Cours 4 - Propriétés des éléments lexicaux Flashcards

1
Q

Def. grammaires syntagmatiques et qu’est-ce qu’elles comportent? (3)

A

Ce sont des grammaires formelles qui comportent :
- Un ensemble de règles syntagmatiques (ou règles de réécriture)
- Du vocabulaire non terminal (A, B, C, etc). [Dans le cas de l’analyse de la phrase, il s’agit des différents syntagmes.]
- Du vocabulaire terminal (a, b, c, etc.) [Dans le cas de l’analyse de la phrase, il s’agit des catégories (N, V, etc.).]

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2
Q

Quelle est la forme des règles syntagmatiques?

A

X -> Y

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3
Q

Que signifie :
X
->
Y

A

X : un seul élément du vocabulaire non terminal (syntagme)
-> : “se réécrit”
Y : un ou plusieurs éléments du vocabulaire terminal (catégorie) ou non terminal (syntagme)

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4
Q

À quoi servent les parenthèses dans les règles syntagmatiques?

A

Les parenthèses sont utilisées pour indiquer les éléments facultatifs.

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5
Q

À quoi servent les accolades dans les règles syntagmatiques?

A
  • Les accolades sont utilisées pour exprimer le choix exclusif.
  • Les deux termes entre les accolades sont en distribution complémentaire (la présence de l’un implique l’absence de l’autre).
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6
Q

Qu’est-ce que signifie la phrase suivante :
Au niveau des règles syntagmatiques, à la droite de la flèche, une seule catégorie majeure : la tête du syntagme.

A

Ça signifie qu’au niveau des règles syntagmatiques, le seul élément qui sera obligatoire à droite de la flèche est la tête du syntagme.

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7
Q

Voir diapos 7 à 10 pour des exemples

A
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8
Q

Def. récursivité

A

La récursivité renvoie au fait que des unités d’un certain type peuvent contenir des unités du même type (on peut les imbriquer les uns dans les autres).

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9
Q

Vrai ou faux : La récursivité est universelle. Explique.

A

Vrai. Toutes les langues humaines sont récursives. La récursivité est unique au langage humain. Il s’agit d’une des propriétés fondamentales du langage.
-> Voir diapo 11 pour exemples de la récursivité

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10
Q

Comment est-ce que les règles syntagmatiques varient d’une langue à l’autre? (3 points)

A
  • Toutes les catégories présentes dans une langue X ne sont pas forcément présentes dans une autre langue Y.
  • La composition des syntagmes n’est pas nécessairement identique d’une langue à l’autre.
  • L’ordre de base des mots peut être différent d’une langue à l’autre.
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11
Q

Vrai ou faux : Les relations hiérarchiques exprimées par les règles syntagmatiques sont universelles. Explique.

A

Vrai. Les phrases ne sont pas linéaires dans toutes les langues. Dans toutes les langues, la phrase est composée d’un SN et d’un SV. En conséquence, dans toutes les langues, le SN sujet est hiérarchiquement plus haut que le SN complément direct.

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12
Q

À l’aide des règles syntagmatiques, nous sommes capables d’engendrer toutes les structures syntaxiques de la langue (phrase de base)… MAIS cela ne suffit pas. Pourquoi?

A

Dans l’architecture du langage, outre les règles syntagmatiques, il nous faut un lexique (on ne peut pas seulement étudier le côté syntaxique, il faut aussi se pencher sur la sémantique). On doit étudier le lien entre la syntaxe et la sémantique = comment les mots du lexique sont-ils associés aux structures appropriées?
-> Voir diapo 16 pour preuve

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13
Q

Qu’est-ce que sont les mots du lexique?

A

L’ensemble des mots d’une langue, comme un dictionnaire.

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14
Q

Quelles sont les règles de correspondance des traits morphosyntaxiques? (3)

A
  • Correspondance des traits du verbe (nombre, personne) avec ceux du SN sujet.
  • Correspondance des traits de l’attribut (genre, nombre) avec ceux du SN sujet (verbe attributif = être, paraître, sembler, etc.).
  • Correspondance des traits de l’adjectif (genre, nombre) avec ceux du N qu’il modifie.
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15
Q

Quelle est la règles régissant l’occurence du déterminant?

A

Dans la majorité des cas, le déterminant est obligatoire devant un nom commun; interdit devant un nom propre.

