Cours 4 théories péri-post natal Flashcards
péri ou post-natale
Complications obstétriques pendant la grossesse ou encore lors de l’accouchement
Pendant la grossesse, la théorie dominante est celle de l’infection, quoiqu’on regarde de plus en plus des carence nutritionnelles
Pendant l’accouchement,
on parle de manque d’oxygène (hypoxie fétal) ou de diabète de grossesse
Soutenu empiriquement – grande taille d’effet, surtout pour le diabète de grossesse
- On sait que si l’accouchement se passe mal, manque d’oxygène est un facteur de risque pour ceux qui développe un trouble grave plus tard
- Si la mère est atteinte d’un virus, l’enfant pourrait être plus à risque
hypothèses pour théorie du virus
Six théories actuelles sous études:
Infection rétrovirale
Suppose un virus qui devient partie intégrante du génome et qui modifie les gènes et leurs expressions chez le sujet et ses descendants.
Certaines preuves dans études post-mortem, mais pas chez sujets vivants
Infection virale au cerveau
(chez l’adulte – pas de preuves solides)
Infection virale à l’enfance
En liens avec théories neurodéveloppementales mais pas encore soutenues par preuves
Exposition de la mère à un virus pendant la grossesse
A le plus de preuves – plusieurs études (Copenhagen High Risk study) soutiennent un lien entre la Sx et le tr.BP et un virus lors du 2e trimestre (Mednick et al., 1994)
Réaction anormale du système immunitaire à un virus
– créant modification tissus cérébraux et entraînant la pathologie OU virus cause un désordre immunitaire et le cerveau attaque ses propres tissus
La Sx serait une forme de désordre immunitaire du cerveau.
type de virus étudiés
Influenza
Rubéole
ITS (gonorrhée, syphilis, condylomes,…)
Cytomégalovirus (de la famille de l’herpès)
théorie 4 virus
Théorie 4 - explication possible:
Le virus affecte directement le fœtus pendant la grossesse
Ou encore: la réponse antivirale de la mère entraîne la production de cytokines pro-inflammatoire qui entraînent des développements anormaux au cerveau, sur des régions particulières (liées à la cognition).
Selon Matheson et al. (2011) – la qualité de l’évidence qui soutient ceci est pauvre et une analyse des méta-analyses ne soutiennent pas un effet (voir article de Lecomte et al., 2019)
autre possibilité pré-natal - traumatisme
Traumatisme ou stress sévère de la mère lors de la grossesse causerait un débalancement du cortisol qui affecterait le développement cérébrale du fœtus.
Le cortisol est une hormone stéroïde qui est libérée dans l’organisme en réponse à un stress physique ou psychologique.
La sécrétion de cortisol déclenche divers processus générateurs d’énergie qui ont pour but de fournir au cerveau un apport en énergie suffisant pour préparer la personne à faire face aux agents de stress.
Outre cette fonction d’hormone “ du stress “, le cortisol joue un rôle déterminant dans la presque totalité des systèmes physiologiques, intervenant dans:
la régulation de la tension artérielle, de la fonction cardio vasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire.
explication traumatisme
- Les mères ayant vécu l’ouragan ou verglas plus de risque que l’enfant ait un trouble, ils ont plus de problèmes quand leur mère était enceinte pendant les évènements, pas spécifique juste aux troubles mentaux
- 5e mois bipolaire, 6e schizo
Traumatisme de la mère lors de la grossesse (lié au même mois de gestation que virus – 5e ou 6e).
toxoplasmose
Toxoplasmose (pas virus – parasite),
mais causerait une infection similaire au virus (soutien pauvre-modéré par
méta-analyses!! Taille
d’effet moyenne)
- Toxoplasmose : enlève la peur… surtout souris alors si les chats courent après et mère enceinte, peut pas faire la litière
naissances hivernales
Selon Schwartz: beaucoup plus de personnes avec une Sz sont nées à l’hiver ou au printemps (10% de plus)
Hypothèses courantes: virus ou manque de vitamine D
Hypothèse proposée : faible luminosité dérange le rythme circadien (affecte la mélatonine) – ce qui aurait un impact sur la température interne et le développement du fœtus.
