Cours 4: la sociologie criminelle -Powerpoint 4 Flashcards

1
Q

quelle est la différence entre normale et pathologique?

A

Normale
Objectif: peu de personnes
Subjectif: normale, qui suit tout de même les normes

Pathologique
Objectif: plus rare
Subjectif: hors de la norme, comportement déviant

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2
Q

le crime est normale ou pathologique?

A

le crime est normal

1- est présent dans toutes sociétés, les crimes sont présents partout, taux de criminalité

2- impossible de le faire disparaître et est nécessaire au bon fonctionnement de la société, il occupe des fonctions bénéfiques (on aurait pas besoin de policiers, des systèmes d’alarme = donne liberté)

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3
Q

quelles sont les fonctions remplies par le crime?

A

Les 4 fonctions remplies par le crime :
1. Réaffirmer la norme, on va punir les personnes en fonction de la loi

  1. Éduquer les gens
  2. Augmenter la solidarité sociale
  3. Identifier d’autres problèmes sociaux, (pourquoi dans tel quartier il y a un plus haut taux de criminalité, met en lumière des problèmes qui pourrait causer la criminalité)

Les autres fonctions dites latentes (non-officielles)
-Nourrir le capital politique (instrumentalisé la criminalité pour faire avancer les partis politiques (proposer des solutions contre criminalité)
-Nourrir des intérêts économiques (achat de système d’alarme)
-Détourner l’attention (sur événement tragique)

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4
Q

est-ce que le crime est seulement normal?

A

Le crime peut devenir pathologique:

  • Si son taux est trop élevé ou trop bas
    > Cela traduit un mauvais fonctionnement de la société

*il y a quelque chose qui cloche si le taux est trop élevé ou trop bas

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5
Q

est-ce que le criminel qui commet un crime est normal ou pathologique?

A

Le criminel en soit n’est pas pathologique.

Il y a seulement un petit nombre d’individus qui commet la plus grande proportion des crimes, donc qui sont considérés pathologiques et qui ne se conforment pas aux normes établies

  • il y a seulement un petit nombre qui est responsable de la majorité des faits, des crimes

*Le criminel est celui qui a été identifié comme tel, un criminel est celui qui est pris en flagrant délit, il est considéré criminel quand on l’identifie comme tel

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6
Q

quelles sont les normes sociales et les types de normes?

A

Se référent à des règles de conduite dans une société ou un groupe social, notamment les manières d’agir, de se comporter.

Formelles : généralement le fait d’institutions et sont souvent écrites (code criminel, les règles de l’université)

Informelles : non écrites, découlent des mœurs et coutumes (dépasser quelqu’un)

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7
Q

quelles sont les sanctions des normes?

A

Le non-respect des normes amène des sanctions.

  • Cela confirme une affirmation faite par une autorité supérieure (État), mais aussi par le peuple vu comme société
  • Conséquence d’un comportement

Formelles : écrites également dans les codes et imposées par une autorité compétente

Informelles : non écrites et imposées par les individus du groupe auquel on appartient (ex: si on dépasse quelqu’un, on se fait regarder croche ou on se fait avertir - réaction des autres)

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8
Q

Une personne qui transgresse les normes sociales est criminelle ou déviante?

A

Une personne qui transgresse les normes sociales n’est pas nécessairement criminelle, mais
déviante.

  • Est déviant quiconque ne respecte pas une règle répandue
  • Déviance est explicitement et volontairement un concept subjectif
  • Implique un processus actif de définition sociale, négociée, de CE QUI est de QUI EST déviant, on l’étiquette comme cela et de façon collective la société choisit ce qui est considéré déviant et qui est déviant
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9
Q

quels sont les principaux postulats des théories du contrôle?

A

2 principaux postulats
1. Les humains ont tous un potentiel délinquants, ils ne sont pas nécessairement criminels, ils ont des comportements délinquants

  1. La conformité est plus anormale que la déviance, plus normale de faire des comportements déviants que respecter en tout temps
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10
Q

Pourquoi les gens ne commettent-ils pas de crime?

