Cours 4 - Alliance et approche motivationnelle Flashcards

1
Q

Efficacité des intervention

A

Dépend de la capacité du thérapeute à former une bonne relation de collaboration (30%)
Dépend aussi de la motivation de la personne (40%), du type d’intervention (15%) et des effets placebo (15%)

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2
Q

Alliance thérapeutique

A

Les émotions et les attitudes que les thérapeutes et leurs clients ont l’un envers l’autre et comment ils les expriment (tout ce qu’on dit, agissements, etc.)

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3
Q

Temps de création d’alliance

A

En général, en trois rencontres, c’est fait
Pour les clientèles plus résistantes, ça peut aller de 3 mois (dans les centres jeunesses) à 4 ans (personnes en situation d’itinérance)
Normalement, l’expérience n’aide pas pour la création du lien sauf lorsqu’on a affaire à des clientèles resistantes

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4
Q

Caractéristiques de l’alliance thérapeutique

A
  • Entente sur les objectifs de l’intervention
  • Entente sur les moyens retenus pour atteindre les objectifs
  • Lien affectif positif entre le client et le thérapeute (confiance mutuelle, respect, bienveillance)
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5
Q

Premier contact avec le client

A
  • Établir un lien de confiance (on nomme le cadre, les règles)
  • On réduit la peur (normalise)
  • On démontre de l’acceptation (ouverture, posture d’écoute, accueil, etc.)
  • Reconnaître les compétences de la personne (met l’accent sur du positif à propos de lui)
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6
Q

Techniques pour création d’alliance

A
  • Parler comme si on est une équipe (au nous)
  • Acceptation de l’autre, sans condition
  • Authenticité
  • Partage d’infos personnelles, seulement si c’est nécessaire
  • Prudent avec les interprétations (on se centre sur les faits)
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7
Q

Feedback

A

Information descriptive et évaluative que fournit le thérapeute sur le comportement de la personne ou les effets de ce comportement (on y prépare la personne et on partage juste si c’est utile)

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7
Q

Ce qui nuit à l’alliance

A

Confrontation, expression d’émotions négatives, assomptions non fondées, position d’expert, interventions inadaptées, comportement d’autruche, inflexibilité, manque de préparation, trop d’accent sur résistances, raconte sa vie, être distrait, etc.

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8
Q

Rupture d’alliance thérapeutique

A

Tension ou arrêt de la collaboration thérapeutique
C’est normatif, inévitable, peut être surmonté et mener à du meilleur
Pour éviter : on demande des feedbacks sur la relation et des questions sur ce que la personne aime et aime moins

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9
Q

La résistance (selon les approches)

A

Psychanalyse : réaction inconsciente pour se protéger envers des éléments qui sont enfoui dans son inconscient
Approche CC : évitement de l’information pour les remettre en équilibre
Perspective écosystémique : réaction inévitable, car l’individy tente de maintenir l’homéostasie (humain ne veut pas changer car il est paraisseux, il doit souffrir beaucoup pour aller chercher de l’aide)

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10
Q

Formes de résistance

A
  • Éviter l’expression d’émotions difficiles (ne veut pas pleurer)
  • Ne veut pas se remémorer des événements douloureux (mécanisme de défense)
  • Opposition au thérapeute (car il dit des choses confrontantes)
  • Opposition au changement
  • Opposition à la prise de conscience (la personne n’est pas prête)
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11
Q

Réactance

A

Résistance, mais plus intense, la personne explose
La personne sent une perte de liberté, craint son intégrité physique et psychique, perçoit un débalancement de pouvoir

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12
Q

Approche motivationnelle

A

On travaille directement sur l’ambivalence entre changer et ne pas changer, on veut amener la pesronne à choisir elle-même le changement, ça peut prendre plus ou moins de temps, c’est selon la personne

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13
Q

Principes centraux

A

1- Usage d’écoute active pour exprimer l’empathie et pour montrer que l’on saisit le point de vue de la personne et les motifs sous-jacents à son comportement (on ne juge pas, comprend pourquoi elle agit ainsi)
2- Met l’accent sur les incohérences entre les valeurs de la personne et ses comportements (comportement qui empêche la personne d’être le meilleur de soi)
3- Contourner la résistance en y répondant avec empathie et compréhension plutôt qu’en les confrontant
4- Supporter l’idée que tout le monde peut changer

