Cours 4 Flashcards

1
Q

Actualité en termes de perceptions sociales, discutez.

A
  • Au Québec et au Canada
  • Aux États-Unis
  • Actes extrêmes contre certains groupes
    sociaux
  • Relations humains-animaux
  • Est-ce que le turban d’un candidat aurait influencé les perceptions sociales? Ou le photoshop d’une paille réutilisable sur une photo d’une politicienne? Et le débat sur l’habillement de Catherine Dorion; cela a eu un impact sur la perception des gens? Et la moustache sur Manon Massé (elle ne se serait pas rendue aussi loin il y a quelques années… les choses changent)?
  • Les perceptions sociales peuvent aller loin, et on a quelques exemples en politique.
  • Cela peut tendre vers des stéréotypes et des préjugés, et cela peut amener des conséquences (ex: attentat dans une Mosquée).
  • Processus de cognitions humaines.
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2
Q

Figure intégrative:

A
  1. Le contexte
    - Activation des schémas
    - Influences subliminales
    flèche
  2. Le percevant:
    - Motivation
    - Ocupation cognitive
  3. Interaction entre la cible et le percevant:
    - Le rôle de la cible
    - Les prophéties qui s’auto-réalisent
  4. La cible:
    - Apparence
    - Comportements
    flèche
  5. Les raccourcis:
    - Les schémas
    - Les heuristiques vs. l’effort
    flèche
  6. Le traitement de l’information:
    - Attention
    - Entreposage
    - Rappel
    - Jugement
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3
Q

Étude de Condry & Condry (1976).

A

Axe vertical: intensité des émotions du bébé
Axe horizontal: type d’émotion (colère et peur)
- Comment les préconceptions (les croyances) influençaient les perceptions sociales. Et juste le faire d’appartenir à un genre influençait ces perceptions sociales.
- On a invité des participants étudiants dans un labo en leur disant que l’étude portait sur la reconnaissance des émotions. Bébés avec des jouets qui provoquaient certaines émotions.
- Le bébé était habillé de manière non-genrée (en rouge). Mais, sur le questionnaire, le nom du bébé était indiqué.
- On demandait aux gens d’interpréter les émotions négatives du bébé.
- Davantage de colère interprétée chez les garçons, et de peur interprétée chez les filles.
- Cela façonne la socialisation, et la manière dont on pense que les gens vivent les choses.

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4
Q

Quelle est la définition des perceptions sociales?

A

Les processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes.

(Notes) - Les gens veulent maintenir les perceptions sociales une fois qu’elles sont créées. Cela fait partie de l’étude de l’étude des cognitions sociales (domaine large). Ces processus ont des impacts dans nos vies.

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5
Q

Quelle est la définition des cognitions sociales?

A

L’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social.

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6
Q

Quels sont les buts des perceptions sociales?

A
  • Comprendre l’autre
  • Reconnaître les caractéristiques distinctes de la personne
  • Déterminer comment agir avec ou traiter la cible
  • Permet de prédire et contrôler

(Notes) - Très utile et adaptatif
- Cela peut donner du contrôle (ex : comment flatter quelqu’un, comment interagir, comment la frustrer). Savoir ce qui est unique chez une personne.

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7
Q

La perception des objets vs. la

perception des individus

A
  • Un individu peut changer après une
    perception
  • Les individus peuvent influencer
    intentionnellement nos perceptions
  • Les individus (cibles) sont des percevants de nous-mêmes
  • Les individus sont plus complexes que les objets

(Notes) - On regarde les aspects subjectifs qui se passent dans nos interactions avec les gens

  • Nos expériences de vie entrent en ligne de compte
  • Ex : un école à niveau socio-économique faible, et une autre avec un socio-économique élevé. On a demandé aux élèves de tracer la tailler d’un 25 sous sur une feuille. Pour les élèves dans la classe plus aisée, ils étaient proche de la grosseur réelle. Pour les élèves de classe plus faible, ils sur-estimaient la grosseur des 25 sous. Le passé des individus peut avoir un impact sur la perception, même des objets.
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8
Q

Quelles sont les caractéristiques des schémas comme raccourcis cognitifs?