A

on essaie d’expliquer la conformité par la présence des différents contrôles sociaux

*c’est la question que cette théorie se pose

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11
Q

qu’est-ce qu’on entend par contrôle? (théorie du contrôle)

A

Ne peut être réduit qu’aux sanctions pénales

  • Une définition inclusive du contrôle social du crime engloberait donc la police, les tribunaux pénaux, le système pénitentiaire, l’autoprotection, la sécurité privée, les sanctions familiales et les
    pressions des pairs conformistes
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12
Q

Comment le contrôle est divisé?

A

Formel: assuré par des groupes et des institutions spécifiques et font respecter des normes formelles (code de la route)

ou

Informel: assuré par la vie quotidienne, par les interactions avec les autres et font respecter les normes informelles

*Certains comportements peuvent être sanctionnés de façon formelle ou informelle. (ex: personne saoule dans la rue)

À distance: formelle, informelle (l’état, les tribunaux)

ou

Proximité: nos proches, famille

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13
Q

quels sont les 4 éléments de la théorie du lien social?

A

Thèse: La délinquance résulte de la faiblesse ou du bris du lien qui unit une personne à la société.

Lien social composé de 4 éléments
1. Attachement: Nous sommes attachés à des personnes que nous ne voulons pas décevoir, on ne veut tellement pas décevoir qu’on ne va pas commettre de délit

  1. Engagement: sorte d’investissement en termes de temps, ressources, efforts que nous évitons de
    perdre, plus je m’engage moins je vais m’adonner à des activités criminelles
  2. Participation: participation à des activités prosociales fait en sorte qu’il reste moins de temps
    pour mal agir, une personne avec un horaire structuré = moins de temps pour s’investir dans des activités autres
  3. Croyances/Valeurs: individu se plie aux normes sociales non seulement parce qu’il a bcp à
    perdre s’il tente de s’y soustraire, mais surtout parce qu’il croit profondément que c’est la bonne façon de se comporter, les délinquants respectent les mêmes valeurs, mais que dans certains contextes les valeurs ne s’appliquent pas
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14
Q

qu’est-ce que la théorie du faible contrôle de soi?

A
  • elle tente d’expliquer la criminalité par la régulation de soi-même

Le délinquant est rationnel
Le crime n’est qu’une manifestation parmi d’autre d’un même problème

***Facteur étiologique de la délinquance le + important est la capacité d’une personne à se retenir
et délayer ses plaisirs

• Difficulté avec la patience, impulsif, le manque de persistance, le recherche de sensations fortes,
ne pense pas à l’avenir, instabilité professionnel, faible tolérance à la frustration

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15
Q

quelle est la thèse de la théorie du contrôle sociale stratifiée selon l’âge?

A

Thèse: Le contrôle social informel à l’âge adulte explique les changements de comportement criminel
au cours de la vie, indépendamment des différences individuelles antérieures (à l’enfance ou adolescence) en matière de criminalité.

Ce sont les points tournants dans la vie d’un délinquant: la criminalité dans le parcours de vie d’une personne ne doit pas être constante, mais les événements marquants vont faire dévier la trajectoire

**ce ne sont pas les institutions en tant que telles qui renforcent les
contrôles sociaux, mais ce qu’on peut y perdre: qu’est-ce qu’elle a peur de perdre: si elle se marie = peur de perdre enfants et mari donc ne va pas commettre de délits

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16
Q

quelle est l’hypothèse de la théorie du contrôle sociale selon l’âge?

A

Capital social: fais le lien entre les individus et les institutions
-Notions de STABILITÉ

Hypothèse: les forts contrôles sociaux à l’âge adulte ont un effet sur le comportement criminel adulte, et ce, même si l’individu avait un comportement délinquant lors de son
enfance/adolescence

  • À chaque étape de la vie, les personnes vont perdre certaines choses et vont les empêcher de commettre des délits

1- Enfance: école primaire, fils/ fille, amis
2- adolescence: école secondaire, frère et soeur, partenaire amoureux
3- jeune adulte: cégep/employeur, oncle et tante, femme et époux

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17
Q

est-ce que l’hypothèse sur la théorie du contrôle sociale selon l’âge?

