Cours 2: L'État de Santé Flashcards

1
Q

Définition de la santé selon L’OMS 1946

A

L‘état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

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2
Q

Comment expliquer l’amélioration de la santé depuis le 19ème siècle?

A
  1. Baisse de la mortalité
  2. Mouvement de réforme sanitaire (égouts)
  3. Identification des germes/maladies infectieuses (nourriture, hygiène)
  4. Éducation à la santé et prévention des maladies
  5. Vaccination
  6. Révolution thérapeutique (effets contradictoires) (pénicilline, antibiotique)
  7. Allocation des ressources et qualité de vie (État providence + système public de santé)
  8. Transition épidémiologique: Période de baisse de la mortalité qui accompagne la transition démographique.

La cardiologie a permis aux hommes de vivre plus longtemps. De 1850 at 1970 espérances de vie a augmenté de 45 à 70 ans.Grâce à la pénicilline et les antibiotiques et l’hygiène publique et l’environnement.

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3
Q

Le paradoxe du capitalisme (Leys, 2014)

A
  • Relation contradictoire entre capitalisme et santé
  • Réduction de la mortalité (1870)
  • Inégalités sociales de santé &(ISS)/Déterminants sociaux de la santé (DSS)
  • MAIS système médical et curatif (payt à l’acte) + industrie pharmaceutique (profit, riches)
  • Le progrès profite a ceux qui en on les moyens et vers qui les richesses sont distribuées
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4
Q

La recherche médicale

A

« le Forum mondial pour la recherche en santé estime que 90 % des 70 milliards de dollars dépensés annuellement partout sur la planète en recherche médicale sont dédiés à des maladies qui ne représentent que 10 % du fardeau global des maladies » (cité dans C Leys, 2014)

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5
Q

L’état de santé les indicateurs

A
  • Espérance de vie (EV) de la population dans s u pays (années).
  • Taux de mortalité infantile (TMI) , globale ou spécifique (maladie donnée).
  • Perception de la santé.
  • Santé mentale, environnementale, conditions de travail.
  • Prévalence : nbr de personnes ayant reçu le diagnostic d’une maladie x dans la population à un moment donné ex : prévalence du Sida au QC.
  • Incidence : nbr de nvx-cas d’une maladie donnée au cours d’une période donné dans un pays ou dans une population es : incidence du Sida au QC en 2016.
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6
Q

La santé perçue

A
  • Une mesure subjective fiable et valide de l’état de santé global d’une per sonne.
  • Une personne peut percevoir des aspects difficiles à observer cliniquement
    • Les premiers stades d’une maladie,
    • la gravité
    • les ressources physiologiques et psychologiques
    • le fonctionnement en société.

De plus, cet indicateur est associé au

  • Déclin fonctionnel
  • Morbidité et mortalité
  • Habitudes de vie
  • L’utilisation des services de santé
  • La prise de médicaments
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7
Q

6 variables de la perception de santé

A
  • L’âge
  • Le Revenu
  • Le niveau de scolarité
  • L’occupation
  • Composition du ménage
  • Habitudes de vies
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8
Q

Perception de la santé âge

A

Plus on avance en âge plus on se perçoit en mauvaise santé Environ une personne sur cinq de 65 ans et plus considère son état de santé comme passable ou mauvais.

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9
Q

Perception de la santé revenu

A

Plus on est pauvres plus on se perçoit en mauvaise santé

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10
Q

Perception de la Niveau de Scolarité

A

Plus on est éduqué plus on se perçoit comme étant en santé

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11
Q

Perception de la santé Occupation

A

Les étudiants se perçoivent en plus bonne santé que les autres catégories d’emploi (66%). Les gens sans emplois se perçoivent plus comme étant en état de santé passable ou mauvaise.

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12
Q

Perception de la santé

Composition du ménage

A

Les personnes vivant seules sont les plus nombreuses en proportion à qualifier leur état de santé de passable ou mauvais, tandis que les personnes faisant partie d’un ménage composé d’un couple avec enfants sont les plus nombreuses à s’évaluer en très bonne ou excellente santé.

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13
Q

État de santé des Québécois en général

A

La majorité des Québécois de 15 ans et plus s’estiment en très bonne ou excellente santé. Toutefois, 1 Québécois sur 10 considère son état de santé comme passable ou mauvais.