A
  • Structure mentale qui nous permet d’organiser une
    grande quantité d’information de façon efficace
  • Les schémas facilitent le traitement de
    l’information:
  • Ils orientent l’attention, le rappel de l’information
    en mémoire et facilitent l’emmagasinage de l’info
  • Les schémas sont à la fois contenu et processus
  • (Notes): - On se concentre sur les schémas traitant des perceptions sur les individus
  • Ce sont également des ornières qui orientent
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9
Q

Quels sont les différents types de schémas comme raccourcis cognitifs?

A
  • Sur soi, une personne, un rôle
    social, un groupe, un événement
  • (Notes): on peut avoir des schéma sur des gens en particulier (ex : les parents, les amis), qui peuvent être plus ou moins développés, dépendamment de comment on connaît la personne.
  • On peut aussi avec des schéma sur des gens qui occupent des rôles en particuliers (ex : des professions, comme des comptables ou des artistes (innovateurs, créatifs, think outside of the box)… et on peut les remettre en question, mettons le schéma sur les comptables).
  • Schémas sur des groupes sociaux (ex : sur les Ontariens, sur les Albertins, sur les Québécois (on peut penser que ce sont des bons vivants, mais qu’ils sont un peu mous), et on parle d’auto-stéréotype si on appartient au-dit groupe).
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10
Q

Quels sont les inconvéniants des schémas?

A
  • Les schémas peuvent engendrer des préjugés, de la discrimination, des comportements extrêmes. C’est un peu rigide. Cela implique de prendre une série de caractéristiques et de les appliquer à tous les membres d’un groupe.
  • Inconvénients au niveau cognitif : on applique les schémas de manière uniforme sans tenir compte des différences individuelles qui font partie du groupe. Cela ne permet pas de nuancer entre les individus. Sur-généralisation abusive concernant les individus du groupe.
  • Ex : on va dans un mariage. Un certain schéma s’active (robe blanche, musique, autres). Ce schéma-là est remis en question. Les mariages changent de plus en plus de forme. L’événement du mariage est plus souple qu’il ne l’était.
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11
Q

Contrecarrer les stéréotypes, discutez.

A
  • Ex: les CPA pas plates. Articles par-rapport aux stéréotypes de comptables. L’ordre des comptables agréés a fait un petit article pour faire ressortir les différences individuelles, qui ne correspondent pas au stéréotype. Stratégie pour remettre en question les stéréotypes.
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12
Q

La corrélation illusoire, discutez.

A
  • Tendance à surestimer l’association entre deux
    variables qui sont légèrement ou pas du tout liées
    entre elles.
  • L’impression éronée que deux variables sont
    corrélées (associées)
  • Simulation de l’étude de Hamilton & Gifford (1979):
    http://jonathan.mueller.faculty.noctrl.edu/crow/Illus
    oryCorrelationDemonstration.ppt#256,1,Forming
    Impressions of Others:
  • (Notes): comment les stéréotypes se forment dans nos têtes?
  • Quand on se crée un stéréotype et qu’on commence à l’appliquer aux individus d’un groupe, c’est comme si un lien se faisait dans notre tête. Ah, une personne fait partie d’un groupe, alors certaines caractéristiques devraient s’appliquer. Lien automatique, mais qui peut être très faible.
  • Surestimation du lien entre des variables.
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13
Q

Quel est l’exemple de l’étude de Hamilton & Gifford?

A
  • Grilles avec le groupe A et le groupe B: déterminer quel groupe correspond le plus à quel qualificatif.
  • Exercice sur les stéréotypes avec les groupes A et B : en général, les gens ont une opinion plus favorable du groupe A que du groupe B. On a vu 26 énoncés pour le groupe A et 13 énoncés pour le groupe B. Le ratio d’informations positives et négatives était le même pour les deux groupes. Cela explique pourquoi, en général, les gens associent des caractéristiques plus positives au groupe A. Car on a plus d’informations. On a l’impression qu’on le connaît plus, qu’il nous est plus familier. Cela nous conforte, on pense qu’on va se sentir mieux. C’est plus distant. On n’a pas assez d’information. Juste le fait d’avoir moins d’émotions peut être inquiétant et faire générer des émotions négatives.
  • Cela explique que l’on a des perceptions plus positives des groupes que l’on connaît davantage, et des perceptions plus négatives des groupes que l’on connaît moins. Liens cognitifs.
  • Les médias qui présentent l’information sur des groupes culturels.
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14
Q

Quelles sont les heuristiques?