A

Validité empirique
VI: stabilité de l’emploi et attachement à l’épouse

VD: comportements délinquants à l’âge adulte

La stabilité de l’emploi influence le comportement délinquant, mais pour les hommes mariés, l’attachement de
l’épouse trouve une plus grande influence (effet indirect: a un effet sur l’attachement à l’épouse, qui celui-ci a un impact sur la stabilité de l’emploi

*Incarcération n’a qu’un effet indirect sur les comportements délinquants à l’âge adulte

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18
Q

pourquoi les gens se conforment- ils?

A
  • à cause des contrôles sociaux formels, mais surtout informels
  • le lien social des individus à la société
  • les institutions n’influencent qu’indirectement notre conformité… c’est plutôt ce qu’on peut y perdre qui pousse à se conformer

*La délinquance est donc le fruit d’une mauvaise socialisation

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19
Q

qu’est-ce que la théorie du contrôle social?

A

Ce qu’on entend par choix rationnel:

Choix: fais référence au processus mental de jugement préférentiel entre les possibilités connues, plusieurs options et juger quelle option est la meilleure
Rationnel: s’oppose à irrationnel & émotionnel

  • elle s’inscrit dans la perspective philosophique de l’Utilitarisme: la
    rationalité humaine est basée exclusivement sur la recherche constante du plaisir et la fuite de la douleur
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20
Q

qu’est-ce que la rationalité limitée?

A

Sociocriminologie = rationalité limitée

  • la rationalité humaine est limitée: le criminel va faire une analyse des bénéfices et inconvénients du crime: il y a certains trucs qui ne se prévoient pas
  • l’individu réfléchit à ses actes, mais sans toute l’information qu’il pourrait avoir besoin, tout en composant avec
    des restrictions assez sévères de sa capacité d’action
  • Ne vise pas l’efficacité optimale, mais la satisfaction approximative des buts
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21
Q

quelle est la thèse de la théorie du contrôle/ choix rationnel?

A

THÈSE: le délinquant est un être rationnel qui fait l’usage d’un choix rationnel, par le biais d’un calcul
coûts/bénéfices dans le but de maximiser son plaisir personnel, certains décisions vont dépendre de la motivation de l’individu

*Les bénéfices doivent être plus grands que les coûts encourus pour qu’il y ait délit

*** Pas toutes les décisions qui sont raisonnables ou couronnées de succès!

-Ne peut expliquer les crimes commis par des individus reconnus comme non criminellement responsables (problèmes mentaux)

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22
Q

dans la théorie des opportunités criminelles: un crime est le résultat de la réunion de quels éléments?

A

Un crime est le résultat de la réunion de 3 éléments:

1- Délinquant motivé: individu susceptible de profiter d’une opportunité criminelle

2- Cible ou victime potentielle: la cible doit remplir certains caractéristiques:
Dissimulable
Déplaçable
Disponible
Precieux
Appréciable
Jetable

3- Absence de gardien: personne ou un objet qui rappelle que l’on peut être vu, il faut que la personne ou cible soit facilement atteignable (peut être caméra de surveillance)

23
Q

quels sont les autres éléments qui peuvent favoriser une opportunité criminelle dans la théorie des opportunités criminelles?

A

1- Accessoires disponibles au délinquant (un objet qui se trouve sur la scène de crime qui peut être utile lors du crime, pas prévu mais on voit les opportunités criminelles)

2- l’audience qui peut encourager le délinquant, encouragement des autres (ex: viol collectif)

3- Un camouflage qui vient cacher la cible au gardien, accessoires pour se camoufler ou camoufler les autres

***Calcul coûts/bénéfices selon la cible voulue et les coûts encourus (liés à la cible et présence ou absence de
gardien)

24
Q

quelles sont les critiques de la théorie des opportunités criminelles?

A

Critique:

  • Lorsqu’une cible est protégée, cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de crime commis
    • Déplacement du crime (peut décider d’y aller un autre jour)
    • Délinquant peut mettre plus d’effort, Crime plus violent (peut décider d’y aller quand même = ex: tuer le garde de sécurité
25
Q

quels sont les fondements des théories de la réaction sociale?

