Cours 4: Le système de santé et des services sociaux: évolution et organisation Flashcards
Enjeux du système de santé (Turgeon et al., 2011)
- Instabilité du système (réformes après réformes)
- Collaboration interpersonnelles?
- Intégration et continuité des soins
- Centralisation/décentralisation (enjeux démocratique)
- Liberté et droits individuels /solidarité et justice sociale
- Efficacité et efficience du système ? (résultats/ressources)
- Gestion publique? (rémunération des médecins, autres professionnels, autres établissements, assurance)
- Équité (accès aux soins et aux services, étendue de la couverture publique de santé?)
- Universalité ? (pour tous et toutes?)
NGP
- Nouvelle gestion publique
- NGP : Service client, Productivité, Efficacité et la gestion par résultat
- Rendre optimale l’utilisation des ressources organisationnelles et professionnelles
5 dimensions
- Décentralisation/Fragmentation de la prise de décision
- Coordination horizontale
- Utilisation la mise en concurrence
- Approche client et contrôle de la qualité
- Assurer l’efficience par la mesure de la performance et la gestion par résultats
La singularité du travail d’intervention a souvent été remise en question et pour cause, le but inavoué étant de vouloir chiffrer, quantifier, à tout prix la charge de cas, mais surtout d’assujettir le travail social au service de la NGP
Ou vas la majorité des fonds?
Hôpitaux: 30% des dépenses de santé (hausse 2.1%)
Médicaments: 16% des dépenses de santé (hausse 0,8%)
Médecins: 15% des dépenses de santé (hausse 4.5%)
La croissance des fonds alloués aux médecins a une croissance qui dépasse celles des médicaments et hôpitaux depuis 2007
Comment expliquer la croissance des dépenses de santé?
- Inflation générale
- facteurs démographiques (croissance, vieillissement de la population)
- inflation des prix du système de santé (dépenses hospitalières, hausse du nombre et rémunération des médecins - et autres prof. de la santé, certaines procédures chirurgicales/techniques diagnostiques de pointe)
- croissance des dépenses en soins dentaires et de la vue (privé)
ASSS
La création des Agences de santé et de services sociaux permet dans un premier temps de décentraliser le système par territoire.
Les agences, bien que pourvues d’une autonomie importante, sont tout de même redevables au MSSS ministère de la Santé et des Services sociaux par le biais d’entente de gestion qui vise une reddition de compte serrée.
Les 15 agences, issues des anciennes Régies de la santé et des services sociaux RSSS, sont maintenant responsables de la gestion du réseau dans leur territoire.
CSSS
- les Centres de santé et de services sociaux (CSSS) sont le produit de la fusion entre les Centres locaux de services communautaires (CLSC), les Centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) et les Centres Hospitaliers (CH).
- Les CSSS ont la mission de créer de zones de soins dans leur territoire et de produire des projets cliniques qui répond à la santé de la population dont ils sont responsables.
- Ce projet doit inclure les modalités de collaboration du réseau public/communautaire dans le but de faciliter le parcours de soins des destinataires de l’aide
- Les réformes de la dernière décennie au Québec visaient à intégrer les services publics, communautaires et privés et à les inscrire dans des réseaux locaux dans une optique de responsabilité populationnelle partagée entre les différents dispensateurs de services dans le but d’en augmenter l’accessibilité et la qualité.
- Cela est particulièrement présent dans le regroupement, en 2003, en seul établissement local, le centre de santé et de services sociaux (CSSS) de toutes les missions de première ligne en santé et services sociaux (hôpital, hébergement et centre local de services communautaires ou CLSC)
- Alors qu’auparavant chaque établissement était responsable de ses finances, les services de finances des CSSS sont centralisés et gérés ensemble pour l’ensemble, ce qui laisse moins de latitude aux cadres des différents services et des établissements et dirige une bonne part des sommes vers les centres hospitaliers aux prises avec des urgences
- L’adéquation entre l’approche populationnelle, issue de l’épidémiologie et de la nouvelle gestion publique engendre le développement de programmes liés à des problématiques spécifiques. Ainsi, les services offerts dans les CSSS, les programmes-clientèles sont remplacés par les programmes services et les programmes-soutien
Le dilemme soin curatifs et service sociaux:
2003 et 2005 La création des CSSS et des Agences permettent d’implanter de façon concomitante et d’ailleurs presque en parfaite adéquation l’approche de la santé des populations et les principes de la nouvelle gestion publique.
Cette tendance à vouloir chiffrer les soins prodigués dans le but d’atteindre des résultats aura des conséquences importantes sur les services sociaux.
Si l’on peut rendre compte assez facilement du nombre de chirurgie, de vaccins ou de consultations prodiguées, il est plus difficile de comptabiliser l’exclusion ou l’insertion sociale.
Il est risqué de comparer, voire impossible, la charge de cas entre professionnels appartenant à un tout autre champ disciplinaire ou d’un même champ disciplinaire comme par l’usage d’indicateurs de performance.
Cette nouvelle logique d’action en fonction des données probantes n’est pas sans susciter un questionnement sur la sanitarisation du social au sein du réseau public qui progresse depuis les années 1980.
On peut mettre en doute la pertinence de ce type d’approche dans l’intervention sociale où les problèmes se posent peut-être moins en termes statistiques que dans leur contexte particulier.
