de l’attachement insécurisant): Parent aux affects positifs

A

Réponses émotionnelles positives aux comportements, attitudes et réactions de l’enfant

Ressent et affiche un niveau élevé de bien-être et de satisfaction

Demeure aimant et positif, même dans les moments de désaccordage:
> maintien de la sécurité
> Épargne la honte à l’enfant

Effet miroir: diminue l’apparition des comportements négatifs chez l’enfant :
Neurone miroir–> imiter l’état du système nerveux de la personne devant nous–> SURTOUT la mère et l’enfant pour s’ajuster à l’autre
- Autant dans sa propre vie que dans celle de son enfant. Est-ce un couteau à double tranchant? De façon générale, au quotidien les positifs priment. Effet miroir sur l’enfant si toujours positif, l’enfant aura tendance à sentir des affects positifs, diminution de comportements négatifs. ( dépression, agressivité) système nerveux régulé.

Demeure chaleureux, aimant pas de colère ou de dramatisation et de honte.

35
Q
A