A

Impliquent un traitement rapide et sans effort de
l’information
-https://www.newyorker.com/magazine/2007/01/2
9/whats-the-trouble

(Notes) - genre de règles du pouce

  • Raccourcis pour prendre des décisions plus rapidement.
  • Cela peut amener à des biais.
  • Ex : les professionnels de la santé doivent prendre certaines décisions, et parfois ils peuvent être sous pression. Parfois, ils peuvent utiliser des raccourcis.
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15
Q

Les heuristiques sont d’autres formes de…

A

Raccourcis

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16
Q

Quelles sont les heuristiques de

A
  • Est-ce qu’un individu fait partie d’une catégorie particulière?

(Notes) - Un homme décide d’aller faire de la randonnée dans les Adirondaks. Poids santé, personne en forme. Un moment donné, il a vraiment mal à la poitrine. Le médecin fait quelques tests. Il dit que ça va sûrement passer. Le médecin, avec les informations du patient, ne met pas ce patient dans la catégorie à risque. Il renvoie l’homme chez lui. Il renvoie le patient chez lui. Il a encore mal, et retourne. Il investigue davantage, et se rend compte que le patient était en réalité entrain de faire une crise cardiaque. Heuristique de représentativité : est-ce que ce patient fait partie des gens qui sont à risque de faire une crise cardiaque?

17
Q

Quelles sont les heuristiques de disponibilité?

A
  • Influencées par le nombre d’exemples qui nous viennent alors en tête

(Notes: - Dans une réserve aux États-Unis, un médecin travaille. Tout le matin, le médecin traite des cas de rhume et de grippe; c’est ce qui court dans la communauté. Une dame tousse et a de l’eau sur les poumons. Il pense qu’elle a la grippe. Il se dit que peut-être que ce n’est pas une grippe… combien avez-vous pris d’aspirine? Il pense que c’est une intoxication aux aspirines. Puis il fait des tests sanguins, et effectivement c’était une intoxication aux aspirines. Sur le coup, le médecin n’a pas pensé à ça. Il a fait une heuristique de disponibilité. Il a utilisé ce qu’il a vu le matin-même.

18
Q

Quelles sont les heuristiques affectives?

A
  • Une grande quantité de stimuli provoque une réaction affective qui n’est pas toujours consciente

(Notes) - Un monsieur a une maladie très grave. Il doit rester à l’hôpital pendant longtemps. Il devient ami avec le médecin (relation affective). Une journée, le patient a beaucoup d’examens et de tests. Le soir, il est fatigué. Le médecin vient le voir. Et il pense qu’il va devoir faire des lavements au patient, mais il veut lui faire épargner en raison de la grosse journée qu’il avait eu. Le patient est décédé. Le médecin ne voulait pas que le patient souffre ce jour-là et cela a influencé sa décision ce jour-là. Exemple d’heuristique affective.

19
Q

Quelles sont les heuristiques par simulation?

A
  • Référence à certaines conséquences lors de situations semblables
  • (Notes): Faire référence à des situations passées, semblables. On rencontre une nouvelle personne et elle est semblable à une personne que l’on connaît.
20
Q

Quelles sont les heuristiques d’ancrage?

A
- Utilisation d’une
information de base pour se former une
impression: http://bps-research-
digest.blogspot.com/2008/10/how-
psychological-bias-leads-many.html
  • (Notes): les cartes de crédit. Les comportements de consommation sont intéressants à regarder. Il y a une limite à payer sur les cartes de crédit à payer chaque mois. Les gens se basent sur ce montant pour prendre une décision. Ils se basent sur ça pour savoir combien ils vont payer. Ex : les Canadiens ont gagné plus ou moins que 5 coupes Stanley? Plus ou moins que 50? Cela peut induire en erreur.
21
Q

Les raccourcis cognitifs sont-ils toujours mauvais?

A

La pensée spontanée peut alléger la vie.

22
Q

Quel est le livre de Blink par-rapport aux racourcis cognitifs?

A

Livre sur les avantages des pensées spontanées

  • (2005); Thinking, Fast and Slow
    (2012) .
23
Q

Quelle est l’étude de Dijksterhuis et al. (2004), en lien avec les raccourcis cognitifs?

A

Sur la supériorité des processus automatiques dans
la prise de décision complexe.