A

1- Dans les années 1960-1970: la sociologie de la réaction sociale à la déviance exerce une véritable
influence sur la criminologie

2- On reproche aux criminologues de ne pas se poser de questions sur la notion de crime et d’en faire un
objet « naturel »

3- Objectif: comprendre comment en vient-on à définir un comportement comme déviant

4- Le Crime = est défini par la réaction des instances (ex: système judiciaire qui définit ce qui est un crime) de pouvoir

5- les causes du crime = vient de la stigmatisation et les effets négatifs de l’étiquetage (à force de se faire dire que nous sommes criminels, il finit par le croire réellement, confirmer la pensée)

6- L’emphase est mise sur la relation entre le délinquant et ceux qui sont en rapport de pouvoir avec
celui-ci

26
Q

qu’est-ce que la réaction sociale?

A

l’étude des processus de définition, de sélection et de prise en charge

Les membres d’un groupe, d’une communauté, d’une société:
1- interprètent un comportement comme déviant; la société qui définit ce que l’on considère comme déviant
2- définissent les personnes qui ont des comportements comme une certaine catégorie de déviants; étiqueter
3- leur accordent le traitement jugé approprié, jugement en fonction de l’étiquette qu’on leur donne

27
Q

qu’est-ce que la déviance?

A

qu’est-ce qui déroge de la norme, ce n’est pas négatif sort seulement de la norme (il y a plusieurs catégories de déviant)
- est un processus d’interactions sociales

  • toute conduite que les membres d’une société/ un groupe d’individus jugent non conformes aux valeurs
  • les groupes sociaux créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance.
  • La déviance n’est pas une qualité de l’acte commis, mais plutôt une conséquence de l’application par
    les autres des normes et de sanctions à celui qui les transgresse.
  • Le déviant est celui auquel cette étiquette a été appliquée avec succès
  • un comportement n’est pas déviant, il devient déviant alors qu’on lui donne l’étiquette de déviant
28
Q

qu’est-ce que l’étiquetage?

A

Étiquetage:
L’environnement social influence la manière dont on se perçoit, et par le fait même nos comportements.

  • Le fait de sanctionner un individu (de l’identifier, l’étiqueter comme étant un délinquant) peut l’amener
    lui-même à se considérer comme un délinquant et à commettre d’autres délits.

*la stigmatisation passe par l’étiquetage de certains individus

29
Q

à quoi Howard Becker s’intéresse?

A
  • Quel est le « moment précis » où l’individu se perçoit comme délinquant
  • Dans quelles circonstances une étiquette est décernée
  • Quelles sont les conséquences chez l’individu étiqueté?
30
Q

quels sont les actes de la carrière déviante?

A
  1. Commettre une transgression: il n’y a pas une volonté délibérée de violer les normes sociales
  2. Ce qui n’est qu’une impulsion fortuite peut parfois devenir un goût durable voire un mode de
    vie: un processus d’apprentissage et d’interactions avec d’autres déviants permet l’acquisition des motifs et des intérêts déviants (développer un intérêt quand on se tient avec des personnes qui ont ces intérêts)
  3. Pour être déviant, il ne suffit pas de se livrer à une activité déviante encore faut-il être pris et
    désigner comme déviant: l’étiquette transforme l’individu aux yeux des autres et il va être traité en
    conséquence (il faut se faire prendre et se faire étiqueter que nous sommes déviants)

4.Entrer dans un groupe déviant organisé: les personnes rejetées par la société se regroupent
ensemble pour diminuer le poids du stigmate. Cela engendre une sous-culture déviante. (quand on est exclu d’un groupe, on veut faire parti du groupe)

31
Q

quelles sont les 4 dimensions qu’ajoute Becker à la déviance?

A
  1. Démystification de la déviance
  2. C’est une activité collective
  3. Aboutissement d’un processus d’attribution de statut
  4. L’étiquette propulse la carrière déviante (une personne intègre cette étiquette et cela propulse sa carrière de déviant)
32
Q

quels sont les choix d’un individu lorsqu’il est désigné comme outsider?

