Cours 1: quelques notions de base -PowerPoint 1 Flashcards
qu’est-ce que la criminologie n’est pas?
- de la criminalistique (on ne s’intéresse pas à l’ensemble des techniques mise en œuvre pour la police ou la justice pour mettre la main sur le criminel)
- une branche particulière du droit
- un instrument visant à lutter efficacement contre le crime
quels sont les 2 grands blocs/dimensions de la criminologie?
- le passage à l’acte (résilience)
- la réaction sociale (réaction de la communauté via la criminalité)
*la criminologie d’aujourd’hui travaille sur les deux dimensions
De quoi la criminologie est héritière?
- du droit
- de la médecine anthropologique
- de la psychologie (troubles personnalité, empathie)
- de la sociologie
- de la philosophie morale
quelle est la différence entre un crime et une déviance?
déviance: comportement contraire aux règles sociales, comportement qui sort de la norme (ensemble beaucoup plus large que le crime)
crime: comportement contraire aux lois (varie dans le temps et l’espace)
quels sont les 3 grands types de déviants?
- la sous-culture déviante, un groupe d’individus qui vont partager les mêmes valeurs, styles, idées (exemple: les Punk)
- les transgresseurs (ils connaissent la loi mais l’ignorent) -délinquants, criminels
- les individus qui souffrent de comportement chronique (ceux qui ont un problème mental) -schizophrène
qu’est-ce qu’un crime?
une infraction au code criminel
*ils sont hétéroclites, plusieurs motivations qui poussent les individus à commettre un crime (Qui est fait de parties de styles différents: crimes moraux, contre les victimisations, pour la sauvegarde des biens)
*ils sont en constante évolution (avortement, cannabis, homosexualité)
*causent souvent un dommage
Quel est le noyau dur de la criminalité? selon Gassin
-crimes qui seront toujours punis et dénoncés (ex: pédophiles, inseste)
-crimes qui emploient généralement la ruse et la violence
quels sont les catégories de crimes?
- les crimes violents
- les crimes contre la propriété
-les autres types de crimes
Est-ce que le nombre de lois a augmenté?
oui, il y a une inflation juridique. il y a une augmentation du volume des lois, en nombre et en longueur
Y a t-il une différence entre les crimes perçus (média) et réels?
oui, l’impression qu’il y a plus de crimes que ce qui a en réalité
quels sont les crimes violents?
- homicide
- voies de fait
- agression sexuelle
- autres infractions sexuelles
qu’est-ce qu’un homicide?
-1er degré: préméditation
-2e degré: sans préméditation
-involontaire
-infanticide
-tentative de meurtre
qu’est-ce qu’un voie de fait?
- simple (frapper quelqu’un)
-grave: nécessite des soins d’urgences / empêche la personne de travailler dû aux lésions - armée
- contre dépositaire de l’autorité (toutes professions juridiques/ policières)
qu’est-ce qu’une agression sexuelle?
-simple
-grave (difficile à déterminer)
-armée
quels sont les autres infractions sexuelles?
- inciter des enfants à avoir des relations sexuelles
- bestialité (toute activité sexuelle entre un animal et un être humain)
quels sont les crimes contre la propriété?
-introduction par infraction
- fraude
- vol simple
- vol de véhicule à moteur
- recel (dissimuler, détenir ou transmettre une chose ou une personne, ou de faire office d’intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d’un crime ou d’un délit)
- dégradation
quels sont les autres crimes?
- jeux et paris
- armes
- incendies criminels
- infractions aux lois sur le cautionnement
- action indécente (comportement inapproprié)
- enlèvement dans le cadre d’une garde d’enfants (parents séparés)
- méfaits
qu’est-ce que la criminalité?
c’est l’ensemble des infractions commises en lieu et un temps donné
comment connaître la prévalence de la criminalité?
- la déclaration uniforme de la criminalité (DUC): données officielles, source statistique de la criminalité au canada, tous les services de polices y participent, pour connaître au mieux les taux de crimes
- les sondages de délinquance auto-révélée: la majorité des crimes sont commis par des adolescents, incapacité d’aller les chercher car la plupart ne sont plus à l’école
- les sondages de victimisation: si on a été victime de crimes, difficultés d’obtenir des données
- quelques faits importants:
•les statistiques ne représentent pas le nombre de crime commis, mais seulement ceux dont la police a eu connaissance
•elle dépend aussi des institutions, des victimes et des témoins
• une forme de réalité
• ce qui est inconnu, c’est le chiffre noir
quels sont les taux de reportabilité?
- les homicides: inconnu
- les agressions sexuelles: 7%
- les voies de fait: 30%
- les vols d’un bien personnel: 21%
- les vols qualifiés: 31%
à quoi la notion de crime renvoie-t-il?
- à un comportement > le criminel
- à une manière de définir et de réagir à ce comportement > la réaction au crime
qu’est-ce que la réaction au crime?
la gravité des crimes
- sont souvent déterminée par la peine prévue dans le code criminel ou la jurisprudence
- délit plus grave = peine plus grave ?
- les temps de peines ne sont pas important pour dissuader. le plus important est l’idée d’être incarcéré
quels sont les conséquences du crime?
