Cours 5 Flashcards

1
Q

Expliquer la Psychologie cognitive

A

Étudie le cerveaux comme un ordi.
But = Déterminer comment:
1. Syst. nat. acquiert des informations sur le monde dans lequel il se trouve
2. ces info. sont représentées et transformées en connaissances
3. ces connaissances sont utilisées pour guider son attention et son comportement

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2
Q

Explique le système de la mémoire/Traitement de l’info.

A

Stimulus -> Registre sensoriel -> Mémoire à court terme -> Mémoire
<- à long
terme
OU
Stimulus -> Registre sensoriel -> Mémoire à court terme -> Réponse

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3
Q

Quelles sont les fonctions de la mémoire à court terme (MCT)?

A

Mémoire à court terme = Mémoire à travail/active. Équivalent du conscient
- Autorépétition
- Ex. Se répéter un # de tel le
temps de l’écrire
- Encondage (sert à envoyer les infos dans la mémoire à long terme pour s’en souvenir)
- Récupération (Aller chercher l’info ds la MLT)
- Décision (réponse comportementale à un stimuli)
- Traitement de l’info, provenant de la mémoire à long terme et aussi du registre sensorial

Dure environ 30 secondes et peut stocker +/- 7 éléments (numéros de téléphone à 7 chiffres = pas un hasard). Si info n’est pas envoyer dans MLT, on la perd.

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4
Q

Quelles sont les fonctions de la mémoire à long terme (MLT)?

A

Mémoire à long terme = «Disque dur de la mémoire». Équivalent du préconscient.

  • Mémoire sémantique:
    Faits et connaissances (scolaire) encyclopédiques. (Basic knowledge)
  • Mémoire épisodique:
    Souvenirs, événements vécus
  • Mémoire procédurale:
    Habiletés motrices, savoir-faire (qqchose, ex. cuisiner), language, …

Ne sont pas actives dans le cerveau, pour qu’ils soit actives, il faut aller le déplacer dans la mémoire à court terme.

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5
Q

Expliquer les fonctions exécutives.

A

Ensemble de processus cognitifs de haut niveau. Cortex préfrontal aide au soutien de ses fonctions.
3 composantes importantes:
1. Flexibilité mentale: Capacité de se remettre en question, multitâches.
2. Mise à jour: Remplacer les stratégies de registraire de stimulus
3. Inhibition: Capacité de contrôler les comportements négatifs à des stimulus (réactions). Ex. Supprimer l’impulsivité.

  • Déficit de ses fonctions = TDAH, impulsivité, manque de contrôle de soi, comportements violents, dépendance aux substances.
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6
Q

Théories cognitivo-comportementales: Schémas congnitifs

A
  • Représentations mentales abstraites qui résument de façon structurée des événements, objets, situations ou expériences semblables
  • Stockées dans la mémoire à long terme
  • Permettent d’analyser, sélectionner, structurer et interpréter des informations nouvelles (modèle)
  • Influencent comment on perçoit et interprète l’information (porte + attention à ce qui «fit» avec schémas)
  • Schémas tendent à être stables/rigides, même en présence d’information nouvelle contradictoire. = Idées discriminatoires ne changent pas face à des bonnes expériences.
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7
Q

Schémas retrouver chez des contrevenants

A
  • Beat or be beaten
  • I am the law
  • Violence is normal
  • I get out of control
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8
Q

Définition et types des Attribtutions causales

A

Processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l’environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des évènements.
1. Erreur fondamentale d’attribution
2. Biais d’auto-complaisance
3. Erreur ultime d’attribution
4. Biais d’attribution hostile

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9
Q

Définition Erreur fondamentale d’attribution

A

Accorder une importance disproportionnée aux caractéristiques internes (prédispositions, personnalité) d’un agent au détriment des facteurs externes et situationnels dans l’explication des comportements. Surtout présent dans l’explication des comportements des autres.
Ex. Contient intellectuel

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10
Q

Définition Biais d’auto-complaisance

A

Tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et de leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d’eux (causes externes), afin de maintenir une image positive d’eux-mêmes
Ex. être trop généreux envers soi-même. Donner tout le crédit d’une réussite aux causes internes.

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11
Q

Définition Erreur ultime d’attribution

A

Tendance à favoriser systématiquement son groupe d’appartenance (endogroupe) lors de l’attribution causale, par rapport à un autre groupe (exogroupe). Très présent dans les violences radicalisées.

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12
Q

Définition Biais d’attribution hostile

A

Tendance à percevoir des intentions hostiles de la part des autres, même en l’absence de faits allant dans ce sens, et à réagir fortement en conséquence.
- Très présent chez les personnes contrevenantes et dans les modèles explicatifs de la délinquance, particulièrement au niveau de la violence (p. ex. : violence réactive et conjugale = modèles réactifs)
- Les contrevenants violents infèrent plus rapidement un danger devant l’ambiguïté: Quand ils ne sont pas certains de comprendre une situation, leurs interprétations de base = C’est dangereux, il faut que je réagisse en conséquence.
- Se positionnent en victime et voient tjrs des attaques. Exigent des réparations en conséquence, ce qui est une barrière à l’introspection
- Dynamique de «Victimisation» peuvent amener du «gaslighting»= Invalidation des sentiments des autres

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13
Q
A
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14
Q

Triade de Beck

A

Idées négatives sur:
1. Soi-même
2. le monde
3. le futur
Triade de Beck explique comment un individu se maintient dans des affects dépressifs
- Ex.: personnes dépressive est force par le thérapeute a sortir de la maison, pour sortir de son cercle négatif

