cours 5 Flashcards

1
Q

IMRf meilleur résolution

A

spatiale , moins bon temporel

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2
Q

EEG meilleur résolution

A

temporel, mais moins bon spatialement

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3
Q

2 classes complémentaires de méthode

A
  1. mesure activité
    Mesure activité électrique pendant fait faire tache
    - Manipuler cognition avant de mesurer activité cerveau
    - Pas perturbation: juste analyser une corrélation
  2. méthode perturbation
    Perturber cerveau après vient mesurer la performance la tache cognitive

Ex: perturber air de broca — regarder tache production parole

se rapproche d’un lien causal

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4
Q

IRM découverte

A

Développé dans les années 70. Le papier le plus important en 1973 dans Nature.

Prix Nobel de physique en 2003 pour le développement de l’IRM (avec Peter Mansfield qui a amélioré son invention)

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5
Q

IRM fait appel a quel propriétés physique de la matière

A

Fait appel aux champs magnétiques en exploitant des propriétés physiques de la matière, en particulier de l’eau qui constitue environ ¾ de la masse du corps humain

Les tissus malades ou endommagés contiennent généralement plus d’eau ce qui permet de les détecter avec l’IRM

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6
Q
  1. L’état naturel
A

0- À l’état naturel certains noyaux atomiques possèdent un « spin » comme, par exemple, celui de l’hydrogène—dépendant du nombre de protons. Ne tournent pas vraiment mais produisent un champs magnétique avec deux pôles comme l’aiguille d’une boussole

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7
Q
  1. la magnétisation
A

le champ magnétique de l’appareil de résonance magnétique va aligner celui, beaucoup plus faible, de chaque proton des atomes d’hydrogène contenues dans l’eau des différents tissus de l’organisme

Deux conséquences possibles : état énergétique faible (parallèle au champs magnétique—la majorité des noyaux atomiques) et état énergétique élevé (perpendiculaire au champs magnétique—pas montré ici)

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8
Q
  1. excitation
A

la région dont on veut avoir une image est ensuite bombardée—excitée—par des ondes électromagnétiques oscillant à une fréquence spécifique—la fréquence de Larmor—et appliquées par salves de quelques millisecondes (séparées par un temps de répétition—TR)

L’énergie absorbée par les noyaux atomiques produit une transition d’état énergétiques : de faible à élever dans la majorité des cas

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9
Q
  1. la résonance magnétique
A

à l’arrêt des ondes électromagnétique, ces noyaux excités retournent à leur alignement originel (parallèle au champs magnétique)—ce qui produit une transition d’état énergétiques d’élevé à faible—on appelle ce retour à l’équilibre la relaxation.

Pendant la relaxation, les noyaux perdent de l’énergie qui est émise sous forme d’un signal électromagnétique à des fréquences radios. C’est la fameuse «résonance magnétique».

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10
Q

image coupe du tissu

A

Des capteurs mesurent et relaient cette information à un ordinateur qui combine ces données pour créer des images de coupe du tissu dans différentes orientations selon un traitement mathématique.

Permet des coupes horizontales, sagittales et coronales.

L’intensité de la résonance magnétique est proportionnelle à la densité des noyaux atomiques dans le tissu—et, souvent, à son taux d’hydratation.

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11
Q

T1

A

T1 est le temps requis pour que 63% des noyaux retrouvent l’équilibre après une salve d’ondes (phase d’excitation) électromagnétiques. (T1 définition) calculer quantité l’eau

L’eau et le liquide céphalorachidien ont un long T1 (3000–5000 ms) et paraissent noirs sur les images pondérées par T1, et les tissus lipidiques comme les axones myélinisés ont un court T1 (260 ms) et paraissent clairs sur les images pondérées par T1. Et les corps cellulaires, ont un T1 intermédiaire et paraissent gris.

Résolution spatiale de moins de 1 mm

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12
Q

exemple perturbation cerveau Greg West

A

Chaque cerveau pondéré par T1 doit être aligné avec les autres — on dit « registered » en anglais — avant la sommation.

Significant peaks in hippocampus = HPC; significant peak in cerebellum = C.

L’hippocampe est associé à une stratégie de navigation de type « place » (par opposition à « response » plutôt associée au noyau caudé). C’est-à-dire avec une carte mentale (plutôt que des associations stimulus-réponse—quand tu arrives à la rue St-Denis, tu tournes à droite)

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13
Q

la première expérience d’imagerie cérébrale

A

Dépense énergétique demanderait + nutriment amener par sang = poids tête augmenterait

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14
Q

découverte IMRf

A

L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle a été développée dans les années 90 par Seiji Ogawa

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15
Q

origine du signal Bold

A

Le système vasculaire amène du sang riche en oxygène aux capillaires près des neurones actifs, sang en provenance des artères cérébraux.

