Cours 5-6 Flashcards
Nommer les 4 étapes de l’AM/du PI
- Appropriation de l’information clinique (prendre connaissance des éléments)
- Élaboration du plan d’intervention
- Mise en œuvre du plan d’Intervention
- Révision du plan d’intervention
Expliquer le rôle de la personne autorisée, nommer et expliquer ses 3 responsabilités et ses 3 fonctions
Personne qui est autorisée à agir pour la DPJ
3 responsabilités
1. Mise en place de mesure de protection (via le plan d’intervention)
2. La communication avec la famille (vérification des conditions de vie de l’enfant)
3. Le recours aux ressources du milieu (autres services requis)
3 fonctions
1. Aide, conseil et assistance (fonction priorisée)
Modifier la situation de compromission par des changements chez l’enfants et ses parents
2. Contrôle
Limiter certains comportements de l’enfant ou de ses parents en leur imposant certaines conditions
3. Surveillance
Veiller avec attention et vigilance à l’application des mesures volontaires ou ordonnées
Expliquer le projet de vie
Un projet de vie est planifié lorsque l’enfant est retiré de son milieu familial ou à risque de l’être.
Le but est de vivre dans un milieu stable auprès d’une personne significative qui répond à ses besoins et avec qui il ou elle développe un lien d’attachement permanent.
Lister les étapes à suivre pour décider du projet de vie
- Clarifier le projet de vie selon les besoins de l’enfant et l’engagement des parents
- Déterminer et planifier le projet de vie
- Actualiser le projet de vie
Distinguer les projets de vie privilégiés des projets de vie alternatifs
Toujours ce qui répond le mieux aux besoins de l’enfant
Privilégiés :
- Maintien dans le milieu familial
- Retour de l’enfant dans son milieu familial
Alternatifs :
- Adoption de l’enfant
- Placement jusqu’à sa majorité
- Tutelle à l’enfant
- Projet de vie axé sur l’autonomie
Expliquer ce qu’est un PI
Un plan d’intervention peut être une activité réservée dans le cas où la personne est atteinte d’un trouble mental ou qui présente un risque suicidaire qui est dans un centre de réadaptation. Si ces éléments ne sont pas présents, ce n’est pas une activité réservée.
Analyse clinique des motifs de compromission, des besoins et des forces pour déterminer les buts du PI.
Expliquer le but du PI
Mettre fin à la situation qui compromet la sécurité et le développement de l’enfant ET s’assurer qu’elle ne se reproduise pas ET actualiser le projet de vie
Formuler des objectifs C-SMART
C – conjoints (établir objectifs avec parents et enfant)
S – spécifiques (traduire les objectifs visible et attendus)
M – mesurables (jugement objectif)
A – ajustés (sur mesure selon l’analyse clinique)
R – réalistes (selon moyens et ressources)
T – temporels (échéancier avec durée et fréquence)
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Pourquoi un tel programme socio-judiciaire est-il important?
Réduire les effets négatifs des conflits parentaux sur les enfants et désengorger le système judiciaire.
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Quel est l’objectif principal du programme et qui est ciblé par celui-ci?
Favoriser une coparentalité fonctionnelle en conciliant intervention psychosociale et judiciaire. Cible les familles en conflits sévères de séparation.
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Quels thèmes/sujets sont abordés dans l’intervention?
Communication, gestion des conflits, besoins de l’enfant, régulation émotionnelle, rôle des beaux-parents, plan parental.
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Quels sont les effets perçus du programme sur la clientèle visée et les services?
Familles : Meilleure communication, réduction des conflits, apaisement des enfants.
Services : Moins de judiciarisation, soutien aux professionnels, optimisation des ressources.
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Identifiez les enjeux et défis rencontrés dans l’application du programme.
Critères d’admission, cas de violence conjugale, manque de suivi post-programme, coordination interprofessionnelle.
Approche socio-judiciaire en conflits sévères de séparation: voir les questions
Quelles sont les recommandations et les pistes d’amélioration suggérées?
Affiner les critères d’admission, prévoir un suivi après l’intervention, renforcer la formation des intervenants, améliorer la collaboration interdisciplinaire.
Capsule narrée: grands constats/messages clés
- Surreprésentation des jeunes autochtones en protection de la jeunesse
Les enfants autochtones sont beaucoup plus susceptibles d’être signalés, considérés en danger, placés en milieu substitut et soumis à des mesures judiciaires que les enfants non autochtones.
Cette surreprésentation s’explique par des facteurs historiques (colonialisme, pensionnats), structurels (sous-financement des services) et sociaux (préjugés des intervenants). - Différences entre la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) et les principes autochtones
La LPJ met l’accent sur l’intérêt individuel de l’enfant, la responsabilité parentale et la permanence des placements.
Les valeurs autochtones privilégient une approche collective, une responsabilisation communautaire et des solutions réversibles permettant la guérison des familles. - Nouvelle loi fédérale (Loi C-92)
Mise en vigueur en 2020, elle établit des normes minimales en matière de protection de la jeunesse autochtone.
Elle reconnaît le droit des peuples autochtones à gérer eux-mêmes leurs services de protection de l’enfance.
Trois principes clés : intérêt de l’enfant, continuité culturelle et égalité réelle. - Mise en œuvre des nouvelles normes : le Conseil de famille et le plan de bienveillance
Inspiré des traditions māories, le Conseil de famille implique les proches dans les décisions concernant l’enfant.
Le plan de bienveillance est co-construit avec la communauté pour assurer un soutien durable
Expliquer l’émergence des approches axées sur le trauma
Pourquoi? : Précaution universelle de mettre en place ces approches
Taux élevés d’évènements traumatiques chez toutes les personnes, dont celles recourant aux services de santé et de services sociaux (DPJ)
Ces traumas sont associés à des besoins importants et l’intervention représente un défi
Expliquer les approches axées sur le trauma
Approche qui vise à influencer les politiques et les pratiques en portant attention à la sensibilisation à la prévalence des traumas, la compréhension de l’impact de ceux-ci et l’engagement à incorporer ces connaissances dans les politiques, procédures et pratiques, afin de répondre aux besoins et de résister à la retraumatistion.
Expliquer le modèle ARC
Attachement, Régulation et Compétences (ARC): les piliers de la résilience
- Modèle d’intervention systémique (guide) qui s’inscrit dans les approches axées sur le trauma
- Pour les jeunes avec trauma complexe et leurs donneurs de soin
- Flexible: s’applique dans plusieurs contextes et milieux
Nommer et expliquer les blocs du modèle ARC
3 facteurs fondamentaux :
1. Engagement
2. Éducation (donner des infos par rapport au trauma et les conséquences du trauma)
3. Routine et rythme
Attachement :
1. Gestion des affects des donneurs de soin (prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres)
2. Ajustement empathique
3. Réponse efficace
Régulation :
1. Identification des émotions et de son vécu interne
2. Modulation (stratégies de modulation des émotions)
Compétences :
1. Fonctionnement exécutif (se développe à l’enfance et l’adolescence) – agit plutôt que réagir, résoudre des problèmes, faire des choix pour augmenter sentiment de contrôle
2. Développement de soi et identité
3. Liens relationnels
Intégration des traumas
- Processus de vie, par une finalité en soi