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14
Q

Perception de la santé

Habitudes de vies

A
  • Cigarette
  • Consommation quotidienne de boisson sucrée
  • Activité physique
  • Poid
  • Niveau de détresse psychologique

Plus les habitudes de vies sont saines plus la personne se considère en santé

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15
Q

Liens entre richesse produite, dépenses de santé et état de santé de la population

A
  • Richesse nationale ne veut pas dire bonne santé pour tous, Si les richesse ne sont pas bien distribuées. Si il y a une meileure allocation des richess et ressources l’espérance de vie est meilleure.
  • l’état de santé de la population d’un pays moins riche peut être meilleur que celui d’un pays plus riche Exemple Chili moins riche que États unis mais les gens travaillent pas autant donc espérance de vie similaire.
  • Il ne suffit pas de dépenser beaucoup en santé par habitant, afin d’avoir une meilleure espérance de vie. Ex. USA et Tchécoslovaquie. Mais ça aide dans certains cas. Dans le cas des états unis le système est privé et très couteux. Canadien 70% public, États Unis 50% public. (Médicare,Medicaid)
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16
Q

La santé publique

A

S’applique à la société à la population non à l’individu.

17
Q

La transition épidomiologique

EV élevée/Motalité basse​

A

EV élevée/Motalité basse

Mortalité par maladies infectieuse se réduit progressivement au profit des maladies chroniques et dégénératives et des accidents (INED)

Pauvreté/ISS, obésité, glycémie, tabagisme pollution)

18
Q

La transition épidomiologique

EV basse/mortalité élevée :

A

EV basse/mortalité élevée :

Maladie infectieuse (GI, rougeole, infection respi, VIH/sida) et parasitaires (paludisme)

Mortalité infantile (NN) et maternelle

Pauvreté, conflits, insalubrité, qualité de l’eau, pollution, malnutrition, soin de santé.

19
Q

La réduction des maladies infectieuses et parasitaires : un bémol

A
  • La résistance aux AB/AP
  • Staphylocoque
  • Pneumocoque
  • TB multi résistante
  • Paludisme.
20
Q

Recul de l’EV dans certains pays comme les États-Unis (stagnation au Canada)

A
  • Surtout les -45 ans
  • Surconsommation de drogues et alcool
  • Suicides
  • Maladies CV
21
Q

Comment expliquer le TMI au Canada :

A

TMI est 1,6 fois plus élevé dans les zones les plus défavorisées

TMI est plus élevé dans les régions où vivent un grand nombre d’Autochtones (Iniquités, politiques et pratiques inégalitaires, colonialisme, réserves, etc.)

22
Q

Les causes de décès, Québec

A
  • Tumeurs malignes
  • Maladies cardio vasculaires
23
Q

La révolution thérapeutique : Oui, mais…

A
  • Contribution à la réduction de la mortalité (recherche publique)
  • Mais progression de l’industrie pharmaceutique
  • Recherche privée + profits
  • Profitent surtout aux + riches (pays individus)
24
Q

Les déterminants de la santé

(Agence de la santé publique du Canada, 2013)

A
  • Environnement social
  • Environnement écologique et physique
  • Système de soins de santé
  • Comportements (nutrition, pas fumer etc.…)
  • Biologie et génétique
  • Épigénétique, l’expression génétique est influencée par l’environnement social écologique et physique

Trouver des exemples

25
Q

Quelles mesures devraient être prises pour améliorer l’état de santé global(Cleys, 2014)?

A
  • Pratiques préventives (ex. diète, hygiène, etc.)
  • Amélioration de l’environnement écologique, social et professionnel
  • Contexte éducationnel
  • Complémentarité entre soins de santé et santé publique sociale.
  • Meilleure allocation des ressources
  • Politiques publiques vues comme des politiques de santé
26
Q

Systèmes de santé du Canada : financement

A

Système de santé: financements/budget, assurances, professionnels, institutions, services et soins

Financement:

Public 70% = mutualisation des risques de santé (impôts et taxes au prov et féd); contributions d’organismes (SAAQ, CSST) et financement à frais partagés (Féd/Prov)

Privé 25% (1985) à 30% (2005) = contributions et primes (médicaments, assurance privée); dépenses directes

27
Q

La détresse psychologique

A

Est le résultat d’un ensemble d’émotions négatives qui, lorsqu’elles sont suffisamment graves et présentes sur une longue période, peuvent être associées à des symptômes de troubles mentaux, dont la dépression et l’anxiété

28
Q

Le suicide

A

Est la première cause de décès traumatiques dans l’ensemble de la population québécoise ; il se place devant les traumatismes routiers (Légaré et autres, 2016).

29
Q

Satisfaction à l’égard de sa vie sociale, les mesures

A
  • La satisfaction à l’égard de sa vie sociale
  • La participation ou l’intégration sociale
  • La taille du réseau de soutien

En général, comment trouvez-vous votre vie sociale, c’est-à-dire vos relations avec les gens qui vous entourent (parents, amis, connaissances) ?

30
Q

État de santé physique et mental des québécois

Scolarité, revenu, composition du ménage et occupation ​

A

Scolarité

Détresse psychologique plus élevée chez les personnes dont le niveau de scolarité est inférieur au DES.

Revenu

Les personnes de 15 ans et plus à faible revenu, plus nombreuses à se situer au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique

Ménage

Les couples sans enfant, présentent une proportion moindre de personnes se situant au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique.