L’hémoglobine est une métalloprotéine qui a pour rôle de transporter l’oxygène (O₂) dans le sang depuis les poumons.

C’est cette propriété du sang qui est exploitée en IRMf.
+ une région contient d’oxyhémoglobine,
+ retrouvera son état d’équilibre rapidement après une pulsation d’onde électromagnétique à une fréquence spécifique

Le signal BOLD repose sur un contraste entre la magnétisation d’une région à deux moments différents. Plus précisément, la mesure utilisée est le temps de relaxation T2* des noyaux de l’oxygène. La résolution spatiale est excellente, d’environ 1 mm³ à 5 mm³, et chaque unité d’analyse est appelée un voxel.

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16
Q

prix nobel découverte hémoglobine

A

En 1936, Linus Pauling (Nobel de chimie en 1954 et Nobel de la paix en 1962) et Charles Coryell ont découvert que l’oxyhémoglobine (hémoglobine liée à l’O₂) est légèrement repoussée par un champ magnétique, tandis que la désoxyhémoglobine (hémoglobine sans O₂) est attirée par celui-ci.

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17
Q

réponse stimuli signal bold

A

Le signal BOLD est donc relativement lent et indirect (mesure l’apport en oxygène)

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18
Q

expérience block design

A

cortex visuel primaire s’active quand damier vs obscurité

Quand même activité visuel dans l’obscurité mais activité est moindre

d’habitude + long pas besoin dans cette étude voit déjà résultat

Ici, contrasté à de la noirceur.

Un cas où le signal est très fort. Pas toujours le cas.

La condition contrôle doit entraîner l’activation des mêmes traitements que ceux activés par la condition expérimentale à l’exception du traitement étudié.

Le contraste des deux conditions permet donc l’isolation d’une activité propre au traitement qui est exécuté que dans la condition expérimentale.

Confirmer IRMf savait déjà rien découvert

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19
Q

traitement signal Bold

A

Ici, montré sur une tranche horizontale d’un cerveau… Moyenné à travers les échantillons et les « blocks ». Donc 1 image par sujet.

  • 1 participants
  • Stimulation (damier)
  • Contrôle (noirceur)
  • Donne 1 région chez 1 participant active
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20
Q

méthode moyenné signal Bold

A

Ensuite, généralement, on combine les images pondérées par le signal BOLD à travers plusieurs sujets.

Mais il faut d’abord « aligner » les cerveaux — à partir d’images T1 qui contiennent des repères anatomiques.

la peut les moyenné quand son aligné montrer une image + précise

Souvent moyenner chez tous participants pour voir résultats

Mais cerveau différents faut essayer rendre + comparable avant moyenner

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21
Q

signal trial design

A

les « single trial design » illustrés ici.

On a 2 conditions. Disons damier vs. plage noire. Et elles alternent dans un ordre aléatoire, souvent à intervalle irrégulier.

En haut, on voit la réponse BOLD à un voxel spécifique du cerveau pendant l’expérience.

En bas, on voit la moyenne des réponses A et la moyenne des réponses B (alignées sur le commencement des A et des B). On appelle ces réponses moyennes des potentiels évoqués BOLD.

Ce type de devis expérimentaux permet des analyses puissantes…

Réaliser pas nécessaire block design
+ signal + possibilité d’analyse que block design

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22
Q

paradigme d’adaptation

A

Paradigme d’adaptation : quand un événement est répété 2 fois de suite, la réponse est diminuée la seconde fois à cause de l’adaptation neuronale.

Toutes ces analyses, y compris celle utilisant l’adaptation, considère chaque voxel indépendemment des autres. Cependant, des patrons d’activation BOLD sont habituellement associés à des conditions expérimentales. Il est plus puissant statistiquement de tenir compte de ces patrons d’activations. On parle de MVPA (multivoxel pattern analysis) ou « decoding »: reconnaissance de patrons d’activité de voxels.