Qualité de la preuve est pour l’instant faible selon la méta-review de Matheson (2011)
déficience nutritionnelles
Plusieurs études récentes se sont intéressées aux manques nutritionnels pendant la grossesse.
Pendant les périodes de famines = + de personnes avec schizophrénie (2x) (soutien empirique selon méta-analyse de MacDonald et Schultz, 2009)
Les déficiences les plus problématiques sont présumées:
Folate (acide folique) – probablement lié à des problèmes de réparation de l’ADN donc à plus de risque de mutation, aussi lié à des problème de méthylation de l’ADN donc toucherait l’expression de gènes liés au développement neurodéveloppemental.
Omégas-3: pas clair mais certaines études suggèrent qu’en avoir plus pendant la grossesse = de meilleures fonctions cognitives chez l’enfant de 4ans.
Rétinal (Vit A) – aurait une fonctione antioxidante neuroprotectrice chez le fœtus.
Vit D (mentionné plus tôt)
Fer: lié au développement du cerveau du fœtus et aussi à la neurotransmission de la dopamine.
Protéines/calories: lien a été fait dans les études fondamentales (rats) mais pas encore avec humain – liens avec des dérèglements au niveau des neurotransmetteurs, des cellules, électrophysiologique, et comportemental.
complications à la naissance
Plusieurs études ont démontrés des complications obstétriques liées à des TMG plus tard (Buchanan & Carpenter, 2005)… on ne sait pas si ces troubles sont liés aux prédispositions génétiques ou non…mais grande taille d’effet
Manque d’oxygène (hypoxie fétal– McNeil (1988)
Diabète de grossesse***, pré-éclampsie, malformations congénitales
Hémorragies, incompatibilité sanguine (Rhésus)
Faible poids de l’enfant, petite circonférence de la tête
- Les facteurs de risque sont présentés comme étant séparés, mais se peut qu’ils soient connectés
- Confirmé que les complications grossesses est un facteur de risque
neurophysiologie - schizo
Pour schizophrénie: hypothèse de la dopamine prédomine
Trop de D2
Pas assez de D1
Preuves: amphétamines agissent sur D2 et donnent des symptômes similaires à la psychose…
Pas si clair que cela le rôle exact de la dopamine car les nouvelles molécules n’agissent pas sur la dopamine et agissent sur les symptômes positifs…
hypothèse de la dopamine
- On pense que les troubles psychotiques sont plus neuro développementaux plutôt que dégénératif, car souvent on peut voir des difficultés cognitives au courant de la vie qui empirent
- La dopamine ferait en sorte que La personne développe une hypervigilance pour des détails qui ne changent rien à sa vie, donner du sens à des choses qui normalement en ont pas
La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l’humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance.La perte de dopamine dans certaines parties du cerveau entraîne la rigidité musculaire typique de la maladie de Parkinson.
glutamate
Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l’apprentissage et la mémoire.
- La glutamate serait impliquée, impact sur diminution des symptômes quand on réduit, car ca touche aussi d’autres neurotransmetteurs
rappels autres neurotransmetteurs
La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour l’attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l’apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque.La noradrénaline joue un rôle dans les troubles de l’humeur.
La sérotonine contribue à diverses fonctions comme la régulation de la température, le sommeil, l’humeur, l’appétit et la douleur.La dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l’agressivité impliqueraient tous certains déséquilibres de la sérotonine.
Le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l’anxiété. Des drogues qui augmentent le niveau de GABA dans le cerveau sont utilisées pour traiter les crises d’épilepsie et pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie d’Huntington.
TMG et neurotransmetteurs
À retenir: de multiples systèmes et neurotransmetteurs sont impliqués dans les TMG.
On s’intéresse davantage aux interactions entre les systèmes qu’aux effets d’un système ou d’un neurotransmetteur isolé.
Aussi, interactions avec l’environnement (ex: liens entre saisons, lumière, sommeil, stress…)