Thérapie de restructuration cognitive: IMPORTANT= questionnement socratique- questions/discussions qui fait ressortir la verité. – La personne se rencontre par elle-même grâce au dialogue, qu’il y a une problématique

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15
Q

Distorsions cognitives (Beck & Burns)

A
  1. La pensée « tout ou rien » ou « noir ou blanc »
  2. La surgénéralisation :
  3. L’abstraction sélective (ou filtre) :
  4. Ne pas tenir compte du positif :
  5. L’inférence arbitraire (conclusion hâtive)
  6. La dramatisation et la minimisation
  7. Le raisonnement émotionnel
  8. Les croyances sur ce qui devrait être fait (fausses obligations)
  9. L’étiquetage
  10. La personnalisation
  11. Le blâme
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16
Q

Théorie de l’impuissance apprise (Seligman)

A

= Résignation acquise = Apathie
Sentiment d’impuissance permanente et générale qui résulte du vécu d’un animal ou d’un humain (résulte d’actions nég. répétées sans raisonnement).
Provoqué par le fait d’être plongé, de façon durable/répétée, dans des situations en lesquelles l’individu ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper
Adoption par le sujet, animal ou humain, d’une attitude résignée ou passive. Cette impuissance est « apprise » car elle se généralise même aux classes de situations dans lesquelles l’action du sujet aurait pu être efficace.
- Associé à la dépression, l’anxiété, autres souffrances psychiques.

17
Q

Exemples Thérapies cognitivo-comportementales pour AAS

A
  1. Distorsions Cognitives
    - Restructuration cognitive: Explorer les distorsions cognitives du client supportant ou rationnalisant ses comportements de violence sexuelle, puis les confronter afin de les remplacer par des schèmes cognitifs plus adaptés
    - Sensibilisation aux conséquences pour les victimes: de sorte à confronter les distorsions cognitives minimisant les conséquences de ces gestes
  2. Apprentissage
    - Amélioration des habiletés sociales: amélioration d’habiletés sociales déficitaires potentiellement impliquées dans le passage à l’acte, (par exemple l’aisance sociale, la résolution de conflits, la gestion de la colère et la capacité à exprimer ses désirs adéquatement)
    - Éducation sexuelle:
    Cours visant à améliorer les connaissances du participant en matière de sexualité (autant l’aspect physiologique que psychologique), d’intimité et de consentement
18
Q

Théorie de l’apprentissage sociale de la conduite antisociale (Akers, 1973)

A

Association différentielle (Sutherland) + conditionnement opérant (Skinner) + conditionnement vicariant (Bandura) = théorie d’Akers.
- les mêmes processus expliquent l’apprentissage des comportements prosociaux et antisociaux
4 processus d’apprentissage de comportements antisociaux
1. Renforcement différentiel
2. Imitation
3. Interprétations (attitudes)
4. Associations différentielles

19
Q

Renforcement différentiel comme processus d’apprentissage antisociaux (Akers)

A

Si une personne est davantage renforcée que punie lorsqu’elle adopte des comportements délinquants, elle maintiendra son implication dans de tels comportements
- Le feedback/ réaction sociale est bcp plus importante que le gain/récompense ET conséquences du comportement de l’acte criminelle (gain = $ après un vol)
- Expérience de Milgram – 67% des participants s sont rendus à 450 voltes (=voltage mortel)

20
Q

L’Imitation comme processus d’apprentissage antisociaux (Akers)

A

L’imitation (conditionnement vicariant) est fondamentale dans l’acquisition de comportements délinquants.
- Dépend de plusieurs facteurs : a) le degré d’identification avec le modèle, b) les conséquences positives ou négatives du comportement pour le modèle, et c) si l’apprenant anticipe que le comportement à imiter sera renforcé ou puni
- On imite une panoplie de modèles, pas juste ceux de notre cercle social immédiat (télévision, radio, etc.). On imite plus les modèles qui ont du succès.

21
Q

Les Interprétations (attitudes) comme processus d’apprentissage antisociaux (Akers)

A

Évaluations positives ou négatives que l’on fait d’un comportement, ce qui influence évidemment la probabilité que l’on mette en application ledit comportement.
- Nos évaluations par rapport a des comportements/attitudes influence si on va le faire ou non
- Les interprétations/évaluations des comportements sont liées au réaction sociale ET le feedback des pairs/cercle social.
- Faible prévalence du crime dans les sociétés = la norme est l’encouragement des comportements prosociaux et le découragement des comportements antisociaux

22
Q

LesAssociations Différentielles comme processus d’apprentissage antisociaux (Akers)

A

Les interactions avec les pairs exposent l’individu aux valeurs véhiculées par le groupe.
- Nuance : ce n’est pas seulement les valeurs véhiculées par le groupe qui sont déterminantes, mais aussi les comportements émis par les membres du groupe
- Tous les membres d’un groupe n’ont pas la même influence : les associations qui sont plus fréquentes (voir la personne plus souvent), en place depuis plus longtemps, plus intenses et davantage prioritaires seront plus déterminantes que les relations moins importantes

23
Q

Expliquer le modèle du traitement de l’info sociocognitive

A

Processus ds situation sociale =
1. Encodage et interprétation des signaux sociaux
2. Interprète et donne un sens à l’info encodée (attributions causales- biais hostile)
3. Détermine l’issue souhaité de la situation (motivation)
4. Concoit des réponses potentielles pour atteindre le but
5. Évalue son auto-efficacité
6. Réalisation du comportement.

Explique le traitement normal de l’information et les dérives amenant des comportements violents

Dérive la plus importante = biais d’attribution hostile