Au début, des régressions multiples linéaires. De plus en plus, on utilise l’apprentissage machine. Permet de tenir compte de patrons d’activation non-linéaire (souvenez-vous du clin d’œil—le ou exclusif)…

  • Neurones répondent et d’autres répondent pas (pt pas même sous-ensemble)
  • Peut pas regarder dans voxel impossible
  • Quand neurone s’active, après ils sont moins sensible (fatigué)
  • Activité voxel tasse diminue mais pas voxel chien (méthode ouvrir voxel)
  • Succession essais = phénomène d’adaptation
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23
Q

permis Jack Gallant et son équipe décoder les images percues

A

décoder (classer activité du cerveau)—les images perçues (et, dans un autre article, rêvées) par les sujets.

Pierre Bellec, Simona Brambati, Sven Joubert, etc. dans le département.

En regardant l’activité du cerveau décoder ce que la personne était en train de voir

Lire pensées visuelle

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24
Q

avantages et limites IRMf

A

Avantages :
- Très bonne résolution spatiale
- Accessibilité croissante
- Non-invasive…

Limites :
- Faible résolution temporelle
- Mesure indirecte de l’activité cérébrale (flot sanguin)
- Coût élevé
- Contre-indications:
- Femmes enceintes
- Prothèses ferromagnétiques
- Claustrophobie
- Inconvénients lors d’expérimentation :
- Bruit (entre 80 et 130 dB)
- Espace restreint

25
Q

l’électrophysiologie unitaire

A

mesure la différence potentiel électrique entre une/plusieurs électrodes actives et de référence

Intracellulaire avec microélectrodes de verre remplie d’électrolytes. Chez les animaux anesthésiés.

Extracellulaire souvent avec plusieurs filaments de tungsten. Demande traitement des signaux pour séparer les potentiels d’action individuels venant de différents neurones

26
Q

électrophysiologie chez chimpanzé

A

Aujourd’hui, souvent chez le chimpanzé plus proche phylogénétiquement de l’humain. Souvent après avoir appris une tâche via apprentissage opérant et « façonnage »…

Prend beaucoup temps entrainer singes + difficile

27
Q

histogramme temporel (électrophysiologie unitaire)

A

On voit que pendant la période de présentation du stimulus, la densité des potentiels d’action augmente. On résume cette information à partir d’un histogramme temporel péri-stimulus.

On peut comparer la hauteur des barres (fréquence des potentiels d’action ou nombre de potentiels d’action par unité de temps—la largeur d’une barre) pendant la présentation d’un stimulus avec la hauteur des barres avant et après la présentation du stimulus

  • plus forte densité de points
  • Ex: neurone réponde à un visage donné mieux sa
28
Q

l’orientation de la barre électrophysiologie unitaire

A

Quand le stimulus varie suivant une dimension—ici l’orientation de de la barre—on peut représenter les données sous forme de courbe d’accord (« tuning curve » en anglais).

Correspond à la courbe d’accord d’un type de neurone qu’on appelle « cellule simple » dans V1

29
Q

électrophysiologie chez humain

A

chez les patients épileptiques pharmacorésistants, on procède parfois à l’ablation du foyer épileptique.

Afin de localiser ce foyer le plus précisément possible, on implante souvent des électrodes profondes. L’activité neuronale de ces patients est observée pendant 1 à 2 semaines, le temps que quelques crises d’épilepsie surviennent.

Des chercheurs peuvent alors tester ces patients si les patients n’y voient pas d’inconvénient…

  • Local field potential (LFP). Gros contacts qui enregistrent l’activité de plusieurs centaines de neurones. Mais quand même très précis.
  • Mais on peut ajouter des grappes de filaments de tungsten pour faire de l’enregistrement électrophysiologique unitaire
30
Q

expérience classification dans agmydale

A

ASD : autistes et épileptiques

Contrôles : épileptiques

Image de classification dans l’amygdale

Répondait + bouche (autisme)

31
Q

avantages et limites électrophysiologie unitaire

A

Avantages :
- Résolution spatiale : excellente, mais limitée aux neurones ciblés
- Résolution temporelle : excellente

Limites :
- Méthode invasive, donc limitée chez l’humain aux cas de chirurgie.
- Coût élevé
- Accessibilité faible : longue procédure

32
Q

découverte EEG électroencéphalographie

A

Hans Berger, un psychiatre allemand, a découvert les ondes cérébrales qui peuvent être détectée à la surface du scalpe en 1929

33
Q

qu’est ce que le signal électroencéphalique

A

Le signal électroencéphalique est une différence de potentiel électrique entre une électrode cérébrale et une électrode de référence comme la mastoïde (saillie conique située à la partie inférieure de l’os temporal).

