COURS 4-Évaluation des habiletés fonctionnelles à l'alimentation Flashcards
Nommez les 3 définitions de la dysphagie
Une difficulté à avaler
Un trouble de la déglutition
une déficience émotionnelle, cognitive, sensorielle et/ou motrice causant une difficulté dans le transfert d’une substance de la bouche à l’estomac, et qui résulte en une difficulté à maintenir une hydratation et nutrition suffisante, en plus d’amener un risque d’étouffement et d’aspiration. (ex: de déficience émotionnelle: quelqu’un qui souffre d’anxiété, car il a peur de s’étouffer.)
Quelles sont les 3 répercussions associé à la dysphagie ?
Complications pulmonaires: -pneumonies d’aspiration - obstruction des voies respiratoires/décès
Dénutrition et déshydratation: - diminution de la masse musculaire et de la fonction motrice (=impact fonctionnelle, sur la réadapation, etc.) - diminution du niveau d’endurance/énergie -Impact sur la cognition- Détérioration de la dysphagie (cercle vicieux: dénutrie= risque de dysphagie et dysphagie = risque de dénutrition) - Vulnérabilité au infections (système immunitaire affaiblie)
Conséquences socioaffectives: -Impact de la dysphagie au niveau psychologique pour le client, de même que pour ses proches. - Impact sur la qualité de vie (les conséquences socioaffectives sont + importante que les risques) - Détresse, isolement, anxiété, dépression, etc. (ex: gens qui vivent difficilement avec les impacts de la dysphagie. Ex: Peur de se réétouffer, peur que ça aille dans leur poumon, difficulté d’acceptation ex : gavage/ différentes textures… Rester vigilent PEO : regarder les roches = charge/anxiété)
Quelles sont les 4 choses que que le dépistage de la dysphagie doit être ?
Facile à administrer
Suffisamment précis
Rapide (qlq minutes)
Peu coûteux (temps et ressource)
Quelles sont les 4 choses que que le dépistage de la dysphagie doit permettre de faire ?
Discriminer la présence ou non d’une probable de dysphagie (Pass ou Fail)
Indiquer la présence de risques si poursuite de la méthode d’alimentation actuelle
Déterminer de l’admissibilité à une évaluation plus approfondie : référence aux professionnels
Qui peut faire un dépistage de la dysphagie ?
Peut être administré par n’importe quel professionnel de la santé compétent
L’évaluation de la dysphagie devra être inclus dans ?
l’évaluation globale initiale de la personne âgée ( et/ou clientèle à risque ex: TCC, AVC, déconditionnement, intubation. Pas encore instauré beaucoup au Québec encore)
Qu’est ce qu’on regarde dans l’évaluation de la dysphagie ?
Niveau d’éveil / capacité à participer
Observation globale des fonctions oro-pharyngées
Reconnaissances des signes courants de dysphagie
Inclue un test de gorgée d’eau selon un protocole
Quels sont les avantages et les inconvénients des outils de dépistage?
Avantages:
- Rapide, bref et simple à administrer
- Qualités métrologiques intéressantes
Inconvénients:
- Ne documente pas l’origine et le degré de l’atteinte
- Ne permet pas de planifier un plan d’intervention
- Documente souvent uniquement la déglutition avec de l’eau (pas solide, pas de multiphase)
Comment procéder à la cueillette de données lors de l’évaluation clinique ?
Relevé de dossier médical (actuel et antérieur)
Entrevue avec le client (Questionnaire EAT-10) insérer screenshot diapo 22
Entrevue avec ses proches
Entrevue avec le référent (ex: médecin, physio, nutritionniste, infirmière, etc.)
Entrevue avec le personnel de soin (ex: PAB)
Comment se fait l’histoire de la dysphagie ?