(Notes): Il existe deux types de pensées. Deux routes. Une route ne demande pas beaucoup de réflexions. Plus affective et intuitive. C’est elle qui fait employer des heuristiques et des schémas. La seconde demande des dynamiques plus réfléchies. Plus exigent. Il n’y en a pas une qui est meilleure que l’autre. Quand des gens doivent prendre des décisions complexes, avec beaucoup de choix et de pours/contres. C’est peut-être plus avantageux d’utiliser la spontanéité et l’affect. Sinon, les gens perdent un peu l’impression générale.

24
Q

Quelles sont les études plus récentes sur les raccourcis cognitifs?

A

Importance d’intégrer les processus conscients et inconscients dans la prise de décision (Nordgen, Bos, &
Dijksterhuis, 2011JESP).

(Notes): D’autres chercheurs sont venus nuancer par-après. Ils ont démontré que lorsque les gens doivent prendre une décision complexe, une combinaison de réflexion plus profonde, suivie d’une réflexion plus légère, est la meilleure option. Combiner les deux approches.
- Acquérir une expertise pour prendre une décision plus éclairée et spontanée ensuite.

25
Q

Que peut-on dire de l’attention?

A

Nous percevons plus facilement ce qui est
cohérent avec notre schéma
– Dépend du percevant et du stimulus
- Saillance des schémas

(Notes): - on preçoit plus facilement ce qui est cohérent avec notre schéma

  • Ex : si on aime la mode, on va regarder ce que les gens portent. On regarde les intérêts communs avec quelqu’un que l’on rencontre.
  • Pour beaucoup de gens, un aspect est important chez les gens. La froideur versus la chaleur. Adaptatif à détecter ça.
26
Q

Quelle est l’étude de Kelley, 1950, en lien avec les raccourcis cognitifs?

A
  • ‘Personne froide, travaillante, critique, pratique,
    déterminée’
    Vs: ‘Personne chaleureuse, travaillante, critique,
    pratique, déterminée’

(Notes): on a demandé à des étudiants d’évaluer un nouveau professeur. On leur donnait une courte description du professeur. Dans le premier groupe, on donnait des adjectifs avec le mot froid, et l’autre groupe, on donnait des adjectifs avec le mot chaleureux. Et juste le fait d’employer ces termes différents, cela avait un impact sur la perception sociale des gens.
- Beaucoup de recherches par la suite qui se sont portés sur la notion de froideur et de chaleur.

27
Q

Quel est le modèle du contenu des stéréotypes (Fiske,

Cuddy, Glick, & Xu, 2002)

A
  • Graphique : sur l’axe vertical, on a la chaleur des groupes. Sur l’autre axe, on a la compétence des groupes. On est quand même socialisés par-rapport à la compétence. Ces dimensions vont permettre de décrire des groupes sociaux. Il paraît que ces deux aspects ont un impact. Les gens auraient tendance à mettre leur propre groupe dans l’espace avec chaleur et compétence élevés. Et les alliés également.
  • Les dimensions de compétence et de ‘chaleur’
    (warmth) décrivent le mieux le contenu des
    stéréotypes envers divers groupes sociaux
  • dépendamment de comment on perçoit les groupes, on agit différemment envers eux
  • On aurait de l’envie/admiration pour le groupe en haut à droite
  • De l’envie/ressentiment : le groupe des compétents non-chaleureux
  • Aimer/mais ne pas respecter : les gens chaleureux mais non-compétents
  • Pitié/condescendance : en bas à gauche
  • Il est même possible d’avoir des préjugés sur des animaux. Et placer les animaux sur ce graphique-là.
  • Conséquences importantes pour nos réactions
    envers les membres de ces groupes: 1.
    respect/admiration, 2. envie/ressentiment, 3.
    aimer mais ne pas respecter, 4.
    pitié/condescendance
28
Q

Quelles sont les précisions dans les perceptions sociales?