L’électrode de référence permet de “purifier” le signal en éliminant le bruit électrique ambiant. Son activité est soustraite à celle des autres électrodes.

Le nom des électrodes sont habituellement composé de la première lettre du lobe sous-jacent (e.g. ‘P’ pour le lobe pariétal) et d’un nombre.

Les nombre impairs = l’hémisphère gauche et les nombres pairs = l’hémisphère droit.

Champ magnétique mesurable par électrodes

34
Q

qu’est ce que permet l’EEG

A

L’EEG peut aider (mais est souvent insuffisant) à diagnostiquer des foyers épileptiques, des tumeurs cérébrales, des lésions, des caillots, etc. Il aide aussi à trouver l’origine de migraines, de problèmes d’étourdissements, de somnolence, etc.

A permis l’étude approfondie du sommeil, de l’épilepsie et des dommages cérébraux telles les commotions cérébrales.

35
Q

réduire résistance mauvaise conduction d’électricité au niveau du crane

A

Parfois quelques électrodes. Le plus souvent 64 et peut aller jusqu’à 256 électrodes.

Le voltage généré par les cellules cérébrales et enregistré par l’EEG est de l’ordre de 20 à 100 µV.

Le crâne est un très mauvais conducteur d’électricité et interfère avec la transmission des influx électriques vers le cuir chevelu. Même si la distance qui sépare le cerveau du cuir chevelu n’est que de quelques millimètres, cela représente un véritable gouffre électroencéphalographiquement.

Pour réduire la résistance, on ajoute du gel conducteur, on tasse les cheveux, on gratte le cuir chevelu…

Le signal est si faible que les interférences électriques, ou artefacts, provenant d’autres sources (moteurs, lumières, voire clignements des yeux) sont souvent aussi fortes que le signal que l’EEG essaie de détecter.

La fréquence de l’EEG varie entre 1 et 100 Hz.

36
Q

EEG reflète potentiel action neurone en particulier ?

A

Faux
Ne reflète pas les potentiels d’action de neurones en particulier.

Reflète plutôt la somme des potentiels post-synaptiques dendritiques d’un ensemble des neurones pyramidaux dont les corps cellulaires sont dans la couche 2 du cortex cérébral (la 1er couche étant la plus profonde (superficielle)) qui tendent à être synchronisés et de même orientation (perpendiculaire à la surface du cortex).

Il s’agit de la couche contenant les principales afférences corticale du thalamus.
- Surtout ceux des gyri mais aussi ceux des sulci.

Le signal EEG brut est surtout utilisé pour extraire la puissance de l’activité dans certaines bandes de fréquences sur un long

37
Q

intervalle temps

A

intervalle de temps
delta = < 4Hz
théta = 4-8 Hz
alpha = 8-12 Hz
béta = 12-25 Hz
gamma = 25-100 Hz (apprendre, mais va être évident)

38
Q

les potentiels évoqués électrophysiologiques

A

En fait, utilisé avec le signal EEG bien avant d’être utilisé avec le signal BOLD.

Le moyennage élimine le « bruit » et laisse apparaître les potentiels évoqués.

L’amplitudes des potentiels évoqués est typiquement moindre que celle de l’EEG (ici +/- 2 µV).

Les composantes de l’ERP sont nommés ‘P’ pour positive ou ‘N’ pour négative puis d’une latences ou d’un ordre (N2 pour 2ième composante négative).

Précision temporelle de l’ordre de la ms.

Les composantes plus précoces ont tendances à correspondre à des étapes de traitement de bas niveau (P100 -> traitement dans V1) alors que les composantes plus tardives ont tendance à correspondre à des étapes de traitement de plus haut niveau (N170 -> traitement dans le gyrus fusiforme du cortex temporal)

39
Q

distribution topographiques des ERP est informative

A

Topographies.

Mais difficile d’inférer la ou les sources (i.e. les dipôles) d’une distribution d’activité EEG sur le scalpe à cause du problème inverse—une infinité de sources produisent exactement la même distribution d’EEG sur le scalpe.