Description des Sx par le patient
Modifications apportées à l’alimentation / façon de s’alimenter
Mode d’administration des aliments (TNE, Seringue)
Perte de poids / dénutrition
Dentition, soins dentaire (autonomie, fréquence)
Histoire médicale :
Respiratoire (MPOC, oxygénodépendance, ATCD pneumonie LID), Cardiaque, Neuro (mx dégénérative, AVC, TCC, TNCM, etc.), Gastro (RGO) , Sphère ORL (néo avec radiothérapie, chirurgie, etc.)
Médication -Note dossier d’autres intervenants (ex : diététiste)
Quelles sont les attentes du clients lors de la cueillette de données?
Désirs face à l’alimentation
Swallowing quality of life questionnaire (SWAL-QOL)
Quelles sont les trois autres chose à prendre en compte durant la cueillette de donnée, mise à part, l’histoire de la dysphagie et les attentes du client ?
- Attentes des proches
- Profil occupationnel- Habitudes et routine en regard à l’alimentation
- Facteurs environnementaux
Qu’est ce que l’évaluation MOP ?
Évaluation directe du mécanisme oral- périphérique (MOP) et des composantes qui l’influencent. (P-E-O)
Comment se déroule l’évaluation du mécanisme oral- périphérique et des composantes qui l’influencent ?
- Évaluation du faciès
- Inspection des structures de la cavité orale :
- Dentition, occlusion dentaire
- Hygiène bucco-dentaire
- Configuration palais dur-mou
- Amygdales
- Salive - Évaluation de la fonction NMS
- Évaluation des mouvements / force / tonus / sensibilité des structures : mandibule, lèvres, langue, joues, palais mou
- Réflexes
- Indices sur la fonction pharyngolaryngée
- Évaluation sensorielle (au besoin)
- Évaluation du contrôle postural et du positionnement (effets sur la déglutition)
- Statut respiratoire: -Qualité de la respiration et saturométrie
- Embarras et gestion des sécrétions (une personne incapable de gérer ses sécrétions signifie que le mécanisme de protection des voies respiratoires est plus faibles = risque que les sécrétions aillent dans les poumons)
- Coordination respiration / déglutition
- Test du miroir : pour voir si c’est assez étanche. Miroir sous le nez et demander d’arrêter de respirer. Observer s’il y a de l’air qui s’échappe - Qualité vocale
- Mécanisme de protection des voies respiratoires.
- Prise en compte des habiletés cognitives sur la déglutition lors de l’évaluation du MOP
Qu’est que l’auscultation cervical permet de documenter ?
La respiration vs la déglutition
Qu’est ce qu’un bruit aspiration ?
Une altération du bruit lors de la déglutition
Est ce que l’auscultation cervical identifie la cause du problème ?
non
Vrai ou faux ? il n’est pas nécessaire d’avoir une formation/expérimentation requise afin de reconnaitre les bruits anormaux lors de la déglutition ?
FAUX
VRAI OU FAUX ? l’auscultation cervicale est facile à utiliser mais très dispendieuse ?
FAUX! oui elle est facile à utiliser mais elle est également peu dispendieuse
Quelles sont les limites de l’évaluation au chevet ( auscultation cervicale) ?
Pas de visualisation larynx, pharynx et oesophage
Présence de résidus
Coordination respiration
Qu’est que l’auscultation cervical permet d’identifier ?
Les difficultés et les forces au niveau des habiletés fonctionnelle et planifier la suite de l’évaluation selon les observation réalisées.
Quelle est l’hypothèse initiale de la saturométrie ?
Une diminution de staturation d’oxygène pulsé (SPO2) serait associée à la présence d’aspiration
Que signifie que le SPO2 inférieur à 90%
Indicateur d’une possible vulnérabilité/ précarité sur le plan respiratoire
VRAI ou FAUX ? Selon la revue systématique : Les évidences actuelles supportent l’utilisation de la saturation d’oxygène pulsée pour détecter l’aspiration
FAUX!!
Les évidences actuelles ne supportent pas l’utilisation de la saturation d’oxygène pulsée pour détecter l’aspiration
VRAI OU FAUX ? L’outil (saturométrie), utilisé en combinaison à l’évaluation clinique, pourrait augmenter la valeur prédictive
VRAI!!