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16
Q

Def. entrée lexicale

A

L’entrée lexicale d’un mot spécifie notamment la catégorie et l’environnement syntaxique dans lequel le mot doit se trouver (ex. ses traits de genre, de nombre, sa catégorie lexicale, son cadre de sous-catégorisation, sa grille thématique, sa prononciation, etc.).

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17
Q

Que retrouve-t’on dans la sous-catégorisation (sélection catégorielle) de X (X pouvant être un nom, un verbe, etc.)?

A

On retrouve le nombre et la catégorie des compléments qui sont sélectionnés par X.

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18
Q

Quelle est la forme générale d’un cadre de sous-catégorisation?

A

X [ _____ SY (SZ)]
-> SY étant un complément sélectionné et obligatoire de X
-> SZ étant un complément sélectionné et facultatif de X

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19
Q

Voir diapos 21-23 pour des exemples de sous-catégorisation des verbes

A
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20
Q

Qu’est-ce que ça signifie le fait qu’un complément doit être sélectionné par le verbe?

A

Un complément sélectionné par le verbe est un complément spécifique au verbe. Il permet de distinguer les verbes.

21
Q

Qu’est-ce qu’on doit faire pour déterminer si un complément du verbe est sélectionné ou non?

A

On doit procéder à certains tests syntaxiques.

22
Q

Quels sont ces tests?

A

Première batterie de tests :
- Omission
Deuxième batterie de tests :
- Insertion de “et ce”
- Remplacement par “en fait autant”
- Antéposition

23
Q

Qu’est-ce que le test d’omission nous permet de conclure?

A
  • Si l’omission fonctionne (on est capable d’omettre le complément), alors le complément est facultatif, mais on doit aller faire d’autres tests pour vérifier s’il est sélectionné.
  • Si l’omission ne fonctionne pas (on est incapable d’omettre le complément), alors le complément est obligatoire et donc nécessairement sélectionné = on l’inclut dans le cadre de sous-catégorisation.
24
Q

Pour la deuxième batterie de tests, c-à-d les tests suivants :
- Insertion de “et ce”
- Remplacement par “en fait autant”
- Antéposition
-> Qu’est-ce qu’ils nous permettent de conclure?

A
  • Si ces 3 tests fonctionnent (on est capable d’insérer “et ce”, on est capable de remplacer par “en faire autant” et on est capable de faire l’antéposition), alors le complément n’est pas sélectionné par le verbe = on ne l’inclut pas dans le cadre de sous-catégorisation.
  • Si ces 3 tests ne fonctionnent pas (on n’est pas capable d’insérer “et ce”, on n’est pas capable de remplacer par “en faire autant” et on n’est pas capable de faire l’antéposition), alors le complément est facultatif, mais sélectionné par le verbe = on l’inclut dans le cadre de sous-catégorisation entre parenthèses.
25
Q

Quelle est la différence entre :
a) Antéposition
b) Dislocation
c) Clivage

A

a) On déplace le complément au début de la phrase et on n’y touche pas.
b) On déplace le complément au début de la phrase et on le pronominalise dans la phrase.
c) On entoure le complément de c’est … que et on le déplace au début de la phrase.

26
Q

a) Qu’est-ce qui arrive si 2 tests sur 3 échouent?
b) Qu’est-ce qui arrive si seulement 1 test sur 3 échoue et que les 2 autres fonctionnent sans hésitation?

A

a) On fait comme si les 3 tests avaient échoués, on considère le complément comme facultatif et sélectionné.
b) On fait comme si les 3 tests avaient fonctionné, on considère le complément comme NON sélectionné.

27
Q

Voir diapos 25-32 pour des exemples des tests

A
28
Q

Vrai ou faux : Les tests qu’on vient de voir s’appliquent aux noms. Explique.

A

Faux. Ils s’appliquent seulement aux verbes.

29
Q

Les noms sont regroupés en 3 sous-classes, du point de vue de la sélection catégorielle. Quelles sont-elles?