A
  • Continuer d’appartenir ou se joindre à un autre groupe
  • Retourner la définition à l’envers et désigner ses accusateurs comme outsiders
  • Accepter sa déviance et son exclusion
33
Q

à quoi Erving Goffman s’intéresse dans les théories de la réaction sociale?

A
  • Il s’intéresse aux processus de fabrication de l’identité sociale.
  • Il a développé la notion de «stigmate»
  • comment l’identité sociale d’un individu dans une société se crée
34
Q

quelles sont les 2 dimensions à la notion d’identité sociale?

A

1- dimension virtuelle: imposée par autrui (physique, ce qu’ils voient)
2- dimension réelle: constituée par le statut social (la vrai identité de la personne)

*il y a une incongruité entre ces deux dimensions: entre ce que les personnes voient et ce qu’est la personne réellement et c’est ce qui crée la stigmatisation

35
Q

quels sont les 5 manières de réagir à la stigmatisation?

A
  1. Corriger
  2. Dissimuler
  3. Prendre avantage
  4. Inverser (exemple: gars avec vernis à ongles: porter du vernis c’est d’être fort et courageux de le faire)
  5. Assimiler
36
Q

qu’est-ce qu’une institution totalitaire et ses caractéristiques?

A

Les institutions totalitaires amputent la personnalité des individus qui y séjournent.
Les institutions affectent de manière indélébile (ne s’efface pas) la position sociale des individus.

Caractéristiques des institutions totalitaires:
1- Coupure du monde extérieur (ex: prison)
2- Tous les besoins sont pris en charge par l’institution
3- Mode de fonctionnement bureaucratique (ex: doit remplir papiers et envoyer au bureau s’ils veulent avoir des visites)
4- Contacts entre reclus et surveillants limités (peu de contacts avec surveillants et autres détenus)
5- Changement de la temporalité (devient très routinier donc on perd la notion du temps)

37
Q

quel est le double rôle du stigmate?

A

1- rôle dans la genèse des comportements déviants (le stigmate va être la cause du comportement)

2- le rôle dans la reproduction des activités criminelles (continuité des comportements)

38
Q

quels sont les fondements des théories des tensions?

A
  • Les théories des tensions sont associées au fonctionnalisme
  • Crime = manifestation d’une société pathologique, c’est la société qui est pathologique et non l’individu
  • il y a 2 volets plus particuliers à ce courant de théories:

• Structures d’opportunités: personne venant d’un milieu pauvre ont moins de chance et d’opportunités que les personnes d’un milieu riche, ces 2 milieux cherchent les mêmes objectifs, donc les personnes d’un milieu pauvre va tricher et utiliser leurs propres moyens pour arriver à l’objectif (criminels)

• Sous-cultures

  • pour cette théorie, le crime est normal
  • la cause du crime = tensions, le fait que l’individu veut aller chercher l’objectif crée des tensions
39
Q

qu’est-ce que l’anomie selon Durkheim?

A
  • le manque de régulation sociale, l’échec d’une société à réguler les moyens
  • la société n’offre pas des moyens équitables pour tout le monde
  • est à la base de la criminalité
  • le crime est explicable à l’aide de 2 grands concepts: moyens et buts
40
Q

quelles sont les 5 manières de réagir face aux tensions?

A

L’individu est capable de faire des choix

Les stratégies d’adaptation:

1- Conformisme: la poursuite de moyens qui sont conformes pour atteindre objectif (But = +, Moyens = +)

2- Innovation: utilise moyens socialement non appropriés ou non conventionnel pour atteindre des chose conventionnel (Buts = +, Moyens = -)

3- Ritualisme: le fait d’utiliser moyens acceptables pour atteindre objectifs moins modeste (se contente de l’essentiel, se contente de moins et diminue objectifs de la société) (Buts = -, Moyens = +)

4- Évasion: rejeter objectifs mis de l’avant de la société et les moyens aussi (Buts = -, Moyens = -)

5- Rébellion: rejeter objectifs et moyens et les remplacer par d’autres (Buts = +/-, Moyens = +/-)

41
Q

quels sont les origines des sous-cultures (gang)?