Donc surtout utile pour sa résolution temporelle

40
Q

étude sur la N2pc découverte

A

a été observée pour la première fois par Luck et Hillyard en 1990 et a été nommée par les mêmes chercheurs en 1994

41
Q

étude N2pc

A
  • la N2pc est activée lorsque les cibles sont présentées dans le champ visuel, apparaissant controlatéralement par rapport à ces stimuli
  • Ces résultats ont conduit les chercheurs à conclure que la N2pc est associée à un processus de filtrage qui se produit lorsqu’une personne concentre son attention sur un objet tout en ignorant les autres, particulièrement dans des situations de pop-out.
  • moyennent les potentiels évoqués dans les conditions ipsilatérales et controlatérales respectivement, puis ils soustraient les courbes ipsilatérales et controlatérales, obtenant une courbe unique possédant une composante négative à environ 200 ms, nommée N2pc
  • soulignent l’importance de la N2pc dans le traitement visuel et la sélection attentionnelle, en particulier dans les contextes où des stimuli saillants attirent l’attention.
42
Q

EEG avantages et limites

A

Avantages :
- Résolution temporelle excellente : de l’ordre de la ms
- Non-invasive
- Coût faible
- Très accessible

Limites :
- Résolution spatiale faible : chaque électrode couvre une superficie d’environ 3 cm2, car le signal est dévié et réduit par les os du crâne.
- Problème inverse: il est impossible de connaître précisément la localisation de la source de l’activité électrique.
- Le signal acquis est extrêmement faible (20 à 100 μV) ce qui le rend vulnérable aux interférences (clignement des yeux, activité cardiaque, machines dans la pièce).

43
Q

La MEG magnétoencéphalographie

A

a MEG enregistre les oscillations neuronales du cerveau, mais elle le fait par l’entremise des faibles champs magnétiques émis par cette activité plutôt que par leur champ électrique.

Capté par une matrice de SQUIDs (superconducting quantum interference devices). Magnétomètre très sensible capable de détecter un champs magnétique aussi faible que 5*10-18 Tesla.

Ont besoin d’être refroidi à partir d’hélium liquide (-195.79 °C). Très cher.

Les paradigmes et les analyses sont essentiellement les mêmes.

44
Q

processus MEG

A
  • Un courant dans un fil induit un champs magnétique selon la règle de la main droite
  • Pour les dendrites des neurones pyramidaux ceci se traduit par des champs perpendiculaires à la surface du scalpe dans les sulci et parallèle à la surface du scalpe dans les gyri.
  • Seulement l’activité en provenance des sulci est captée par la MEG—un sous-ensemble de ce qui est capté par l’EEG. Ceci simplifie le problème inverse.
  • Aussi, moins de perte de signal à travers les tissus des méninges et le crâne. Ceci aussi simplifie le problème inverse.

Résultat : la MEG a une bien meilleure localisation des dipôles que l’EEG. (spatialement)

45
Q

MEG avantages et limites

A

Avantages :
- Bonne résolution spatiale
- Excellente résolution temporelle
- Non-invasif

Limites :
- Coût élevé
- L’appareil est beaucoup plus complexe et capricieux que l’électroencéphalographe
- Peu accessible

46
Q

jusqu’à présent quel est la faiblesse des méthodes

A

sont essentiellement corrélationnelles, établissant une relation entre une fonction cognitive et une activité cérébrale

47
Q

quel méthode rapproche d’un lien causal

A

Avec les techniques de perturbation (comme celles utilisées par Greg West dans l’article mentionné précédemment), nous nous rapprochons de méthodes permettant d’établir un lien causal

48
Q

la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) définition

A

La Stimulation Magnétique Transcrânienne (SMT, ou TMS en anglais), qui permet de réaliser des lesions transitoires, est sans doute la méthode la plus connue de stimulation cérébrale non invasive (NIBS).

49
Q

découverte SMT

A

Cette recherche a une longue histoire, remontant au 18ème siècle avec Luigi Galvani, qui a découvert en 1781 qu’une décharge électrique pouvait provoquer la contraction des muscles de la cuisse d’une grenouille.

Un épisode marquant se produit en 1874, lorsque le médecin américain Robert Bartholow applique un courant électrique à la dure-mère exposée de Mary Rafferty, entraînant des contractions musculaires, puis des convulsions et finalement un coma. Elle décède 72 heures plus tard (Horvath et al., 2011, Journal of Medical Ethics).

C’est Anthony Baker, Ian Freeston et R. Jalinous qui ont fabriqué le premier stimulateur fiable, présenté dans The Lancet en 1985.

50
Q

SMT méthode

A

On produit un fort champ magnétique pulsé de 2 à 3 Tesla à l’aide d’une bobine d’induction—ce champs passe directement à travers le crâne sans aucune douleur, le plus souvent.