A
  • Les noms relationnels
  • Les noms déverbaux
  • Les noms “concrets”
30
Q

Def. noms relationnels
a) Obligatoire ou facultatif
b) Sélectionné ou non

A
  • Ce sont des noms qui ont des relations de parenté (ex. frère, soeur, cousine, etc.)
    a) Obligatoire
    b) Sélectionné
31
Q

Def. noms déverbaux
a) Obligatoire ou facultatif
b) Sélectionné ou non

A
  • Formés par suffixation d’une racine verbale (ex. lavage, présentation, etc.). Ex. si tu peux remplacer le D et le N par son verbe associé, c’est un nom déverbal. -> Voir p. 13 corrigé exercices cours 5.
    a) Facultatif
    b) Sélectionné
32
Q

Def. noms “concrets”
a) Obligatoire ou facultatif
b) Sélectionné ou non

A
  • Tout le reste des noms (table, amour, etc.)
    a) Facultatif
    b) Non sélectionné
33
Q

Def. prédicats

A

Ils dénotent des propriétés, des états ou des actions (souvent verbes et adjectifs).
-> Voir diapo 16 du COURS 5 pour des exemples

34
Q

Def. arguments

A

Ils représentent des individus, des objets (concrets ou abstraits) qui sont engagés dans l’action ou qui subissent l’action ou l’état exprimé par le prédicat (souvent les noms, les syntagmes nominaux et les syntagmes prépositionnels).

35
Q

Voir diapos 38-39 pour des exemples de prédicats et d’arguments

A
36
Q

Quels sont les 6 rôles thématiques?

A
  • Agent
  • Patient
  • Thème
  • Psy-chose
  • But
  • Lieu
37
Q

Définis les 6 rôles thématiques suivants :
a) Agent
b) Patient
c) Thème
d) Psy-chose
e) But
f) Lieu

A

a) être animé, instigateur volontaire de l’action.
b) entité animée qui subit l’action, ou qui est l’objet de l’action ou de l’état (le chat dort).
c) entité qui subit l’action, qui est l’objet de l’action, sur laquelle s’exerce l’action ou l’état, qui est visée par l’action ou l’état, ou qui est la cause de l’action ou de l’état.
d) être animé qui ressent un sentiment, une émotion, ou qui se trouve dans un certain état psychologique.
e) entité vers laquelle est dirigé l’action ou le mouvement (groupe prépositionnel qui n’est pas un lieu).
f) endroit où se situe l’action (groupe prépositionnel qui est un lieu).

38
Q

Qui assignent les rôles thématiques?

A

Les prédicats. Ce sont les chefs d’orchestre dans la phrase.

39
Q

Quel est l’élément souligné dans la grille thématique?

A

L’argument externe/le sujet (est à l’extérieur du SV, tandis que l’argument interne est à l’intérieur du SV).

40
Q

Quel est le critère thématique avec ses 2 sous-conditions?

A

A. Tout argument doit être associé à un rôle thématique approprié et à un seul.
B. Tout rôle thématique doit être associé à un argument approprié et à un seul.

41
Q

Vrai ou faux : Le pronom il explétif (impersonnel) est un argument.

A

Faux. Ce n’est pas un argument.

42
Q

Voir diapos 48-52 pour des exemples du critère thématique.

A
43
Q

Voir les notes des lectures pour comprendre quand le critère A n’est pas respecté, quand le critère B n’est pas respecté et quand les 2 ne sont pas respectés.

A
44
Q

Vrai ou faux : Un rôle thématique donné est lié à une fonction grammaticale. Donne un exemple.

A

Faux. Ex. thème n’est pas nécessairement complément, il peut aussi être sujet.

45
Q

Vrai ou faux : Un rôle thématique donné est lié à un syntagme. Donne un exemple.

A

Faux. Ex. un SN n’est pas toujours un psy-chose.

46
Q

Vrai ou faux : L’auxiliaire “a” et le verbe “est” sont inclus dans le prédicat.
-> Ex. Anne est malade.
Max a blessé son frère.
Sabine est linguiste.

A

Faux. Ils ne sont pas inclus.
-> Les prédicats dans les phrases suivantes sont :
malade
blessé
linguiste

47
Q

Vrai ou faux : Les autres verbes attributifs sont inclus dans les prédicats (paraître, sembler, etc.).

A

Vrai.

48
Q

Les termes suivants possèdent a) quel type d’informations et b) est-ce qu’ils concernent tous les arguments ou seulement les compléments :
- Sous-catégorisation
- Grille thématique

A
  • Sous-catégorisation :
    a) Information catégorielle (syntaxique).
    b) Ne concerne que les compléments (N).
  • Grille thématique :
    a) Information sémantique.
    b) Concerne tous les arguments (N+1).
49
Q

Lorsqu’on nous montre une phrase agrammaticale et qu’on nous demande d’expliquer pourquoi elle est agrammaticale, suivre les étapes de la diapo 27, cours 5.

A