A
  • Modèle SOKA (Vazire, 2010):
  • Les caractéristiques du soi qui sont peu
    observables (estime de soi) sont évalués plus
    justement par la cible elle-même;
  • Les caractéristiques du soi qui sont possibles à
    évaluer (intelligence) sont évaluer plus
    justement par les percevants

(Notes): Modèle SOKA : au début des années 2010.
- Quels sont les aspects du soi qui ont le plus de chance d’être justes? Et d’être évalué de manière cohérente par plusieurs. Elle a recruté quelques participants, et ils étaient dans des groupes avec d’autres gens qu’ils connaissaient. Les gens faisaient quelques tâches (leadership, oraux). Il y avait 2 personnes qui évaluaient un individu. Y’avait-il des cohérences entre la cible, les gens dans son équipe, et le codeur (personne qui voit les vidéos et qui est neutre)?

29
Q

Que peut-on dire au niveau de processus de traitement de l’information sociale: l’entreposage?

A

L’information est plus facilement entreposée en
mémoire lorsque nous possédons un schéma
organisé
- Entreposage des informations à l’aide des
schémas existants
– Le contenu des schémas influence la façon
d’entreposer la nouvelle information
- E.g., Le comptable

  • Quand on reçoit l’information de quelqu’un qui colle à notre schéma, c’est plus facile de s’en souvenir et d’incorporer cette nouvelle information au schéma, cela se rattache à la structure cognitive déjà en place.
  • Si on a déjà un schéma, on va chercher l’information qui colle à ce schéma-là
30
Q

Quel est l’impact de l’entreposage initial sur les perceptions subséquentes?

A
  • (Anderson, Lepper, & Ross, 1980)
    Étapes:
    1. Réception de l’info sur ce qui fait de ‘bons’
    pompiers
    2. Les participants indiquent quels traits sont
    effectivement bons
    3. Présentation d’informations remettant en
    question l’info fournie à l’étape 1: Est-ce que
    cela change les perceptions des participants?
    NON!
  • Une fois formées, les impressions sont plus
    difficiles à changer.

(Notes): quand on a un schéma sur quelqu’un, on devient un peu réticent à remettre en question ce schéma-là… on ne remet pas en question chaque fois que l’on revoit quelqu’un, ce serait très peu efficace, et coûteux en termes d’énergie

  • Changer les schémas c’est exigent en termes cognitifs
  • Étapes : 1. On dit à la moitié des gens que pour être un bon pompier, il faut prendre des risques. À un autre groupe, on dit aux gens qu’être un bon pompier c’est prendre très peu de risques. Ces gens n’avaient pas de schéma déjà formé pour le groupe de pompiers. À l’étape 2, on leur demande quels traits sont bons. Ils reprennent les informations qu’on leur a donné en 1. 3. Les gens sont informés que les informations qu’on leur a données sont fausses, créées. On leur dit que l’étude est finie. Et on leur redemande quels seraient des bons traits de pompiers. Puis, ils relatent les mêmes points qu’on leur a indiqués. Leurs perceptions n’ont pas vraiment changées.
31
Q

Quel est l’exemple de Barack Obama au sujet du changement des impressions?

A
  • Barack Obama n’est pas un ‘Noir typique’ ?!!
    Alors qui l’est?
  • Étude comme quoi certaines personnes croient que Barack Obama est musulman. D’autres croient qu’il est chrétien. Les chercheurs suivent les gens à savoir si leur perception va changer, en apprenant qu’Obama n’est pas musulman. 10% des gens pensaient que Barack Obama était chrétien, et ils changent vers musulman. Mais beaucoup ont conservé leur croyance sur Obama (musulman ou chrétien, tout dépend).
32
Q

Que puis-je dire des processus de traitement de

l’information sociale: Le rappel.

A
- Le rappel se fait en fonction des schémas
existants
- L’information cohérente sera plus
facilement accessible
- L’information INCOHÉRENTE peut elle
aussi consolider nos schémas
  • Comment va-t-on traiter l’information qui est incohérente avec nos schémas?
  • On peut se dire que la personne que l’on rencontre est l’exception qui confirme la règle. La personne est l’exception, mais en dehors de ça, la règle se tient.
33
Q

Que puis-je dire au sujet de processus de traitement de

l’information sociale: le jugement.