On ajuste habituellement la force du champs pour produire une contraction des doigts suivant la stimulation du cortex moteur primaire

La profondeur de la stimulation est limitée à environ 1.5 cm sous la surface du crâne à cause de l’atténuation rapide du champ magnétique avec la distance.

Produit un courant interagissant localement et brièvement avec le flot d’ions à travers la membrane des neurones et donc avec l’activité nerveuse.

51
Q

pourquoi produit contraction du doigt

A

Homoncule de Penfield du cortex moteur primaire juste devant la scissure centrale.

Remarquez comme les doigt, le pouce en particulier, sont démesurément grands, magnifiés.

Donc cibles faciles

52
Q

SMT répétitive vs pulsation unique

A

SMT répétitive (ou rTMS en anglais). Une pulsation à la s pendant une dizaine de minutes. Effets peuvent durer plusieurs heures voir quelques jours. Une stimulation forte interrompt l’activité nerveuse—crée une « lésion » temporaire. Une stimulation faible facilite le traitement. La méthode utilisée pour les applications cliniques.

Depuis 2002, acceptée par Santé Canada comme traitement contre la dépression via stimulation du cortex préfrontal dorsolatéral (acronyme = DLPFC en anglais) gauche.

rTMS n’a pas une très grande résolution temporelle.

SMT à pulsation unique (single TMS pulse). Pendant une tâche. Peut stimuler à un moment précis.

Important dans les deux cas d’utiliser une stimulation contrôle (sham stimulation, en anglais) lors d’une expérience (mais pas lors de traitement, évidemment). Voici un exemple SMT à pulsation unique

53
Q

exemple SMT pulsation unique

A

Visages et maisons dont les distances entre les attributs varient (rangée du haut) et les parties (rangée du bas).

La pulsation “double” (pas unique ici) de l’appareil SMT accompagne ou pas la présentation d’un premier visage.

Le SMT pouvait être appliqué soit au niveau de l’OFA (Occipital Face Area, identifié en IRMf) droit ou gauche, ou au niveau de la vertex qui ne participe pas à la reconnaissance de visage.

Ensuite, un second visage est présenté et le sujet doit dire s’il est identique au premier

Performance plus faible pour les visages identifiables par leurs parties quand stimulation dans l’OFA droit que quand sur le vertex et quand pas de stimulation du tout.

Donc OFA droit serait causalement lié à l’encodage des parties des visages.

54
Q

avantages et inconvénients SMT

A

Avantages :
- Démonstration de l’implication causale d’une région cérébrale dans une tâche expérimentale
- Bonne résolution spatiale (1cm2),
- Excellente résolution temporelle (de l’ordre de la ms pour la méthode SMT à pulsation unique)
- Matériel relativement peu coûteux
- Non invasive, non nocive?

Limites :
- Contre-indications : épilepsie
- Difficile de stimuler des régionssous-corticales
- Peut être douloureuse (e.g. dans le lobe frontal et temporal)

55
Q

optogénétique

A

Nagel et al. (2003) ont montré que la canal-rhodopsine-2 (channelrhodopsine-2 en anglais) issue d’une algue verte (Chlamydodomonas reinhardtii) est un canal sodique (Na+) dépendant de la lumière bleue.

Karl Deisseroth fut le premier à exprimer l’ADN de la canal-rhodopsine-2 dans les neurones d’une souris.

Il dépolarise alors une population de neurones et produit une salve de potentiels d’action sous la lumière bleue. Excitateur

56
Q

les 5 étapes optogénétique

A
  1. Sélection de la protéine : Choisir des rhodopsines ou autres protéines photosensibles adaptées à la modulation de l’activité neuronale.

2 et 3. Génie génétique : Insérer le gène codant pour la protéine choisie dans le génome de neurones ciblés, généralement via des vecteurs viraux.

  1. Implantation d’une optrode : Placer une optrode, qui est une sonde permettant d’administrer la lumière aux neurones cibles.
  2. Stimulation : Utiliser des lumières de longueurs d’onde spécifiques pour activer ou inhiber les neurones exprimant la protéine.
57
Q

dépendant à la lumière jaune

A

L’halorhodopsine est un canal chlorique (Cl-) issu d’un microbe (Natronomonas pharaonis) dépendant de la lumière jaune.

Il hyperpolarise la population de neurones dans lesquels son ADN est exprimé sous la lumière jaune. Inhibiteur.

58
Q

avantages et limites optogénétique

A

Avantages :
Résolution spatiale et temporelle excellentes
Peu coûteuse

Limites :
Invasive
Peu accessible