Cours 2 aspects neuro et nosologiques Flashcards
début de la classification diagnostique des TMG - pinel
La classification actuelle des troubles mentaux graves tire ses origines du 19ième siècle
- Début vers Pinel : on inclus tout le monde qui fonctionne mal en société (déficience aussi)
Philippe Pinel publie en 1801 le Traité médico-philosophique sur l’aliénation qui distingue:
Mélancolie
Manie
Démence
Idiotisme
kraepelin
A créé l’embryon des catégories DSM d’aujourd’hui
- Kraepelin est celui qui avance qu’on peut distinguer les personnes à partir de certains traits/symptômes
Par plus de 1000 études de cas, détermina des groupes de symptômes reliés à des catégories:
dementia praecox - démence précoce (capacité cognitive réduite) avec des sous-groupes
insanité maniaco-dépressive - trouble de l’humeur
paraphrénies / paranoïa - démence paranoïde pourrait simplement être un trouble délirant (faut voir les autres symptômes)
démence précoce - morel
Démence précoce («sénilité de la jeunesse») : terme utilisé pour la première fois par le psychiatre français Bénédict Augustin Morel au milieu des années 1800
Terme utilisé de façon simplement descriptive
Pas d’intention d’en faire une catégorie diagnostique contrairement Kraepelin
Peu d’indices à l’effet que Kraepelin savait que le terme avait déjà été utilisé lorsqu’il décrivit sa «dementia praecox»
démence précoce - kraepelin
Regroupe :
Catatonie (Kahlbaum) : stupeur, postures anormales
Hébéphrénie (Hecker) : trouble frappant à l’adolescence et entraînant comportements erratiques et détérioration rapide de toutes les fonctions mentales
Démence paranoïde : peurs étranges et sentiment de persécution
Au départ, 36 symptômes psychiques et 19 symptômes physiques
Symptôme le plus commun = hallucinations (surtout auditives)
Caractérisée par un début précoce, un mauvais pronostic et un cours détérioratif marqué par une altération du fonctionnement social
démence précoce (capacité cognitive réduite) avec des sous-groupes
Hébéphrénie c’est quand ça se détériorait rapidement, démence paranoïde pourrait simplement être un trouble délirant (faut voir les autres symptômes)
pierre de rosette
- Pierre de rosette est la première fois qu’un texte était écrite en 3 langues, kraepelin dit qu’on a tout ça mais on doit trouver une façon de mieux comprendre le trouble pour avoir le bon outil (catégories pour faire des liens entre les pathologies et les symptômes)
bleuler
Rejette le terme démence précoce
Introduit le terme de schizophrénie en 1911
Réfute l’idée d’une évolution nécessairement dégénérative et peut frapper plus tard
Croit que la schizophrénie est le résultat d’un désordre biologique, mais s’attarde au contenu psychologique des symptômes
Voit un continuum entre la schizophrénie et la maniaco-dépression
les 4 A de bleuler
Associations relâchées
affectent la capacité à raisonner de façon cohérente - ses pensées sont embrouillées
Affectivité inappropriée
manifestation d’émotions inappropriées aux circonstances
Ambivalence
émotions et attitudes contradictoires envers les gens - aime sa mère mais pense qu’elle nous veut d’y tord alors on craint sa mère
Autisme
retrait social et préférence pour son monde intérieur
karl jaspers
Notions de compréhension et d’explication des symptômes.
- Jaspers ne pense pas qu’un suivi psychologique est important, car c’est un désordre biologique
Les expériences d’un individu peuvent être comprises si elles sont significatives selon sa personnalité et son histoire de vie – les névroses.
Les psychoses ne seraient pas compréhensibles et seraient donc explicables par un désordre biologique.
adolf meyer
“We should give up the idea of classifying people as we do plants.”
Croit en l’impact de l’histoire personnelle sur la manifestation des symptômes.
Milite pour une approche holistique de la psychiatrie dans laquelle les aspects biologique, psychologique et sociologique seraient considérés d’importance égale.
- Meyer est contre l’idée de classifier
kurt schneider
Décrit les «symptômes de premier ordre» qui permettent de distinguer le vécu d’une personne ayant la schizophrénie d’une ne l’ayant pas (diagnostic différentiel) :
Pensées audibles
Voix qui argumentent
Voix qui commentent les actions
Hallucinations somatiques
Retrait de pensées
Intrusion de pensées
Diffusion des pensées
Perception délirante
Sentiments, impulsions et actions imposées
autres auteurs et concepts
Suivant les traces de Bleuler, Kasanin propose en 1933 le concept de «psychose schizo-affective» pour décrire les personnes se situant entre la schizophrénie et le trouble maniaco-dépressif.
Leonhard introduit les termes «trouble bipolaire» et «dépression unipolaire» en 1957, distinguant les personnes souffrant de manie et de dépression de celles souffrant uniquement de dépression.
dsm 5
DSM-IV (1994)
DSM-IV-TR (2000)
DSM-5
1999 : début de la planification
[…] nombreux retards / sortie repoussée […]
Mai 2013 : sortie officielle lors du congrès annuel de l’APA
utilité d’une classification diagnostique
- Pourquoi ça vaut la peine de faire une classification diagnostique ? uniformiser le vocabulaire entre les experts, faciliter les traitements, avoir un nom permet de moins se sentir seule
Les catégories devraient être exhaustives et mutuellement exclusives
Les catégories devraient être liées à une étiologie particulière
Guider le traitement et prédire la réponse à celui-ci
Prédire le pronostic
Faciliter la recherche en permettant l’utilisation de groupes de participants homogènes
Faciliter la communication entre professionnels
Faciliter la recherche en permettant l’utilisation de groupes de participants homogènes
Faciliter la communication entre professionnels
Plus simple pour les assurances
problèmes de classification
Les catégories devraient être exhaustives et mutuellement exclusives
- Problèmes : bcp de troubles comorbides, les symptômes ne devraient pas se retrouver dans les autres catégories
Les catégories devraient être liées à une étiologie particulière
Diagnostics ne renvoient pas à une étiologie unique
Les catégories devraient servir à guider le traitement et renseigner sur la réponse au traitement
Le traitement est guidé par les symptômes et non par le diagnostic
schizo et tx panique
Attaques de panique
7.1% - 63%
Moyenne estimée : 25%
Trouble panique
3.3% – 29.5%
Moyenne estimée : 15%
schizo et tspt
schizo et toc
comobidité schizo et dépression
Lien entre symptômes psychotiques et affectifs est central au problème de la classification diagnostique.
Le trouble schizo-affectif pose problème pour la théorie dichotomique de Kraepelin séparant la schizophrénie du trouble bipolaire.
Signes avant-coureurs de psychose (prodrome)
Repli sur soi, isolement
Manque de concentration, indécision
Symptômes négatifs
Avolition (perte de motivation)
Anhédonie (perte de plaisir)
Symptômes dépressifs post-psychose (phase résiduelle)
Réaction de deuil à la perte ou au trauma liés à l’épisode psychotique