Pensons par exemple, à la prostitution, à l’itinérance ou à la toxicomanie dont les causes sont innombrables. Les indicateurs de performance traduisent difficilement les activités des intervenantes sociales et leur spécificité et les systèmes d’information mis en place sont en quelque sorte plus ou moins valides pour la saisie de données des pratiques cliniques. Ces données s’avèrent incertaines, partielles, voire même peu signifiantes. À ce titre, le risque avéré de prendre certaines décisions inadéquates est plus que probable tout en perdant de vue, voire négliger, certaines pratiques
Entre 1960 et 1970 mouvement communautaire.
Militant Pointe Saint Charles cliniques communautaire en collaboration avec des étudiants en travail social et des étudiants en médecine.
Groupes Marxistes étaient important au Québec dans les années 1960 il ont influencé.
Différent de ce qui est vu auparavant. Les gens avaient de la difficulté avoir des soins sans s’endetter et aussi l’accès.
Il ont tout de suite de service, médicaux, logement, aide sociale, protection de la jeunesse. Il payent le même montant. Çà fait des vagues à travers la province.
1971 CLSC et MSSS (ministère de santé et services sociaux)
- La santé est sociale, manque de logement et de nourriture, pas de bonne santé et difficulté à travailler.
- Investissement public, redistribution de ressources, acceptent subventions mais pas employés du gouvernement.
CLSC : Travail social,
- La santé mentale, (jeunesse et adulte)
- Gestion de crise.
- Petite enfance
- Enfance famille
- SAPA (soutient des adultes en pertes d’autonomie) —>SAAD
- Guichet accès (tous) il veulent avoir information. Écouter et essayer de comprendre ce qu’il veulent et qu’est ce qu’ils on besoins.
- Organisateurs communautaire (banque alimentaire, logement sociaux)
- Hôpitaux/Centre spécialisé de services médicaux et Protection de la jeunesse. (DPJ)
1995 Virage ambulatoire (coupure de lits et hôpitaux)
- Les gens ambulants reçoivent services au CLSC mais le CLSC ne reçoit pas plus de budget
- Explosion de poste en travail social.
2000 La comission Clair
- La nouvelle gestion publique
- La contractualisation
Pour les membres-signataires, l’implantation d’une gestion axée sur la performance et la gestion par résultats constitue le remède aux problèmes liés au financement et à l’organisation du système de santé et des services sociaux.
On observe au sein de ces réformes et orientations politiques, des tendances significatives: la responsabilité de plus en plus forte renvoyée aux personnes et aux proches et aux organismes communautaires via un partenariat élargi (Guay, 1991) avec le réseau ; une nouvelle manière de dispenser les soins et services – virage –, un mouvement de fusions d’établissement ; une gestion par résultats et un ciblage de clientèles. Le mouvement de désinstitutionnalisation s’accentue, malgré le faible taux de fonds octroyés aux organismes communautaires. Dans ce même mouvement de désinstitutionnalisation, on observe une forte tendance à la sanitarisation, à l’hospitalocentrisme et à la NGP.
2000 Le recours au secteurs privés
La NGP s’est popularisée dans le but d’introduire des principes de marché dans la gestion de ses services et de ses institutions.
L’arrivée du secteur privé dans le réseau de la santé et des services sociaux est par différents contrats de sous-traitance
- Hébergement RI (ressource interémédiare),
- Achats de places,
- Le recours aux agences privées pour le personnel au lieu de procéder à des embauches,
- Les cliniques privées pour les diagnostics et autres tests médicaux,
- L’assurance privée des particuliers mise à contribution pour défrayer les médicaments, tests et autres diagnostics
Tous découlent de la NGP
2003 loi 25,
La Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux (C-21).
Créationd des ASSS et des CSSS
La volonté du gouvernement est de réformer le système de santé et de services sociaux qui souffre de plusieurs problèmes, dont des listes d’attente trop longue et des urgences bondées.
Ainsi pour régler ces maux et pour développer une meilleure continuité et qualité des soins, le gouvernement procède à la refonte structurelle du système.
Un autre objectif de cette réforme est d’améliorer la gestion des soins de santé qui semble faire défaut aux yeux de plusieurs.
Réforme de 2004
Le travail interdisciplinaire travailleuses sociales
- 2004 Changement de la structure du système MSSS——–>ASSS—-> CSSS(fusionne 3 CLSC)
- 2004 la fin de la clinique communautaire: Les CLSC n’ont plus le pouvoir décisionnel pour utiliser leurs ressources..
- Les TS doivent travailler en interdisciplinarité et sont souvent appelés à transiger avec différents professionnels, et certains, dont les médecins bénéficient, d’une autorité morale, d’une reconnaissance et d’un statut particulier au sein des établissements de santé.
- Découlent parfois des rapports de force inéquitables dans les relations interprofessionnelles et les intervenants sociaux qui se trouvent parfois isolés, au sein d’un environnement où les logiques biomédicale et managériale dominent.
On observe au sein de des dernières réformes et orientations politiques, des tendances significatives
La responsabilité de plus en plus forte renvoyée aux personnes et aux proches et aux organismes communautaires via un partenariat élargi (Guay, 1991)
Le réseau:
- Une nouvelle manière de dispenser les soins et services – virage –,
- un mouvement de fusions d’établissement
- une gestion par résultats et un ciblage de clientèles.
- Le mouvement de désinstitutionnalisation s’accentue, malgré le faible taux de fonds octroyés aux organismes communautaires.
- Dans ce même mouvement de désinstitutionnalisation, on observe une forte tendance à la sanitarisation, à l’hospitalocentrisme et à la NGP.