A

*S’intéresse aux garçons des classes défavorisées

2 concepts centraux :
1- Classe sociale
2- Frustration
Plusieurs formes d’adaptation possible, mais la délinquance = tentative d’adaptation

  • les garçons ont les même chances de réussir, mais en raison d’échecs, ils n’ont pas d’opportunités de réussir, ils ressentent le sentiment d’échec, donc ils ont recours à la délinquance pour faire parti d’un groupe
42
Q

quelles sont les facettes des sous-cultures délinquantes ?

A

6 facettes des sous-cultures délinquantes:
1. Trouble: personne qui va s’attirer des ennuis (bagarre)

  1. Toughness: dureté, la prouesse physique, la virilité, masculinité, l’absence d’émotions
  2. Smartness: intelligence: malins et rusés, capacité de pouvoir arnaquer, manipuler au lieu de battre
  3. Excitement: rythme de vie qui a beaucoup d’activités, consommation alcool, drogues, jeux d’argent, oiseaux de nuit
  4. Fate: croyance: pas de croyance religieuse, plutôt être chanceux ou malchanceux dans la vie, c’est mon destin
  5. Autonomy: on n’accepte pas qu’une personne extérieure à moi me dise quoi faire, on accepte pas les ordres, pleine autonomie sur sa personne, aucune règles et lois
  6. Appartenance: appartenance: à quel point t’appartient à la gang et comment on appartient en adoptant des comportements pour être dans la gang
  7. Statut: le statut qu’elle va avoir au sein du groupe et comment on crée le statut: par les comportements que l’on fait au sein du groupe
  • délinquance = le fait de se conformer aux valeurs de sa sous-culture

*c’est un conflit plutôt qu’un consensus

43
Q

qu’est-ce que les opportunités différentielles selon Cloward et Ohlin?

A
  • ils réfèrent à Merton, mais la différence est qu’ils affirment que les moyens illégitimes ne sont pas accessibles à tous
  • Les tensions ne sont pas suffisants selon eux il faut des apprentissages et des opportunités pour accéder aux moyens légitimes:

1- apprentissages (prend naissance avec ses personnes qui apprennent avec des personnes plus vieilles qui sont des modèles et qui les intègrent dans le milieu)
2- opportunités

quels sont les 3 patrons de sous-cultures selon les structures disponibles:

1- criminelle: de la délinquance d’appropriation de biens (voler)

2- conflictuelle: usage de la violence, bagarres, manipulations collectives de la virilité, un groupe qui se ressemble, homogène

3- retraite: consommation de drogues, ne fitt pas dans les 2 patrons, n’ont pas pu rentrer dans les 2 patrons donc consomment pour atteindre objectifs

44
Q

qu’est-ce que le crime aujourd’hui?

A
  • le american dream n’est pas atteignable, donc personnes vont utiliser des moyens illégaux pour atteindre ce rêve

Le crime s’explique à l’aide de 4 caractéristiques culturelles :
1- Réussite (performance)
2- Individualisme (chacun pour soi)
3- Universalisme (sont universels pour chaque membre, les mêmes)
4- Matérialisme (vraiment matériel, grosse maison, belle voiture)

3 conséquences:

  1. Dévaluation des autres institutions (on met tellement d’accent sur le matériel et sur l’american dream qu’on dévalue la santé et l’éducation par exemple)
  2. Autres institutions s’adaptent aux standards économiques (les autres institutions valorisent l’american dream)
  3. L’économie envahit les autres sphères de la vie sociale
45
Q

quel est le renouveau paradigme des tensions et des opportunités?

A

le capital social

3 Concepts centraux:
1. Tensions
2. Opportunités
3. Capital social (façon dont organise notre vie pour atteindre les opportunités)

Les jeunes de la rue :
- Expériences et antécédents (les jeunes de la rie ont vécu des expériences et des antécédents critiques (ex: parents)

  • Tensions propres à la rue (détresse émotionnelle, la peur pour la sécurité, pauvreté)
  • Processus d’insertion criminelle (dans la rue, ils vivent des situations criminelles à répétition, donc font des actes criminels pour survivre)
46
Q

quelles sont les limites des théories des tensions?