L’avantage à son utilisation: la tolérance à l’effort respiratoire requis pour l’ingestion d’aliments
Quand est réaliséle test de la gorgée d’eau ?
Lors du test de dépistage initial, mais aussi très souvent réalisé également lors de l’évaluation clinique au chevet. Ce qui peut être intéressant de contraster les observations de l’équipe
Le test de la gorgée d’eau contribue à quoi ?
- L’évaluation fonctionnelle (simulation vs réalité?)
- MOP
- Gestion des risques
- Détermination de la suite de l’évaluation
Quelles sont les questions que l’on se pose si on doit poursuivre ou non vers les essaies alimentaires ?
- Est-ce que le client est suffisamment éveillé, alerte et capable de faire l’objet d’une évaluation fonctionnelle des capacités à s’alimenter ?
- Est-ce que le client a la capacité de maintenir un contrôle suffisant du tronc et de la tête
- Est-ce que le client démontre un contrôle lingual lui permettant de former un bolus cohésif et le propulser à travers la cavité orale ?
- Est-ce que le larynx est suffisamment mobile pour s’élever rapidement avec force durant la déglutition ?
- Est- ce que le client peut gérer sa salive (contrôle salivaire) ?
- Est-ce que le client présente une toux productive, suffisamment forte pour lui permettre de se dégager dans l’éventualité où un aliment pénétrait dans les voies respiratoires ?
Quels sont les facteurs de risques à l’évaluation clinique vs l’aspiration silencieuse
- Statut fonctionnel atteint
• Dépendance à l’alimentation et/ou aux soins de bouche
• Non-ambulant - Délirium
- de 75 ans
- Intubation endotrachéal prolongée (IET)
• Pour assister respiration. Risque de dysphagie après 24 à 48h. Traverse les cordes vocales. Ergo = rééducation déglutition - Atteinte neurologique aiguë
- Intubations multiples
- Utilisations multiples
d’appareils endotrachéaux - Volume dépendant : 90cc
Selon une revue systématique, quels sont les 4 paramètre principaux associé au risque d’aspiration ?
- Force linguale diminuée
- Excursion hyoïdienne (élévation du larynx)
- Patrons respiratoires *** (Le + important)
- Résidus pharyngés
Qu’est ce qu’on fait durant les essais alimentaire ?
• Texture / consistance jugée la plus sécuritaire pour débuter
o Gestion des risques
- Observation des phases pré-orale et orales
- Phase pharyngée : indices ?
- Nombre de bouchées / gorgées selon le raisonnement clinique
- Souvent recommandé de faire 2-3 essais / texture afin d’obtenir un portrait + fiable
- Déterminer de la pertinence / indication de réaliser une observation de repas
Qu’est ce qu’on fait durant l’observation de repas ?
- S’alimenter = activité dynamique
- Durée vs efforts déployés
- Autonomie et habiletés fonctionnelles
- Interactions mutuelles entre les caractéristiques des aliments
a. Température et texture. Ex: patate pilé froide vs chaude = PAS la même texture - Indices d’apport nutritionnel inadéquat (ex: fatigue, refuse de continuer)
- Sécurité
- Efficience de la prise alimentaire
- Stratégies compensatoires (initiées par le client, proposées par le clinicien) ex: dérhumé, tendance à boire après chaque bouché, prendre plus son temps, etc.
- Environnement
Expliquez moi la phase pré-orale.
- Phase anticipatoire
- Inclue tous les gestes permettant d’amener la nourriture à sa bouche
- Mode d’ingestion / manière de s’alimenter (Dépendance à l’alimentation = facteur de risque de pneumonie d’aspiration)
- *Formulaire d’évaluation de l’alimentation (annexe 2)
- *Document d’Accompagnement au formulaire d’évaluation de l’alimentation (annexe 1) Sections I-II-III