A
  • Le jugement global d’une personne est
    influencé en grande partie par l’information
    initiale que nous avons sur cette personne
  • Lorsqu’on porte un jugement sur une nouvelle
    personne, nous avons tendance à faire une
    moyenne pondérée de ses caractéristiques
    (Anderson, 1968)
  • On a assez d’informations pour se faire un jugement global
  • Ce n’est pas une moyenne, un cumul. On dit en fait que le jugement global est une moyenne pondérée. On donne plus d’importance à certains éléments.
  • L’information négative que l’on reçoit sur quelqu’un est quelque chose qui pèse le plus dans la balance.
  • C’est un biais que l’on a; focuser sur le négatif. Les stimuli négatifs pèsent plus cognitivement.
  • Ex : rencontrer l’amie de quelqu’un. Cette amie ne vous écoute pas quand vous parlez, et elle ne rit pas à vos blagues. Cela pèse lourd dans la balance. Globalement, ces aspects pèsent davantage dans la balance. Fait que le jugement pourrait être plus négatif.
34
Q

Quel est l’exercice avec Donald?

A

La première moitié de la classe lit une liste d’adjectifs gentils, et l’autre des adjectifs mauvais. Puis, ils lisent un texte sur Donald. Comment le perçoivent-ils par après?

35
Q

Que puis-je dire au sujet de l’influence du contexte?

A
  • Le contexte social favorise l’amorçage de
    certains schémas reliés à la situation
  • Amorçage: L’activation de structures
    cognitives par le contexte social actuel
  • L’activation de ces structures cognitives
    (même subliminalement) influence nos
    perceptions et comportements
  • Expérience : adjectifs positifs qui activent un certain schéma (amorçage) et adjectifs négatifs qui activent d’autres schémas (amorçage), cela devient davantage saillant
36
Q

Quelle est l’étude sur l’amorçage et les processus

automatiques (1982)?

A
  • Bargh & Pietromonaco, 1982
  • Voir le graphique
  • Phase 1: Mots relatifs à l’hostilité sont présentés
    subliminalement
  • Phase 2: Formation d’une impression de Donald

(Notes): - Bargh, en 1982, a recruté des gens dans un laboratoire. On présentait des formes géométriques. Entre les formes géométriques, certains mots étaient présentés de manière subliminale. On pensait que ça amorçait certains shémas. La barre rouge est que 80% des mots avaient rapport à l’hostilité. En orange, 20% des mots étaient hostiles. En jaune, 0% des mots étaient hostiles. Les gens dans la condition où 80% des mots étaient liés à l’hostilité ont perçu Donald comme étant plus hostile.

37
Q

Quelle est l’étude sur l’amorçage et les processus automatiques (1996)

A
  • Bargh, Chen, & Burrows, 1996
  • Voir le graphique
  • Étude 1: Amorçage de mots relatifs à la politesse,
    l’impolitesse, ou neutres
  • Tâche des phrases mélangées: ‘est il poli neige
    toujours’
    (Notes): les mots sont mélangés et il faut refaire une phrase avec les mots présentés. On rend saillants les mots et on amorce un certain concept. Différentes conditions (mots de politesse, mots neutres, mots d’impolitesse). Puis, il y avait une pause. Et le chercheur avait une longue discussion dans le corridor. On voulait voir si les participants allaient interrompre la discussion, ou non. Il y a eu une différence significative au niveau des comportements. L’amorçage peut avoir un impact sur les comportements en tant que tel.
  • La tâche des phrases mélangées a beaucoup été utilisée en cognitions sociales.
  • Voir le graphique
  • Étude 2: Amorçage de mots relatifs à la vieillesse ou
    neutres
  • Effet à LT des stéréotypes négatifs envers la
    vieillesse! (Robertson et al., 2015)
    (Notes): amorçage de mots relatifs à la vieillesse, et temps utilisé pour marcher jusqu’à l’ascenseur. Plus lent pour ceux qui avaient été amorcés.
  • Ex : étude longitudinale en Irlande. On a mesuré les stéréotypes par-rapport aux personnes âgées. Les gens avaient 50 ans. 2 ans plus tard, on mesurait leur vitesse de marche. Les stéréotypes avaient influencés de manière significative la vitesse de marche.
38
Q

Quelles sont les critiques sur les études utilisant l’amorçage?

A
  • Certains résultats passés n’ont pas été
    répliqués… la recherche se doit d’identifier les
    modérateurs de l’effet d’amorçage et
    développer une bonne théorie (Cesario, 2014)
  • Exemple de modérateurs: Meevissen et al.
    (2014): Amorçage de l’optimisme mène à plus de
    persistance suite à la fatigue, mais ce, seulement
    pour les participants étant schématiques pour
    l’optimisme