A
  • Limité à certains types de crimes
  • Limité à certaines populations (ex: personnes défavorisées)
  • Autres facteurs à considérer? (présentement c’est essentiellement moyens et objectifs)
  • Qu’en est-il de la criminalité des filles/femmes?

-Société consensuelle? (est-ce que c’est vrai que tout le monde vise les mêmes buts et objectif?)

  • Déterminisme? Où est le libre arbitre? (automatiquement que tu viens d’un milieu pauvre tu es destiné à être pauvre, il n’y a pas de libre arbitre)
47
Q

quels sont les fondements des théories de l’apprentissage?

A
  • Théories plutôt microsociologiques

-Comportement criminel est appris

-Facteurs explicatifs:
•Interactions: entre individus (modèles)
•Relations sociales: si on accorde beaucoup d’importance à une relation = devient un modèle

*Nous sommes ce que nous avons appris

48
Q

quelles sont les 9 propositions de Edwin Sutherland?

A
  1. Le comportement criminel est appris
  2. Il est appris au contact d’autres personnes, dans un processus de communication verbale ou de gestes et d’interactions
  3. S’apprend surtout à l’intérieur d’un groupe restreint
  4. Lorsque la formation criminelle est apprise, elle comprend : a) l’enseignement des techniques et méthodes; b) l’orientation des buts,
    raisonnements et attitudes
  5. L’orientation des buts, raisonnements et attitudes est fonction de l’interprétation favorable ou non des règles
  6. Un individu devient criminel lorsque les interprétations défavorables au respect de la loi l’emportent
  7. Les associations différentielles varient selon 4 facteurs, soit : fréquence (plus on fréquente des délinquants, plus de chances), antériorité (enfance continue à l’âge adulte), durée (si on passe une journée avec des délinquants, plus de chances), intensité (plus on estime la personne, plus on lui donne de l’importance, plus on va vouloir limiter)
  8. La formation obtenue, qu’elle soit pro ou anti-crime, procède du même mécanisme d’apprentissage
  9. Les buts ou motivations des individus ne sont pas une explication du crime, puisqu’ils ne différencient pas les délinquants des non-
    délinquants
49
Q

qu’est-ce que le renforcement différentiel par Jeffery?

A
  • sont basés sur travaux de Skinner et Sutherland
  • Comportement criminel: issu de l’apprentissage et du conditionnement opérant
  • Importance de la répression (Rejet volontaire, d’une motivation)
  • 3 notions clés:
    •Conditionnement operant
    •Renforcement
    •Punition

Les conséquences peuvent être:
Positives: Par l’ajout de quelque chose
Négatives: Par le retrait de quelque chose

50
Q

qu’est-ce que les renforcements et les punitions?

A
  • Renforcement positif: pour que le comportement se reproduise en ajoutant quelque chose
  • Renforcement négatif: pour que le comportement se reproduise en enlevant quelque chose
  • Punition positive: pour que le comportement ne se reproduise plus en ajoutant quelque chose
  • Punition négative: pour que le comportement ne se reproduise plus en enlevant quelque chose

*Maintien ou abandon des comportements délinquants: proportion relative des renforcements
et des punitions

51
Q

quelles sont les limites des théories de l’apprentissage?

A
  • Comment expliquer les variations macro de la criminalité alors?
  • Et ceux qui ne deviennent pas criminels même s’ils sont exposés aux mêmes environnements
    et groupes sociaux? (ex. : gardiens de prison?)
  • Les facteurs individuels?
  • Comment mesure-t-on une définition?
  • Est-ce que l’on renforce réellement les comportements « normaux? »
  • Les crimes spontanés, passionnels? les crimes sur le coup de l’émotion = pas d’apprentissage
52
Q

qu’est-ce que l’association différentielle?

A

*Il n’y a pas de différence biologique, psychologique

  • Comportement criminel: issu d’un processus d’apprentissage
  • une différence entre ces deux catégories d’individus : les «définitions» , les attitudes
53
Q

quelles sont les différentes théories?

A

1- les théories du contrôle
2- les théories du choix rationnel
3- les théories de la réaction sociale
4- les théories des tensions
5- les théories de l’apprentissage