Occupation

En ce qui concerne l’occupation, il ressort que le niveau élevé de détresse psychologique est plus répandu chez les Québécois qui sont sans emploi

31
Q

État de santé physique et mental des québécois

Idées suicidaires et tentatives de suicide ​au cours des 12 derniers mois

A
  • Environ 2,8 % de la population québécoise, excluant les personnes ayant fait une tentative de suicide, a eu des idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois.
  • Il n’y a pas d’association significative entre la proportion et le niveau de scolarité, mais une association est détectée avec le revenu.
  • En proportion, autant d’hommes que de femmes ont
  • Ce phénomène varie également très peu en fonction de l’âge
  • Les Québécois en couple avec ou sans enfants affichent la proportion la plus faible de personnes ayant eu des pensées suicidaires sérieuses
  • Le fait de ne pas avoir d’emploi et le faible revenu sont également des catégories dans lesquelles les personnes sont proportionnellement plus nombreuses à avoir eu des idées suicidaires
  • La proportion de Québécois ayant eu des idées suicidaires plus élevée parmi ceux estimant avoir une santé passable ou mauvaise
32
Q

État de santé physique et mental des québécois

Perception de son état de santé et satisfaction à l’égard de sa vie sociale ​

A

Le niveau de détresse psychologique varie également selon la perception de son état de santé en général ainsi que selon la satisfaction à l’égard de sa vie sociale. La proportion de personnes se situant au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique est plus faible chez les personnes qui s’estiment en excellente ou très bonne santé et chez celles qui sont très satisfaites de leur vie sociale

33
Q

État de santé physique et mental des québécois

Sexe et âge

A
  • Les retraités et les personnes vivant en couple sans enfant sont proportionnellement moins nombreux à être insatisfaits de leur vie sociale à se situer au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique
  • Les femmes se situent au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique en plus grande proportion que les hommes. Parmi celles-ci, les 15-24 ans sont proportionnellement plus nombreuses.
  • La proportion de femmes qui se situent au niveau élevé de l’échelle de détresse psychologique chez les 15 à 24 ans et chez les 65 ans et plus a augmenté depuis 2008 mais pas les idées suicidaires.
34
Q

Santé environnementale

BRUITS DANS L’ENVIRONNEMENT

A

Le bruit environnemental est défini comme le bruit émis par toutes sources excluant celles en milieu de travail (Organisation mondiale de la santé [OMS] 2011

  • circulation routière, du
  • transport ferroviaire et aérien, des
  • industries, des
  • commerces, des
  • chantiers de construction et des
  • travaux et services publics
  • activités culturelles, de loisirs et de sports. à
  • les sources de bruit intérieur ou domestique, telles que les systèmes de ventilation ou de climatisation,
  • les appareils ménagers et les sources de bruit issues du voisinage.
  • Le bruit de la circulation routière est considéré comme étant le plus dérangeant par les Canadiens (Michaud et autres, 2005).
35
Q

Effets défavorables du bruit environnemental sur la santé

A
  • Le déficit auditif
  • La perturbation du sommeil ou l’impact sur les fonctions physiologiques, ex. : stress, risque accru d’hypertension ou de maladies cardiaques. Le bruit peut perturber le sommeil. Il est reconnu qu’un sommeil de qualité a des impacts positifs sur la santé (restauration physique et mentale) .
    • Être dérangé par le bruit (revenu)
    • Sommeil perturbé par le bruit (âge, revenu)
36
Q

Santé au travail

Détresse psychologique au travail/Harèclement psychologique au travail

A
  • 1 travailleur sur 6 associe son niveau élevé de détresse psychologique à son travail.
  • Le niveau élevé de détresse psychologique attribuable au travail est plus répandu chez les travailleurs qui ont de la difficulté à concilier le travail et les engagements sociaux et familiaux.
  • Une proportion plus élevée dans les professions mixtes ou non manuelles que dans les professions manuel
  • Environ 20 % des travailleurs s’estimaient victimes de harcèlement psychologique au travail en 2014-2015.
  • Femmes sont proportionnellement plus nombreuses
  • Les travailleurs oeuvrant dans le secteur des services sont plus nombreux en proportion
  • Les travailleurs qui sont gestionnaires sont moins enclins à s’estimer victimes de harcèlement psychologique au travail.
37
Q

Santé au travail

Contraintes physiques en milieu de travail

A
  • 20 % des travailleurs
  • Hommes
  • 15 à 24 ans
  • Scolarité inférieure
  • Construction, travail manuel
  • La proportion de travailleurs exposés à un niveau élevé de contraintes physiques en milieu de travail en 2014- 2015 est similaire à celle notée en 2008
38
Q

Mesures de la santé mentale

A
  • La satisfaction de la population à l’égard de sa vie sociale.
  • Détresse psychologique
  • idées suicidaires sérieuses et des tentatives de suicide