Cours 4-À la rencontre de l'autre Flashcards
Comment peut-on comprendre par le dialogue?
L’intérêt premier de l’éthique dialogique est de centrer la réflexion sur la capacité de la rencontre. Tel que l’entend Ricoeur, « le noyau éthique est la rencontre » (Ricoeur dans Bouquet)
En intervention sociale, le dialogue est à « plusieurs voix » (Lambert:2013)
Mettre le focus sur le dialogue engage à construire le sens puisque différents « langages » se côtoient
« […] les visions se confrontent, pour élargir les horizons, modifier les perceptions (Quinche:2005)
Le dialogue peut être teinté (valeurs, croyances, perceptions, généralisations…)
Comment faut-il comprendre l’autre?
Le dialogue demande une posture d’ouverture
Un minimum de réciprocité est requise et de reconnaissance de la réalité de l’Autre…
Il faut, pour comprendre l’Autre, « emprunter son chemin et sa porte d’entrée, pour accéder à sa propre situation (acceptant d’en être éventuellement dérouté) » (Besson:2005)
Se décentrer…
Rapport à la différence…
Transparence envers soi-même…
Comment faut-il juxtaposer les monologues?
Le piège: une juxtaposition de monologues… une ouverture d’abord « désintéressée »
Le dialogue engage des espaces de traduction (vision du monde)
zone d’incompréhension/zone de compréhension mutuelle
Expliquer l’analogie du traducteur
L’analogie du traducteur semble intéressante pour comprendre le rôle du travailleur social (Lambert:2013)
Relève des jeux et enjeux des espaces de dialogues
Défis:
S’assurer d’une traduction juste…
Faire contrepoids à sa subjectivité…
Valider les univers de sens…
Selon Pym, « le traducteur aura toujours des doutes; deux traducteurs auront toujours de quoi débattre; une retraduction sera toujours possible » (Pym:1997)
Expliquer la notion du pouvoir de la parole
La parole, dite et écrite, est partout en travail social
Le poids des mots est fort et porte à conséquence…
Les écrits restent et forgent les prochaines interventions
Identification et stigmatisation…
Question de légitimité… peut-on dire ou écrire telle ou telle chose…? Qui suis-je pour écrire que? Sur quoi je me base pour dire ou écrire cela?
Il faut tendre vers une éthique de la responsabilité telle que l’entend Metayer, une éthique sollicitude, une éthique rétrospective et prospective qui doit se refléter dans les évaluations et les prises de décision de travailleurs sociaux
Quels sont les propos de Bourgeault par rapport à la rencontre?
Autant d’être-humain que d’êtres humains… (p. 85)
« Sous le signe de la différence: je suis alors le référent en fonction duquel la différence peut-être perçue et jaugée, éventuellement jugée […] » (p. 88)
Reconnaissance de l’Autre et fruit de la rencontre (p. 95)
Toutes les rencontres nous changent un peu…
« En somme, je peux rester moi-même et devenir autre que je n’étais avant la rencontre de l’autre, sans pour autant devenir l’autre ni m’y soumettre, en faisant alliance avec lui, sur la base d’un compromis, pour une action concertée » (p. 95).
Jusqu’où aller dans la relation???
Quelle est la ligne à ne pas franchir? Y en a-t-il une?
Comment composer avec cette frontière?
Une distance adéquate ou une juste proximité?
Quel est l’éthique de l’accompagnement?
Aspects relationnels
Réduction de la distance
S’ouvrir à l’Autre dans une perspective dialogique
Reconnaître l’Autre dans ses forces et ses capacités
Adopter la bonne distance ou la juste proximité