- impact sur la communauté:
•impact varie selon les groupes (À montréal: si un attentat se produit, tout le monde va être choqué. En Irak: si un attentat se produit, les réactions ne seront pas les mêmes car c’est normal là-bas
•coût financier
• désorganise la société - impact sur les victimes:
•qualité de vie
• traumatisme avec les problèmes que ça entraîne (dépression, anxiété, stress, arrêt de travail, etc.) - impact sur les criminels:
• réaction de rejet de la société
• rapport de force avec les autorités
• vie désorganisée, difficultés professionnelles et sentimentales - conséquences individuelles :
• peur, insécurité, vengeance, mesures de protection - conséquences de groupe:
• regroupements, manifestations, groupes de protection, surveillance des membres de la communauté, réorganisation du groupe (exclusion, modification hiérarchique) - conséquences institutionnelles:
• ajustement des réglementations surveillance accrue, réponse pénale - conséquences étatiques:
•déploiement policier, campagnes publicitaires
qu’est-ce qu’on cherche à comprendre sur les criminels?
- les facteurs biologiques: problèmes neurologiques
- les facteurs psychologiques: troubles de personnalité, psychopathie
- les facteurs sociaux: pairs délinquants
quels sont les lieux communs?
1- les jeunes sont de plus en plus violents, de plus en plus jeune
2- une fois de plus, c’est un étranger qui a fait le coup, la criminalité sur celui qui vient d’ailleurs
3- la justice n’en fait pas assez pour les victimes
4- les délinquants sexuels récidivent (Fait de commettre une nouvelle infraction, après une condamnation) toujours !
les jeunes sont de plus en plus violents: est-ce un phénomène nouveau?
- non, ils avaient remarqué le phénomène dès le 8e siècle avant J-C
- dans les médias, on divulgue un sentiment d’insécurité
- les statistiques infirment une tendance violente et plus jeune de la délinquance des mineurs
la violence scolaire: de quelle violence est-il question?
- sentiment de rejet de la part de certains élèves = intimidation
- l’école a longtemps été autoritaire
- années 1970: changements des représentations
quelle est l’évolution de la violence scolaire?
On connaît les violences à l’école, où un élève est intimidé, voire frappé par d’autres, mais la montée des nouvelles technologies a entrainé de nouvelles formes de violences. Désormais, ces violences ont aussi lieu à la maison, via le téléphone ou l’internet.
quelle est la cause de la condamnation raciale?
cible prioritaire de la police des personnes d’origines étrangères et des quartiers populaires
quel est le problème de la condamnation raciale?
- vérifiable dans les faits
- faits délinquants visibles grâce à la victime ou à la police
-prudence méthodologique
qu’est-ce que la prudence méthodologique?
analyser toutes les variables explicatives possibles et leur interrelations
la condamnation raciale n’est-elle pas un problème racial?
- différence de normes et de valeurs entre les peuples
- vision simpliste et dichotomique de la société: eux et nous
- vision statique de l’individu
conclusion à la question n’est-elle pas un problème culturel: pourquoi l’opinion publique isole la caractéristique ethnique plutôt qu’une autre pour expliquer tel fait de délinquance?
prise en compte de la réaction des instances policières, judiciaires et pénales
est-ce que la justice en fait assez pour les victimes?
- code criminel et loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous conditions
- historiquement, la victime était la bête à sacrifier
- revendications des victimes d’infractions
- mais est-ce que la justice peut leur offrir ce qu’elles attendent vraiment?
quelle est la position des victimes devant la justice pénale moderne?
- rationalité de la justice pénale
-intérêts publics vs intérêts individuels
que veulent les victimes?
- attente que la justice soit rendue
- mais pas nécessairement que justice pénale soit rendue
- vérité contre sévérité
- sanction du délinquant: consécration officielle de leur position de victime
est-ce que la justice traite la souffrance? (une faim insatiable)
- victimisation produit une souffrance externe et interne
- la justice ne peut donner que ce qu’elle a
- victime nécessairement exclue mais pas oubliée
- le procès et la peine ne contribuent malheureusement pas à la réparation subjective de la victime
quelle est la solution alors que la justice ne traite pas la souffrance?
trouver une autre issue que le procès pénal (ex: justice restauratrice, médiation)
- les victimes non-entendues à mal entendues
- pas de réponse pénale satisfaisante pour les victimes
le délinquant sexuel est-il un récidiviste en puissance?
- exagérer les choses sous le coup de l’émotion
- tendance à surestimer les risques
- il y a une erreur de prédiction (on ne peut pas tout prédire)
• le délinquant va sans aucun doute récidiver: faux positif
• le délinquant ne va pas récidiver: faux négatif
est-ce que les délinquants sexuels récidivent toujours?
- traumatisme des affaires médiatisées
- idées d’irrécupérabilité, d’incurabilité, d’impossible réintégration
- cependant, peu de nouvelles condamnations (récidive)
en quoi mesurer la récidive est une aventure méthodologique périlleuse?
- échelles actuarielles sur le risque de violence: facteurs statiques (impossible à modifier, aucune intervention possible) et facteurs dynamiques (intervention va venir modifier les facteurs)
- les facteurs de risques et de protection n’expliquent rien
- il y a de nombreux obstacles: chiffre noir, problème de validité
- on surestime le risque de récidive
quelle est la conclusion de la récidive?
- c’est un sujet qui soulève beaucoup de questions
- c’est une société où l’on recherche le risque zéro
- surestimation du risque de récidive
- c’est un casse-tête méthodologique