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14
Q

Stade de changement

A

Précontemplation : la personne vient parce qu’elle est obligée, pense qu’elle n’a pas de problème
Contemplation : la personne commence à réaliser les impacts de son comportements sur les autres
Préparation : prépare au changement, ce qu’elle veut faire et comment, quel chemin prendre, on rédige le PI ici (FIN APPROCHE MOTIVATIONNELLE)
Action : moment ou la personne pose des gestes
Maintenance
Termination : juge que les changements sont suffisants, plus besoin de nous

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15
Q

Évocation (technique motivationnelle)

A
  • Le thérapeute ne doit pas donner de raison de changer au client, ne donne pas de stats, d’infos
  • Travaille activement pour évoquer raisons de changer et les façons d’y arriver (on demande comment la personne ferait)
  • Curieux envers les raisons de changer
16
Q

Collaboration (technique motivationnelle)

A
  • Encourage le partage du pouvoir dans l’interaction, idées de la personne influencent l’entretien
  • Se laisse influencer par le point de vue de la personne, guide sans diriger
  • Approfondie les idées et incorpore ses idées dans le PI, nomme que l’expert est la personne elle-même (qu’est-ce que je devrais faire pour vous aider)
17
Q

Autonomie/soutien (technique motivationnelle)

A
  • La personne doit savoir que c’est son choix, explore toutes les options, ne tente pas de sauver la personne ou de la mettre au pied du mur
18
Q

Direction (technique motivationnelle)

A
  • Dirige l’entretient vers un but précis
  • Saisit toutes occassions de ramener la discussion vers la bonne direction
  • Boussole qui indique la direction à prendre
  • Temps de la rencontre utilisé pour discuter du changement possible que l’historique du problème
19
Q

Empathie (technique motivationnelle)

A
  • Occasion d’apprendre sur la personne, curieux
  • Demeure concentré et est en mesure de saisir les perceptions plus complexes, demande des clarifications en douceur
20
Q

Hommes qui vont chercher de l’aide

A

On doit absolument savoir quoi faire car la personne souffre beaucoup et depuis longtemps, majorité sont non traités

21
Q

Hégémonie masculine

A

Ensemble de normes qui sont culturellement spécifiques et qui comprennent des règles, des standards et des directives qui dictent les types de comportements qui sont approriés pour les hommes
Image du “vrai” homme

22
Q

Paradoxe de l’hégémonie masculine

A
  • Plus la conception de la masculinité est rigide
  • Plus les sx augmentent parce que je ne veux pas demander d’aide
  • Plus les risques dépressifs augementent
  • Moins la personne risque d’aller consulter
  • Plus sa perception négative des pesronnes qui consultent augmente (je ne demande pas d’aide + je perçois négativement ceux qui demandent de l’aide)
23
Q

Pour qu’un homme consulte, il faut…

A

1- Qu’il perçoit le risque de développer un problème de santé
2- Qu’il perçoit les conséquences négatives de ce trouble
3- Qu’il prenne action pour réduire ces conséquences négatives
4- Qu’il perçoit les barrières et les risques associés à son action basses
5- Qu’il ait des signaux pour se mettre en action
6- Qu’il ait confiance en sa capacité d’agir

24
Q

Alexithymie

A

Trouble de régulation émotionnelle, difficulté à identifier/décrire ses émotions (ou celles des autres). Imaginaire limité, action pour gérer les conflits, ont tendance à parler des faits, événements, sans émotions associées.

25
Q

Approche motivationnelle adaptée au genre

A

1- Déformaliser la rencontre (habit décontracté, local contient plusieurs chaises, authentique, directif, humour)
2- Éviter les questions directes (forme ludique, outils amusants comme placer les valeurs + importantes pour lui, phrases aidants : il faut se rebâtir pour repartir plus fort)
3- Débuter l’intervention (préfèrent les interventions de groupe, rien de visible, donne rapidement de l’info)
Tout au long du processus : ne pas utiliser notre jargon, langage simple ex : intervention = agir ensemble